Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : Précédent 1 … 4 5 6 bas de page
Depuis la diffusion confidentielle d'un trailer de 10 minutes de Bilbo le Hobbit au CinemaCon (quel nom prédestiné...), le débat sur la technologie des 48 images secondes ("the 48fps controversy") continue de perturber le petit monde de l'internet tolkienien anglophone.
Elbakin s'en fait l'écho dans une brève qui ferait douter les plus endurcis...
Après le mode Xéna-la-Guerrière - en moins bien - de la "trilogie", la "Bilogie" serait donc tournée en mode "sitcom"... on pourra alors suggérer, pour ceux qui ont la mémoire télévisuelle qui porte loin, de nouveaux titres de circonstance : Nelly bobo le Hobbit... Cosbylbo le Hobbit... etc :D
Quelques compléments dans ces articles (en anglais)
Eoshd du 25/04/12
The One Ring.net du 27/04/12
I.
Hors ligne
Arf !
A peu de choses près, les réponses de Peter Jackson à la polémique des 48fps sont du même acabit que : "c'est normal, ça fait ça quand c'est neuf"... "et les questions que vous vous posez aujourd'hui, vous ne vous les poserez plus dans quelques mois..."
Ce type aurait vendu des réfrigérateurs aux Inuits avant de devenir réalisateur que ça m'aurait à peine étonné...
Mais on retient que la technologie des 48fps, ça passera ou ça cassera. Visiblement, il n'est pas question de revenir en arrière. Et tant pis pour Bilbo le Hobbit s'il sert d'essuie-plâtre pour des projets futurs :(
Voir la brève sur Elbakin
I.
Hors ligne
Un autre article en Anglais, assez objectif, qui conclue en se demandant si la diffusion de ces 10 minutes en 48 fps au CinemaCon n'était finalement pas un poil prématurée...
I.
Hors ligne
Décidément... la polémique traverse les frontières.
Un petit article de Tele-Loisirs.fr sur lequel je suis tombé. Rien de neuf, mais je n'ai pu résister au plaisir de la partager ici :p
I.
Hors ligne
Il y a aussi un papier similaire dans Télérama et il y en avait un lundi dans le HuffingtonPost.
Cette fausse polémique est d'ailleurs un peu agaçante.
Depuis plus d'un siècle, tout le monde s'y retrouve avec 24 images par seconde.
Alors pourquoi diable, par Belzébuth, doubler la Fréquence?
Au début, j'ai cru que c'était pour lancer un nouveau système 3D sans ces fichues lunettes qui font mal à la tête, genre une image sur deux pour l’œil gauche, une sur deux pour l’œil droit, et le cerveau qui au milieu reconstitue le paysage néo-zélandais.
La cHose, sous cet angle, aurait pu la rendre intéressante sauf qu'il n'y a aucun moyen de dire aux deux yeux "les images paires c'est pour la gauche et les images impaires, c'est pour la droite" (sans aucun sous-entendu politique, c'est pas mon genre, quoique ça me démange grave).
Donc, si c'est pas pour nous faire économiser les lunettes, et puisqu'en général, c'est pas pour nous faire économiser quoi que ce soit que les nouveaux formats sont inventés, je me dis qu'une fois de plus, on nous prend pour des pigeons.
Après l'écran de télé qui ne doit plus être bombé mais plat; après l'écran qui ne doit plus être au format 4/3 mais plutôt 16/9, après la VHS remplacée par le disc laser 33 tours puis aussitôt par le CD deux couches, et après inénarrable blouray, voici donc le "48 par seconde".
Certes, je veux bien faire des sacrifices pour la croissance, mais faut pas exagérer. Pour une fois, je crois même que la machine est à la manœuvre (mais je ne généralise pas pour autant, attention à ne pas me faire dire ce que je n'ai pas écrit :-D).
Déjà, le blouray, c'est une belle connerie, je suis bien content de pas en avoir : c'est deux fois plus cher au seul motif que c'est truffé de bonus indignes, de suppléments inutiles, avec une image pas si meilleure que ça et un son tellement pas mieux qu'il doit falloir être pourvu d'une oreille absolue pour faire le distinguo.
Toujours est-il que Peter Jackson est chargé de faire la promo du nouveau bidule inutile et je me dis que les producteurs ne sont pas idiots de chercher à l'imposer avec une locomotive comme le Hobbit.
J'espère donc que les diffuseurs vont rejeter ce gadget en refusant de se procurer des projo 48 images par secondes. Après tout, la technique doit permettre au réalisateur de livrer un support dont une image sur deux aura été retirée par un ordinateur qui sache compter... jusqu'à deux.
Sinon, le même réalisateur peut judicieusement s'adresser à notre collègue Isengar, lequel saura lui indiquer où faire les coupures appropriées pour réduire de moitié son trop long métrage.
Silmo
Hors ligne
"Silmo" pour Subliminal-mode ;-)
Hors ligne
T'façon y'a rien de mieux que Star Wars version vintage.
Hors ligne
Une fois de plus, PJ se comporte en grossier barbare avec l' oeuvre de Tolkien :
quelques adjectifs sonnants et trébuchants me viennent en tête.
-Malhabile !
- Grand-Guignolesque !( le chariot de Radagast tiré par des lapins! l'apparence des Nains, des Orcs, des Hobbits...)
-irrespectueux de l' oeuvre du Professeur !
Les grosses mains pataudes du gorille PJ secouent l' oeuvre de Tolkien, comme le pauvre gratte-ciel malmené par King-Kong !
-Navrant !
Pour conclure : Mais où va t-il chercher toutes ces idées, ce cher bonhomme joufflu, qui tournait des films Gore ! ?
On se le demande, oui, on se le demande, Mon Précieux !! !! !! Gollum! Gollum !
Hors ligne
Silmo....non, rien, je t'aime ;o);o);o)
Hors ligne
Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire de film tourné en 48 images par seconde au lieu des habituelles 24 images par seconde...
D'un côté, le cinéma, même s'il est avant tout, à mes yeux, un art - fut-il encore assez "récent" par rapport aux autres -, s’appuie sur des techniques qui ne pouvaient qu'évoluer depuis l'invention du cinématographe des Frères Lumières. Des couleurs peintes à la main sur la pellicule des films français de Méliès, on est passé à la couleur filmé directement par les caméras ; du muet, on a évolué vers le parlant ; la 3D, déjà existante dans les années 1950 et aujourd'Hui très à la mode tout en étant une source de profit non négligeable pour les distributeurs ; et aujourd'hui, la grande affaire du moment, c'est d'une part, la capture de mouvement ou motion capture, et d'autre part, également, le tournage en 48 imageS par seconde... Je pense qu'il est juste et compréhensible, sur le principe, que les techniques du cinéma évoluent comme elles l'ont toujours fait, afin de faire substantiellement progresser, en l'affinant sans cesse, la capacité de l'art cinématographique à permettre l'immersion des spectateurs dans un film réalisé avec soin.
D'un autre côté, la surenchère de certains cinéastes se voulant toujours la pointe de la technologie m'agace quelque peu, je l'avoue. Pour moi, James Cameron, par exemple, avant d'être un artiste, est surtout un capitaine d'industrie, et lorsque je regarde son cinéma, ce sont bien plus les innovations techniques, majeures, qui sont à retenir que les histoires, souvent cousues de fil blanc, qu'il raconte, même si ces histoires ont la prétention d'être universelles (je pense évidemment à Avatar, mais pas seulement). J'ai vu Abyss pour la première fois sur grand écran en cinémathèque, des années après sa sortie en salles : de tous les films de James Cameron, c'est probablement celui qui m'a le plus marqué. Ce qui m'a plu, dans ce film, c'est le mariage heureux entre une mise en scène et une bonne histoire, soit ce qui fait, à mes yeux, les qualités d'un grand film de cinéma. Il parait que Abyss était très la pointe de la technologie à l'époque : tout cela aujourd'hui est bien oublié, et j'avoue ne pas y accorder d'importance.
Tout cela pour dire, que toutes ces histoires de technologie, c'est bien joli, mais ce n'est pas cela qui fait qu'un film reste dans les mémoires en tant qu'œuvre d'art.
Prenons le Beowulf de Robert Zemeckis : la motion capture utilisée à l'époque parait déjà bien datée par rapport à celle d'Avatar, et pourtant à mes yeux, le film reste un bon film, grâce au scénario intelligent de Neil Gaiman et Roger Avary associé à la mise en scène maîtrisé de Zemeckis.
Je l'ai souvent dit, et je le répète : comme disait Henri-Georges Clouzot, "Le cinéma : premièrement une bonne histoire, deuxièmement une bonne histoire, troisièmement une bonne histoire". Le reste est une affaire de mise en scène.
Voila pourquoi j'aurai toujours du mal à comprendre pourquoi les cinéastes se voulant pionniers dans leur genre passent leur temps à donner plus ou moins la priorité à la technique plutôt qu'à l'art. La créativité me parait paradoxalement y perdre, quand, a priori, elle aurait tout à y gagner... La motion capture a un avantage certain : désormais, grâce à elle, les univers de fiction les plus extraordinaires, et notamment, bien sûr, ceux de la fantasy, peuvent prendre vie sur grand écran comme jamais auparavant. C'est une chance, et on ne peut que se féliciter de cette évolution de la technique cinématographique. Mais encore faut-il avoir suffisamment de recul vis-à-vis de cette innovation pour faire en sorte qu'elle serve au mieux les histoires mises en scène. Or, nous n'en sommes qu'au tout début... Et que dire donc de cette histoire de film tourné par Peter Jackson en 48 images par seconde, sinon que tout cela parait un brin prématuré par rapport au résultat de base souhaité ?
The Hobbit est une bonne histoire. Telle quelle. Sans changer quoi que ce soit. Que l'on rajoute, par exemple, quelques personnages féminins parce que l'univers de Tolkien en manque, pourquoi pas, si ça reste cohérent avec l'univers en question (encore une fois, la mise en avant d'Arwen dans les films de Jackson ne m'a pas dérangé, en l'état... et si Galadriel apparaît dans l'histoire des prochains films, ma foi, là encore, pourquoi pas ?). Dans une adaptation d'une œuvre littéraire, il est normal que le cinéaste et/ou le scénariste propose une vision particulière des choses, dans un contexte artistique qui n'est pas celui de la littérature, et en prenant éventuellement un certain nombre de libertés. C'est comme ça, et c'est normal.
Cependant, quand je vois que le soin que Peter Jackson semble davantage apporter à l'aspect technique d'une part et commercial d'autre part à cette adaptation du Hobbit, je m'interroge sur la question de savoir à quelle sauce la bonne histoire du départ va être mangée, le problème venant évidemment de la sauce...
Déjà, avec cette représentation des nains qui n'a rien à voir avec la mienne, ni avec celle, habituelles, des illustrateurs Alan Lee et John Howe, j'étais conscient que ce Hobbit ne serait pas ce que je me représente de cette histoire depuis que je l'ai lu pour la première fois, vers la fin du siècle dernier.
Il y a également cette histoire de deux films pour une seule histoire, laquelle n'en demandait pas tant. Quel est le but ? Réaliser le/la "Prequel" au Seigneur des Anneaux avec un grand "P" ?
Dans les deux cas, il semble que l'on est affaire à un souci de faciliter un succès commercial sur deux années, avec plein de produits dérivés auxquels le con-sommateur pourra aisément s'identifier dès le plus jeune âge (la "caractérisation" des personnages de nains ne peut sans doute qu'y aider, par exemple, je suppose).
Le cinéma semble ici ramené à une pauvre histoire de fric... Le cinéma est une industrie, soit. Mais quid de l'art dans tout cela ? Bénéfice du doute, disais-je, il y a quelque temps, s'agissant du travail de Jackson, en l'état. Je reste sur cette position, puisque je n'ai quasiment rien vu du prochain film jusqu'ici, mais toutes ces péripéties dont nous parlons ici me laissent de plus en plus perplexe...
Et pour en revenir au tournage en 48 images par seconde, il paraîtrait que le résultat équivaudrait, notamment pour les scènes d'intérieur, à l'impression de regarder une sorte de "sitcom" française, ou que sais-je... Or, là encore, je m'interroge : sous couvert d'immersion accrue par le biais de davantage de réalisme, quel est l'intérêt de donner la sensation au spectateur qu'il assiste à un tournage de film, plutôt qu'à une véritable histoire, fusse-t-elle de fiction ? Car c'est un peu ça que tout cela s'apparente : je veux bien que l'on m'en mette plein la vue, mais à condition que j'ai l'impression d'être vraiment dans une histoire, un univers différent du mien, et pas sur un plateau de tournage censé mettre en scène cette histoire, cet univers différent... Je n'ai pas envie de voir le film et son making off en même temps sur l'écran, en quelque sorte...
Là, on a un peu l'impression qu'en sus de soucis de rentabilité commerciale maximum avec deux films, on veut aussi un peu "se la raconter" avec une nouvelle technique de tournage qui a sûrement de grands avantages et de grandes qualités en soi, mais vis-à-vis de laquelle on manque peut-être de recul pour la juger pertinente quant à la réussite qu'elle pourrait apporter en terme d'immersion du spectateur.
Que devient le récit de Tolkien dans tout cela ? Doit-il n'être qu'un prétexte à autre chose qu'à mettre en scène une bonne histoire ? Difficile de savoir quoi penser de tout cela, à ce stade... Peter Jackson aurait, in fine, peut-être avantage à moins communiquer...
Bénéfice du doute, donc, toujours... mais avec un brin de perplexité désormais.
Once again, wait and see...
Cordialement,
Hyarion.
Ai-je été assez subtil ? ;-)
Hors ligne
Ben, c'est à dire que "Zallf savonne Theodoric", c'est un peu obscur comme message subliminal...
Un peu comme le "Tondzh alcoolisera en VF" de Silmo, pas plus clair non plus...
Bizarre...
I. ;)
Hors ligne
De ces questions, au demeurant pertinentes, et des opinions de leurs auteurs respectifs, qu'il faudra bien reconnaître comme respectables — opinions comme auteurs, faut-il le préciser ? —je retiendrai surtout que la fatigue visuelle qu'on peut reprocher à certaines innovations cinématographiques a été magnifiquement retranscrite au moyen d'un message subliminal qui est aussi pénible à mes yeux qu'à mon intellect, et que je ne saurai par conséquent cautionner, fut-ce aux moyens de circonlocutions verbales aussi proustiennement tortueuses que le rébus qu'on aura voulu présenter à la sagacité des lecteurs d'une manière aussi incongrue que celle-ci. ;-)
Elendil,
qui vous salue bien bas et s'en va terminer l'avant-dernier volume de The Trigan Empire.
Hors ligne
Là par contre, j'ai rien compris...
Hors ligne
Hi, hi, je vois qu'Isengar a parfaitement su nous décrypter et qu'Elendil, sans partager nos amitiés Zallfiques et Tondzhéennes (ce qui est éminemment respectable) nous le dit avec plus de panache que bien des débateurs hertziens. Restons-en là sur ce hors-sujet subliminal :-)
Et revenons-en à nos moutons néo-zélandais broutant à une cadence infernale de 48/seconde...
Je n'ai rien contre la modernité, bien au contraire, et suis fan de toute nouvelle technologie à condition que la nouveauté en question soit un moyen et non une fin.
En l'occurrence, pour reprendre l'exemple de la 3D, ne doutons pas que l'objectif premier des producteurs est de nous faire payer plus cher les places de cinoche et de nous faire investir dans de nouveaux téléviseurs coûteux afin de renouveler à domicile l'expérience douloureuse de la migraine provoquée par ces satanées lunettes. Au moins, à la maison, le tube d'aspirine est à portée de main!
A charge pour les réalisateurs de se dépatouiller avec ce bazar quasi obligatoire. La plupart assurent un service minimum en copiant-collant les scènes où l'objet volant qui vous fonce dessus arrive du fond en haut à gauche de l'image puis débaroule vers vos yeux écarquillés en plein milieu de l'écran avant de glisser au dernier moment vers le coin en bas à gauche (un peu comme dans le théâtre classique, on entre toujours côté cour et on sort côté jardin - ou l'inverse, je me souviens jamais). L'objet volant en question peut aussi bien être un dragon, un spitfire, un sorcier éclatant de puberté juché sur son balai ou une cheminée d'usine balancée dans l'espace suite à une explosion provoquée par le facétieux Sherlock Holmes. Qu'importe, il suffit au réalisateur de s'adresser à la bonne société d'imagerie numérique en indiquant dans le contrat "texture chenimée" ou "texture sorcier boutonneux". Ladite société peut faire du zèle : "pour le même prix, je lui fait faire une pirouette et un demi-salto avant la sortie d'écran..." mais en fait, on a grosso modo toujours les mêmes effets visuels sans grande innovation.
Jusqu'à présent, à part deux films (une scène de danse filmée par Wim Wenders dans "Pina" et la grotte Chauvet filmée par Werner Herzog dans "La grotte des rêves perdus" - deux films magnifiques) je n'ai pas vu de réalisateurs s'emparer créativement de la 3D comme un 'moyen' de création original, inédit, qui subjugue.
La beauté d'Avatar (je laisse de côté la niaiserie totale du scénario) réside dans la virtuosité du graphiste 3D, dans la fluidité des pirouettes qu'il compose, sûrement pas dans le génie du réalisateur. Au final, c'est fichtrement bien fait mais c'est aussi rasoir que le patin à glace : virtuose techniquement mais barbant).
S'agissant du système 48 images/seconde, je crois que c'est encore pire car je ne vois pas quel pourrait être l'apport créatif de ce bidule, le 'moyen' dont les réalisateurs pourraient s'emparer. Pour le moment, je n'y vois que la 'fin' 100% spéculative :-((( Celle des avides marchands de "décodeurs 48/s".
Tiens je vous fiche mon billet que ce sera le cadeau à la mode au prochain Noël, ou au suivant.
Silmo
Hors ligne
ps : Romaine....non, rien, moi aussi ;-)
Hors ligne
Hors ligne
Sauf bien entendu, si la Bilogie est un four...
Et n'oubliez pas que:
I :)
Hors ligne
Rhâ, flûte, j'avais un début prometteur mais il me reste trois lettres qui ne font rien... "Citoyen, l'abus de bilogie..." mais j'ai pas "tue", j'ai "tol" ensuite :(
Hors ligne
Arg, j'suis nul en anagramme (j'ai déjà du mal à contrepeter..!). J'ai trouvé "Becassine" ou "acolyte" mais rien qui complète. snif :-(
Hors ligne
Bref, sur ce sujet, j'aurai tendance à faire mienne l'observation extraite de cet article de la jeune journaliste belge Aude van den Hove :
"À l'heure actuelle, peu de films ont fait un usage "intelligent" de la troisième dimension. Elle s'apparente surtout à un outil marketing qui vient se greffer à toutes les grosses productions."
;-)
Amicalement,
Hyarion.
Hors ligne
Pour l'anagramme, trop fastoche ! La bonne réponse était :
I. :)
Hors ligne
Pour quelle bizarre raison, Mister J prétendrait-il avoir inventer le fil à couper le beurre...!?!
Il est vrai que, par le passé, quelques barbus multiplicateurs ont su tirer profit du calcul...Mais aujourd' hui, dans une si douce époque, subtile, délicate, éprise de finesse et de poésie!
En quoi l' utilisation lourdingue d' arguments pseudo-scientifico-mercantiles pourrait influer sur la beauté intrinsèque du chef-d' oeuvre en devenir...Je suis perplexe!
À moins que...Fatalitas, on a changé ma vie! Et je ne perçois, déja plus, que le vacarme des chars soviètiques souillant les pavés meurtris de la plus belle avenue du monde ( libre )!
Océane Laffarge...Où est-tu, quand la France a besoin de toi!
En direct de mon bunker...La Voie de la Lib.......
44 ans après Varsovie...L' Ordre règne à Paris!
Hors ligne
Rendus CGI sur "blue screen" vs les SFX "traditionnels", intérêt de la 3D vs. 2D, interrogations sur les 48 images / s vs. 24 images par secondes...
Bigre, que de savantes questions en si peu de mots...
Et cela sur fond de "la technique n'est pas mûre" ou d'un présupposé selon lequel toutes ces choses (ne) seraient (que) bassement "mercantiles" - comme une vague théorie du complot où du réalisateur à l'exploitant de salle en passant par le vendeur de tubes cathodiques d'écrans plats (plasma vs. LCD ?) songeraient, honnis soient-ils, ces traitres à l'Art, à s'en remplir les poches.
Certes... Mais n'est-ce pas aussi un combat d'arrière-garde ?
Le N&B avait finalement aussi tout son charme et était parfaitement maîtrisé... Heh, la couleur, inutile artefact pour le vrai conteur d'histoires, aurait rendu Psychose trop sanglant de l'avis de maître Hitchcock... Je sais, ce qu'il faut pour échapper à la vacuité de la 3D, que dis-je, de la couleur, c'est du N&B muet de surcroit !
Ou alors, a contrario, ne se souvient-on pas des ces premiers grands films en couleur, "la technique alors n'était pas mûre". Ils bavaient de toutes les couleurs criardes du technicolor. Ah oui, mais n'était-ce quand même pas de bons films, du vieux Ben Hur aux Vikings ? Qu'ai je dit, que la technique ne résiderait pas (que) dans le choix du support ? Bigre. Allons bon, mes amis, finalement, au lieu du N&B muet, j'opte pour un Hobbit en technicolor et sur kinopanorama 35mm (le 70mm est vraiment du luxe) !
Ho Antilegôn.
Hors ligne
... et sans Peter Jackson aux manettes, of course ;)
Hors ligne
Hisweloke,
Tu es de parti pris! Tu te ranges du côté de PJ parce qu'il va mettre un Dragon dans son prochain film, c'est tout :-b
Ceci dit, ton intervention m'interpelle et je m'interroge... Suis-je en train de passer à côté de la modernité pourtant chère à mon cœur?
Aussitôt j'enfourche ma souris et pars googueuler sur la toile.
[interlude]
... puis je reviens vous livrer ce que j'ai lu par-ci, par-là, après m'être farci 200 pages copiant/collant la même dépêche de presse sur la "polémique Jackson" !!!
D'abord, il apparait que les avis sont très partagés. Même chez les professionnels, on lit tout et son contraire :
- l’œil ne peut pas absorber plus que 24/s !
- Nan, c'est pas vrai, d'ailleurs les PC ont des fréquences d'affichage bien supérieures !
- Dac, mais ça veut pas dire que l'oeil fait la différence !
- Si sur PC mais pas à la Télé !
- Pas prouvé !
- etc. etc.
Plus intéressant, je viens d'apprendre que si les œuvres des frères Lumière sont saccadées, c'est qu'elles ont été filmées aux alentours de 18 images/sec et que les opérateurs tournaient la manivelle en se calant sur le tempo du "Régiment de Sambre et Meuse" qu'ils chantonnaient dans leur tête. Epatant. Je ne verrai plus jamais leurs films du même oeil :-) Ni ceux du vieux Méliès, précurseur du film colorisé image par image au pinceau à un poil, longtemps avant le technicolor.
J'ai aussi appris que dans les Western de demain (à 48/s) les roues des diligences tourneront plus souvent dans le bon sens tandis que les rediffusions des vieux Western Old Style continueront à montrer des roues de charrette à contre-courant.
Surtout, je saisis désormais mieux d'où vient la crainte proclamée partout d'un "effet série TV" qu'on repproche à PJ...
Elle résulterait d'une volonté de nous proposer des images VRAIES, comme on en voit dans "Plus belle la vie", sans profondeur de champ, sans flou en arrière plan, sans nuance, le tout sacrifié au bénéfice de la fluidité des scènes d'action** (surtout en 3D) pour qu'elles soient aussi glissantes que dans les jeux vidéo.
Gus van Sant ou Depardon peuvent remiser au placard leur caméra sensible ; Faites place à World of Warcraft.
** le premier qui dit qu'il n'y a pas d'action dans "Plus belle la Vie", je lui envoie ma chère mère afin qu'elle lui retrace toutes les péripéties du feuilleton depuis la saison 1.
Mais nous proposer des images si vraiment VRAIES, c'est oublier que le cinéma est un art d'illusion, que non seulement notre œil doit être trompé mais qu'il y est trop habitué pour ne pas regimber en cas de changement brutal.
Rassurez-vous, ça va se passer en douceur.
On peut compter sur PJ pour que la potion ne soit finalement pas si amère (la projection d'un extrait a précisément servi à recueillir les critiques).
D'ici 2013, la technique lui permettra de réintroduire - au moins dans ce premier film - un soupçon de faux flou et de ralentir un chouïa ses travelings synthétiques tellement vertigineux.... un peu comme le faussaire qui passe sa copie de Rembrandt 10 minutes à la gazinière pour lui faire craqueler le vernis (ou V. Damido qui "patine" des rampes d'escalier sur M6).
Voila, j'arrête de faire le rabat-joie. je rends les armes.
Oui, j'irai voir "L'Aller du Hobbit" dès sa sortie en salle.
Oui, je paierai plus cher s'il le faut pour le voir en 3D et plus cher encore si nécessaire pour le voir en 48/s.
Oui, j’achèterai l'année suivante un décodeur 3D48/S pour lire les billes yellowray qui sera le tout nouveau support à la mode.
Oui je rachéterai toute ma dévédéthèque en format remastérisé.
Oui, mon oeil œil va s'y faire à la haute fréquence.
Et dans 20 ans personne ne se posera plus la question.
A nos chers bambins, nous injecterons*** la version longue 5D de "Gandalf Origins, the Revenge of the Beggining reloaded - The computer's Cut"
*** là je suppute encore un nouveau format sous forme de perfusion
Peut-être un jour de pluie, essaierons-nous de leur faire découvrir "Le Guépard", "Les hommes préfèrent les blondes", "Sunrise", "Les Enfants du Paradis" ou même "Ben Hur"; Fort à parier qu'ils nous disent "Beurk. L'image est vraiment dégueulasse" et nous pourrons répondre "Oui et c'est merveilleux, on appelle ça le Scintillement".
Rien que d'y penser, je me sens vachement vieux.
Silmo:
ps : N'empêche que je persiste : quelle que soit la bonne (ou mauvaise) volonté des réalisateurs, la vocation mercantile des producteurs est ici à la manœuvre. C'est normal, c'est leur métier.
PPS: quant à la 3D, je persiste également même si on n'est pas sur le même registre. C'est un outil de mise en scène au même titre que la composition ou la lumière mais jusqu'à présent, sauf de rares exceptions, elle est avant tout utilisée comme un argument commercial. Au risque de me répéter, il lui manque un vocabulaire propre et une grammaire libre... mais là, je suis beaucoup plus optimiste, ça viendra.
Hors ligne
Silmo : Fort à parier qu'ils (nos bambins) nous disent "Beurk. L'image est vraiment dégueulasse"
Je ne sais pas... J'ai par exemple des souvenirs d'enfant très marqués par les Visiteurs du soir ou la Nuit du chasseur, pourtant noir et blanc et au jeu un peu figé d'antan...
D.
Hors ligne
Je ne sais pas non plus mais c'est uniquement du "Scintillement" dont je parlais... Et là, la question n'est pas celle du jeu figé ou du noir et blanc.
Voir ICI (un site fort bien fait avec des illustrations d'affiches de films qui sont autant de grands voyages) - voir surtout la petite animation même si, sur nos écrans d 'ordinateur, l'effet scintillant ne peut pas être rendu correctement.
Les yeux de notre génération sont tellement habitués au Scintillement qu'on ne le perçoit quasiment plus.
A l'inverse, les futures générations, élevées au 48/s n'aurant aucun problème avec les films de leur époque mais risquent d'avoir du mal avec les vieilles bobines, que ce soit du Bergman ou les Marx Brothers, en technicolor ou pas (mais probablement qu'entre-temps, on aura trouvé le moyen de corriger le défaut).
Silmo
Hors ligne
Pour avoir vu dans quels merdiers sanglants, des " Avant-gardes " autoproclamées se sont fourvoyées, j' accepte, fingeur in ze noze, le qualificatif de réac-conservateur-à-tendance-fascisto-pithécanthropienne ( Canal (pré)Historique )...Encore que, je devais avoir dix ou douze ans que le cinoche en 3D faisait, déja, la Une du PathéJournal, visionné au Cinéac de la gare Montparnasse ! ( Non, pas celle-là, l' autre...Qu' était déja plus qu' une carcasse, quand Dutronc la chantait! )
En fait, il s' agit moins d' un subreptice complot que d' une bonne grosse ficelle commerciale, visant à en mettre plein la vue aux gogos en mal de nouveautés ( De news, quoi! )...La bonne vieille utilisation des Méga-Super-Extra-Nouveau de nos braves publicistes, pour vendre lessives et gadgets, quoi!
Quant à faire de P. Jackson " un traitre à l' Art "....Je m' y avancerais pas !
Carpe diem...
Hors ligne
"Traître à l'art" ?
Il doit y avoir une contrepèterie la-dessous ou je ne m'appelle pas Isengar...
L' Arthrite rare ?
Lettre à Tar ?
I. :)
Hors ligne
(Rien à voir avec le film, mais on ne va pas ouvrir un fuseau pour ça. Alors j'écris petit pour pas me faire virer :-D).
Dans la série "j'ai du temps à perdre, tiens si je faisais une étude débile", le magasine Forbes a fait le classement des 15 personnages de fiction les plus riches du monde. Allez voir qui a gagné, c'est rigolo.
(spoiler : non, c'est pas Picsou. Et Largo Winch, il y est même pas :-().
Hors ligne
:D :D :D !!! excellent!
Hors ligne
Marrant :)
Hors ligne
62 milliards de $... En voila de l'argent qui pourrait servir à éponger la dette publique... Mon idée rigolote d'un Dragon Premier Ministre aurait-elle été à ce point frappée au coin du bon sens ? ;-)
Amicalement,
Hyarion.
Hors ligne
A part quelques menues révélations de l'acteur Luke Evans (Bard l'archer dans la Bilogie), qui indique donc qu'il tirera donc 48 flèches à la seconde dans les futurs films, il n'y a pas grand chose à dire ces temps-ci.
L'occasion est belle de rappeler que Sir Christopher Lee, que d'aucuns semblent reconnaître comme un grand connaisseur du Seigneur des Anneaux - n'empêche qu'il a laissé son personnage confondre orc et goblin, oublier sa robe multicolore dans une chorégraphie hong-konguaise et disparaître du scénario dans des circonstances plus qu'absurdes, sans plus s'émouvoir de ces entorses sur le plateau... Christopher Lee, donc, figurera bien au générique du Hobbit, même s'il n'a participé au tournage que pendant quatre petits jours, et par contumace.
Christopher Lee va fêter ses 90 ans dans une dizaine de jours.
Nimbé de moult légendes tolkieniennes (on raconte qu'il aurait rencontré l'auteur du siècle en personne dans les années 60, ou qu'il aurait toujours rêvé de jouer Gandalf plutôt que Saruman, ce genre de choses...) il est un homme à multiples facettes (Sherlock Holmes, Scaramanga, Fu Manchu, et quelques aristocrates célèbres : Dracula, Dooku et... De Rochefort).
Mais qui se souvient de son rôle le plus inattendu ?
Celui d'un prisonnier en cavale, surpris au pied d'un mur de briques par un projecteur avec ses compagnons ?
La "bande en fuite" (Band on the Run) était composée, entre autres 9 compagnons, de Paul et Linda McCartney, du guitariste Denny Laine et de l'acteur James Coburn.
En attendant de futurs potins bilogiques, voici donc un peu de musique qui nous rappelera que, fut un temps, Christopher Lee était un homme de goût. Mais ça c'était avant son grand voyage en Nouvelle Zélande...
Longue vie à Dracula et, par avance, Bon anniversaire, Sir :)
I. ;)
Hors ligne
Jolie trouvaille, JR ! Le monsieur aura vu passer du beau monde, dans sa carrière :)
Hors ligne
Et ben....
Bon, après, pas la peine de jeter le bébé avec l'eau du bain, Christopher Lee est peut-être resté un type intéressant malgré son interprétation du drac... pardon! Du Saroumane jacksonien.
Hors ligne
Sinon, pour la "Bilogie", on fera comme pour la Trilogie: on regardera surtout les paysages, les décors et costumes sous la patte de John Howe et Alan Lee, et on serrera les fesses pour oublier les nains à la pirate des Caraïbes ou patinsoniens, ainsi que les elfes fadasses et pathétiques qui ne vont pas manquer de montrer leur minois à chaque coin de paysage néo zélandais.....
C'est vrai que ça manque, le manteau à capuchon..........
Hâte de voir ce que va donner Smaug (ou pas).
Hors ligne
Elbakin a mis en ligne la suite de feuilleton savamment distillé du "making off" du tournage.
Bonnes nouvelles, Bifur a toujours son machin dans le front (0'51), il y aura toujours des travellings géants en hélicoptère, des milliers de figurants, et une logistique impressionnante. Peter Jackson reconnaît être plus lent qu'il y a 10 ans (4'33)mais il est bien entouré (voir le passage sur l'accident météo vers 11'50) et tout le monde est content, heureux et émerveillé... le mot "incroyable" étant celui qui revient le plus souvent.
* baille...
I.
Hors ligne
Vous vous souvenez sans doute de la mystérieuse "première affiche" du futur premier film de la Bilogie du Siècle qui, durant le pluvieux mois de juillet de l'an dernier, avait intriguée bien des commentateurs.
Je me suis amusé à comparer cette affiche, que le temps nous a rapidement permis d'identifier comme un canular entrée-de-game, à l'autre affiche : l'officielle.
Si on passe très rapidement le regard, en baillant et en se cachant son œil directeur, avec le plat du pied, la ressemblance de surface entre les deux affiches est troublante. Et on peut se demander si l'auteur du canular d'origine n'avait finalement pas hâtivement chipé à l'époque des renseignements de toute première main (en prenant une photo du projet avec son portable depuis le balcon de l'immeuble d'en face, par exemple)...
Bien qu'utilisant toutes deux le contre-jour, les thème principaux des deux affiches sont différents. Si le fantôme de Frodijah nous fait face sur la fausse affiche, c'est Bilbo Freeman qui nous tourne le dos sur l'affiche officielle. Histoire de nous rappeler que ceux qui disent du mal du film dans son dos, son derrière les salue bien :)
Bon week-end à tout le monde.
I.
Hors ligne
Un nouveau potin parce qu'il le vaut bien...
Peter Jackson semble être nostalgique de la romance entre Arwen-qui-pleure et Aragorn-qui-sent-des-bras. Alors pourquoi pas bricoler des redites dans son scénario ?
Ceci-dit, le lien avec les sentiments éprouvés par Gimli envers Galadriel dans le roman peut éventuellement autoriser ce genre de détournement scénaristique pour l'adaptation du Hobbit... On verra bien ce que ça donne.
En tout cas, il ne faudra faire attention de ne pas s’emmêler les pinceaux : la célèbre actrice canadienne qui joue Tauriel l'elfe ne s'appelle pas Evangeline Kili... :)
I.
Hors ligne
Pour paraphraser un membre d'Elbakin, ce film sent de plus en plus mauvais.
Hors ligne
Une nouvelle bande annonce devrait inonder le monde d'ici quelques jours... tenez-vous prêts.
On va peut-être y voir les lapins de Radagast, les yeux d'Evangeline, et en savoir un peu plus sur le mystérieux sociopathe barbu qui s'attaque à Gandalf (vu dans la première BA)...
Une chose est certaine, le dragon devrait rester, une fois de plus, bien caché.
I.
Hors ligne
Mmmh...
Après les lapins, arrive le cochon...
En lisant certaines interviews, on se demande si l'objectif de Peter J. n'est finalement pas de ridiculiser l'univers de Tolkien aux yeux de la postérité...
Nous, on n'est pas dupes... Mais la masse prépubère de sa clientèle habituelle ne risque-t-elle pas de tomber dans le panneau et de considérer Tolkien comme un auteur pour gogos ? :(
Hors ligne
Et pourquoi, s'il vous plaît, serait-ce forcément ridicule ?
Dans la mythologie nordique, Freyr chevauche le "verrat aux soies d'or" Gullinbursti, qui fut fabriqué pour lui par les Nains forgerons Eitri et Brokk. Ce sanglier est aussi connu sous le nom de Slíðrugtanni, aux défenses menaçantes. Quant à Freya, elle est parfois représentée chevauchant le "cochon de bataille" Hildisvíni, qu'elle tiendrait aussi des Nains...
Dans divers jeux de rôles tels que AD&D et Warhammer, les Nains chevauchent parfois des sangliers - et certaines figurines dont vous pourrez aisément trouver des images sur le web sont loin de me paraître ridicules - en tout cas pas plus que poneys ou même boucs...
L'image se retrouve aussi ailleurs - par ex. en 2003, une brève discussion sur ce thème sur le site des Chroniques de Chants de Fer évoquait la BD "Anachron".
Fondamentalement, possible clin d'œil aux rôlistes ou à la mythologie, l'image d'un vieux roi Dáin montant un menaçant sanglier harnaché pour la guerre peut très bien donner un très bel effet visuel.
Pourquoi pas, donc ?
Tout dépendra en fait de la façon dont c'est amené chez P. Jackson - il nous faudra attendre le second volet de son adaptation pour le savoir, encore que je gage que quelques images apparaîtront probablement bien avant, et nous pourrons juger sur pièce.
Mais évidemment, tout prétexte semble bon à prendre pour dénigrer ici P. Jackson à tous crins...
Kάπρος
Hors ligne
Ouais, il y a quand même un abîme comparable à celui de Gjöll entre les Vanes Freyr et Freyja et le futur Roi sous la Montagne, de même qu'entre les montures magico-mécaniques des premiers et le cochon sauvage attribué au deuxième. On se demande d'ailleurs où les Nains sont supposés élever de tels bestiaux. Dans les collines du Fer ?
Je ne parle même pas de la faisabilité pour un mortel (même un Nain) de monter un suidé de cet ordre ou de l'intelligence d'identifier aussi clairement le chef de l'armée en faisant le seul cavalier au sein de ses troupes. Ou alors il faut supposer une véritable brigade porcine de choc, mais là on serait plus proche de Warhammer que de la mythologie — non que je me fasse beaucoup d'illusions sur les sources utilisées par P.J., d'ailleurs.
Hors ligne
Pour juger du ridicule, quelques représentations classiques de Freyr et Freya avec leurs sangliers :
Nous pourrions aussi citer le sanglier chevauché par la déesse gauloise Arduinna, telle qu'elle serait représentée, pense-t-on, sur un bronze conservé au Musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye :
Plus loin de nous, la déesse bouddhiste Marishi monte aussi un tel animal :
Sur la très belle fresque découverte à St Romain-en-Gal, aujourd'hui exposée au musée de Saint-Germain-en-Laye, l'allégorie de l'hiver figure une vieille femme à cheval sur un sanglier :
Certes, les intentions ne sont pas forcément toujours sérieuses. Il existe ainsi un curieux sifflet du 13e siècle, découvert à La Hague, illustrant un homme chevauchant un cochon :
Dans la légende de l'étrange songe de Charlemagne, un enfant s'en va chevauchant un sanglier qui tantôt poursuivait le roi. L'épisode est représenté dans la Cathédrale de Nevers :
Bref, dans un monde où les Gobelins montent des loups sauvages, où les hommes-ours existent, où les dragons sévissent, pourquoi pas ? Ah mais oui, évidemment, suis-je bête, c'est forcément ridicule, puisqu'on vous le dit.
Kάπρος
Hors ligne
On pense effectivement que sous la caméra de PJ, ce sera inévitablement ridicule et que ce motif sera lu comme un idée inévitablement ridicule par la foule immense de ceux qui n'ont aucune idée de ce que le chevauchement du sanglier, du cochon sauvage, ou de n'importe quel autre suidé, fut-il un authentique phacochère de Khand, peut représenter mythologiquement parlant, quand bien même PJ aurait eu cette brillante idée en tombant par hasard sur l'épitaphe de Arpas et sur la mention de Catomocus, fils de Licco, pendant de saines lectures du soir...
Sans doute ce point de vue - que personne n'est évidemment obligé de partager - peut-il être lu comme un vulgaire procès d'intention.
Toutefois la modeste expérience de l'art et des références jacksoniens dont On dispose - et plus particulièrement en ce qui concerne ses intentions concernant la maison de Durin - indique qu'On a toutes les raisons d'avoir la faiblesse de craindre que le pire n'est pas arrivé entre 2001 et 2003...
Ceci-dit, On se trompe probablement et, afin de ne plus jouer la mouche du coche, On prend désormais la parti d'attendre tranquillement et de loin ce que donnera cette adaptation.
Cochon qui s'en dédit.
Amicalement
I.
Hors ligne
Sangliers domestiques ou cochons sauvages ? Décidez-vous camarades :-)
Hors ligne
Belle bataille de groins, les enfants...
Mmm... j'aime les bastons sur JRRVF... surtout comme spectateur... ;op
Et le Meta-Borto qui a encore refait des siennes ce matin... Joie et bonheur : le forum revit ! ;-)
Didier, si tu aimes le grec et le cochon, tu devrais voir le film Sa Majesté Minor de Jean-Jacques Annaud : ça devrait te plaire... ;-)
Pour le reste, sur cette histoire de nain chevauchant un cochon sauvage dans The Hobbit, ma foi, comme le Dragon, j'ai aussi envie de dire : pourquoi pas ? C'est en tout cas a priori moins incongru que d'autres éléments inédits annoncés précédemment... Comme d'habitude, donc : wait and see !
Bon, à part ça, samedi soir dernier, sur un coup de tête, je suis allé voir Snow White and the Huntsman (Blanche-Neige et le Chasseur) de Rupert Sanders. L'ambiance de la projection m'a rappelé la précédente en date me concernant, pour le film Prometheus de Ridley Scott : un certain nombre de spectateurs semblaient incapables de se prendre au jeu de l'immersion dans la narration, passant leur temps à rigoler même quand ce n'était pas censé être drôle... Syndrome de la "projection-pop-corn" rigolarde du samedi soir ? Vivement que je puisse bientôt à nouveau aller au cinoche un autre soir que le samedi...
Bref, s'agissant du film lui-même, "par le producteur d'Alice au pays des merveilles" (hum...), j'avoue que je craignais un relatif ratage à la façon du film King Arthur : une bonne idée de départ pour un résultat décevant à l'arrivée... Or finalement, si l'idée de départ est originale, le résultat, malgré quelques maladresses et quelques effets faciles, est in fine assez convainquant, pour cette réécriture tout à la fois réaliste, épique et faërique du conte des frères Grimm...
N'ayant pas vu - ou si peu - à quoi ressemble les films de la série Twilight, il y a longtemps que je n'avais pas vu un film avec Kristen Stewart (il faut sans doute remonter à Panic room de Fincher pour cela). L'actrice est plutôt convaincante en Blanche-Neige guerrière, qui joue pleinement son rôle sans en faire des giga-tonnes, à la différence de Charlize Theron qui en fait franchement un peu trop dans le rôle de Ravenna. J'ai trouvé les sept nains loin d'être parfaits mais plutôt crédibles, interprétés en tout cas de façon juste, et dépourvus du côté a priori un brin too much des nains que nous prépare Jackson... Le casting du film, dans son ensemble, est la hauteur, et les décors ainsi que les costumes sont réussis.
Les studios de Pinewood ont accueilli en partie le tournage au même titre que The Hobbit. Sans surprise, l'esthétique du film de Sanders lorgne assez régulièrement sur celle du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson : les soldats de la méchante reine Ravenna ressemblent un peu à des soldats du Gondor ; j'ai aperçu un arbre blanc sur un écu qui m'a paru assez familier ; Blanche-Neige sur un cheval blanc est poursuivie à travers les bois par des cavaliers de couleur sombre qui en rappellent d'autres ; et des plans d'une compagnie constituée de Blanche-Neige, du chasseur, du prince, et des nains, marchant à travers la montagne rappellent évidemment d'autres plans montrant les pérégrinations d'une autre compagnie... mais le film semble aussi suivre le chemin d'Excalibur de John Boorman, sur la forme, avec les charges de chevaliers, et aussi sur le fond, notamment en ce concerne le thème arthurien de la renaissance du royaume... Et il y a aussi un côté Legend de Ridley Scott, pour toute une partie du film qui est véritablement faërique, avec notamment, entre autres créatures de fantasy, un cerf blanc rappelant un peu une certaine licorne dans une autre histoire.
Bien que sombre et guerrier, le film met bien en scène un conte de fée... avec une histoire qui tient la route, et sans se sentir obligé de nous faire le coup de la "sequel" à venir à la fin du long métrage...
Amicalement, :-)
Hyarion.
Hors ligne
Pour quelle ridicule raison, le port du cochon serait malvenu...Ayons l' esprit large, Boudiou!
Encore que, je trouve le choix porcin un chouya réducteur, voire, carrément, petit-bourgeois: puisque l' histoire de l' Art, et des croyances religieuses, et le libre arbitre, et la technologie nous le permettent, pourquoi pas véhiculer les nabots à dos d' éléphants!? Ou les faire voyager en taxi!? Après tout, j' en prends bien, moi, des taxis...Quand je trouve pas de cochon!
Bien sûr, y a un p'tit problème...Rien de grave, en fait, je sais même pas si ça vaut le coup d' en parler, mais bon...Pour éviter qu' un exegète psychorigide vienne me brandir sous le nez l' édition numérotée du roman de Toto...C' est, mais je suis tout sauf un spécialiste de littérature anglaise du siècle passé, qu' il me semble que, vous allez rire, je crois ( Mais j' en suis pas certain-certain, hein! ) que Tolkien, justement, n' a pas pensé à foutre UNE SEULE station de taxis dans toute cette foutue terre centrale!
Ni de cochons, d' ailleurs, maintenant que j' y pense....!
Mais bon, si Hisweloke dit que c' est pas ridicule, je serais mal venu d' affirmer le contraire...Je voudrais pas le devenir!
Pas ridicule, cochon...Faut suivre, mes cailles!
Hors ligne
Personnellement, je trouve juste que ça diminue un peu le personnage. Dain est censé être le vaillant meneur d'une troupe de Nains à pied, qui parcourt la distance Monts du Fer - Erebor en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Si le chef d'une telle troupe surmonte un cochon pour faire la route, l'exploit n'est plus aussi retentissant (sans même parler de ce que ça peut augurer pour le reste de l'armée naine).
Hors ligne
J'adore ces discussions sans queue (en tire-bouchon) ni tête (hure, si c'est du sanglier).
Considérant que le guerrier nain des Monts du Fer voyage avec une tonne de barda (armures, haches, et cie) je ne voudrais pas être à la place du goret chargé de le porter avec tout cet attirail. A moins d'avoir affaire à un verrat aussi résistant que son valeureux fardeau.. un cochon nain qui sait?
Gruik
S.
Hors ligne
J'ai sans doute parlé trop vite. Après tout, on sait que le cochon est bien connu en Terre du Milieu et qu'il doit s'agir d'un met de choix pour les Orques, comme on peut en juger d'après l'exclamation de l'Orque du Mordor dans le SdA. (Suivant le VT 26 búbhosh pourrait signifier « tripes de porc », encore que le PE 17 penche pour « tas de merde », je vous laisse seuls juges.)
La position de Dain pourrait donc s'apparenter à une diversion, de nature à pousser les Gobelins à attaquer sa monture plutôt à l'éviscérer lui. D'ailleurs, s'il est surnommé « Pied d'Acier », bien plutôt qu'à une endurance remarquable, il faut voir là une allusion aux éperons dont il devait être chaussé, car les chaussures métalliques sont fort peu pratiques pour la marche. Chacun sait que les Nains, s'ils ne sont pas de grands éleveurs, sont des forgerons avisés. Il faut remercier PJ pour cet éclaircissement.
Mais notre cinéaste va sans doute plus loin. Dans les Appendices du SdA, Tolkien, parlant d'événements impossibles, affirme que l'équivalent des cochons qui volent (flying pigs) dans la langue des Hobbits serait la mention d'arbres qui marchent. Par conséquent, le spectateur vétéran ayant déjà vu les Ents de la Trilogie, PJ ne pouvait pas faire moins que de lui donner une nourriture visuelle aussi extraordinaire : des cochons volants. Et c'est pourquoi j'oserais prédire que Dain sera non seulement monté sur un suidé, mais qu'il s'agira sans doute d'une espèce porcine volante. Après tout, ça vaut bien les lapins géants de Radagast.
J'y verrais même une allusion supplémentaire. En effet, dans la Lettre n° 1 à Edith Bratt, Tolkien affirme se comporter en cochon à l'égard de celle-ci. Si le cochon est donc une représentation possible de Tolkien, la position subordonnée de la monture de Dain constitue vraisemblablement une métaphore de la haute estime dans laquelle PJ tient l'œuvre du Professeur. Au final, le spectateur averti ne regrettera sans doute qu'une chose : que PJ ne se soit pas lui-même juché sur le cochon, afin de rendre l'allusion immanquable. ;-)
Hors ligne
Après la très intéressante discussion sur la cadence de l'image — notamment l'excellente contribution de Silmo que je pourrai dorénavant citer dans mon mémoire ;) exception faite de sa subliminale carabistouille disons ... fort salée —, un grand merci maintenant pour cet échange sur le cochon — notamment à Hiswë pour son partage (et les crocs et le sourire) ... et à Elendil pour l'éclat de rire ! Ha ! Ha ! Ha ! :) :) :).
Hors ligne
Et voilà.
Après 266 jours de tournage, le tournage de l'adaptation en deux morceaux de Bilbo le Hobbit a pris fin cette semaine.
C'est ce qu'a annoncé ces jours-ci Peter Jackson sur son mur Facebook :
"We made it! Shoot day 266 and the end of principal photography on The Hobbit. Thanks to our fantastic cast and crew for getting us this far, and to all of you for your support! Next stop, the cutting room. Oh, and Comic Con!
Cheers, Peter J"
L'équipe rentre à présent dans la phase de post-production, tout aussi importante, et dont l'objectif sera d'habiller l'ensemble des deux produits pour les rendre présentables au moment de leurs sorties respectives (le 12 décembre 2012 pour le premier volet de la "Bilogie").
Une page se tourne donc.
Et peut-être est-il temps de mettre fin à ce fuseau, le plus "bavard" (pour reprendre une formule de Silmo), avec ses 430 messages, de toute l'histoire de JRRVF !
Merci à tous de l'avoir suivi, alimenté et enrichi durant ces trois passionnantes années, faisant de cet espace la bulle d'oxygène de notre bon vieux forum en voie de désertification avancée.
Rendez-vous au prochain fuseau dédié à la "Bilogie" :)
I.
A Saivh.
Hors ligne
Aïe, ça sent le kleenex, les adieux de fontainebleau, le départ du Titanic, le sapin avec poignées d' argent, la panne d' électricité en salle de réa...This is the End, quoi!
Du coup, je sens les prémices d' une quiétude zen...Et Toto reprendre sa ( juste ? ) place: un auteur/linguiste britannique du siécle passé, qui fit ( et fait toujours! ) le bonheur des rêveurs asociaux, des érudits gourmants, des clochards célestes, et de tous ceux qui tentent de préserver, coûte que coûte et vaille que vaille, la part infime d' humanité de cette drôle d' engeance, en cette, non moins, drôle d' époque!
Carpe diem
Hors ligne
Ah ah ! Moi les annonces de fin de fuseau, ça me donne furieusement envie de les relancer ! Le forum le plus bavard et je n'y ai encore (presque) rien dit ^^.
Hors ligne
Les potins, le retour !
Juste pour glisser un lien vers un article célébrant (de façon mesurée et équilibrée) l'ex-premier ministre néo-zélandais, John Key (à ne pas confondre avec John "Born to be Wild" Kay), démissionnaire.
L'article oublie de mentionner un épisode peu glorieux du mandat de John Key, très en lien avec l'histoire du Hobbit au cinéma.
Souvenez vous, ça se passe en octobre 2010, en pleine crise de la MGM.
Plusieurs syndicats d’acteurs et de professionnels du cinéma, soutenus par des homologues australiens, menacent de faire grève. Peter Jackson (et d'autres réalisateurs américains et européens) prétendent en effet ne plus avoir recours aux contrats conformes aux accords professionnels du métier, tels qu'ils sont utilisés en Nouvelle Zélande.
Peter Jackson, grand expert en dialogue social, menace alors de déménager son barda et de tourner le film en Europe de l’Est, en Écosse ou ailleurs, mais surtout pas en Nouvelle-Zélande, ce foutu pays d'agitateurs gauchistes empêcheurs de tourner des trilogies en rond.
John Key, premier ministre conservateur, ému par la situation, procède alors à quelques ajustements en ce domaine (à la demande de Peter Jackson, nous dit la légende... plus certainement inspiré par des lobbyistes payés par les majors hollywoodiennes, très impliquées).
Le code du travail n'existant pas dans cette fière nation antipodale, les accords professionnels sont rediscutés plus ou moins bilatéralement, loin de toute observation médiatique, et de nouveaux types de contrats plus conformes aux souhaits des uns, et un peu moins des autres, sont mis en place.
A la suite du tremblement de terre de février 2011 et de l'union nationale bien légitime qui résulte en Nouvelle Zélande, il n'est plus jamais question de grève ou de contestation à ce sujet.
La suite, on la connaît... 3 des 6 plus mauvais films de la courte histoire du cinéma au XXIème siècle, moulés à la chaîne, boursouflés et plein de gaz, montés comme des cabanes de jardins ouvriers...
Du grand art.
Bon sinon, John Key n'était pas un si mauvais bougre, de ce que je peux en lire depuis quelques jours. C'était plutôt un homme d'état avisé, pragmatique, intelligent et plus ouvert que certains conservateurs (et que certains progressistes) européens.
Bonne retraite, Monsieur le Prime minister !
I.
Hors ligne
Pages : Précédent 1 … 4 5 6 haut de page