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Mulholland Drive, soyons honnêtes : le film est a priori incompréhensible, car volontairement cryptique comme très souvent avec Lynch, mais je n'ai pas cherché à le décoder absolument, même en sachant que le propos du film peut s'expliquer « en partant de la fin »
Pour être précis, pas tout à fait en partant de la fin du film mais plutôt en lisant jusqu'au bout le générique de fin
Tu as parlé de l'usine à rêves d'Hollywood et le film ne parle que de ça, rêves impossibles, inaboutis qui se transforme en cauchemar, ponctué de quelques scènes mystérieuses ou oniriques : une jeune femme débarque dans la cité des anges et avec des rencontres de hasard commence une petite carrière, rencontre producteurs et réalisateurs.... tout cela occupe les du film En fait cette première partie principale n'est que le flash-back de tout ce qu'elle s'est imaginé et qu'elle se remémore au moment où elle se tire une balle après avoir compris que toute cela n'était que fantasmes, le dernier quart film replace les fait dans leurs réalité, les personnes pour qui elle pensait être importante alors qu'elle était insignifiante, les illusions qu'elle a forgées Enfin, tout au bout du générique apparaît le nom de nom de cette jeune actrice, à laquelle Lynch rend discrètement hommage avec la date de son suicide - leurrée comme tant d'autres par le rêve hollywoodien
A revoir en dvdSilmo
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A revoir en dvd
Il est quelque part dans ma vidéothèque, donc, oui, à l'occasion, même si j'ai pour le moment d'abord retrouvé mon DVD d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind... ^^
Concernant le propos de Mulholland Drive, à te lire, il faut croire que si le film m'a parlé d'une autre manière, comme je l'ai écrit avec mon histoire personnelle de palmiers californiens, je n'étais pas, au fond, très éloigné des intentions précises de Lynch... même si je n'ai jamais voulu, pour ma part, faire une carrière d'acteur à Hollywood. ^^'
Amicalement,
B.
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Concernant le propos de Mulholland Drive, à te lire, il faut croire que si le film m'a parlé d'une autre manière, comme je l'ai écrit avec mon histoire personnelle de palmiers californiens, je n'étais pas, au fond, très éloigné des intentions précises de Lynch...
Je m’étais fait la même remarque en te lisant : ton ressenti fait bien écho au thème de Mulholland Drive : le rêve (les feuilles vertes des palmiers) et la réalité derrière le rêve (les feuilles desséchées)…
Concernant l’intrigue du film, je la comprends comme toi, Silmo. Il y a cependant des éléments qui échappent à la compréhension (comme cette sorte de monstre caché derrière un mur à la sortie du restaurant). Mais c’est très bien qu'il reste du mystère….
J’avais aussi vu Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Je ne m’en souviens plus très bien mais je sais que j’avais aimé.
C.
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S'agissant d'un cauchemar durant un speed, avant pour la jeune fille de sombrer définitivement, les moments onirique (le théâtre bleu) et l'apparition près du restaurant me semblent seulement relever du delirium tremens et c'est une incohérence cohérente.
S
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Interprétation cohérente effectivement…
Mais en fait je n’ai pas vraiment envie de tout expliquer de manière rationnelle…Toute cette scène (avec ce qui se passe avant dans le restaurant) m’a beaucoup impressionnée. Ce que j’aime dans le film, c’est que Lynch a réussi à trouver un équilibre entre une intrigue on va dire suffisamment compréhensible (du moins a posteriori ), émouvante, et des images, des ambiances qui parlent fortement à notre imaginaire sans avoir besoin de faire sens...
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sages paroles.
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