Vous n'êtes pas identifié(e).
Silmo a écrit :Difficile de passer d'un sujet à l'autre : Ruth Bader Ginsburg, juge de la Cour Suprême démocrate aux USA, l'ultime barrière contre ce stupide Trump vient de claboter. Grande magistrate modérée et défenseure des libertés plus que des interdits. Flute, le boulevard est ouvert aux pires cons(ervateurs).
Si l'on veut féminiser un nom qui n'en demande pas tant, il existe déjà défenderesse, qui est d'ailleurs un terme de droit. Comme quoi progressisme à outrance et orthographe font rarement bon ménage...
Défenderesse serait davantage l'homologue de Défendeur. Le néologisme de Défenseuse pourrait convenir pour accompagner Défenseur (pour ceux qui veulent religieusement féminiser les noms à tout va).
Silmo a écrit :Pas besoin de jouter ici sur le vocabulaire, cher Elendil.
Notons que ce ne serait pas la première fois... ;-)
[...]
Je t'avoue que je ne t'ai pas lu en entier, Benjamin. Sauf pour cette digression sur le massacre en cours de la langue française, qui m'intéresse.
Pour moi, le suffixe en -eure :
ne respecte pas la phonologie et les principes de dérivations du français (on attend autrice, professeuse, défenseuse, etc.) ;
introduit une dichotomie entre l'oral et l'écrit ;
aboutit à l'écriture dite inclusive, avec, au mieux, deux langues différentes entre l'oral et l'écrit, au pire la destruction de la langue ;
s'engouffre dans la confusion des genres (à tous les niveaux : entre sexe et genre grammatical et, à l'intérieur de ce dernier, entre genre conventionnel et genre naturel) ;
ne comprend pas l'ambivalence en français du genre masculin, dit genre non marqué, ayant tantôt valeur de masculin tantôt valeur de neutre collectif
Et, accessoirement :
est un comble puisque la volonté idéologique de faire place aux femmes consiste à recourir à un suffixe muet et masculinisé !
Alors, saluons cette victoire (je ne sais si elle est celle du progressisme) et quelle victoire : l'abolition de toutes les discriminations est effectivement un franc succès, si l'on se souvient, avec Émile Littré, de quoi la discrimination est le fondement.
... quoique défenseuse et défendeure existent aussi dans les lexiques reconnus par la" délégation générale à la langue de France et aux langues de France" ...
Je ne connaissais pas !!
Au début on aurait pu penser à un canular mais non ! Le laboratoire de recherche du philologue Syme (1984) s'est incarné !!!
Remarquez, on reste dans le thème du fuseau : RIP la langue française.
Jusqu'à maintenant la langue évoluait à son rythme, et l'on estime à 400 ans l'intervalle au sein duquel deux locuteurs pouvaient se comprendre. Au rythme où vont les choses, ça ne sera peut-être plus possible en 2050, comme l'estimait Syme ;).
Pour le reste :
- @ François, comment veux-tu que ça se passe bien si ton hommage « militant » insulte le « camp » opposé au tien ? Sauf si dans le novlangue le mot con est gentil ? ;)
- @ Tous : Il me semble qu'Isengar, modérateur de ce forum, avait émis quelques commentaires de sagesse. Il ne s'agit pas de censure mais de savoir si l'on fait un concours pour pourrir l'ambiance du forum.
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Pour la terminologie, il se trouve que mon bureau est situé à la verticale de la DGLFLF susmentionnée, un étage au dessous. Je confirme donc les termes.
Je n'approuve pas toutes les recommandations de cette délégation, et certainement pas l'écriture inclusive, sans doute inspirée de bonnes intentions mais si moche.
Si elle s'impose, on s'y fera, comme le mal aux dents.
Au reste, le vocabulaire évolue souvent patiemment, il y a ce qui reste et s'en va, meilleur ou pire, nous ne serons plus là quand d'autres générations auront décidé quoi perdre ou garder.
Je me réjouis toujours des bonnes pratiques du langage et quand il évolue. Quand c'est moche, ok mais affaire de point de vue. L'histoire juge d'elle-même, pas nous.
Donc pas RIP pour la Langue française, féminisée, masculinisée, infantilisée, internationalisée, que sais-je ?
Elle est riche de toutes ses évolutions. Rabelais, c'était chouette mais ardu à lire pour nos jeunes et nos propos de 2020 seront bizarres en 2520.
Je serais presque tenté de dire que la Langue fait partie des arts vivants.
Également soucieux du vocabulaire je ne répondrai pas sur la question du fondement, un mot qui irait trop loin.
et qui, autant que je me souvienne, est éloigné du comble, cher Yyr.
Nous jouons des mots. Faisons le en riant.
Silmo
ps : Quant au reste, I am what I am.
pps: J'y songe en venant d’employer l'adjectif 'Ardu"... n'est-ce pas la racine de Hard en anglais ? comme quoi toute langue change.
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Si parfait dans le Nom de la Rose, un grand acteur s'en va encore, Michael Lonsdale.
Qu'on partage ou non sa religion, c'est avec un grand respect qu'on peut saluer ses engagements en faveur des démunis motivés par sa foi.
Une seule fois méchant dans Moonraker, c'était pour du faux.
Hommage monsieur.
S.
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Rembrandt Harmenszoon van Rijn, dit Rembrandt (1606-1669).
La Chaumière au grand arbre (Bartsch 226), 1641.
Eau-forte sur papier, 12,8 x 31,9 cm.
Paris, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.
Puisque la première partie de mon précédent message n'a pas forcément été lue (ce n'est pas grave, Jérôme : personne n'est obligé), je vais essayer d'exprimer ça autrement, à travers des représentations imagées, celle d'une maison commune qui s'appellerait JRRVF, celle d'un comptoir de taverne qui serait l'Espace libre du forum de JRRVF, celle d'un coin de comptoir ou près du comptoir où on pourrait venir rendre des hommages. Quand nous venons toutes et tous, les uns et les autres, dans la maison commune, et notamment au comptoir, nous venons avec ce que nous sommes, avec ce qui nous différencie les uns des autres, avec le vécu, les opinions, les affects qui nous sont propres. Et parfois, quand bien même nous sommes d'accord pour ne pas « pourrir l'ambiance » quand nous venons, il arrive malgré tout que nous laissons entrer avec nous, même si on pourrait toujours idéalement souhaiter une neutralité pourtant introuvable, un peu de fumée... Cette fumée, qui peut être apportée par tout le monde, d'une manière ou d'une autre, peut être plus ou moins supportable, par les uns, par les autres. C'est ainsi, c'est le prix de l'altérité, du contact avec l'Autre qui n'est pas soi et qui ne le sera jamais. Ce que je veux dire, c'est qu'au lieu de céder à la tentation de se plaindre de la fumée, au risque de vouloir promouvoir une sorte de mise sous cloche (sous couvert de ne pas vouloir utiliser directement les ciseaux d'Anastasie, alors que le résultat serait pourtant le même), peut-être devrions éviter d'oublier le feu qui est à l'origine de la fumée. Ce feu est à l'extérieur de la maison, et personne ne souhaite qu'il y entre, mais il existe néanmoins, quand bien même nous préfèrerions idéalement qu'il n'existe pas...
Comme je l'ai déjà dit, nous vivons des temps difficiles, des temps propices à vouloir non seulement avoir raison (ce qui est déjà très discutable) mais aussi à vouloir avoir raison de l'autre (ce qui est pire). Nous pourrions tous nous plaindre d'un « pourrissement d'ambiance » à un moment donné, même quand nous ne parlons que de Tolkien du reste (à ce compte-là, au-delà de Tolkien lui-même, si vous croyez que citer certains auteurs vomissant le « progrès » ou la « modernité » participe en soi d'une ambiance gaie et joyeuse... Personnellement, cela a plutôt tendance à me déprimer, même si cependant je n'irai pas forcément jusqu'à me plaindre de la fumée, vu que tout le monde a le droit de s'exprimer et de partager ce qui lui semble bon ; même chose s'agissant d'une supposée mort annoncée de la langue française), mais encore une fois, n'oublions pas que le vrai problème vient du feu qui brûle et qui tourmente à des degrés divers à l'extérieur de la maison, bien plus que de la fumée qui peut ponctuellement déranger à l'intérieur et qu'aucun de nous ne cherche à propager pour « troller » ou que-sais-je d'autre. Nous venons simplement ici comme nous sommes : à nous de tous nous accepter ainsi (et je dis cela aussi pour tous les visiteurs qui viennent éventuellement encore par ici et qui n'interviennent pas, peu ou plus : après tout, eux aussi sont concernés, même à travers leur silence).
Et n'oublions pas autre chose : la liberté d'expression qu'exerce autrui, du moins dans un cadre légal plus ou moins démocratique qui est censé être le nôtre, participe à la préservation de la liberté d'expression de toutes et tous, et donc de sa propre liberté. Dit comme ça, évidemment, cela pourra paraître un peu grandiloquent voire alambiqué, mais je crois notamment que ceux qui aiment tant critiquer la « modernité » et le « progressisme » (« modernité » et « progressisme » que je critique pourtant volontiers moi-même à bien des égards, mais sans pour autant passer mon temps à vouloir appuyer maladivement sur le « frein » comme tant de gens angoissés auxquels, s'il s'en trouve ici, je laisse volontiers le soin de se qualifier ou non eux-mêmes de conservateurs) ne se rendent pas toujours forcément compte du mal qu'ils peuvent faire in fine à la liberté elle-même, a fortiori au nom d'un bien commun dont ladite liberté fait pourtant partie.
Désolé si je vous casse à nouveau les pieds avec mon attachement à la recherche de l'équilibre, mais honnêtement, je ne vois pas ce que je pourrais bien promouvoir d'autre : c'est une ligne de crête que l'être humain a sous ses pieds, et non forcément un mur en face de lui ; nul besoin donc en soi de vouloir à tout prix « freiner » comme un malade, tout comme il n'y a nul besoin non plus d'être soumis à l'actuelle tyrannie de l'urgence favorisant les fuites en avant... mais bon, évidemment, ce n'est que mon avis... ^^'
[...]
Au reste, le vocabulaire évolue souvent patiemment, il y a ce qui reste et s'en va, meilleur ou pire, nous ne serons plus là quand d'autres générations auront décidé quoi perdre ou garder.
Je me réjouis toujours des bonnes pratiques du langage et quand il évolue. Quand c'est moche, ok mais affaire de point de vue. L'histoire juge d'elle-même, pas nous.
Donc pas RIP pour la Langue française, féminisée, masculinisée, infantilisée, internationalisée, que sais-je ?
Elle est riche de toutes ses évolutions. Rabelais, c'était chouette mais ardu à lire pour nos jeunes et nos propos de 2020 seront bizarres en 2520.
Je serais presque tenté de dire que la Langue fait partie des arts vivants.
Également soucieux du vocabulaire je ne répondrai pas sur la question du fondement, un mot qui irait trop loin.
et qui, autant que je me souvienne, est éloigné du comble, cher Yyr.
Nous jouons des mots. Faisons le en riant.
Je suis bien d'accord avec toi sur tout cela, François. Et moi non plus je n'aime pas l'écriture inclusive, née sans doute effectivement de bonnes intentions, mais qui me paraît in fine globalement inesthétique et surtout illisible. L'usage à travers les âges tranchera, en tout cas. On peut toujours se tromper bien sûr, mais tu me parais avoir mille fois raison s'agissant de l'avenir de la langue française : quelles que soient ses évolutions, naturelles et incontournables, nous ne sommes pas ceux qui l'enterreront, tout simplement parce que nous nous inscrivons dans une très vaste histoire des langues, à un moment donné, si fugace, si passager à travers l'espace et le temps...
Personnellement, j'ai notamment grandi avec un petit livre de Georges Jean — RIP Georges Jean (1920-2011) — intitulé Le Plaisir des mots, un dictionnaire poétique illustré pour la jeunesse alliant intimement les mots et les images, petit livre qui est sans doute resté un peu dans son jus des années 1980 mais qui m'aura beaucoup apporté, en temps et en heure, en matière de découverte des mots, entre poésie, apprentissage, imagination, humour et jeu.
Amicalement,
B.
(EDIT: corrections de fautes)
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Si parfait dans le Nom de la Rose, un grand acteur s'en va encore, Michael Lonsdale.
Qu'on partage ou non sa religion, c'est avec un grand respect qu'on peut saluer ses engagements en faveur des démunis motivés par sa foi.
Une seule fois méchant dans Moonraker, c'était pour du faux.
Hommage monsieur.
Outre sa filmographie, je me souviens notamment de Michael Lonsdale comme invité de l'ancienne émission télévisée littéraire Des mots de minuit, sur France 2 au début des années 2000 : il se dégageait de lui, au-delà du flegme, quelque-chose à la fois de simple, de fin et de libre, qui le rendait attachant au-delà de ses rôles de comédien. Étant passé à côté de son Dictionnaire de ma vie, paru en 2016, il a fallu que ce soit à l'occasion de sa disparition que j'apprenne que son long célibat était dû à un profond chagrin d'amour éprouvé pour la grande actrice (et courageuse femme) Delphine Seyrig, dont il comparait le timbre de la voix (si particulière) à un violoncelle...
C'était lui-même un très grand acteur (et aussi un artiste peintre par ailleurs). Excellent dans son rôle d'abbé pour Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud, il l'est aussi dans le rôle du frère Luc qu'il interprète dans Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, un film plein d'humilité et d'humanité, à l'image des moines mis en scène dans ce long métrage sorti en salles il y a déjà dix ans : je crois que la personnalité de Michael Lonsdale correspondait bien à celle de ce frère Luc, dont l'acteur disait qu'il restait habité par lui plusieurs années après le tournage, et qu'il le portait dans son cœur. Il s'était lui-même converti au catholicisme à 22 ans. Lonsdale a aussi beaucoup soutenu l'œuvre de l'abbé Pierre, dont il avait entendu dès 1954 le célèbre appel à lutter contre la misère. Quel qu'ait été la nature profonde de ce qui aura animé sa vie, c'était une belle personne.
RIP Michael Edward Lonsdale-Crouch, dit Michael Lonsdale (1931-2020)
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
Amicalement,
B.
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En lien avec le même domaine du cinéma, j'ai appris également la disparition du célèbre dessinateur, conceptual artist et chef décorateur Ron Cobb. Il est connu pour avoir participé entre autres aux productions du film Star Wars (le tout premier de George L.), de plusieurs films de Steven Spielberg, des premiers films de la série Alien (celui de Ridley Scott et celui de James Cameron), du Conan de John Milius (les épées « cimmérienne » et « atlante » du film avaient été notamment imaginées par lui), de The Abyss de J. Cameron et de Total Recall de Paul Verhoeven... Avant tout cela, étant également dessinateur de presse et illustrateur, il avait entre autres réalisé en 1967 la pochette de l'album After Bathing at Baxter's du groupe Jefferson Airplane. Le contenu de son site donne un aperçu de sa créativité : http://www.roncobb.net/index.html
RIP Ron Cobb (1937-2020)
https://www.hollywoodreporter.com/news/ … 83-1149219
B.
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Dans le registre des martyrs ou condamnations trop hâtives du vocabulaire, je songeais à la lapidation dans "La Vie de Brian des Monty Python"
https://www.youtube.com/watch?v=FQ5YU_spBw0
C'est pas du même niveau mais ça fait réfléchir.... Ne plus pouvoir dire un mot ! Ils étaient bien prophètes dans leur genre ces chers MP.
Des voiles, des barbus, vrais ou faux, des méchants, des victimes lapidées, des religieux occis eux aussi, des mots qu'on n'a plus le droit de prononcer, etc..
Qu'importe, sur la question du vocabulaire et de ses changements, j'aurais voulu poster l'image envoyée par Yyr pour clore le débat mais n'y parviens pas. A toi de jouer Jérôme. Je ne maitrise pas le lien ni la source (ah, le fil, l'eau que les mots emporte dans son courant).
J'y poste la mienne ci-dessous, qui est une autre réponse, vieille mule qui ne lâche rien.
Jimihendrix est une dédicace spéciale à qui vous savez dans ce forum.
Le coup des tablettes est rigolo par contre les druides n'étaient pas une culture d'écriture.
Donc on joue sur les mots comme Goscinny et Uderzo puis leurs successeurs, in memoriam (restons dans le thème, l'humour et le plaisir des mots "La plume plus forte que l'épée" selon Adrian Brody, un mentor perdu dans son propre musée, quelle belle inspiration.).
S.
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Justement, je pensais y revenir, suite à notre échange ;).
J'aurais tendance à imager les choses en disant que ce type d'hommage et la façon dont il est tourné m'évoque ceci :
Notez comme Uderzo, lui aussi, maîtrise la temporalité ;).
L'artiste montre que tout a commencé sur la gauche du tableau avec une histoire de progrès pourri ...
— il est pourri le progrès ?!!
— C'est même un pléonasme, en fait ...
— PAF !
— BANG !
— ...
La droite du tableau n'est pas en reste, et suit le mouvement, c'est une tradition.
Peut-être Silmo et Hyarion pourraient-ils essayer de passer par l'humour pour nous partager les choses qui fâchent ?
Semblablement, pour ce qui est de ma sortie sur la hideur des terminaisons en -eure, j'aurais mieux fait de vous la partager ainsi :
Pour Hyarion, que j'ai lu cette fois (puisqu'il insiste ;), et puis, il a aussi introduit son message avec un magnifique dessin bien à propos) :
- je pense partager tout ce que tu as dit, qui ne me contredit pas il me semble (dans ta recherche de l'équilibre, il ne reste plus qu'à trouver ton point d'Archimède ;)) ;
- j'adhère entièrement à ta métaphore ;
- mais même sur le coin du comptoir, même en mode relâché, on peut demander un minimum de bienveillance ;
- au risque d'avoir certaines réactions en chaîne, ou pire, la zizanie :
Il reste dans tout cela une part de sensibilité et de subjectivité et je sais bien que, à part moi (Silmo me l'a concédé), personne n'est impartial :).
Pour l'évolution et la transformation naturelles (en l'occurrence culturelles) de la langue, je suis un peu peiné de m'entendre presque faire la leçon ;).
En tout cas, comme je l'ai dit à Silmo en privé, je nie qu'il s'agisse ici uniquement d'évolution naturelle. Il y a une instrumentation idéologique (comme quand on met à l'amende un député qui dit « Madame le ministre » !) : prétendre que ces évolutions sont naturelles, c'est comme les experts du génie génétique qui vous expliquent que leurs manipulations ne diffèrent en rien des évolutions génétiques qui ont de tout temps existé.
Mais bon, je suis content de te lire, Benjamin (et François en privé), sur l'inesthétisme et l'illisibilité de l'écriture dite inclusive. Je dois vous avouer que le premier qui écrit comme ça sur JRRVF se prendra un poisson sur la tête ! ;).
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Bon, ben voila, des zimages...
https://img.lemde.fr/2020/03/24/0/0/177 … P_qRSK.jpg
https://img.lemde.fr/2020/03/24/0/0/178 … lva49V.jpg
et on sera toujours ainsi.
pour ce qui est d'essayer de passer par l'humour, nul n'est en reste. Pas faute d'essayer, lourd ou léger, sans couleurs, fin ou non. Tantôt on fait rire, parfois on irrite. Tous pareils et que ce qui nous unit l'emporte sur ce qui sépare, sans zizanie
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Merci à vous deux pour toutes ces gauloiseries... ;-)
...dans ta recherche de l'équilibre, il ne reste plus qu'à trouver ton point d'Archimède ;)
Pour l'heure, j'aurai tendance à penser que le point d'Archimède en question, celui dont parle Descartes comme point d'appui sûr dont on ne saurait douter (si je me souviens bien), tend plutôt à se confondre avec la ligne de crête évoquée précédemment... La recherche se poursuit, en tout cas... ;-)
Peut-être Silmo et Hyarion pourraient-ils essayer de passer par l'humour pour nous partager les choses qui fâchent ?
pour ce qui est d'essayer de passer par l'humour, nul n'est en reste. Pas faute d'essayer, lourd ou léger, sans couleurs, fin ou non. Tantôt on fait rire, parfois on irrite.
En effet, s'il faut essayer de passer par l'humour pour évoquer les sujets qui fâchent, il suffit de demander... mais sait-on jamais comment autrui réagira ? ^^' Personnellement, et précisément, mes goûts en matière d'humour vont généralement du côté de l'ironie, mais au risque parfois d'être perçu comme grinçant dans ma propre expression. Il n'y a pas d'ironie sans joie — « l'humour n'est pas sans l'amour, ni l'ironie sans joie », écrit Jankélévitch —, mais pas d'ironie non plus si l'humour est trop « mou », trop facile, trop superficiellement consensuel, trop prompt à ménager les illusions dont l'ironie doit précisément nous délivrer (du moins dans une certaine mesure). Dès lors, l'ironiste prend toujours un peu le risque d'être mal compris, et c'est en cela que l'ironie est un art difficile, délicat, notamment en des temps où parler à l'esprit des gens et à leur lucidité n'est pas toujours évident, loin s'en faut... C'est un problème de confiance, voire de complicité, notamment par exemple si autrui a tendance à ne pas s'impliquer dans les échanges comme on essaye de le faire soi-même : dans ce cas-là, l'éventuelle ironie d'autrui a toutes les chances de tomber à plat à mes yeux, notamment si je ne peux pas percevoir de la joie et de la bienveillance derrière, et ma propre ironie aura aussi toutes les chances d'être exprimée en pure perte si je ne sais pas, au fond, à qui je m'adresse, et a fortiori si autrui se révèle être mal intentionné, cynique, hypocrite. Ceci étant dit, même quand on connait les gens, l'humour ne se communique pas forcément partout avec tout le monde et de la même manière. Ici, par exemple, nous pouvons communiquer avec humour autour d'Astérix et Obélix, ou autour de Tintin et Haddock, parce que leurs références, communes ici à toutes et tous (du moins, je le suppose), tend à créer une connivence que même l'univers de Tolkien ne permettra pas toujours forcément (ou même l'humour anglais d'ailleurs, car tout le monde n'est pas toujours sensible au non-sense des Monty Python par exemple). Mais qu'en est-il quand on s'essaye vraiment à un ironie prenant le risque d'aller un peu au-delà des habitudes créant généralement la connivence ?
Bon, on peut toujours essayer... ^^'
Depuis quelque temps, Jérôme nous parle de ce qu'il appelle, chez Tolkien, la partition conjugale... et nous verrons bien jusqu'où pourra éventuellement aller le développement de ce paradigme de partition, notamment dans l'hypothèse où l'on tenterait de voir ce que cela pourrait signifier vis-à-vis des rapports entre hommes et femmes au sein de nos sociétés dites « modernes » (mais en fait surtout complexes, aujourd'hui comme hier) du Monde dit Primaire. ;-) En attendant que cela se produise (si ça doit se produire), associé avec d'autres divers échanges passés (pas seulement avec Jérôme) autour du « progrès », de la « modernité », des relations entre femmes et hommes, du mariage, de la famille, de la sexualité, etc., cela m'a fait (re)penser à un souvenir de lecture satirique, remontant au pontificat de Benoît XVI. En 2009, dans son édition du dimanche 8 mars, sortie la veille au soir, L'Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, avait célébré la journée du dimanche en question (journée internationale des droits des femmes) en présentant la machine à laver comme étant peut-être ce qui a « le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales au XXe siècle »... ce qui avait inspiré au regretté Pétillon (disparu en septembre 2018) un savoureux dessin paru dans Le Canard enchaîné du mercredi suivant (11 mars 2009).
Lien hypertexte direct vers le dessin satirique en question : http://www.jrrvf.com/fluxbb/img/725/160 … s_2009.png
Caractéristique du talent de Pétillon, c'est à plusieurs degrés que ce dessin exprime et partage l'ironie qui en fait toute sa saveur.
Du moins est-ce là ce que je ressens...
Puisse-t-il en être de même pour vous. ^^
Or donc, concluons...
Tous pareils et que ce qui nous unit l'emporte sur ce qui sépare, sans zizanie ;)
Que dire de plus ? ;-)
Amicalement, :-)
B.
[EDIT (24/09/2020): suite à requête amicale, mise en lien hypertexte du dessin de Pétillon, précédemment directement affiché dans le présent message]
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Ah non, pas Juliette Greco.
Non, non et non.
Elle est immortelle. merde, (éternel féminin pour Cosma)
Jolie Môme, Javanaise, de Paris Canaille et petit Poisson.
Mais une jeunesse si rude et une carrière incroyable. Perdre tant et conserver l'élégance et la grâce.
On devrait réduire les années à huit mois pour ne pas pleurer au neuvième.
Je hais ce mercredi autant que les dimanches.
Pour mieux comprendre, cette archive sonore (cliquez sur le média "Jeu de l’Ouïe") :
https://www.franceculture.fr/musique/ju … e-marchais
"Je suis comme je suis" (1965, belle année, bien avant Gloria Gaynor en 1984)
Respect, Madame Greco.
S.
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Mais qu'en est-il quand on s'essaye vraiment à un ironie prenant le risque d'aller un peu au-delà des habitudes créant généralement la connivence ?
Bon, on peut toujours essayer... ^^'
[...]
Eh bien ... pour moi ce n'est pas une réussite ;)
Mais tu fais bien de tester :).
Ma réaction à chaud sur le dessin de Pétillon m'a donné envie de te coller un poisson sur la figure (il est vulgaire, moche, bête, et infamant pour le pape émérite, les catholiques et le Christ ; et il me semble en décalage avec ton niveau intellectuel et artistique ;)).
En revanche, tu serais le plus agréable des compagnons contradicteurs si, dans un cas comme celui-ci, tu passais (comme tu le fais parfois) la référence à ce dessin par un lien hypertexte. Ainsi, sans te censurer pour ce qui te concerne, pour celui qui te lit :
- même s'il est blessé par cette image, il n'est pas obligé de se la retaper à chaque fois qu'il arrive sur ce fuseau ;
- il ne prend pas ça comme une provocation, ou en tout cas un peu moins ;
- au contraire, il se dit peut-être quelque chose comme : « ah, il l'a mis en lien, si ça se trouve c'était par prévenance vis à vis de nous, c'est chic de sa part ! » ;
- et, incidemment, il n'est pas obligé de vite refermer son écran quand les enfants viennent le voir.
Depuis quelque temps, Jérôme nous parle de ce qu'il appelle, chez Tolkien, la partition conjugale... et nous verrons bien jusqu'où pourra éventuellement aller le développement de ce paradigme de partition, notamment dans l'hypothèse où l'on tenterait de voir ce que cela pourrait signifier vis-à-vis des rapports entre hommes et femmes au sein de nos sociétés dites « modernes » (mais en fait surtout complexes, aujourd'hui comme hier) du Monde dit Primaire. ;-)
Si une chose de ce genre devait advenir, ce ne serait en tout cas pas sur JRRVF où je ne compte pas aller au-delà de l'analyse tolkienienne. Je persiste à penser que ce forum n'est pas le lieu pour glisser (sur) les sujets graves du Monde Primaire où les affrontements, même cordiaux, peuvent faire beaucoup de mal. Mon courriel reste ouvert le cas échéant si des questions te taraudent ;). Dans le fuseau sur la Machine, je regrette de ne l'avoir pas compris plus tôt (j'avais du mal à accepter un désaccord avec Silmo et Lægalad ;)) : pour ce qui me concerne, j'aurais mieux fait de m'arrêter lorsque François écrivit 1) qu'il était convaincu que la thèse était bien celle de Tolkien 2) mais qu'il était lui en désaccord avec la thèse. Le forum se prête toujours au 1) (et si à cette occasion il y a de longues citations d'auteurs en contradiction avec la Modernité qui permettent d'éclairer Tolkien il n'y a à mon sens rien à redire au contraire !!); pas toujours au 2) : prudence ...
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Je tiens au 1/ (vouloir comprendre une pensée) autant qu'au 2/ (avoir son propre chemin) avec parfois autant de distance qu'entre un forgeron et un poissonnier, du moment qu'on finit toujours autour d'un banquet
(nb : un banquet sans barde, ami Isengar )
S.
ps : ceci dit, j'ai laissé tomber certains fuseaux trop diserts ou trop sophistes pour moi (pas le temps).
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Hyarion a écrit :Mais qu'en est-il quand on s'essaye vraiment à un ironie prenant le risque d'aller un peu au-delà des habitudes créant généralement la connivence ?
Bon, on peut toujours essayer... ^^'
[...]
Eh bien ... pour moi ce n'est pas une réussite ;)
Mais tu fais bien de tester :).
Ma réaction à chaud sur le dessin de Pétillon m'a donné envie de te coller un poisson sur la figure (il est vulgaire, moche, bête, et infamant pour le pape émérite, les catholiques et le Christ ; et il me semble en décalage avec ton niveau intellectuel et artistique ;)).
Nous sommes bien d'accord qu'il s'agissait d'un test, annoncé comme tel et donc sans volonté de « choquer par surprise » pour provoquer quelque violence poissonnière. ;-)
À te lire, ce dessin satirique (à mes yeux bien plus fin que beaucoup d'autres, par d'autres dessinateurs, en matière de critique de l'Église catholique) relèverait déjà du blasphème... alors qu'il ne parle en fait que d'êtres humains, faillibles (comme tout le monde, y compris le pape), imparfaits (comme tout le monde là encore), dans ce monde ici-bas (le seul à partir duquel, semble-t-il, nous pouvons essayer de trouver un dénominateur commun, par-delà les altérités tout en tenant compte des divers registres de croyances). Comme je l'ai écrit dans mon précédent message, l'ironie est un art délicat, et plus fondamentalement encore, l'humour n'échappe pas à une certaine loi de la relativité, ce en quoi ta réaction à chaud est d'ailleurs éloquente. Amicalement, sachant que le but n'était évidemment pas de blesser, je regrette cette réaction... mais je ne la blâme pas pour autant : après tout, en matière de sensibilité, pour citer une formule désormais célèbre de l'actuel successeur du pape émérite, « qui suis-je pour juger ? » ;-) Mais effectivement, même si le problème n'est pas nouveau lorsqu'il est question d'opinions politiques et/ou religieuses, ce test aura été utile pour faire le point sur nos capacités à nous supporter les uns et les autres... sachant que, peut-être, nos avancées respectives dans l'âge nous aident à être un peu moins exaltés dans nos expressions et réactions que par le passé. ^^
En revanche, tu serais le plus agréable des compagnons contradicteurs si, dans un cas comme celui-ci, tu passais (comme tu le fais parfois) la référence à ce dessin par un lien hypertexte. Ainsi, sans te censurer pour ce qui te concerne, pour celui qui te lit :
- même s'il est blessé par cette image, il n'est pas obligé de se la retaper à chaque fois qu'il arrive sur ce fuseau ;
- il ne prend pas ça comme une provocation, ou en tout cas un peu moins ;
- au contraire, il se dit peut-être quelque chose comme : « ah, il l'a mis en lien, si ça se trouve c'était par prévenance vis à vis de nous, c'est chic de sa part ! » ;
- et, incidemment, il n'est pas obligé de vite refermer son écran quand les enfants viennent le voir.
Requête volontiers acceptée... car sur la forme, elle a été faite de façon à la fois aimable et argumentée, et car je la crois raisonnable sur le fond. :-) Dans ce cas-là, effectivement, il n'y a pas de censure : j'ai le droit de partager ce que je veux, tandis que personne n'est obligé de regarder ce que je montre (ou même de lire ce que j'écris), le tout dans le cadre d'échanges basés sur le respect et une bienveillance mutuelle à l'égard d'autrui, tant en matière de liberté d'expression qu'en matière de liberté de pensée.
Du reste, je dois bien avouer que j'aurais pu penser moi-même à mettre le dessin en lien hypertexte plutôt qu'en affichage direct, puisque j'ai parfois effectivement déjà procédé ainsi par le passé, précisément pour atténuer une éventuelle impression de « provocation »... Mais bon, disons que, pour ça aussi, le test aura également été utile. ^^'
Hyarion a écrit :Depuis quelque temps, Jérôme nous parle de ce qu'il appelle, chez Tolkien, la partition conjugale... et nous verrons bien jusqu'où pourra éventuellement aller le développement de ce paradigme de partition, notamment dans l'hypothèse où l'on tenterait de voir ce que cela pourrait signifier vis-à-vis des rapports entre hommes et femmes au sein de nos sociétés dites « modernes » (mais en fait surtout complexes, aujourd'hui comme hier) du Monde dit Primaire. ;-)
Si une chose de ce genre devait advenir, ce ne serait en tout cas pas sur JRRVF où je ne compte pas aller au-delà de l'analyse tolkienienne. Je persiste à penser que ce forum n'est pas le lieu pour glisser (sur) les sujets graves du Monde Primaire où les affrontements, même cordiaux, peuvent faire beaucoup de mal. Mon courriel reste ouvert le cas échéant si des questions te taraudent ;). Dans le fuseau sur la Machine, je regrette de ne l'avoir pas compris plus tôt (j'avais du mal à accepter un désaccord avec Silmo et Lægalad ;)) : pour ce qui me concerne, j'aurais mieux fait de m'arrêter lorsque François écrivit 1) qu'il était convaincu que la thèse était bien celle de Tolkien 2) mais qu'il était lui en désaccord avec la thèse. Le forum se prête toujours au 1) (et si à cette occasion il y a de longues citations d'auteurs en contradiction avec la Modernité qui permettent d'éclairer Tolkien il n'y a à mon sens rien à redire au contraire !!); pas toujours au 2) : prudence ...
Merci pour ces précisions, Jérôme. Je suis tout à fait d'accord avec toi, et comme François, « Je tiens au 1/ (vouloir comprendre une pensée) autant qu'au 2/ (avoir son propre chemin) ». Le fameux fuseau sur la Machine a effectivement sans doute contribué, entre autres, à un certain glissement sans lequel j'aurai peut-être moi-même été moins enclin, au fil du temps, à avoir l'impression de me retrouver dans une ambiance un peu trop orientée, même de manière diffuse, sous prétexte de parler de Tolkien.
Note que le problème aurait pu se poser de la même manière avec William Morris, par exemple, si un forum comme celui-ci lui était dédié : il ne m'aurait pas paru bon, malgré ma propre sympathie pour le positionnement socialiste de Morris, que ledit positionnement serve de prétexte pour que les échanges soient plus ou moins phagocytés par une rhétorique orientée pour parler du monde comme il va, de la « tradition » comme du « progrès ». Morris fut activiste socialiste (avec ses spécificités et nuances), comme Tolkien fut catholique conservateur (avec ses spécificités et nuances), mais c'est surtout dans le domaine des arts et lettres qu'il sont tous deux reconnus, par-delà leurs convictions et croyances : sans doute est-ce sur cette base que nous devons tous faire preuve de la prudence à propos de laquelle tu me parais conclure pertinemment ton message. :-)
Amicalement,
B.
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Ah non, pas Juliette Greco.
Non, non et non.
Elle est immortelle. merde, (éternel féminin pour Cosma)
Jolie Môme, Javanaise, de Paris Canaille et petit Poisson.
Mais une jeunesse si rude et une carrière incroyable. Perdre tant et conserver l'élégance et la grâce.
[...]
Encore une belle personne qui s'en va... Merci pour le partage du lien vers France Culture et pour ton hommage, François.
Juliette Gréco, cette chanteuse (et actrice) au parcours exceptionnel, femme libre à bien des égards mais qui entendait être au service de ce qui est beau en le partageant (« Je suis là pour servir, je suis interprète » disait-elle), incarnait vraiment toute une époque qu'elle a contribué à façonner, dans un sens positif et poétique. Ma mère l'aimait beaucoup. Le fait que Juliette Gréco disparaisse peu après Michael Lonsdale et Roger Carel en dit long sur le temps qui passe, pour nous tous...
RIP Juliette Gréco (1927-2020)
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
B.
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Depuis la disparition de Roger Carel ce 18 septembre, nous restons semble-t-il sans / cent voix !
à lire tant que c'est en ligne :
https://www.lepoint.fr/pop-culture/roge … 3_2920.php
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Forever 'Jump' & 'Beat It'' et Isengar nous en dira plus
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Je préférais de loin les titres de 1978, You really got me et Eruption, dans le premier album du groupe Van Halen, qu'il avait fondé avec son frère Alex.
Je le soupçonne aussi d'être derrière le solo du Johnny B. Goode de Retour vers le futur (1985).
Marty McFly était son plus célèbre fan
Mais je dois avouer que je n'ai jamais été un grand fan de la suite de sa carrière.
Son influence est néanmoins indéniable sur la musique de ces 40 dernières années, et pas seulement dans le rock.
Il était malade depuis de nombreuses années. Il a fini par se faire rattraper par de vieux démons.
Qu'il repose en paix.
RIP Edward Lodewijk van Halen dit Eddie Van Halen (1955-2020)
I.
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.
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Pinaise... oui bien sûr "Eruption" évidemment, quelle performance par Toutatis.
https://www.youtube.com/watch?v=L9r-NxuYszg
Caramba, j'avais jamais fait gaffe à "Retour vers le futur" (pas revu depuis bien longtemps... l'époque des walkman et des cassettes, ça rajeunit pas) mais à ré-entredre du coup, juste pour le fun
S.
ps: mais sacrebleu je garde tout de même "Jump" en souvenir de l'époque où je bondissais encore :-)
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Isengar a raison; les premiers albums de Van Halen sont les meilleurs et après la claque Eruption, tous les apprentis gratteux de l'époque s'étaient mis à coller du tape sur leurs guitares !
C'est en fait Tim MAY qui joue le solo de Johnny B. Goode dans le film mais c'est bien avec une cassette de Van Halen que Marty McFly martyrise les tympans de son jeune père...
R.I.P. Eddie !
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Sean Connery aura vécu mille aventures mais est-ce qu'on vit deux fois?
A moitié Français, puisqu'Ecossais, quel bel acteur disparait aujourd'hui à 90 ans.
A part James Bond, il est aussi inoubliable dans le Nom de la Rose et dans Indiana Jones et la Dernière croisade, The Rock et Octobre Rouge ou Finding Forrester.
Snif
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C'est une bien triste nouvelle...
Même s'il s'était éloigné du cinéma depuis belle lurette, il va bien nous manquer.
Les personnages mémorables auxquels il aura prêté son jeu (et ses sourcils) resteront : Henry Jones Senior, Colonel Arbuthnott, Daniel Dravot, Edward Pierce, Jim Malone (mon préféré) ou encore Zed et Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez...
Heureusement, ne figurera jamais dans ce tableau le Gandalf de Peter Jackson, dont la légende urbaine indique que Sean avait souhaité décliner le rôle en désignant le scénario par ces termes rentrés dans la légende : "Mais c'est quoi cette connerie ?".
RIP Sir Thomas Sean Connery (1930-2020)
I.
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Sean Connery est donc mort dans son sommeil ce samedi 31 octobre, à 90 ans, alors qu'il se trouvait à Nassau, aux Bahamas. Je repasse quelques instants en ces lieux et interrompt brièvement mon silence le temps de saluer ici la mémoire de ce très grand acteur, notamment en partageant ce témoignage à son propos du grand réalisateur John Boorman :
[Concernant le premier rôle de Zed dans Zardoz,] je décidai d'engager Sean Connery. Il en avait eu assez d'être James Bond, mais il avait du mal à se construire une carrière après cela. Bien qu'il eût fait d'autres films entre-temps, comme La Colline des hommes perdus, on le considérait comme trop étroitement associé à 007 pour jouer d'autres rôles. Je lui offrit cent mille dollars. D'après son contrat, il devait disposer d'une voiture avec chauffeur. Il me demanda combien cela me coûtait. Je lui dis, cent cinquante livres par semaine. Il répondit : « Je conduirai moi-même et on partage la somme. »
Il a habité chez moi plusieurs semaines. C'était un hôte parfait : distrayant, attentionné — il éteignait les lumières quand il se déplaçait dans la maison, en Écossais économe. Il témoignait d'une mémoire extraordinaire, il vivifiait ses souvenirs d'enfance grâce à des multitudes de détails. Avant le dîner, il se retirait dans sa chambre pour écrire des poèmes. Il était en harmonie avec lui-même, bien dans son corps, il savait exactement qui il était. Il avait revêtu beaucoup de nationalités dans sa carrière, mais toujours avec son accent écossais. Dans Le Lion et le Vent, il était arabe. On se sentait obligés d'insérer une réplique pour indiquer qu'il avait été à l'école en Écosse. Il gagna l'Oscar du meilleur acteur de second rôle pour Les Incorruptibles où il jouait un flic irlandais avec un accent écossais. Je lui ai demandé s'il avait jamais envisagé de prendre un accent différent. Il répliqua simplement : « Si je ne parlais pas comme je parle, je ne saurais foutre pas qui je suis. » Voilà le vrai mystère : une vedette de cinéma peut jouer divers rôles et cependant rester elle-même, tandis qu'un acteur de second plan habite ses rôles, se perd en eux et ne sait jamais qui il est.
Sean n'a jamais eu d'entourage et n'a jamais laissé sa célébrité le couper du monde. Nous sommes allés à un match international de football à Dublin, quand il séjournait chez moi. Lorsque nous avons quitté le stade, on l'a reconnu ; son nom ricochait et se répétait pour finir en une incantation tribale. La foule commençait à nous presser de tous côtés. Nous étions au coeur d'un tourbillon où les corps s'écrasaient les uns contre les autres. C'était effrayant. Sean leva un bras impérieux. Sa voix tonna : « Écartez-vous ! Laissez passer ! Nous traversons ! Éloignez-vous ! » La Mer Rouge de visages se divisa, un couloir s'ouvrit devant nous et nous parvînmes en lieu sûr.
[Concerning the leading role of Zed in Zardoz,] I decided to try for Sean Connery. He had had enough of being James Bond, but was finding it hard to forge a career beyond it. Despite having made other movies in between, like The Hill, he was thought to be too closely associated with 007 to play other roles. I paid him a hundred thousand dollars. He had a car and driver in his contract. He asked me how much that cost me. I said a hundred and fifty pounds a week. He said, 'I'll drive myself and split it with you.'
He lived in my house for several weeks. He was a model guest: entertaining, thoughtful — he moved around the house turning off lights, a frugal Scot. He has an extraordinary memory and the stories of his childhood were made vivid by intense detail. Before dinner he would retire to his room and write poetry. He was at ease with himself, at home in his body, he knew exactly who he was. He had played many nationalities in his career but they all had a Scots accent. In The Wind and the Lion he was an Arab. They had to slip in a line telling us he had been to school in Scotland. He won a Best Supporting Actor Oscar for The Untouchables, playing an Irish cop with a Scots accent. I once asked him if he ever thought of using a different accent. He said, 'If I didn't talk the way I talk, I wouldn't know who the fuck I was.' This is the mystery: the movie star can play different roles yet remains himself, whereas the character actor inhabits his parts, is lost in them, and has no idea who he is.
Sean never had an entourage and didn't allow his fame to cut him off from the world. We went to an international soccer match in Dublin during his stay with me. As we were leaving the stadium, he was recognised: his name rippled and repeated and became a tribal incantation. The crowd began to press in from all sides. We were at the vortex of a crush of bodies. It was frightening.
Sean raised an imperious arm. His voice boomed out: 'Stand aside! Make way! Coming through! Move away!' The Red Sea of faces parted, a corridor opened before us and we walked to safety.
John Boorman, Aventures (Adventures of a Suburban Boy, 2003), traduit de l'anglais par Alain Masson, édition complétée, Paris, Marest Éditeur, 2017, « 1973 : Zardoz », p. 275-276.
John Boorman, Adventures of a Suburban Boy, London, Faber and Faber Limited, 2003, “1973: Zardoz”, pp. 207-209.
Il y aurait évidemment trop de films à citer... Outre Zardoz de John Boorman — un bon film, souvent incompris et pourtant aussi original qu'intéressant malgré des moyens limités —, je retiens pour ma part notamment Pas de printemps pour Marnie (Marnie, 1964) d'Alfred Hitchcock, L'Homme qui voulut être roi (The Man Who Would Be King, 1975) de John Huston, Le Nom de la rose (The Name of the Rose, 1986) de Jean-Jacques Annaud, et Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade, 1989) de Steven Spielberg... mais pour ne citer là que certains des longs métrages les plus connus de la filmographie de l'acteur. En ce qui concerne les films de la longue série cinématographique mettant en scène James Bond 007, Sean Connery reste à mes yeux le meilleur interprète du personnage, si convainquant que Ian Fleming lui-même, après coup, s'arrangea pour incorporer des origines écossaises à son personnage littéraire. De fait, les sept films de cette série avec Connery continuent de compter très largement parmi les meilleurs, notamment Bons baisers de Russie (From Russia with Love, 1963), Goldfinger (1964) et Opération Tonnerre (Thunderball, 1965). Celui que j'apprécie toutefois le plus aujourd'hui est le non-officiel Jamais plus jamais (Never Say Never Again, 1983), deuxième adaptation du roman Opération Tonnerre de 1961, film d'Irvin Kershner nettement moins ambitieux que le premier film de 1965 par Terence Young ayant adapté ledit roman, mais délicieusement ironique par la seule présence de Sean Connery et son interprétation décalée et pleine d'auto-dérision d'un 007 vieillissant : la fameuse séquence de la clinique, déjà amusante dans le roman de Fleming et dans le film de Young, devient ainsi encore plus savoureuse dans le film de Kershner, du moins de mon point de vue. À noter que Jamais plus jamais a été en partie tourné sur la Côte d'Azur, notamment à Villefranche-sur-Mer et à Antibes, dans une région française que Sean Connery, marié depuis très longtemps à l'artiste-peintre niçoise Micheline Roquebrune, connaissait bien.
RIP Sir Thomas Sean Connery, dit Sean Connery (1930-2020)
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
https://www.theguardian.com/film/2020/o … es-aged-90
https://www.nytimes.com/2020/10/31/movi … -dead.html
En cette période coutumière de commémorations des défunts, j'ai également une pensée pour le linguiste et lexicographe Alain Rey, mort à Paris dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 92 ans.
RIP Alain Rey (1928-2020)
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
Je repars et me tais à nouveau. Prenez soin de vous, toutes et tous, en ces temps difficiles.
Peace and love,
B.
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Love à toi aussi....:)
Je l'aimais bien....pas pour James Bond, je n'ai jamais accroché aux films. Mais sur sa période...mature on va dire, il était juste génial. Ramirez de Highlander, le papa d'Indiana Jones.. et Guillaume de Baskerville (c'est bien la seule fois de ma vie où je suis tombée amoureuse d'un moine! )
Son soutien à l'indépendance/ plus grande autonomie de l'Ecosse m'est bien sympathique aussi, vu que j'aime bien les écossais (pas juste pour le kilt). Bref, c'était un monsieur d'une grande classe.
Prenez soin de vous, bon courage et plein de sentiments affectueux à tous les participants du fuseau.
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Gros snif !
En parcourant la filmographie de Sean Connery, je constate que l'on pourrait tisser un autre lien avec Tolkien… En effet, en 1984 il interprète le rôle du Chevalier Vert dans Sword of the Valiant : The Legend of Sir Gawain and the Green Knight, une deuxième (!) tentative d'adaptation du réalisateur Stephen Weeks (qui ?).
Je ne l'ai pas vu (a t-il seulement été distribué chez nous ?) mais les quelques images trouvées sur le net et l'hilarante chronique sur Nanarland.com me disent que ce n'est pas ce film que la postérité retiendra !
Au casting, on retrouve aussi John Rhys-Davies, l'inoubliable Gimli jaxonien, que Connery retrouvera plus tard dans le troisième Indiana Jones…
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In memoriam quelques millions de morts, je recommande un documentaire à regarder dans l'excellente série "quand l'histoire fait dates", court (26 minutes) et très bien fait, ça nous fait penser à notre confinement actuel, aux pandémies et aux préventions, c'est ancien et moderne à la fois, comme quoi rien ne change :
https://www.arte.tv/fr/videos/069117-00 … ait-dates/
Bon WE tout de même.
S.
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Disparition de Ken Hensley
Isengar, tu nous racontes Uriah Heep, please, toi seul saura le faire. (Salisbury quand j'étais encore au collège - 16 minutes de bonheur en faisant les choeurs "ouh, ah" - et The park dans mes années de Lycée)
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Hélas, oui, mon Silmo. Ken Hensley, n'est plus. Je suis sûr que Pellucidar viendra nous retrouver ici même pour donner son ressenti sur cette triste nouvelle.
Relativement peu identifié par le grand public français, Ken Hensley aura eu une longue carrière de rockeur chevelu.
Grand musicien, doué pour tout un tas d'instruments, il est notamment connu pour son jeu virtuose à l'orgue hammond, co-définissant avec Keith Emerson ou Jon Lord (Deep Purple), à l'aube des années 70, un son rock sauvage, complétant voire surpassant les fougueuses envolées guitaristiques de l'époque.
Lorsqu'il intègre fin 1969 le groupe qui va devenir Uriah Heep, Ken Hensley a déjà quelques années de pratique derrière lui. Il côtoie déjà la crème des rockeurs du moment (Mick Taylor (Rolling Stones), Greg Lake (Emerson Lake and Palmer), Paul Kossof (Free), Ian Paice (Deep Purple)...).
Uriah Heep, sous l'influence de Ken Hensley qui en devient le principal compositeur, s'impose musicalement comme un groupe à la frontière du Hard Rock et du Rock Progressif, produisant une musique riche et puissante, agrémentée de balades folk-pop relevées.
Mais ce modèle hybride n'est pas du goût de la critique de l'époque, qui, préférant sans doute les propositions tranchées, assassine les premiers albums du groupe. La voix aiguë du chanteur David Byron agace, l'orgue virtuose de Hensley exaspère, le succès populaire énerve.
Quelques années plus tard, un groupe comme Queen aura droit au même traitement...
Ainsi, pas tout à fait hard, Uriah Heep ne figure que rarement aux côtés de Led Zeppelin, Deep Purple ou Black Sabbath, dans les chapelles des métalleux. Et pas tout à fait prog, il est souvent oublié dans la liste des King Krimson, Emerson Lake and Palmer, Genesis ou autre Soft Machine...
Il deviennent ainsi, à leur corps défendant, des "seconds couteaux", mais leurs albums figurent malgré tout parmi les plus innovants et les plus intéressants de la décennie.
Silmo évoque Salisbury et The Park, et leurs envolée d'orgues.
Sur le même album (qui s'appelle aussi Salisbury, 1971) figure la balade Lady In Black, sur laquelle Hensley, en plus de jouer de la guitare rythmique, s'essaye brillamment au chant.
Ken Hensley est aussi réputé être un fan de Tolkien.
Sa présence dans ce fuseau n'en que plus légitime et importante.
A la sortie de l'album Demon's and Wizards en 1972, le musicien explique qu'il a été fortement influencé par Tolkien. Une information qu'il relativisera plus tard, expliquant qu'il avait lu le Seigneur des Anneaux, l'avait apprécié, mais qu'il ne fallait pas le considérer comme un expert.
Quoiqu'il en soit, cet album offre sans doute, avec la chanson Wizard, un des plus beaux moments musicaux dédiés à un magicien errant, sans aucun doute celui que nous apprécions tous à JRRVF.
En 1979, Ken Hensley quitte Uriah Heep, qui poursuit l'aventure sans lui. Il entame une carrière toujours riche musicalement mais avec un succès en demi-teinte, marqué par un passage au sein du groupe Blackfoot, dans les année 80, et des activités variées avec le gratin du rock dans les années 2000.
Son influence sur le rock britannique des années 70 est indéniable, bien que largement sous estimée.
Pour ma part, c'est ici même grâce à une discussion sur JRRVF, que j'ai découvert en 2011 l'art de Ken Hensley. Et je ne le regrette pas.
Pendant que j'écrivais ces lignes, j'ai été contraint de gérer par mail et téléphone une cascade de cas positifs inattendus à la COVID-19 parmi mes collègues.. je sens que je vais passer dans la catégorie des cas contacts d'ici peu... :/
Mais il y a quelques instants, une alerte info m'a indiqué que Joe Biden vient de remporter les élections présidentielles aux Etats-Unis
Il convient donc d'honorer cet instant étonnant avec un peu de musique qui bouge, et c'est Ken Hensley qui nous l'offre :
RIP Kenneth William David Hensley (1945-2020)
I.
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Aaaah ! Uriah Heep ! J'adore leurs premiers albums.
RIP Ken Hensley
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Merci Isengar, hommage parfait comme toujours et tu nous apprends les liens avec Tolkien
Je ne découvris Tolkien que bien plus tard en 1985 sans jamais faire le lien avec la chanson "Wizard"
Et Gawain, tu connaissais, forcément.
Quoi qu'il en soit, des "seconds couteaux" bien aiguisés. Ça s'écoute encore volontiers.
"Lady in Black", maitre Isengar, je te laissais l'honneur de citer ce titre que mon vieux 33 tours en fut si usé à force de l'écouter.
Putain de nostalgie et cependant que de bons souvenirs (ah "Easy Living").
S.
PS : "cascade de covid" à ton boulot ,take care Bibliothèques toujours ouvertes ??
PPS : et je continue de dire LE covid et pas LA covid car depuis Eve, tout ce qui va mal ne doit pas être mis au féminin (la mort, la peste, la malaria, la grippe espagnole ou asiatique), donc un nouveau virus, c'est "LE covid", soyons paritaires
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Dans les grandes chansons de Uriah Heep, n'oublions pas celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=Lu8U-VlnWCk
Je voulais insérer directement la vidéo comme JR l'a fait 4 fois précédemment, mais visiblement l'URL était invalide. Peut-être un sympathique administrateur ou modérateur pourra trouver le problème et placer la vidéo dans le post :)
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Le code à l'air correct :
(iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Lu8U-VlnWCk" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen)(/iframe)
bien sûr, en remplaçant les () par de <>
Je fais un essai, la chanson le mérite bien , en effet :
Voici donc July Morning et sa célèbre coda à deux guitares :
et pendant que j'y suis, voici Salisbury, son orchestre, ses chœurs et son avalanche d'orgues.
Ces titres portent bien sûr la signature de Ken Hensley, avec un coup de main de David Byron (le chanteur) et Mick Box (le guitariste) pour Salisbury.
I.
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Merci ! :)
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fort bel hommage dans ce fuseau pour un groupe trop méconnu, sauf par les vieux? J'aime aussi les reprises. Bon sang, bon son !
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En effet, Silmo !
Pour ma part, j'ai paradoxalement découvert Uriah Heep alors que Ken Hensley avait déjà quitté le groupe. C'était en 1982 avec l'album Abominog, le jeune ado que j'étais étant irrésistiblement attiré par sa fascinante pochette démoniaque !
Je n'ai rien à ajouter au bel hommage d'Isengar, si ce n'est de signaler aussi la disparition il n'y a même pas deux mois du batteur Lee Kerslake (73 ans), grand ami de Hensley qui l'accompagnait déjà dans son premier groupe appelé The Gods (en toute humilité ;-) avant de le rejoindre dans Uriah Heep où il officiera derrière les fûts de 1972 à 2007.
P.
Je trouve parfois un brin déprimant pour nous, quadras et quinquas fans de rock, d'être condamnés à alimenter régulièrement ce fuseau avec les noms de nos musiciens préférés. L'ambiance pesante due à cette menace d'infection covidienne qui semble inexorablement se rapprocher (c'est l'hécatombe chez mes collègues et chez mes voisins) y est sans doute pour quelque chose. Heureusement pour mon moral, il n'y a pas eu que des mauvaises nouvelles ce week-end…
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Ce n'est pas déprimant cher Pellucidar, c'est la vie qui va et la mort aussi pour les quadras et quinquas (espérons tout de même quelques dizaines d'années de plus... septa ou octa)
C'est beau les bons souvenirs de jeunesse et ce n'est pas une condamnation de leur rendre hommage, au contraire, c'est les faire durer, les prolonger, les faire écouter aux vingtenaires et trentenaires et même aux gamins.
Le confinement est une bonne occasion de faire des playlist. Rien que ressusciter Huria Heep, c'est cool, pas déprimant... et y en a d'autres
ps "hécatombe chez mes collègues et chez mes voisins)" fichtre, hypocondriaque, je ne sors plus depuis une semaine sauf à la boulangerie, masqué même pour aller à la boite aux lettres et gel au retour, faut vraiment faire gaffe, aucun cas dans la famille, chez les voisins, collègues et amis. Protèges toi
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Triste anniversaire... c'était il y a 5 ans et c'était déjà un vendredi 13...
I.
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Et triste souvenir d'avoir entendu, avec ma petite mère alors à la maison ce soir là, les coups de feu , ceux venant de la rue de Charonne. Hommage au Bataclan, au Stade de Saint-Denis mais aussi rue de Charonne, "La Belle Equipe", meurtrie (19 morts) et aussi hommage aux belles âmes proches "Le Petit Baïona" tout près qui fit de son mieux pour secourir.Souvenir aux victimes et leurs familles.
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Vie étrange et compliquée, l'avant dernier Compagnon de la Libération disparait, Jean Cordier à 100 ans, ancien secrétaire de Jean Moulin.
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
Hubert Germain, 100 ans aussi avec 6 jours d'écart, est donc le tout dernier Compagnon qui aura l'ultime honneur d''être inhumé au Mont-Valérien, puisque c'est dans les vœux de cet ordre national. Ancien de la Navale et de la Légion Étrangère, député plus tard et même ministre, il y aura un bel hommage, mais c'est pas pressé... qu'il profite encore aussi longtemps que possible.
1.038 Compagnons. Avec un seul grade, cet ordre récompense des généraux, des tirailleurs sénégalais, des résistants de l’armée des ombres, des fantassins dans les sables de Bir Hakeim, des aviateurs en Russie, aristocrates et ouvriers, libres-penseurs et prêtres. Bref la France ! Bien des souhaits de plus grande longévité à Hubert Germain.
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31 octobre 1999, face aux invincibles All Black et Jonah Lomu, un petit lutin blond et agile se faufile entre ses adversaires, remonte tout le terrain et marque un essai sous les chants des travées de Twickenham.
Contre toute attente, la France triomphe de la Nouvelle-Zélande.
J'ai découvert ce jour le génie de Christophe Dominici, formidable joueur et exemple même du french flair.
Vas en paix.
RIP Christophe Dominici (1972-2020)
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Deux jours difficiles pour les amateurs de sport : après Christophe Dominici, on apprend à l'instant la mort de Diego Maradona... 8.(
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J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Anne Sylvestre (1934-2020).
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J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
[...]
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie :
« Merci d'avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu. »
RIP Anne-Marie Thérèse Beugras, dite Anne Sylvestre (1934-2020)
https://www.lemonde.fr/culture/article/ … _3246.html
Peace and love,
B.
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Contrairement à Tolkien, j'ai toujours aimé les avions.
A une époque, je me passionnais pour les premiers jets expérimentaux, ces machins étonnants fabriqués par les russes, les américains, les anglais, et qui battaient toutes sortes de records (taille, altitude, vitesse...) de la fin des années 40 au début des années 50, dans des bases secrètes au fin fond de la Sibérie ou du désert de Mojave.
Parmi les types incroyables qui pilotaient ces engins au péril de leur vie, il y avait Chuck Yeager.
As de la Seconde guerre mondiale, pilote d'essai, il est le premier homme à avoir franchi le mur du son en octobre 1947. La légende dit qu'il s'était cassé plusieurs côtes lors d'une chute de cheval, la veille de l'exploit, et qu'il n'en a rien dit au staff médical avant le décollage.
Le voilà parti pour de bon à la découverte des étoiles.
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
RIP Charles Elwood "Chuck" Yeager (1923-2020)
I.
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Toujours fan du ciné populaire français, je rends volontiers hommage à claude Brasseur (Vidocq dans ma prime jeunesse -Ah, la comtesse Roxanne de Saint-Gely), la découverte plus tard de l'humour subtil des films d'Yves Robert : "Un Éléphant, ça trompe énormément" et "Nous irons tous au Paradis" - ne pas confondre avec Polnareff... (NB: les éléphants nous ont tous quitté, Rochefort, Lanoux, Bedos et Brasseur, mais pas les éléphantes : la matriarque, Marthe Villalonga est toujours vaillante chez ces pachydermes ainsi q'Annie Duperey, comme quoi, l'espérance de vie féminine...! ), et j'ajoute à l'hommage à Brasseur "signes extérieurs de richesse" pour un joli duo avec Jean-Pierre Marielle, et surtout, surtout, le "Souper d'Edouard Molinaro qui est un moment magistral, moins popu et plus théâtre, deux domaines où Brasseur excellait. Un don dans sa famille.
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Lors d'un week-end à Paris au précédent millénaire, j'étais allé le voir au théâtre Montparnasse dans l'adaptation française de la pièce A torts et à raisons, avec Michel Bouquet pour lui donner la réplique… Un très bon souvenir !
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Robert Hossein s'en est allé; Je ne fus guère fan mais tout de même, je garde en mémoire "Les Misérables" avec Lino Ventura, Michel Bouquet et Jean Carmet. Un beau film.
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...comme quoi, l'espérance de vie féminine...! )
Et ainsi, Angélique de Sancé de Monteloup survit donc à Joffrey Comte de Peyrac...
I.
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Et à propos de ne pas être fan, je ne l'étais ni d'Hossein, ni de Lelouch, ni de Béjard encore moins du boléro de Ravel, et pourtant, pourtant le film "Les Uns et les Autres" est bienvenu dans ma mémoire. Comme quoi... ! d'autres chorés furent meilleures et celle-ci fut belle.
Pour Angélique, non, définitivement ! Ma chère sœur n’imposait ces mièvreries lors que je voulais des westerns et Cie... quelle barbe que ce Joffrey balafré.
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Pauvre Joffrey, on ne le voit pas beaucoup, pourtant
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RIP Michel Le Bris (1944-2021)
https://www.francetvinfo.fr/culture/liv … 77627.html
https://www.lemonde.fr/disparitions/art … _3382.html
https://www.franceculture.fr/emissions/ … s-ecrivain
Peace and love,
B.
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Belle de jour, Le Charme discret de la bourgeoisie, Cet obscur objet du désir, Le Retour de Martin Guerre, Cyrano de Bergerac, Le Hussard sur le toit, Les Fantômes de Goya...
Conteur, écrivain à bien des égards (et entre autres activités créatives), il ne fut pas « que » scénariste... mais c'était un très grand scénariste, ayant souvent travaillé à quatre mains avec les réalisateurs, en particulier avec Luis Buñuel.
RIP Jean-Claude Carrière (1931-2021)
https://www.francetvinfo.fr/culture/liv … 89553.html
https://www.franceculture.fr/dossiers/j … tiens-1996
https://www.franceculture.fr/emissions/ … la-science
Peace and love,
B.
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Scénariste aussi de l'adaptation de l'une de ses propres pièces de théâtre : La Controverse de Valladolid (scénario passionnant qu'on trouve encore en dvd dans les boutiques ouvertes). Et hors Buñuel, je songe aussi au "Tambour" de Schlöndorff et au "Ruban Blanc" d'Haneke ou "Milou en mai" de Louis Malle et tant d'autres...
Effectivement prolifique dans bien des domaines. Quelle vie extraordinaire.
Oscar d'honneur en 2014, le Figaro lui donnait alors 93 ans au lieu de 83 !
RIP Jean-Claude Carrière.
S
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Un peu passée inaperçue il y a un an, sans doute parce que notre attention était détournée par la pandémie en pleine croissance, la mort de l'illustratrice Barbara Remington.
Elle était notamment connue pour avoir dessiné la couverture du Hobbit et du SdA pour les éditions Ballantine, contribuant à l'immense succès de Tolkien sur les campus américains dans les années 60.
Mais Tolkien n'appréciait guère son travail... il est vrai que son style était assez décalé, par rapport au contenu des romans.
On a parlé un peu d'elle sur JRRVF, par Ici
RIP Barbara Remington (1929-2020)
I.
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À cette date-là, c'est surtout le décès de Christopher Tolkien une semaine auparavant qui a masqué la nouvelle au grand public.
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À cette date-là, c'est surtout le décès de Christopher Tolkien une semaine auparavant qui a masqué la nouvelle au grand public.
Oh mais oui ! Tu as totalement raison.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai lu "février" au lieu de "janvier" dans l'article... il faut dire que j'ai écrit mon essage à une heure où les yeux se croisent
I.
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RIP Bertrand Tavernier (1941-2021)
https://www.francetvinfo.fr/culture/cin … 46947.html
https://www.franceculture.fr/cinema/mor … -cinephile
https://www.franceculture.fr/emissions/ … de-partage
Peace and love,
B.
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Oh quelle mauvaise nouvelle que le départ d'un si grand et aimable talent, je dis aimable car je l'aurais embrassé comme du bon pain, comme un vieil oncle chéri, un type admiré à tous égards et parce qu'il aimait tant le cinéma (cf son histoire des frères Lumière) et fut un réalisateur formidable "L'Horloger de Saint-Paul"et peut-être son plus réussi "Le Juge et l'Assassin" mais aussi "Que la fête commence" ou pour se reposer, "un Dimanche à la Campagne" ,intime, doux, nostalgique, ou la malaimée "fille de d Artagnan" pourtant remplie d’exploits scéniques dont les plans sont filmés au cordeau. Quel grand, très très grand monsieur. Lui rendre hommage sera de le voir et revoir avec plaisir et toujours avec un œil neuf (hommage facile mais respectueux - un clin !).
Silmo
un ps (encore un) : je dis la malaimée "fille de d Artagnan" car les dialogues sont géniaux (Claude Rich, épatant, irrésistible ) et la scène de retrouvaille entre Philippe Noiret et Sophie Marceau est une pièce de théâtre en un seul plan séquence (entrées, sorties) une prouesse technique géniale.
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Toujours amoureux lunaire, comment ne pas avoir ce soir une pensée pour Michael Collins décédé à 90 berges ce 28 avril, qui conduisait le vaisseau Apollo XI pendant que ses collègues Neil Armstrong et Buzz Aldrin foulaient notre satellite. Il gardait la boutique pour les ramener sains et saufs. Créateur puis directeur du musée de l'Air à Washington. 90 ans solaires, je ne sais pas combien cela fait en années lunaires. J'espère que les américains auront l'idée de déposer ses cendres sur la Lune, lui qui n'y posa pas le pied. Ce serait le plus beau des hommages.
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Brève interruption de l'éclipse...
Je ne parle jamais beaucoup de bande dessinée, ici ou ailleurs, ainsi que je l'avais déjà écrit dans un autre fuseau en 2018, mais l'annonce de la mort du dessinateur et scénariste belge Benoît Sokal, survenue hier 28 mai, me fait tout de même me souvenir d'une lecture de jeunesse que fut la série des enquêtes de l'inspecteur Canardo, fameuse série de bande dessinée de Sokal associant brillamment polar noir et fantasy animalière, sur un ton parodique mais qui n'excluait pas un fond de sérieux et même de dureté qui en faisant, en fait, une série sombre et adulte derrière l'apparence animalière ludique, et donc en cela une série digne du roman noir – je me rappelle du traumatisme (relatif mais réel) que j'avais éprouvé en lisant notamment l'album La marque de Raspoutine (vol. 2, 1982) en bibliothèque, vers l'âge de 10 ou 11 ans. Mes souvenirs de lecture, à partir du début des années 1990, concernent de fait essentiellement les premiers albums de la série, jusqu'au volume 7 (L'île noyée, 1992), après quoi, j'avais progressivement cessé de suivre ladite série, les albums parus à partir du milieu des années 1990 ayant eu tendance à perdre la saveur et l'originalité des débuts et surtout à laisser le numérique prendre de plus en plus de place par rapport au dessin traditionnel. Un des albums dont je garde un souvenir récurrent, en matière d'humour désabusé voire cynique, est le volume 6 de la série, La Cadillac blanche (1990), dans lequel Canardo est engagé pour retrouver la fille d'un paysan, kidnappée par une des factions armées du No Man's Land, une contrée voisine plongée dans la guerre civile, ce qui amène le canard enquêteur, grand (gros) buveur de whisky et roulant dans une vieille Cadillac, a notamment s'introduire dans un camp d'entraînement pour terroristes internationaux, après les formalités d'inscription d'usage...
Sokal ne fut évidemment pas que le créateur de Canardo, mais je laisse à d'autres le soin d'évoquer l'ensemble de sa carrière prolifique et in fine prématurément interrompue, à l'âge de 66 ans.
RIP Benoît Sokal (1954-2021)
https://www.actuabd.com/Deces-de-Benoit … eo-Syberia (je ne savais que Jacques Chirac avait, en son temps, recommandé Canardo...)
https://www.francetvinfo.fr/culture/jeu … 42487.html
https://www.rtbf.be/info/societe/detail … d=10771798
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Sokal
Peace and love,
B.
[EDIT: mise à jour d'un lien hypertexte]
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Encore une belle personne qui s'en est allée, ce mardi 6 juillet...
« Tout humain se retourne en son soir sur son parcours de vie, espérant ne pas en être trop déçu, voire affligé. J’ai demandé que l’on grave sur ma pierre tombale: « Sa devise était: fais ce que dois. Sa vie durant, il s’y est efforcé. » Je ne ferai pas mentir cette devise dans mes dernières prestations d’acteur de mon existence. Allons-y, par conséquent, avec courage, curiosité et dans le sens du devoir. Non pas pour complaire à un Dieu dont j’ai cessé de faire l’hypothèse il y a soixante ans, mais parce que je me décevrais tant, sinon ! »
RIP Axel Kahn (1944-2021)
https://www.france24.com/fr/france/2021 … -un-cancer
https://www.francetvinfo.fr/societe/axe … 91727.html
Peace and love,
B.
[EDIT (11/07/2021): correction d'un faute d'inattention concernant le mois de décès ; merci à Silmo de me l'avoir signalé ci-après.]
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Merci Hyarion de cet hommage mais laissons lui un mois de vie, il est décédé le 6 juillet, pas le 6 juin. ;-)
Longue épitaphe, ça coûtera cher à la famille pour la graver, les gens ne pensent pas à ça.
L'histoire des épitaphes mériterait un catalogue.
Une de mes préférées est celle de Musset :
" Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Il est au Père-Lachaise, tout près de chez moi, avec un Saule comme il le demandait mais si frêle et chétif qu'il ne prend guère de place et comme voulu, son ombre est finalement très légère.
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Nous nous étions rencontrés à l'occasion d'un petit festival littéraire à Maintenon.
La sympathie a été immédiate et réciproque.
Alexandre et moi, nous sommes devenus, je crois, des amis. De cette amitié tardive d'adultes se découvrant des tas de points communs, toujours sur la même longueur d'onde, apprenant l'un de l'autre, et éprouvant l'envie de passer des moments agréables ensemble.
Mais la maladie, sournoise et sans doute déjà présente lors de notre rencontre, a fini par en décider autrement.
Cette semaine, je m’apprêtais à lui écrire un message pour prendre quelques nouvelles. Espérant que la santé s'améliorait et que son combat difficile s'ouvrait vers des perspectives optimistes... Le mail ne partira jamais.
Alexandre est décédé mercredi. Il avait encore plein de projets.
Il va manquer aux siens. Il va me manquer. C'était un homme bien.
Repose en paix, cher ami.
Alexandre Sargos (1969-2021)
I.
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Désolé JR pour cette disparition d'un de tes amis.
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Merci François.
J'ai oublié de préciser qu'Alexandre était entre autre l’auteur du petit ouvrage Tolkien à 20 ans. On voit le livre sur le pupitre, sur la photo ci-dessus, qui a été prise à la BNF, lors de sa conférence "de l'influence de la guerre sur le processus créatif", le 24 janvier 2020.
https://www.alexandresargos.com/bio
I.
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Pour celles et ceux qui souhaiteraient visionner ( ou revisionner ) l'enregistrement vidéo de l'intervention d'Alexandre Sargos à la B.N.F., le 24 janvier 2020, dans le cadre du colloque "Tolkien et la l'expérience de la guerre", j’indique le lien URL ci-dessous ( Durée de la vidéo : 47 mn ) :
https://www.bnf.fr/fr/mediatheque/de-li … us-creatif
( à Isengar : Sincères condoléances )
Swing Kid.
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So we lay down the pen
G.B. Smith
Merci Swing Kid
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Ce serait lui faire affront de dire que Christian Boltanski vient de disparaitre puisque son œuvre est vouée à la survie, la mémoire et la transmission, avec des œuvres émouvantes, saisissantes, troublantes.
RIP Christian Boltansli (1944-2021)
Et RIP aussi la maman de Catherine Deneuve, Renée Dorléac, à 109 ans c'est honorable. Elle était la doyenne mondiale des actrices ET acteurs de cinéma. Belle carrière et quelle descendance.
Je sais, on est loin de JRRT et du Rock, mais quand on aimait et qu'on aime toujours...
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J'ai appris, dans la nuit d'hier vendredi à aujourd'hui samedi, la triste nouvelle de la disparition de Stephen Hickman. Il avait 72 ans.
Illustrateur américain de fantasy et de science-fiction, actif depuis le courant des années 1970, il était notamment inspiré, en matière littéraire, par H. P. Lovecraft, J. R. R. Tolkien et Clark Ashton Smith.
Présent sur le réseau de Mark Z. depuis bien des années (figurant accessoirement parmi mes quelques "Friends"), il postait des messages de temps en temps (et jusqu'à tout récemment) sur le "wall" de son profil, et pour ma part, je me souviens d'avoir été agréablement surpris qu'il fasse partie des contacts réceptifs à mon humour concernant la censure pudibonde dudit réseau de Mark, a fortiori compte tenu de mon audience particulièrement modeste. De façon générale, il m'a toujours donné l'impression d'être quelqu'un de très ouvert, bienveillant et accessible. Il avait montré sa solidarité avec la France lors des attentats de 2015. Esthète, cinéphile, c'était aussi et surtout, évidemment, un excellent artiste, avec un talent tout particulier pour mettre conjointement en valeur le détail, le mouvement et la profondeur.
Parmi les illustrations qu'il a réalisées d'après les récits de Tolkien, une de ses préférées était celle, très expressive et créée en 1980, représentant la rencontre entre le vieux Gaffer Gamgee et un Cavalier Noir. C'est également une de mes illustrations tolkieniennes préférées de Stephen Hickman, d'autant plus évocatrice qu'elle représente une scène racontée de façon indirecte dans le texte de Tolkien.
Ces dernières années, il était resté fort productif.
Au début de l'année 2017, il avait terminé une peinture, The Maze of Maal Dweb, illustrant un récit de Clark Ashton Smith...
Et en 2019, en proposant son tableau The Rise of Cthulhu, il avait montré toute l'attention qu'il accordait à la source littéraire pour représenter une scène, en l'occurrence ici le « climax » d'une des plus célèbres nouvelles de Lovecraft, The Call of Cthulhu.
Parmi les créations de sa main qu'il aimait volontiers revoir, figurait une certaine sirène rouge, gracieuse héroïne surnaturelle d'un de ses plus beaux tableaux...
RIP Stephen Hickman (1949-2021)
http://www.stephenhickman.com/
http://www.stephenhickman.com/tolkien.html
https://en.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hickman
Peace and love,
B.
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Je découvre hélas tardivement cet artiste talentueux. Merci Hyarion de lui rendre hommage.
S.
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Mince... triste nouvelle.
Je l'avais découvert il y a bien longtemps dans Les Royaumes de Tolkien (Glénat 1996), un recueil d'illustrations dédié à la Terre du Milieu.
Tout comme Hyarion, le puissant "Siège du Gondor" et le saisissant "Gaffer Gamgee et le Cavalier Noir", présents dans l'ouvrage, ont immédiatement capté mon attention, au point que "Gaffer Gamgee" a longtemps fait partie de mes envies de couverture pour les futures Promenades, avant que "Le Pays de la Colline verte" de Ted Nasmith n'emporte naturellement la mise (moins sombre, plus en lien avec l'objet du livre).
Un artiste à redécouvrir ! Qu'il repose en paix.
I.
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