Vous n'êtes pas identifié(e).
Moins d'un mois après Claude-Jean-Philippe, Pierre Tchernia est mort à son tour, à 88 ans, a-t-on appris ce samedi.
RIP Pierre Tcherniakowski, dit Pierre Tchernia (1928-2016)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Amicalement,
Hyarion.
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De temps en temps, c'est bien de célébrer aussi les vivants : aujourd'hui Chuck BERRY a 90 berges : "Tant que je verrai encore un peu, entendrai un peu et pourrai remuer un peu, je continuerai."... Il disait ça en 2012 et on lui souhaite de roller encore des années.
Roll Chuck Berry.
Dans les autres toujours bien vivants, j'ai vu l'autre nuit un chouette documentaire sur "Little Bob", drôlement rafraichissant à 71 balais. On devrait mieux se souvenir de tout ce qu'a fait ce mec du Havre aux allures de hobbit...
Roll aussi Little Bob.
S.
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Ouf ! j'ai eu peur en voyant le titre de ce funeste fuseau revenir dans la liste des actualités...
Little Bob ! voilà un rockeur comme on n'en fait plus
Et bon anniversaire à papy Chuck, toujours vert malgré les saisons qui passent !
I.
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Chuck BERRY is not dead yet ...
http://www.lemonde.fr/musiques/article/ … 54986.html
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Cette semaine, après l'élection présidentielle américaine, aux dernières nouvelles, Chuck Berry est toujours vivant, mais Leonard Cohen, lui, a préféré partir juste avant le Judgement Day qui, après une campagne électorale interminable et ordurière, a vu la victoire du clown milliardaire républicain Donald Trump. Une victoire électorale inédite à ce niveau-là aux États-Unis d'Amérique mais qui ne m'a pas surpris, car elle est à l'image de notre époque, avec une conjoncture favorable à un certain type de clownerie, à la fois médiatique, démagogique et friqué : si vous avez beaucoup d'argent, si vous êtes une star médiatique à l'aise devant les caméras, si vous n'avez pas fait de carrière politicienne conventionnelle, si vous savez aller dans le sens du poil de l'opinion, en jouant à la fois avec et contre le "système", vous pouvez gagner le poste que vous visez, au plus haut niveau désormais. Pas de surprise, donc, mais l'Occident n'est décidément pas sorti de l'auberge...
Il aura été épargné à Leonard Cohen de voir ça : le célèbre poète, compositeur et chanteur de folk canadien, également écrivain et peintre, est mort à Los Angeles, ce lundi 7 novembre, à 82 ans.
RIP Leonard Norman Cohen, dit Leonard Cohen (1934-2016)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
https://www.washingtonpost.com/entertai … story.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonard_Cohen
Amicalement,
Hyarion.
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Une bien triste nouvelle, noyée dans la stupéfaction ambiante... je suis complètement passé à côté...
Merci pour ta vigilance, Hyarion.
Avec l'univers parfois sombre de Leonard Cohen, la déprimante mélancolie de ces jours d'automne vient de trouver une bande son idéale.
I.
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Bien triste, en effet
I.
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Triste nouvelle en effet. C'était un des dessinateurs les plus irrévérencieux de la bande dessinée. Un des plus inventifs aussi. La Rubrique-à-brac est un vrai chef d'œuvre.
E.
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Via Rafik Djoumi, un partage depuis le réseau de Mark Z. :
Coïncidence, je viens tout juste d'atteindre l'âge de sa fille, dont Gotlib parlait à l'époque pour 2004... et cela fait réfléchir non seulement sur le temps qui passe, mais aussi sur les aléas de l'histoire des hommes, et sur leurs vieux travers récurrents... Je n'aime pas beaucoup mon époque, mais qu'en aurait-il été du temps du pétainisme et de son "Travail, Famille, Patrie", avec dénonciation de "l'Autre" ("l'anti-France", selon la formule moquée plus tard par Gotlib et Lob dans la série Superdupont) comme source de tous les problèmes ? Ah, mais, attendez... on me fait signe dans l'oreillette qu'en fait, ça n'a pas changé tant que ça... Il faut dire que, déjà, la dénonciation anonyme, c'est un truc que certains aiment encore beaucoup, sur le réseau de Mark Z. par exemple : le temps passe, mais les "bons vieux" réflexes de "l'ancien temps" restent, semble-t-il... Le tout sur fond de "valeurs" dites "actuelles"... Non, décidément, je n'aime pas beaucoup mon époque... Raison de plus pour continuer à s'en moquer... ce que Fluide Glacial, co-créé par Gotlib en 1975, fait encore très bien d'ailleurs (je lisais le magazine quand j'étais au lycée (*), mais il m'arrive encore de le faire depuis... y compris les vieux numéros qui trainent dans un coin de la Male-Selve quand j'y passe...).
Notez que BiTS avait consacré un de ses épisodes à Gotlib, en 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=hsXbU3pPbnE
RIP Marcel Gottlieb dit Gotlib.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/vi … 20272.html
Amicalement,
Hyarion.
(*) : je me souviens en particulier, entre autres, d'un numéro hors-série hilarant "spécial paranormal", parrainé par un ancien président de la République française, Paul Doumer, spécialement revenu d'entre les morts pour l'occasion, il y a déjà... pioufff... dix-huit ans !
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Quelle tristesse...
Alors que le monde célèbre en toute légitimité le centenaire de Mr Kirk Douglas, un grand nom du rock progressif s'éteint vendredi 9 décembre 2016 dans une assourdissante discrétion...
Quelques mois après le décès de son ancien comparse Keith Emerson, Greg Lake nous quitte donc à 69 ans.
Outre un guitariste et bassiste de talent, Greg Lake fait partie de ces musiciens qui ont contribué à bouleverser l'histoire du rock, le temps d'une carrière brillante avec ELP, bien sûr (le L de ELP, c'est lui), mais aussi le temps d'un enregistrement magique, d'un disque brillant, d'un éclat de génie profitant d'une conjonction de talents comme on n'en retrouve plus en ce triste XXIè siècle : c'est en effet sur l'OVNI révolutionnaire 21st Century Schizoid Man, le morceau d'entrée du très "fantasy" In the Court of the Crimson King (1969), de King Crimson, son groupe d'alors, que sa voix puissante et sa basse tonitruante et bondissante percutent de plein fouet la trajectoire tourmentée de la pop musique pour donner naissance à ce qui devient en très peu de temps le Rock progressif.
attention, n'augmentez pas le son au démarrage... à la 30è seconde, vos enceintes exploseraient...
Les départs successifs de musiciens de cette carrure, même s'ils ne sont plus très connus du grand public de nos jours, sont une perte d'autant plus terrible qu'il n'existe pas de véritable relève...
RIP Gregory Stuart "Greg" Lake (1947-2016)
I.
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Javais loupé cette info, bien attristante en effet :-(
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Un petit clin d'oeil en guise d'hommage à ces 2 derniers disparus.
Dans les pages centrales de l'album "Hamster Jovial et ses louveteaux" (mon préféré avec "Pervers Pèpère" ), Gotlib avait parodié des célèbres pochettes de disques... dont celle du fameux album de King Crimson évoqué par Isengar ici plus haut...
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Excellent :-)
Il y a même Umma Gumma, et The Spotlight Kid !
Un homme de goût ce Gotlib !
I.
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Après 33 albums, et près de 44 d'autoroute boogie sans passer par le péage ou par l'aire de repos, la saga de Status Quo a hélas pris fin hier, avec la mort du blond Rick Parfitt, qui était là depuis les débuts de l'aventure...
Status Quo... comment dire ? C'est un peu le groupe préféré qu'on n'ose jamais citer. Un truc de bourrin, dont chaque hit présente de troublantes ressemblances avec le précédent et avec le suivant... du boogie hard rock venu des fin-fonds des années 70 et qui s'est fait un devoir de ne jamais évoluer. Ce rythme de blanc-bec boutonneux et ce gros son 1 basse-2 guitares qui donne systématiquement envie de réinventer le "air-guitar" devant sa glace, armé d'une raquette de tennis quand on ne possède pas sa propre gratte...
Je les aime bien les Status Quo. Ils m'accompagnent depuis des années, et je me demande même si mes premiers frissons guitaristiques ne viennent pas d'un de leurs morceaux Wathever You Want, écouté sur une vieille cassette quelque part dans les années 80.
Ils ne trichaient pas avec le public, ils aimaient se donner sur scène.
Des problèmes de coeur on fait renoncer Rick Parfitt en septembre.. et maintenant, il n'est plus là. Rien ne sera plus jamais pareil...
Le blond Parfitt et son complice, le brun Rossi, dans les années 2010, avec quelques cheveux blancs
RIP Richard John "Rick" Parfitt (1948-2016)
I.
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Caramba, je me souviens des années lycée et d'un partage assez net entre les fans ou pas de Status Quo.
La faucheuse a été sans pitié cette année dans le monde musical jusqu'à ce pauvre George Michael pourtant jeune encore et qui, dans un autre genre musical, a marqué les émois de ma jeunesse.
Snif.
S.
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Encore un bel hommage Isengar, merci.
Silmo, tu m'apprends la mort de George Michael, mince ! Je me rappelle très bien de son album Faith pour lequel j'ai une affection toute particulière, l'un des tout premiers CDs que j'ai acheté...
Snif...
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Alors que l'on nous annonce à présent la mort, à l'âge de 60 ans, de l'actrice et scénariste Carrie Fisher, je me rappelle forcément, à nouveau, de cette photographie... En 1983, sur une plage californienne, le photographe Aaron Rapoport avait immortalisé dans les vagues de l'océan, pour le magazine Rolling Stone, celle qui restera dans les mémoires comme l'inoubliable incarnation au cinéma de la princesse Leia de Star Wars.
RIP Carrie Frances Fisher, dite Carrie Fisher (1956-2016)
http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 … _3476.html
Amicalement,
Hyarion.
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J'apprends à l'instant le décès de Michel Déon. Ce n'était pas mon auteur préféré mais il a tout de même marqué ma jeunesse. Requiescat in Pace
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Nous avons perdu également, Claude Gensac, l'épouse du Gendarme de Saint-Tropez.
Et le lendemain, Debbie Reynolds a rejoint sa fille Carrie.
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... Et Jean-Christophe Victor, le créateur et animateur de la célèbre émission "Le Dessous des Cartes", décédé hier
I.
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... Et on en oublie, bien sûr...
À croire que personne n'a envie de voir à quoi ressemblera l'année 2017...
Depuis au moins hier, mercredi, circule sur la Toile une photographie prise en 1963 au Riviera, célèbre hôtel et casino de Las Vegas, utilisé pour le tournages de plusieurs films (notamment l'excellent Casino de Martin Scorsese) et dont le dernier bâtiment a été démoli en août dernier : on y voit la très jeune Carrie Fisher, dans les coulisses d'une salle de spectacle dudit Riviera, en train de regarder sa mère Debbie Reynolds se produire sur scène.
J'aimais beaucoup, et j'aime toujours beaucoup d'ailleurs, « Le dessous des cartes » de Jean-Christophe Victor, qui a créé cette excellente émission de géopolitique diffusée sur ARTE... et qui était aussi un des enfants de l'explorateur polaire Paul-Émile Victor, dont je me souviens également de la disparition, en 1995. Sur une photographie diffusée l'année dernière, à l'occasion des vingt ans de la mort de "PEV", on peut voir Jean-Christophe et Daphné Victor avec leur père, à son bureau entre deux expéditions polaires, vers la fin des années 1950.
Que les disparus de ce dernier mois de 2016 reposent tous en paix.
Hyarion.
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Hélas, cette satanée faucheuse ne chôme pas en décembre.
Un hommage particulier pour Jean-Christophe Victor qui m'a fait aimer la géopolitique bien mieux que mes profs de lycée.
Une pensée émue pour Carrie Fisher, ne serait-ce que pour ça...
Et une autre tout aussi émue pour sa maman Debbie Reynolds parce que "Chantons sous la pluie" - quoiqu'elle ait souffert durant son tournage - est un film qui m'émerveillera toujours.
Enfin, on ne parle de Claude Gensac qu'à propos de ses rôles de Josépha, épouse d'un fameux gendarme, mais elle était aussi épatante dans Oscar de Molinaro, ou en Edmée dans Hibernatus (entre autres).
J'avoue ne avoir jamais lu Déon. Il semble que l'immortalité soit bien relative et cet auteur sera sans doute vite oublié comme la majorité de ses prédécesseurs sous la coupole.
Silmo
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L'acteur anglais John Hurt est mort hier.
Je ne reviendrai pas sur la longue carrière de ce Monsieur du cinéma, qui a interprété des rôles pour le moins marquants (ne serait-ce qu'Elephant Man en 1980), mais je note qu'il a été la voix anglaise du personnage d'Aragorn, dans le film animé de Ralph Bakshi, en 1978, un film dont je n'ai pas besoin, ici, de rappeler le titre
RIP John Vincent Hurt, 1940-2017.
I.
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Pfff… Mais pourquoi LUI aussi ?
Il n'était pas si vieux; il était bourré de talent; il était la bonté, la gentillesse et l'humilité (regardez son visage, c'est inscrit dessus).
C'était mon mangaka préféré, et j'ai été profondément touché par son oeuvre intimiste, apaisante, un brin mélancolique et nostalgique...
Même si la bd japonaise vous indiffère, vous devez absolument lire au moins un de ces bouquins-là :
Jirô TANIGUCHI (1947-2017)
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Go, Johnny, go... et Johnny s'en est allé, un triste soir juste avant le retour du printemps, à Saint Charles, dans le Missouri. Le cœur léger et fier d'avoir joué de la guitare pendant près de 80 années, avec des hauts, pas mal de bas, et pas tout à fait conscient d'avoir changé le cours des choses, il laisse des millions d'orphelins derrière lui.
Je suis orphelin...
RIP Charles Edward Anderson "Chuck" Berry (1926-2017)
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.
Je viens d'apprendre, en écoutant Inter que la chanson "Johnny B. Goode" fait partie des témoignages de notre civilisation embarqués par la sonde Voyager I, envoyée dans l'espace en 1977 à destination d'éventuelles cultures extra-terrestres.
Niveau postérité, c'est la classe, non ?
Silmo
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Roll over Chuck Berry, tell Bo Diddley the news...
Triste aussi... Qui c'est le doyen maintenant, Fats Domino ?
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Oui, c'est Fats Domino (1928), puis Little Richard (1932), Jerry Lee Lewis (1935) et sans oublier Wanda Jackson (1937).
Sauf oubli de ma part, ils sont les quatre derniers survivants de ce Premier âge du Rock'n'roll...
I.
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Pour le plaisir
Bonne journée !
I.
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Je venais récemment de citer son nom dans un fuseau voisin…
Le formidable dessinateur américain Berni Wrightson a succombé hier à un cancer du cerveau. Spécialiste du comics "horrifique", il avait commencé sa carrière chez DC après une rencontre déterminante avec Frazetta fin des sixties. Désireux de s'affranchir quelque peu des gros éditeurs, il fonde en 1975 "The Studio" avec les 3 autres cadors Jeff Jones, Mike Kaluta et Barry Windsor-Smith. Chez nous, il fait connaître son talent et sa puissante maîtrise du noir et blanc grâce aux éditions françaises des magazines Vampirella, Eerie, Creepy et bien sûr L'Echo des Savanes Spécial USA. On le retrouve aussi à l'affiche du film d'animation Heavy Metal et comme auteur de l'adaptation bd du Creepshow de son copain Stephen King.
Mais son masterpiece, son chef-d'oeuvre gothique incontournable, un véritable choc pour l'étudiant aux Beaux-Arts que j'étais, ce sont les 50 fabuleuses illustrations du classique de Mary Shelley qu'il peaufina méticuleusement pendant 7 ans (première parution chez nous en 1984). Si vous ne connaissiez pas cette version de Frankenstein, j'espère que le petit diapo ci-dessous vous le fera apprécier… Indispensable !
R.I.P. Bernard Albert "Berni(e)" Wrightson (1948 - 2017)
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Arg, la faucheuse continue sa moisson. J'aime beaucoup l'art de Berni Wrightson et son Frankenstein figure depuis longtemps en bonne place dans ma bibliothèque... Je me souviens qu'il est souvent feuilleté par les Tolkiendili de passage à la maison. Les planches du Frankenstein semblent faites pour l'eau-forte tellement son sens du noir et blanc est puissant.
Triste d'apprendre la disparition de ce TRÈS grand dessinateur.
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La nouvelle circulait sur les réseaux sociaux depuis 48 heures. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas été particulièrement relayée par les médias nationaux.
Régis Boyer, le célèbre professeur spécialiste de la civilisation scandinave à la Sorbonne, auteur d'un très grand nombre d'ouvrage et de recueils dont tous les JRRVFiens ont au moins lu une fois un exemplaire, est décédé le 16 juin, à quelques jours de son 85ème anniversaire.
Puissent les Valkyrur le conduire sans encombre jusqu'au Valhǫll, où il sera accueilli par Heimdallr et d'où il pourra, du haut de l'Hliðskjálf et aux côtés d'Óðinn, contempler l'entraînement des Einheriar sur les champs toujours verts d'Iðavǫllr.
RIP Régis Boyer (1932-2017)
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Régis Boyer a tout de même eu droit à un article sur l'édition abonnés du Monde...
I.
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Simone Veil, née Jacob, s'est éteinte à Paris ce matin, à 89 ans. Rescapée des camps de la mort et ancienne ministre de la Santé, elle a porté en 1974 la loi légalisant l'avortement en France, malgré les torrents d'insultes et de vilenies venus de son propre camp politique. Je salue naturellement ici l'action très courageuse qui a été la sienne, décisive pour la cause, évidemment toujours actuelle, des droits des femmes et des droits individuels à disposer librement de son corps. Son bord politique n'était pas le mien, mais c'était une grande dame et une belle personne.
RIP Simone Annie Veil (1927-2017)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Amicalement,
Hyarion.
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Hyarion, je te saurais gré d'éviter sur Jrrvf des sujets qui n'ont rien à voir avec Tolkien et tu sais pertinemment être hautement sensibles, voire polémiques, sur ce forum
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J'avais dit, cher Jean, en janvier dernier, si tu t'en souviens, que je serais désormais moins présent sur ce forum, pour éviter précisément ce genre de remarque, de ta part comme de n'importe qui d'autre. Je n'ai pas changé d'avis, si cela peut te rassurer : comme toi, j'ai autre chose à faire dans la vie que de venir m'exprimer ici, et lorsque je le fais, ce n'est pas pour m'exposer systématiquement à des prises de tête (sur ce point, j'estime avoir assez donné). Pour ta part, en janvier dernier également, tu disais souhaiter qu'à l'avenir, sur JRRVF, on fasse moins confiance à l'intelligence des lecteurs, du moins en ce qui concerne le second degré. Je suis d'accord vis-à-vis de ce dernier, mais pour le reste, j'avoue que je continue malgré tout à m'efforcer de faire confiance à l'intelligence d'autrui.
Le présent fuseau et ses prédécesseurs sont moins des fuseaux de discussion que des sortes de mémoriaux, et il y a bien longtemps qu'ils n'entretiennent qu'un rapport extrêmement ténu avec Tolkien, ce que tu sais pertinemment si tu prends le temps de les suivre, depuis toutes ces années. À chacun d'en prendre son parti, à mon avis, quelles que soient ses convictions et/ou croyances, et donc de faire confiance à autrui pour que ce type de fuseau reste ce qu'il est, sans excès de paroles ni de censure.
J'avais dit moi-même, toujours en janvier dernier, qu'il ne fallait pas vivre dans le passé et qu'il fallait donc éviter de passer notre temps à être nostalgique ou à ne faire, sur JRRVF, que célébrer la mémoire des morts. Cependant, quelques personnalités remarquables, voire majeures, n'en méritent pas moins, me semble-t-il, que l'on salue, de temps en temps, leur mémoire, ici comme ailleurs. On a ainsi salué en ces lieux, il y a un an, la mémoire de Benoîte Groult, pourquoi pas maintenant celle de Simone Veil, dont le destin et les combats, qu'elle a raconté dans ses mémoires (Une vie, paru en 2007), sont assurément dignes de ne pas être oubliés ? Mon précédent message n'appelait évidemment pas de débat sur des sujets sur lesquels, à l'évidence, nous ne serons jamais d'accord.
Je te serais donc gréé, pour ma part, cher Jean, d'éviter à l'avenir de donner l'impression que je cherche à provoquer des polémiques à chaque fois que je prends le temps d'intervenir en ces lieux, fusse en mode "hors sujet". Je m'efforce de ne pas nourrir de préjugés contre toi ou d'autres, puisses-tu bien vouloir faire de même à mon égard.
Bien cordialement,
Hyarion.
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RIP Jeanne Moreau (1928-2017)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Amicalement,
Hyarion.
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Quelle belle vie a eu cette femme si belle, si douée et si libre.
S'il n'y avait qu'un film à retenir, serait-ce "Le Journal d'une femme de chambre" ?
Et si c'était deux, "Moderato Cantabile" ?
A trois, "Jules et Jim", forcément...
Mais diable comment choisir parmi tous les chefs-d’œuvre auxquels elle a apporté sa touche envoutante : Avec truffaut (La mariée était en noir, les 400 coups) avec Vadim (les Liaisons dangereuses), Orson Welles (Le Procès), Louis Malle (aussi parfaite dans Les Amants, que dans Le feu Follet ou le réjouissant Viva Maria!), sublime chez Demy (La Baie des Anges), drolissime dans "le Miraculé" de Mocky... et j'en oublie ... Angelopoulos, Kazan, Wim Wenders et Antonioni, Olphus, Fassbinder, Losey, Godard, Bunuel, Grangier... Elle a fait aux plus grands créateurs le cadeau de son immense talent et à nous le délicieux présent de pouvoir longtemps encore l'admirer dans tous ses films. Le cinéma ne la perd pas, il chérira sa mémoire.
Merci Mademoiselle Moreau.
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Il y a tout juste 40 ans, le 16 août 1977, disparaissait à Memphis Elvis Aaron Presley.
Un mois plus tard sortait le Silmarillion, oeuvre posthume de JRR Tolkien.
Certes, il n'y a pas de rapport entre ces deux événements si ce n'est qu'ils ont eu lieu tous les deux durant l'été 1977. Et il n'y a pas plus de rapport entre Elvis Presley et Tolkien si ce n'est qu'ils ont été, chacun à leur façon, deux artistes absolument majeurs du XXème siècle.
Il y a pourtant eu de nombreux petits malins qui, depuis 1977 et ce jour funeste où Elvis a succombé à une probable overdose de médicaments et de beurre de cacahuètes, ont réussi à faire le lien entre les deux univers, utilisant le surnom du célèbre chanteur, The King, pour s'emparer le titre du troisième volet du Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, et l'appliquer à toutes formes de "tributes", de spectacles, de bouquins ou même de parodies, mettant en scène Elvis et sa musique.
Cette petite récupération fait sourire. Et même si beaucoup de gens pensent qu'Elvis a simulé sa mort pour changer de vie - qu'il sirote des cocktails en regardant les touristes défiler dans sa propriété depuis la fenêtre d'une chambre secrète au premier étage de Graceland, il n'y aura malheureusement jamais de retour du roi, en ce qui le concerne.
I.
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Joli parallèle, bel hommage. Merci !
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C'est toujours un plaisir, Isengar, de lire tes "Promenades dans le XXe siècle" ;-)
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Pierre Bergé est un des hommes que j'admirais le plus depuis des décennies pour de multiples raisons que je ne développerai pas ici afin de ne pas provoquer la réaction.
Je suis simplement triste de sa disparition.
Merci à lui pour tous les combats qu'il a menés et toutes les causes qu'ils a si généreusement soutenues.
Je ne lui souhaiterai pas de reposer en paix puisqu'il ne croyait pas aux arrière-mondes ni aux au-delà.
C'est juste un hommage fidèle à sa mémoire.
S.
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En matière de combat politique, je trouve que M. Bergé a accumulé les réflexions les plus absurdes et les plus méprisables ces dernières années, avec une prédilection particulière pour assimiler travail et esclavage sexuel, ou bien opposition politique et point Godwin. Je ne le pleurerai certes pas.
E.
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Pierre Bergé était un homme au "caractère entier", comme on dit. Et son engagement était total.
Si un certain nombre de ses déclarations récentes ne font en effet guère honneur à l'admiration justifiée qu'on peut lui porter par ailleurs, il n'en reste pas moins que sa disparition créé un vide notable à tout point de vue.
C'est ce que François, sincèrement touché, a voulu exprimer très simplement, et sans vouloir "provoquer de réaction".
Restons en là, donc, si vous le voulez bien, et ne troublons pas outre mesure ce fuseau qui n'est pas fait pour ça
Amicalement
JR
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Ah ben flute, on vient de perdre d'un seul coup le colonel Toulouse, le Mari de la Coiffeuse, Don Quixote (non confirmé sur écran), l'abbé Dubois, le brave Etienne Dorsay, le commandant du Crabe-Tambour, Henri Sauveur (enfin débarrassé de tous les casse-pieds), le redoutable Victor Meynard tueur de profession, le Marquis de Bellegarde, Henri de Malassise et tant d'autres rôles si brillamment et si élégamment interprétés par Jean Rochefort.
Je continuerai toujours à regarder avec tendresse ses contributions aux comédies d'Yves Robert auxquelles il savait apporter sa savoureuse présence inimitable.
R.I.P. Jean Rochefort (1930/2017)
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Snif... Un grand monsieur qui s'en va, peut-être mon préféré dans sa génération.
RIP Jean Rochefort
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... l'abbé Dubois...
Pour moi, sans doute un de ses meilleurs rôles, au côté de Philippe Noiret, dans Que la fête commence !...
Il aurait sans doute été excellent dans le rôle de Don Quixote, si des problèmes de santé ne l'avait empêché de l'interpréter jusqu'au bout pour Terry Gilliam (il a finalement dû être remplacé par Jonathan Pryce). En rendant hommage à Jean Rochefort ce jour, Gilliam a tenu à dire de lui qu'à ses yeux "He was the 1st and utterly iconic Don Quixote".
RIP Jean Rochefort (1930-2017)
http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 … _3476.html
Amicalement,
Hyarion.
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Oui, c'est Fats Domino (1928), puis Little Richard (1932), Jerry Lee Lewis (1935) et sans oublier Wanda Jackson (1937).
Sauf oubli de ma part, ils sont les quatre derniers survivants de ce Premier âge du Rock'n'roll...
I.
Eh bien, de quatre ils passèrent à trois, en ce funeste 25 octobre de l'an de grâce 2017...
Fats Domino, le plus âgé des derniers dinosaures (89 ans), vient de rejoindre Chuck, Elvis et les autres au paradis du Rock'n'roll. Et c'est bien triste.
RIP Antoine Dominique Domino Jr. dit Fats Domino (1928-2017).
I.
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Bon et bien maintenant, c'est le petit Richard le doyen !
RIP Fats Domino
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La nouvelle est tombée tout-à-l'heure, via notamment la page de groupe de la Tolkien Society sur le réseau de Mark Z., suite à un message émouvant publié par Linda Garland sur le même réseau : Roger Garland n'est plus.
C'est un des plus connus des illustrateurs de l'œuvre de J. R. R. Tolkien qui vient de disparaître, des suites d'une longue maladie : il avait notamment réalisé les illustrations du Tolkien Calendar de 1984, et les illustrations de couverture et/ou intérieures de bien des ouvrages tolkieniens (The Lord of the Rings, The Silmarillion, The Hobbit, The Book of Lost Tales, Farmer Giles of Ham, Smith of Wootton Major, The Adventures of Tom Bombadil...).
Linda et Roger Garland ont fondé en 1989 la Lakeside Gallery, en Cornouailles, pour présenter leurs propres œuvres d'illustrateurs mais aussi pour promouvoir l'illustration comme forme d'art en général : http://www.lakeside-gallery.com
La collection d'illustrations de Roger Garland dédiée à l'univers de Tolkien a été notamment jusqu'ici exposée en permanence dans cette galerie : espérons que cela continuera.
RIP Roger Garland (1950-2017)
Amicalement,
Hyarion.
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C'est bien triste.
J'avais découvert Roger Garland pour la première fois en 1992, avec l'achat d'un recueil d'illustrations sur Tolkien qui trône toujours en bonne place dans ma bibliothèque : "Le Monde de Tolkien, visions de la Terre du Milieu".
I.
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Triste nouvelle, j'aimais ses dessins. Requiescat in pace
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Elendil a signalé sur Tolkiendil la disparition le 24 octobre dernier de Faith Tolkien, la première épouse de Christopher Tolkien, avec laquelle il avait divorcé en 1967.
Faith Tolkien, malade depuis plusieurs années, était la mère de Simon Tolkien.
source
portrait de Faith Tolkien
Qu'elle repose en paix.
I.
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Un peu moins d'un mois après le décès de George, c'est un troisième frère Young (Alexander était déjà parti en 1997) qui vient de rejoindre le paradis des rockers, celui auquel on accède via l'autoroute de l'enfer.
Malcolm Young, membre historique d'AC/DC, vient en effet de mourir, laissant Angus seul aux commandes de ce qui reste du plus grand groupe de Hard rock de tous les temps.
Let there be rock !
RIP Malcolm Mitchell Young (1953-2017)
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Triste nouvelle qui achève de plomber un week-end déjà fort gris et déprimant.
AC/DC, on peut dire que c'est la bande-son de mon adolescence : premier disque acheté (vers l'âge de 13 ans), première idole décédée (Bon Scott), premier concert dans un stade…
En guise d'hommage, je vais me repasser ce soir le dvd du mythique concert de décembre 1979 au Pavillon de Paris. Pas d'écran géant, pas de lasers ou d'effets pyrotechniques; juste un mur d'amplis Marshall, quelques projos, de l'énergie pure et du rock ! A l'arrière, tapi dans l'ombre, cramponné à sa sempiternelle Gretsch, le discret Malcolm Young au look de gamin (c'était pourtant lui le patron) assène ses accords avec une précision implacable…
We salute you, Malcolm !
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Et sinon, aujourd'hui même est mort un sale type dont on ne pleurera pas la disparition, mais dont le nom est associé au folklore des années 60-70 qu'on aime tant ici : Charles Manson, célèbre extrapolateur des paroles des Beatles. Je me suis dit que la nouvelle pouvait en intéresser certains.
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Et j'en profite pour glisser un petit clin d’œil à Pellucidar, pour reprendre l'hommage à Malcolm Young.
Enregistré le 9 décembre 1979 au Pavillon de Paris.
Y étais-tu, camarade ?
On est bien loin de la Terre du Milieu, mais ça fait du bien aux cages à miel
I.
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Y étais-tu, camarade ?
En 1979, j'ai 12 ans et des parents assez permissifs, mais pas au point de me laisser aller à ce genre d'évènement. Si j'avais su que ce magnifique enfoiré alcoolique de Bon Scott n'avait plus que 72 jours à vivre, j'aurais insisté. Je devrais attendre l'année suivante pour mon tout premier concert : un certain Renaud Séchan le 6 octobre 1980 au Complexe Omnisports de Grivegnée (j'ai toujours le ticket)...
Bien qu'Australien, ceci n'est pas un kangourou !
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Et voilà... ç'est triste à dire, mais on s'y attendait un peu. A force de forcer sa force à cet effort, comme dit la chanson, notre Jeannot national s'en est allé, éclipsant au passage la mort de Jean d'Ormesson, qui avait elle même éclipsé celle de l'ancien roi de Roumanie, Michel Ier, descendant de la reine Victoria d’Angleterre, grand oublié de l'Histoire et roi des occasions manquées.
Cette succession de décès s'éclipsant les uns les autres fait penser à ce funeste 22 novembre 1963, qui vit partir successivement Aldous Huxley, C.S. Lewis, et J.F. Kennedy. Le spectaculaire assassinat de ce dernier à Dallas "emportant la mise" dans les médias de l'époque, si je puis m'exprimer ainsi.
RIP Mihai (Michel) de Hohenzollern-Sigmaringen (1921-2017)
RIP Jean d'Ormesson (1925-2017)
RIP Jean-Philippe Léo Smet, dit Johnny Hallyday (1943-2017)
I.
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Ah ben voila t-'y pas qu'Isengar se lance dans la tri[nécro]logie !
On aura tout vu
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Mince ! Sale temps pour les métalleux...
Un peu plus de deux ans après ses compères "Animal" Taylor et Lemmy Kilmister, le guitariste "Fast" Eddie Clarke s'en est allé reconstituer le trio mythique de l'âge d'or de Mötörhead aux portes de l'Enfer, où il paraît que Lucifer n'oserait pas les faire entrer, de peur de se faire dégager à coups de doc martens dans les fesses...
Pour le plaisir des oreilles :
RIP Edward Allan "Fast Eddie" Clarke (1950-2018)
I.
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C'est avec une grande tristesse qu'on reçoit certaines informations... c'est encore plus fort quand ça concerne des gens de notre génération.
Dolores O'Riordan, la fantastique chanteuse irlandaise qui a œuvré au sein du célèbre groupe les Cranberries, n'est plus. Elle n'avait que 46 ans.
Les circonstances de sa mort ne sont pas encore tout à fait connues, mais ça ne change pas grand chose. Elle n'est plus là, les studios et les concerts ne résonneront plus de sa voix si particulière, étranglée et fragile, résolument rock et reconnaissable entre mille, et ça provoque un grand vide. C'est ce qu'il faut retenir...
RIP Dolores Mary Eileen O'Riordan (1971-2018)
I.
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Dolores O'Riordan a eu son heure de gloire quand j'étais ado. J'étais allé en voyage scolaire en Irlande en troisième (j'ai d'ailleurs dû raconter à certains d'entre vous l'épilogue surréaliste de ce voyage... ) et le deuxième album du groupe tournait en boucle dans le car.
Du coup, il y a plein de souvenirs qui ressurgissent et je me retrouve très touché par son décès, alors que pourtant je n'écoute quasiment plus les albums des Cranberries (2 fois peut-être en dix ans !?)
Fait chier si les artistes des années 90 commencent eux aussi à tomber...
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Triste nouvelle ;-(
C'était une de mes chanteuses et un de mes groupes préférés, avec ses chansons pleines de sincérité, d'amour, de rage et de mélancolie
Je me souviens d'une séance de dédicace où j'ai eu la chance de lui faire la bise, aussi ému qu'à mon premier baiser.
Repose en paix
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http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
https://www.nytimes.com/2018/01/23/obit … at-88.html
https://www.theparisreview.org/intervie … -k-le-guin
Amicalement,
Hyarion.
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Oh... Quelle triste nouvelle... Sa plume me manquera... En dépit de son grand âge, Ursula Le Guin postait encore assez régulièrement sur son blog et en d'autres lieux que je suivais de loin, avec toujours le même étonnement et le même plaisir... Sa science-fiction et sa fantasy sont toujours et encore novatrices, troublantes, riches de merveilles et de philosophie. C'est une auteure majeure dans ces genres, qu'elle savait renouveler et ré-imaginer avec un talent rare. J'aimerais penser qu'elle est à présent portée par l'autre vent, ce vent d'ailleurs que suivent les dragons, de l'autre côté du rêve. Heureusement, il me reste encore beaucoup des ses œuvres à lire ou relire.
D.
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Je n'ai eu l'occasion de lire d'Ursula Le Guin que le texte sur les Schémas rythmiques dans le Seigneur des Anneaux, que Tolkiendil a eu la chance de pouvoir utiliser dans L'Arc et le Heaume spécial 120 ans de Tolkien.
Comme certains d'entre nous, j'ai ainsi eu l'immense honneur de partager un peu d'espace dans une publication aux côtés d'un de ses textes.
Le Cycle de Terremer, dont j'ai exploré les cartes il n'y a pas si longtemps, fait partie depuis un petit moment des livres que j'aimerais découvrir (explorer des cartes d'un monde de fantasy sans connaître le monde en question, c'est quand même pas brillant comme démarche, je vous l'accorde). Mais il y a tant de choses à lire et mon boulot me laisse si peu de temps
I.
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La vieillesse, c' est marcher derrière un cercueil en attendant de monter dedans...Didier Lockwood, qui faisait crisser son stridivarius comme personne, a rejoint le magma originel...RIP.
Carpe diem... .
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Je ne sais pas si "stridivarius" est un lapsus ou un supplément d'hommage aux splendides crissements de Lockwood,
N'empêche qu 'y avait pas d'urgence à monter dans le cercueil, merde, 61 balais, c'est pas encore la vieillesse, non??
Carpe diem.
S.
Je ne souhaite à sa famille aucun problème d'héritage car l’actualité récente m'a fait songer à ceci...
"Le lion est mort, les chacals se disputent l'empire. Enfin, on peut pas demander plus aux frères Volfoni enfants de Johnny qu'aux fils de Charlemagne" (Tontons flingueurs, of course)
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Stephen Hawking n'est plus et c'est une perte pour l'humanité. Ses particules vont retourner à la poussière.
Les fans d'astronomie et d'astrophysique sont bien tristes car il eut le don de vulgariser des concepts fort compliqués.
Il fut aussi chanteur de rock (il a chanté avec les Pink Floyd)... et un type plein d'humour qui interprétât la "Galaxy Song" des Monty Python lors de leur dernier spectacle (à moins que ce ne soit l'antépénultième - ou leur very very last supper!).
C'était à l'Arena O² en 2014 et Stephen Hawking était dans la salle...
Une petite video en hommage à cette prestation et à l'astronomie débridée (le savant apparait dans les deux dernières minutes et interprète la chanson avec son synthétiseur vocal).
https://www.youtube.com/watch?v=ZTpBWhmamWo
R.I.S. Stephen Hawking (1942-2018) ... Rest In Space.
Just remember that you're standing on a planet that's evolving
And revolving at 900 miles an hour.
It's orbiting at 19 miles a second, so it's reckoned,
The sun that is the source of all our power.
Now the sun, and you and me, and all the stars that we can see,
Are moving at a million miles a day,
In the outer spiral arm, at 40,000 miles an hour,
Of a galaxy we call the Milky Way.
Our galaxy itself contains a hundred billion stars;
It's a hundred thousand light-years side to side;
It bulges in the middle sixteen thousand light-years thick,
But out by us it's just three thousand light-years wide.
We're thirty thousand light-years from Galactic Central Point,
We go 'round every two hundred million years;
And our galaxy itself is one of millions of billions
In this amazing and expanding universe.
Our universe itself keeps on expanding and expanding,
In all of the directions it can whiz;
As fast as it can go, at the speed of light, you know,
Twelve million miles a minute and that's the fastest speed there is.
So remember, when you're feeling very small and insecure,
How amazingly unlikely is your birth;
And pray that there's intelligent life somewhere out in space,
'Cause there's bugger all down here on Earth!
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Et oui ! Un grand homme de science, l'astrophysicien le plus connu du monde, qui a survécu pendant 50 ans à la maladie de Charcot...
Ca va faire bizarre de ne plus lire ses déclarations apocalyptiques.
RIP Stephen Hawking
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On l'apprend à l'instant...
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
... et je n'ai pas de mots.
I.
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