Vous n'êtes pas identifié(e).
Caligula, un sacré nanard, mais l'acteur n'y était pour rien...
Décalé à souhait dans "Le Dernier Empereur".
Dans la "La nuit des généraux", son interprétation d'un général nazi pervers et névrosé était également saisissante.
Époustouflant dans "Lawrence d'Arabie". Le Monde raconte aujourd'hui l'épopée de la restauration de ce monument du cinéma (Ah, ce long long long plan fixe sur le désert et ce petit point qui s'avance...)
Une pensée aussi aujourd'hui pour Joan Fontaine, actrice pour Hitchcock (inoubliable dans "Rebecca" et "Suspicion"), elle jouait Lady Rowena (la rivale de coeur d'Elisabeth Taylor) dans le pittoresque "Ivanhoé" de Richard Thorpe.
Une pensée également pour France Roche, à sa manière une autre grande dame du cinéma par la culture encyclopédique qu'elle en avait.
S.
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Je ne sais pas si Caligula peut être qualifié de nanar (après vérification, je constate qu'il n'est même pas dans la liste des mauvais péplums du site Nanarland) : film décadent aux excès revendiqués, oui, sans doute, mais delà à parler de nanar, on entre forcément dans la subjectivité... Trouves-tu que les plans X supplémentaires tournés en cachette par le producteur Bob Guccione n'étaient pas assez travaillés ? ;-)
Je ne crois pas, moi non plus, cependant, que Peter O'Toole ou John Gielgud aient été responsables de ce qu'a été, in fine, ce film à la genèse compliquée et au résultat pour le moins... hors-normes.
O'Toole est excellent dans Lawrence d'Arabie et dans La nuit des généraux, face à Omar Sharif dans les deux films. Outre son rôle de précepteur dans Le Dernier Empereur, il a aussi joué le roi Henri II d'Angleterre face à Katharine Hepburn incarnant Aliénor d'Aquitaine dans Le Lion en hiver. Je me souviens aussi de lui dans quelques rôles pour des films de télévision : général romain dans Masada, empereur de Liliput dans Les Voyages de Gulliver, bien des années avant son rôle de pape dans Les Tudors. Le dernier film de cinéma où je l'ai vu a été un film de fantasy, Stardust (2007) de Matthew Vaughn, d'après le roman Neil Gaiman.
Un des grands rôles de Joan Fontaine aura effectivement été celui qu'elle a joué dans le film Rebecca de Hitchcock, dont des extraits avaient été diffusés encore récemment lors de l'exposition L’Ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst présentée au musée d'Orsay au printemps dernier. La soeur aînée de Joan Fontaine, l'actrice Olivia de Havilland, a 97 ans...
À noter, concernant France Roche, que celle-ci avait aussi été actrice, dans les année 1950, même si c'est surtout pour son activité cinéphilique à la télévision qu'elle est aujourd'hui connue.
Je ne sais pas pourquoi personne ici n'a parlé du cinéaste Edouard Molinaro, décédé le 7 décembre... Sa filmographie est sans doute inégale et les succès populaires qu'il a pu connaître ne correspondent pas généralement au cinéma qui m'intéresse, mais je garde cependant un bon souvenir de Mon oncle Benjamin (1969) avec Jacques Brel dans le rôle-titre, d'après le roman de Claude Tillier.
RIP Édouard Molinaro (1928-2013)
RIP Joan Fontaine (1917-2013)
RIP France Roche (1921-2013)
Amicalement,
Hyarion.
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Tu as doublement raison Hyarion :
- d'une par sur le fait que "nanar" n'était pas le terme approprié, si tant est qu'il existe une définition unanime de ce qu'est un nanar !?!
Pour Caligula, le terme de "bouse" cinématographique aurait été plus adéquat, non en raison des scènes cochonnes (il en faut plus pour m’effaroucher) mais à cause du faible niveau du reste.
- d'autre part sur le fait d'avoir oublié Molinaro dans nos regrets éternels, souvent cité pour ses comédies burlesques (Oscar et Hibernatus) voire emplumées (la Cage aux Folles 1 et 2 - le 1 est bien) on lui doit tout de même quelques pépites historiques (comme le huis-clos "Le Souper" avec deux Claude - Brasseur et Rich - qui valent mieux qu'un seul Caligula) et puis un petit bijou du cinéma noir français "Un Témoin dans la Ville" (encore une fois, Lino Ventura impeccable). Hélas, il manque "Les Sept péchés capitaux" à ma dévédéthèque (tourné par 7 pointures, dont Molinaro) j’attends impatiemment qu'il sorte un jour en boutique.
S.
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Un des grands rôles de Joan Fontaine aura effectivement été celui qu'elle a joué dans le film Rebecca de Hitchcock, dont des extraits avaient été diffusés encore récemment lors de l'exposition L’Ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst présentée au musée d'Orsay au printemps dernier.
Magnifique film et magnifique actrice dans ce rôle, en effet. Clairement l'un des films de Hitchcock que je préfère — et pourtant, le choix est vaste.
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Tu as doublement raison Hyarion :
- d'une par sur le fait que "nanar" n'était pas le terme approprié, si tant est qu'il existe une définition unanime de ce qu'est un nanar !?!
Pour Caligula, le terme de "bouse" cinématographique aurait été plus adéquat, non en raison des scènes cochonnes (il en faut plus pour m’effaroucher) mais à cause du faible niveau du reste.
Par Zeus, Odin, Crom et Ulmo... mais j'espère bien, en effet, qu'il t'en faut plus pour t'effaroucher ! ;-) Sans aller jusqu'à qualifier Caligula de "bouse", je reconnais qu'objectivement, ce film n'est pas, cinématographiquement parlant, de très bonne qualité. J'ai cependant connu des films beaucoup plus mal filmés : The Barbarians & Co, par exemple (là, le qualificatif de "bouse" est, de mon point de vue, pleinement justifié !)... ;-)
- d'autre part sur le fait d'avoir oublié Molinaro dans nos regrets éternels, souvent cité pour ses comédies burlesques (Oscar et Hibernatus) voire emplumées (la Cage aux Folles 1 et 2 - le 1 est bien) on lui doit tout de même quelques pépites historiques (comme le huis-clos "Le Souper" avec deux Claude - Brasseur et Rich - qui valent mieux qu'un seul Caligula) et puis un petit bijou du cinéma noir français "Un Témoin dans la Ville" (encore une fois, Lino Ventura impeccable). Hélas, il manque "Les Sept péchés capitaux" à ma dévédéthèque (tourné par 7 pointures, dont Molinaro) j’attends impatiemment qu'il sorte un jour en boutique.
Oui, en effet, outre Mon oncle Benjamin (un film que j'ai souvent vu quand j'étais plus jeune), j'ai aussi pensé, à la mort de Molinaro, à son Souper de Fouché et Talleyrand, qui est effectivement très réussi. Il faudrait que je revois Un témoin dans la ville, qui m'a laissé aussi un bon souvenir, maintenant que j'y pense.
Hyarion a écrit :Un des grands rôles de Joan Fontaine aura effectivement été celui qu'elle a joué dans le film Rebecca de Hitchcock, dont des extraits avaient été diffusés encore récemment lors de l'exposition L’Ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst présentée au musée d'Orsay au printemps dernier.
Magnifique film et magnifique actrice dans ce rôle, en effet. Clairement l'un des films de Hitchcock que je préfère — et pourtant, le choix est vaste.
C'est une des particularités des grands cinéastes : avec eux, on peut se payer le luxe d'avoir des chef d'oeuvres préférés parmi d'autres chefs d'oeuvres. Comme nous en sommes loin aujourd'hui...
Par moments, les enfants, je me sens largué : il parait que le grand art de notre temps, ce n'est plus le roman comme au XIXe siècle, ni le cinéma comme au XXe siècle, mais le jeu vidéo...
Cela me fait d'ailleurs penser que ledit art a fait l'objet d'un instructif épisode de BiTS...
Amicalement,
Hyarion.
P.S.: correction concernant mon précédent message >>> au deuxième paragraphe, il faut lire bien sûr : "... film de fantasy, Stardust (2007) de Matthew Vaughn, d'après le roman de Neil Gaiman."
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Il y a 5 ans, le 25 décembre 2008, disparaissait Eartha KITT, "la femme la plus excitante du monde" (selon Orson Welles)... mais aussi une chanteuse talentueuse, aussi bien dans le jazz ou le blues des années 60 que dans le disco des années 80.
Rassurez-vous, je ne prolongerai pas plus loin le commentaire musical car je serais bien incapable de concurrencer Isengar sur ce créneau.
Toujours est-il qu'Eartha KITT partage avec Charlie CHAPLIN, James BROWN, Dean MARTIN ou encore GRIMOD de La REYNIERE cette fatalité d'être décédée un 25 décembre et donc, de se faire voler la vedette chaque année par d'autres manifestations populaires ayant une audience considérablement plus nombreuse que la commémoration des trépassés.
Eartha Kitt se fit connaitre par plusieurs succès dans les années 50 parmi lesquels "Santa Baby" (1953) qui est un de mes standards préférés dans le registre des chants profanes de Noël...
Jugez par vous-même :
[video=480,360]http://www.youtube.com/watch?v=jFMyF9fDKzE[/video]
Devenue icône kitch au terme de sa carrière, Eartha Kitt avait un très joli timbre dans sa jeunesse, clair et vibrant.
Notez qu'à la fin de la chanson, elle demande au Père Noël "a Ring" , prétexte bien ténu pour poster ici :-) mais faut-il un motif dans ce fuseau???
Qu'importe! Cette chanson est un incontournable de Noël :-)
Im Memoriam Miss Kitt.
Afin que vous ne vous mépreniez pas sur la sûreté de mon jugement artistique (ni sur mes goûts parfaitement assumés) je confesse qu'au nombre de mes rituels de noël, il y a a aussi l'écoute (parfois plusieurs fois en boucle) de "Last Christmas" du groupe WHAM! (1984) .
NB: pour les lecteur étourdis, je précise que Georges Michael n'est pas mort un 25 décembre, et même qu' il n'est pas mort du tout - que tous les dieux le préservent.
Quant à ceux qui n'ont pas été jeunes dans les années 80, ils n'ont pas le droit de se moquer !!!
Puisque j'ai parlé de Charlie Chaplin, lui aussi disparu un 25 décembre (en 1977), je le vénère comme le plus grand de tous les cinéastes.
Il n'y a pas de vacances de fin d'année (décidément, que de rituels) sans regardez plusieurs de ses chefs-d’œuvre et au moins une fois "La Ruée vers l'Or", un film qui contient le plus beau et le plus touchant réveillon de l'histoire du cinéma.
In Memoriam Charlot :-)
Silmo
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A la veille de Noël, le 24 décembre 2013, à l'âge de 89 ans, Frédéric BACK est décédé au Canada où il vivait depuis 65 ans.
Son nom ne vous dit peut-être rien? C'était un grand, un très grand illustrateur et cinéaste d'animation, originaire d'Alsace, récompensé deux fois aux Oscars (c'est pas donné à tout le monde), notamment en 1988 pour "L'homme qui plantait des arbres", d'après un roman de Jean Giono. L'histoire de ce film est celle d'un berger solitaire qui patiemment, en secret, reboise les montagnes, une thématique qui aurait certainement plu à JRR tolkien...
Vous trouverez de très nombreux exemples de ses illustrations (admirées jusqu'au Japon) sur le site qui lui est dédié
In Memoriam Frédéric Back un homme qui aimait les arbres
S.
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Bih J'ai toujours adoré ce conte et ce film aux illustrations douces :'(
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Quelle triste nouvelle que celle de la disparition de Frédéric Back, le réalisateur de L'Homme qui plantait des arbres (1987)...
En 2010, en rangeant des livres dans un rayonnage de bibliothèque, j'étais tombé sur le récit de Jean Giono, et je m'étais aussitôt rappelé de ce magnifique court-métrage d'animation que l'on m'avait montré au cinéma lorsque j'étais encore à l'école primaire (un très bon souvenir d'enfance), et que je n'avais pas revu depuis cette époque... Je l'ai alors revisionné plusieurs fois dans les mois et les années qui ont suivi : ce qui marque, dans ce film, c'est cette fluidité du déroulement de l'histoire, cette impression de mouvement continu sur toute la durée du récit, avec ce graphisme très proche de l'univers de la peinture...
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html
RIP Frédéric Back (1924-2013)
Amicalement,
Hyarion.
[EDIT: mise à jour du lien vidéo]
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"L'homme qui plantait des arbres", d'après un roman de Jean Giono. L'histoire de ce film est celle d'un berger solitaire qui patiemment, en secret, reboise les montagnes, une thématique qui aurait certainement plu à JRR tolkien...
Sans le moindre doute, d'autant plus que la thématique était liée à celle de la persévérance ...
& Merci pour les images Silmo & Hyarion, celles de mon illustration préférée du roman ;).
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Wojciech Kilar n'est plus.
Son nom n'est sans doute pas aussi familier aux amateurs de musiques de films que le sont ceux d'Ennio Morricone (âgé de 85 ans), John Williams (âgé de 81 ans) ou des regrettés Jerry Goldsmith (décédé en 2004 à 75 ans) et Basil Poledouris (décédé en 2006 à 61 ans), mais c'est néanmoins un grand compositeur de musique pour le cinéma qui est mort hier, 29 décembre, dans la ville polonaise de Katowice, à l'âge de 81 ans.
Né en Pologne en 1932 à Lwów (aujourd'hui Lviv en Ukraine), Kilar avait étudié le piano à Katowice, avant de partir à Paris en 1959 pour étudier la composition avec Nadia Boulanger. Il est ensuite devenu un prolifique compositeur de musique de films pour le cinéma polonais, avant d'atteindre la reconnaissance internationale en 1992 avec la musique qu'il écrivit pour le film Dracula de Francis Ford Coppola. Par la suite, Wojciech Kilar a notamment composé la musique du film Portrait de femme (The Portrait of a Lady ; 1996) de Jane Campion, celle du film Two Lovers (2008) de James Gray, ainsi que les musiques de plusieurs films de Roman Polanski : La Jeune Fille et la Mort (Death and the Maiden ; 1994), La Neuvième porte (The Ninth Gate ; 1999), et bien-sûr Le Pianiste (The Pianist ; 2002). Il fut également compositeur d'œuvres de musique pour chœurs et orchestre, de symphonies, de concertos et d'œuvres de musique de chambre : parmi ces œuvres de musique dite savante, on peut notamment citer le poème symphonique Krzesany (1974) pour orchestre, et Exodus (1981) pour chœur mixte et orchestre.
Une des plus belles créations musicales de Wojciech Kilar pour le cinéma restera sans doute la magnifique partition qu'il a écrite pour Le Roi et l'Oiseau (1980) de Paul Grimault : ce dernier avait alors donné carte blanche à Kilar, ce que celui-ci considérait comme ayant été une opportunité rare pour un compositeur de musique de films.
http://www.youtube.com/watch?v=gaewL01hE9A
RIP Wojciech Kilar (1932-2013)
Amicalement,
Hyarion... qui sent qu'il va devoir également faire le deuil d'autres grands noms de la musique de films dans les années qui viennent...
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Dans le sillage des hommages à Nelson Mandela, le défenseur des droits civiques américain, James Hood, a un peu été oublié. Décédé le 17 janvier dernier, il a été le premier étudiant afro-américain inscrit à l'Université de l'Alabama.
Ce qui n’est pas rien…
Il aurait pu prendre une place très méritée dès les premiers messages du fuseau.
Un triste fuseau dans lequel nous avons rendu hommage aux nombreuses personnalités de l’illustration, de la musique et du cinéma qui nous ont quittés en 2013, empruntant le dernier navire en partance pour l’Ouest.
Et si les rockeurs ont eu la part belle des hommages Jrrvfiens (et encore, on en a oublié plein, comme Tony Sheridan (mort le 16 février), qui a collaboré avec les Beatles, avant que ceux-ci ne deviennent célèbres, ou Trevor Bolder (mort le 21 mai), l’ancien bassiste des Spiders from Mars de David Bowie), le vieux chariot de l’Ankou a hélas pris à son bord de très nombreux musiciens issus de tous les styles (hier encore, Wojciech Kilar).
Mais en 2013 c’est le Jazz qui a payé un des plus lourds tributs… l’anniversaire de la mort d’Eartha Kitt, rappelé par Silmo, rend cet hommage aux disparus plus indispensable encore.
Qu’ils aient été hommes ou femmes, qu’ils aient été chanteurs, batteurs, saxophonistes, cornettistes, clarinettistes, trompettistes, guitaristes, vibraphonistes, pianistes, organistes, contrebassistes… qu’ils aient été américains, anglais, cubains, tchèques, français, jamaïcains, néérlandais ou apatrides… qu’ils aient versé dans le swing, le bebop , le hard bop, le free jazz , le new-orleans, le latin, le manouche, le jazz-rock, le fusion, l’acid jazz… qu’ils aient flirté avec le funk, le blues, le rythm’n’blues et la soul… la liste des victimes de cette hécatombe jazz 2013 est impressionnante d’autant qu’elle est sans doute loin d’être exhaustive…
En janvier : George Gruntz, Robert « Bob » Quibel (le contrebassiste de l’ « école des fans »), Claude Nobs (célèbre fondateur du Montreux Jazz Festival en Suisse), Ron Burton, Patty Andrews (des Andrews Sisters), Butch Morris ;
En février : Cecil Womack (fondateur de Womack & Womack), Rudolf Dašek (guitariste tchèque), Donald Byrd, Paul Tanner (dernier membre survivant de l’orchestre mythique de Glenn Miller), Cleotha Staple, Stewart « Dirk » Fischer ;
En mars-avril : Melvin Rhyne, Kenny Ball et Terry Lightfoot (tous les deux des jazzmen anglais), Bebo Valdés (jazzman cubain), Robert Ward, Don Blackman (pianiste qui a également beaucoup œuvré dans le Funk), Vincent Montana Junior, George Jackson, Bob Brozman ;
De mai à juillet : Cedric Brooks (saxophoniste jamaïcain), Harold Shapero (compositeur américain qui a beaucoup flirté avec le Jazz), César Portillo de la Luz (guitariste cubain), Mulgrew Miller ; Johnny Smith (guitariste de « coll-jazz » américain), Bernard Vitet (trompettiste français), Peter Appleyard, Rita Reys (chanteuse jazzy hollandaise) ;
En août : George Duke, Eydie Gormé (chanteuse américaine), Pierre Hennebelle (qui ne faisait pas que de la peinture), Cedar Walton, Donna Hightower, Marian McPartland ;
En octobre et novembre : Frank D'Rone, Butch Warren, Donald Bailey, Ronald Shannon Jackson, Frank Wess, Chico Hamilton ;
En décembre : Jean-Louis Foulquier (fondateur des Francofolies, et amateur de Jazz), Stan Tracey (pianiste anglais), Jim Hall, Herb Geller, Ricky Lawson, et le dernier de cette liste incomplète : Yusef Lateef (compositeur américain)…
D’autres genres musicaux ont également porté le deuil à de nombreuses reprises.
Ce fut le cas de la musique Country. Je ne ferai pas la même liste que pour le jazz, et je me contenterai de citer le cas étonnant des chanteuses Rita MacNeil et Pier Béland, toutes les deux canadiennes, toutes les deux mortes le 16 avril : symbole de l’ironie à répétition dont a su faire preuve la Camarde, avec sa sinistre faux estampillée 2013 …
Une bien triste année, donc, qui vit aussi partir Sid Bernstein (21 août), un célèbre producteur américain qui a mis en œuvre les premières tournées américaines de la déferlante du rock anglais aux Etats-Unis (avec Beatles, Rolling Stones et Kinks, notamment), et sans lequel, tout n’aurait peut-être pas été pareil…
Qu’ils reposent en paix.
I.
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Je vais allonger la liste côté littérature de deux Prix Nobel dont la disparition m'a beaucoup touché pendant l'année 2013. Deux grands noms de la littérature anglophone.
Seamus Heaney, poète irlandais d'expression anglaise, prix Nobel 1995, nous a quittés le 30 août 2014 à l'âge de 74 ans.
Il fait partie de ces nombreux auteurs que je n'aurais jamais lu sans être passé par Tolkien. Car je l'ai découvert via sa mémorable traduction de Béowulf, dans l'anglais d'Irlande du Nord qu'il reçut de sa parenté :
Doris Lessing, prix Nobel 2007, nous a quittés le 17 novembre 2013 à l'âge avancé de 94 ans. Si je n'ai pas ressenti sa disparition avec la même surprise - le départ est à ces âges n'est que trop dans l'ordre des choses - il m'a fort attristé. J'ai tout juste abordé son oeuvre par sa science-fiction (le cycle Canopus in Argos), et y reviendrai certainement.
Je souhaitais leur rendre ce petit hommage en passant le seuil de cette Nouvelle Année. Puissions-nous encore longtemps les lire et les entendre de ce côté-ci des Cercles du Monde.
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Ironie du calendrier, c'est hier, le jour du 122ème anniversaire de JRR Tolkien, que Saul Zaentz, le célèbre producteur américain, créateur de la Middle-earth enterprises (ex-Tolkien enterprises), propriétaire depuis 1976 des droits d'adaptation cinématographique et de commercialisation des produits dérivés des deux grands romans de Tolkien, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux, nous a quitté.
Voilà une nouvelle qui ne peut laisser indifférent l'amateur de l'univers (et de l'univers, hem, "étendu") de la Terre du Milieu.
Plutôt que le requin hollywoodien qui a fait la plus grosse vente de licence de l'histoire des jeux de rôle en 1982 (avec Iron Crown Enterprises, créateur de MERP-JRTM), qui a fait fermer le pub du "Hobbit affamé" de Southampton en 2011 (parce que la patron utilisait sans autorisation le mot Hobbit depuis 30 ans), qui est coupable d'avoir produit le célèbre Seigneur des Anneaux de Bakshi (en 1978 ), qui est resté en conflit juridique larvé avec ses complices de New Line depuis 2006, et qui ne s'est jamais remis du fait que Peter Jackson ait finalement réussi à s'emparer du Hobbit pour le malheur et pour le pire, je préfère parler du Saul Zaentz, amateur de Jazz.
En effet, c'est en 1967 que Zaentz s'empare de Fantasy Records , un label discographique fondé à la fin des années 40, et qui est à ce jour un des plus grand label de Jazz dans le monde. Des gens comme Miles Davis, Charles Mingus, Charlie Parker, Chet Baker ou John Coltrane sont passés par Fantasy Record, à un moment ou à un autre de leur carrière. Des personnalités du rock ont aussi collaboré avec le label, à la volée : Joe Cocker, et Creedance Clearwater Revival, groupe avec lequel Saul Zaentz n'aura que des relations extrêmement tendues, ou encore des gens comme Ravi Shankar.
Bref, c'est une grande perte pour le cinéma comme pour le monde de la musique. A trois jours près, il aurait pu figurer honorablement dans la liste en hommage aux gens du Jazz, partis en 2013.
Saul Zaentz n'était pas que le vilain producteur que j'ai toujours soupçonné d'être à l'origine du double flingage de Tom Bombadil dans les deux plus célèbres adaptations du Seigneur des Anneaux. Il était aussi celui à qui l'on doit, grâce à ses collaborations avec Milos Forman, Vol au dessus d'un nid de coucous (1975) Amadeus (1984).
Malheureusement atteint de la maladie d’Alzheimer, il s'est donc éteint hier, à San Francisco, à l'âge honorable de 92 ans.
RIP Saul Zaentz (1921-2014)
I.
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Merci Isengar pour cet hommage brillant qui révèle, comme tu sais si bien le faire, toute la complexité paradoxale d'une personnalité comme SZ.
S.
Au fond, il n'y a que pour PJ que tu es si caricatural, peut-être que tu lui ferais une petite exception s'il avait la grâce de venir rejoindre la liste des personnalités in memoriam ? (je sors).
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Autre fameux producteur qui vient de quitter ce monde : l'honorable SHAW Run Run (SHAO Ren Leng - 邵仁楞)
Il vient de mourir à l'âge vénérable de 106 ans (plus ou moins, selon sa date de naissance imprécise)
Il était le dernier survivant des quatre cofondateurs - avec ses trois frères ainés Runde, Runje et Runme - des mythiques studios SHAWBrothers d'où sont sortis plus d'un millier de films de Wu Xia Pian (Kung-Fu pour faire vite), les plus connus en occident étant ceux de KING Hu, "L'Hirondelle d'or", ceux de CHANG Cheh avec son justicier manchot dans "Un seul bras les tua tous" ou encore ceux de LIU Chia-liang, souvent avec Gordon LIU, comme par exemple, "La 36e Chambre de Shaolin"
Des détails sur la saga des frères Shaw ICI
SHAW Run Run avait coproduit Blade Runner de Ridley Scott.
Milliardaire, M. Shaw était aussi philantrope.
RIP SHAW Run Run
S.
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J'ai une pensée cette nuit à la mémoire du grand chef d'orchestre Claudio Abbado, décédé hier, 20 janvier 2014, à l'âge de 80 ans.
Directeur musical de la Scala de Milan de 1968 à 1986, chef principal du London Symphony Orchestra, il a été directeur de l'Opéra de Vienne, avant de succéder à Karajan à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin en 1989 puis de diriger l'Orchestre du Festival de Lucerne. C'était par ailleurs un artiste engagé, soucieux notamment de faciliter l'accès du plus grand nombre à la musique dite savante. Il serait difficile d'énumérer ici toutes les interprétations d'œuvres du répertoire dit classique qu'il a dirigé et qui ont fait date. Pour ma part, je garde un souvenir de jeunesse particulier de l'écoute régulière de deux concertos pour piano et orchestre (KV 449 et 537) de Mozart, par la pianiste Maria João Pires avec Claudio Abbado dirigeant l'Orchestre philharmonique de Vienne. Abbado fut également, comme chef d'orchestre, un grand interprète, entre autres, de la musique symphonique de Gustav Mahler. La Symphonie n°8 "inachevée" de Schubert et la Symphonie n°9 de Bruckner sont les deux dernières œuvres qu'il aura dirigé lors de sa dernière apparition publique, l'année dernière, au Festival de Lucerne.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claudio_Abbado
RIP Claudio Abbado (1933-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Je découvre seulement ce soir via une brève sur Elbakin le décès du producteur et réalisateur Arthur Rankin Jr, qui nous a quitté le 30 janvier, quelque semaines après Saul Zaentz.
Ce moi de janvier voit donc disparaître deux figures incontournables des premières tentatives d'adaptations de l’œuvre de Tolkien (en films d'animation).
Artur Rankin Jr avait en effet, avec son partenaire Jules Bass, adapté successivement Le Hobbit (en 1977) et un bout du Seigneur des Anneaux, au travers d'une animation intitulée Le Retour du Roi (1980) dont votre serviteur avait décortiqué les entrelacs il y a quelques années, ici même sur JRRVF.
Plus d'infos ici, et la bio de Arthur Rankin Jr sur Wikipedia, pour découvrir l'étendue de ses activités cinématographiques et télévisuelles.
RIP Arthur Rankin Jr (1924-2014)
I.
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Gabriel AXEL vient de disparaitre à 95 ans. On le connait surtout pour la réalisation d'un chef-d’œuvre du cinéma danois (oscarisé en 1988) : "Le Festin de Babette", un des films de mon top ten au chapitre gastronomique. D'après Le Monde, ce serait le film préféré de mon éminent homonyme (le pontife) !!!
Une pensée émue pour les cailles en sarcophage. :-|
Sliourp.
Et au rayon des papys morts, j'étais pas en France quand c'est arrivé et j'ai appris au retour le décès de François CAVANNA, fondateur d'Hara-Kiri et Charlie Hebdo. Ben merde alors. Je l'aimais bien Cavanna. Une sacrée plume.
Snif.
Silmo
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Il y a ces jours interminales, les jours sans fin, mais également des jours qu'on ne voudrait jamais voir finir comme celui d'aujourd'hui : ce matin le passage des oieaux migrateurs, un ciel bleu avec la dose parfaite de nuages blancs, un beau coucher de soleil sur la ville, au fil de l'eau. ... et puis j'apprends la nouvelle ce soir : Harold Ramis nous a quitté.
Le coeur se serre, la porte du temps tourne sur ses gonds, les oiseaux sont passé, le soleil a plongé, la nuit est là et je me sens bien triste soudainement.
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Il m'est souvent arrivé de rêver de pouvoir apprendre le piano de la même manière que le personnage interprété par Bill Murray dans Groundhog Day...
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html
RIP Harold Ramis (1944-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Je ne sais pas si ça vaut le coup d'en parler ici, tant le lien avec l'univers de Tolkien est lointain, mais j'ai appris hier le décès de Scott "Rock Action" Asheton.
Scott était le petit frère de Ron, lui même décédé en 2009, et membre fondateur à Ann Arbor, en 1967, des fameux Stooges, avec Dave Alexander (mort en 1975) et avec un certain... Iggy Pop.
Je suis bien triste, car les Stooges, avec leurs excès, leur outrance, leur décadence, leur brutale finesse musicale, et leur son et leur style uniques - cent fois copiés, jamais égalé - font partie depuis longtemps de mes (p)références musicales ultimes.
J'ai été bien content de leur reformation inespérée en 2003 et de leurs deux derniers albums (2007 et 2013), moins fondamentaux que les trois albums historiques (entre 1969 et 1973).
Aujourd'hui, avec la mort du dernier des Asheton, une porte semble se fermer sur une certaine idée du Rock, même si pour des raisons médicales, Scott avait pris du recul par rapport à la vie trépidante de l'équipe des punks sexagénaires des actuels Stooges, réunis autour de l'increvable Iggy (avec le mythique James Williamson, Mike Watt et sa basse-massue et Steve Mc Kay, le saxophoniste fou).
Rien ne sera plus tout à fait comme avant... et 2014 sera une nouvelle année pour vous et nous, une nouvelle année avec pas grand chose à foutre...
Les Stooges en 1969, pendant l'enregistrement de Fun House. Scott a les lunettes noires, Iggy un trou au genou,
Ron un jean blanc et Dave qui gratouille sa basse. Seul Iggy est debout aujourd'hui, les trois autres sont restés sur le tapis.
RIP Scott Asheton (1969-2014)
I. :'/
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Oh !
je viens d'apprendre à l'instant la mort de Jacques Le Goff...
I.
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Je viens d'apprendre à l'instant la mort de Jacques Le Goff...
En effet, le grand historien médiéviste Jacques Le Goff est mort à Paris, ce mardi 1er avril, à l'âge de 90 ans : http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
En janvier dernier, Le Monde avait publié un entretien de Nicolas Truong avec Jacques Le Goff (les deux ayant écrit ensemble Une histoire du corps au Moyen Âge, ouvrage paru il y a quelques années), à l'occasion du lancement de la parution en français de la collection de livres « Histoire & Civilisations », parrainée par Le Goff : http://www.lemonde.fr/livres/article/20 … _3260.html
RIP Jacques Le Goff (1924-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Une Tolkiendil 'historique' s’éteint.
Régine DEFORGES vient de disparaitre à l'âge de 78 ans.
Dans « Entretien avec Christian Bourgois, l'éditeur français de Tolkien » publié en 2004 dans "Tolkien, 30 ans après", Vincent avait recueilli le témoignage de Christian Bourgois qui expliquait les interventions de deux autres grands éditeurs, Jean-Jacques Pauvert et Régine Deforges, pour le convaincre de publier le Seigneur des Anneaux en français.
S.
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Comment ? Personne ne parle de la mort de Gabriel Garcia Marquez, auteur de l’extraordinaire Cent Ans de Solitude et prix Nobel de littérature en 1982 ?
Ce livre figure en bonne place dans mon classement de mes livres préférés par son humour mélancolique et son imagination exubérante.
Gabriel est parti rejoindre sa flopée de José Arcadio (ou Arcadio José, ou juste Arcadio) et d'Aureliano à Macondo.
RIP Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
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Comment ? Personne ne parle de la mort de Gabriel Garcia Marquez, auteur de l’extraordinaire Cent Ans de Solitude et prix Nobel de littérature en 1982 ?
J'ai lu l'article nécrologique du Monde dès hier soir, et j'avais encore Cent Ans de Solitude dans les mains ce matin... mais il n'y pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui travaillent sur ce fuseau, n'est-ce-pas Maître Giligili ? ;-)
Amicalement, :-)
Hyarion.
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Pour être honnête, je pensais que Garcia Marquez était mort depuis longtemps
Quoiqu'il en soit, je suppose que l'Amérique du sud toute entière (pas seulement la Colombie) est désolée de cette disparition.
Du coup, cet événement aura fait de l'ombre à la mort de Cheo Feliciano, un musicien portoricain mort le même jour (dans un stupide accident de bagnole), et dont plusieurs morceaux célèbres de Salsa ont mystérieusement bercé mon enfance (feu mon papa écoutait Fip toute la journée )
In memoriam, un morceau avec Jorge Santana (le petit frère de Carlos) et le super-groupe de salsa "Fania All Stars" à Kinshasa en octobre 1974, comme bande son pour accompagner les âmes de Cheo et de Garcia Marquez, là où elles doivent se rendre :
Pour Régine Desforges, son nom est citée dans le Dictionnaire Tolkien, à l'article "France, réception de l’œuvre en", p. 232.
I.
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Le mois d'avril 2014 s'est terminé avec la mort de Bob Hoskins. Prix d'interprétation à Cannes en 1986 pour sa prestation dans Mona Lisa de Neil Jordan, Hoskins est surtout resté célèbre pour son rôle de détective privé dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Who Framed Roger Rabbit). Ce long métrage de Robert Zemeckis a marqué mon enfance car ce fut notamment un des premiers films que je suis allé voir au cinéma, le premier dont je me souvienne ayant été L'Ours de Jean-Jacques Annaud, ce dernier ayant d'ailleurs plus tard réalisé Stalingrad, film dans lequel Hoskins interprète le rôle de Nikita Khrouchtchev.
D'autres films avec Bob Hoskins me reviennent en mémoire : Brazil de Terry Gilliam, Hook de Steven Spielberg, Nixon de Oliver Stone (il y a joué le rôle de J. Edgar Hoover), et plus récemment Blanche-Neige et le Chasseur (Snow White & the Huntsman), film de Rupert Sanders dont j'ai parlé ailleurs sur le présent forum à l'époque de sa sortie (en 2012) et qui a été le dernier film dans lequel j'ai vu Hoskins, dans le rôle d'un des nains du conte.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Une pensée également pour la comédienne Micheline Dax, décédée deux jours avant Bob Hoskins, qui reste surtout dans ma mémoire pour sa vaste voxographie : entre autres, elle a notamment prêté sa voix à Cléopâtre dans Astérix et Cléopâtre et dans Les Douze Travaux d'Astérix (où elle a aussi prêté sa voix à la grande prêtresse de l'île du Plaisir, pour ceux qui connaissent le film), ainsi qu'à la méchante sorcière ctulhuesque de La Petite Sirène (The Little Mermaid) des studios Disney. Micheline Dax, c'est aussi la voix française de la générale sadique de Ming dans l'hilarant nanar intergalactique Flash Gordon de Mike Hodges, et bien-sûr aussi la voix de Miss Piggy la cochonne dans le Muppet Show (je suis né juste après la fin de la diffusion originale de la série en France, mais l'influence de ce show a beaucoup marqué, à des degrés divers selon les programmes, la télévision de ma jeunesse, et puis j'ai découvert la série originale par la suite)...
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Bref, tout cela ne rajeunit pas, et renvoie toujours aux jeunes années de formation de la sensibilité et de l'intellect, à un âge où la distinction snob entre "culture populaire" et "haute culture" n'a pas plus de sens qu'elle ne devrait, du reste, en avoir plus tard...
RIP Micheline Dax (1924-2014)
RIP Bob Hoskins (1942-2014)
Amicalement,
Hyarion.
[EDIT: correction d'une coquille]
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Le plasticien Hans Rudolf "Ruedi" Giger, dit H.R. Giger, est mort hier à Zurich, à l'âge de 74 ans. Surtout connu comme étant le dessinateur de la créature du film Alien de Ridley Scott (réalisateur avec qui il avait aussi plus récemment travaillé pour le film Prometheus), H.R. Giger avait participé également comme illustrateur au film avorté d'Alejandro Jodorowsky, Dune. Son œuvre, à l'instar de celles d'artistes tels que Wojtek Siudmak ou Philippe Druillet, est généralement associée, notamment en France, à la mouvance du réalisme fantastique, Giger étant aussi parfois qualifié de surréaliste.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html
http://www.lemonde.fr/culture/visuel_in … _3246.html
RIP Hans Ruedi Giger (1940-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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L'acteur Eli Wallach, célèbre pour avoir si brillamment interprété Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, « le Truand » du film de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand (Il buono, il brutto, il cattivo / The Good, the Bad and the Ugly ; 1966) est mort hier à l'âge de 98 ans. J'ai souvent cité le long métrage en question en ces lieux, car c'est évidemment un de mes films préférés (tout en haut de la liste). De mon point de vue, Wallach a su y incarner probablement un des meilleurs anti-héros du 7e art. C'était un très grand acteur.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eli_Wallach
RIP Eli Herschel Wallach (1915-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Vois-tu, le monde se divise en deux catégories.
Il y a les grands acteurs qui meurent, et ceux qui les pleurent...
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Merci Hyarion.
C'est en effet très triste.
Eli Wallach était un très grand acteur (voir Don Altobello, dans Le Parrain III de Coppola, et le bandit Calvera dans les Sept Mercenaires de Sturges), et son génial personnage de Tuco (le Touque ? ) est aussi un de mes préférés.
Heureusement, reste sur les écrans cette bonne tête qui vaut 2000 dollars...
I.
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En février 2013 nous quittait Cecil Womack, le fondateur de Womack & Womack.
Hier, c'était au tour de son grand frère Bobby Womack, de prendre, vaincu par la maladie, le fameux navire aux voiles blanches...
Bobby Womack était un monument de la soul, même s'il n'était pas très connu en France. Sa carrière a débuté au milieu des années 50 et il a collaboré avec un très grand nombre de musiciens, de Sam Cooke à Aretha Franklin, en passant par Sly and the Family Stone, Janis Joplin et Ron Wood (un des guitaristes des Rolling Stones) et plus récemment Gorillaz (avec Damon Albarn, ex-Blur).
It's all over now, une de ses chansons avec un de ses groupes, Les Valentinos (avec son frère Cecil), est reprise l'année même de sa sortie (1964) par une bande de jeunes chevelus : les Rollling Stones, qui en font un classique absolu de la musique Rock. Par la suite, elle est réinterprétée par une vingtaine d'artistes différents, en studio ou en concert de Rod Stewart à Johnny Winter en passant par AC-DC et d'autres.
et la version des Stones :
et pour le plaisir, la version de Rod Stewart, plus jouissive (et deux fois plus longue, avec Ron Wood, futur Rolling Stone, à la guitare) :
Bien entendu, la longue et riche carrière de Bobby Womack ne se limite pas à cette seule chanson. Il y a plein de jolies choses à découvrir (je n'ai moi-même pas fait tout le tour)...
RIP Robert Dwayne "Bobby" Womack (1944-2014)
I.
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Johnny Winter, le guitariste texan, vient de nous quitter...
Encore un des héros de ma jeunesse qui s'en va
Et dire que dans le post précédent, je l'avais cité comme un des musiciens ayant repris It's all over now de Bobby Womack...
Guitariste spectaculaire et charismatique (il était grand, maigre et atteint d'albinisme cutané, et il jouait souvent avec une impressionnante Gibson Firebird), Johnny Winter était spécialisé dans le blues.
Je l'ai découvert il y a bien longtemps dans les bacs de CD "prix cassés" d'un supermarché, au travers de deux chef d’œuvres achetés pour des sommes dérisoires : Johnny Winter (1969) et Captured Live (1976).
Ces deux disques, ont peut dire que je l'ai écoutés jusqu'à en user la platine... (euh, le laser)
J'ai aussi appris à connaître son art à travers de nombreuses compilations de blues, dans lesquelles il était systématiquement présent, au même titre qu'un Muddy Waters, ou qu'un Taj Mahal. Il ne chantait pas toujours très bien, mais l'avantage, avec cette voix, c'est qu'on le reconnaissait entre mille, à la première seconde de chant... pratique pour les concours de blindtest
Je savais l'homme malade (au milieu des années 90, des amis avaient été le voir en concert à Paris, et il avait donné l'intégralité de sa prestation assis sur un fauteuil roulant).
Je me sens quand même bien triste.
Pour l'anecdote, Johnny Winter avait fait un long jam à New York avec Jimi Hendrix au printemps 1969. Cette improvisation, qui avait duré une partie la nuit, et dont les témoins se souviennent encore aujourd'hui comme un moment de grâce musicale absolue, avait été enregistrée. Une partie des bandes sont restées cachées quelque part depuis cette époque... des morceaux (authentiques ?) surgissant mystérieusement sur le net de temps à autre (comme ici).
Je ne serais pas étonné qu'avec la mort du divin albinos de Beaumont, Texas, ces bandes reviennent en pleine lumière...
Edit : j'ai failli oublier !
Johnny Winter a aussi été l'artisan génial du retour sur le devant de la scène de Muddy Waters en 1977.
Impossible de ne pas partager cette génialissime version du classique Mannish Boy, réenregistré par Muddy Waters pour l'occasion avec toute l'équipe de Johnny Winter (qu'on entend, excité comme un gamin de 10 ans, à hurler en rythme au fond du studio "Yeaaah ! Wooo !").
Un grand, très grand moment de blues
RIP John Dawson "johnny" Winter III (1944-2014)
I.
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La faucheuse ne fait pas la trêve estivale : Dick WAGNER, flamboyant guitariste et compositeur des années 60 à 90 est mort le 31 juillet 2014 à 71 ans.
Co-fondateur du groupe The frost, il a principalement travaillé avec Lou Reed puis Alice Cooper.
Pardon, très cher Isengar, de cette incursion dans un territoire que tu connais mieux que nous tous, mais ça me replonge dans mes années de lycée.
Si besoin, tu complèteras...
[video=480,360]http://www.youtube.com/watch?v=3g8op8lGuo0[/video]
ci-dessous, reprise en 2012 par Dick Wagner (encore en forme après deux attaques) d'un solo désormais 'historique' - pour ne pas dire mythique - qu'il avait composé et interprété avec Steve Hunter en ouverture de "Sweet Jane" de Lou Reed sur l'album "Rock'n'Roll Animal"
[video=480,360]http://www.youtube.com/watch?v=Hz1GcJWt6GE[/video]
R.I.P. Dick Wagner (1942-2014)
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mince... je ne savais pas
The Frost... un groupe très agréable, le jeu de guitare et le chant de Dick Wagner y sont pour quelque chose. Et puis ils sont de Détroit, c'est un pedigree de qualité
C'est amusant, le morceau "Sunshine" (que je ne connaissais pas) que tu as mis en lien m'a immédiatement fait penser à un morceau du groupe Triangle : Peut-être Demain. C'est un morceau dont la particularité est d'avoir figuré dans la bande son des Bidasses en Folie de Claude Zidi (1971), mais c'est tout de même un bel effort de rock français (on est évidemment avant Téléphone, Trust, et le Rock alternatif...).
La voix de Dick Wagner et celle de Gérard "Papillon" Fournier (le chanteur de triangle) ont un petit quelque chose de semblable, je trouve.
Heu, sinon, pour raccrocher tout ça à Tolkien... heu (effort, effort...)... ah oui ! Gérard Fournier est mort un 3 janvier !
I.
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Heu, sinon, pour raccrocher tout ça à Tolkien... heu (effort, effort...)
... nous écrit celui qui vient de poster (même pas dans l'espace libre) une video sur Justin Bieber vs Orlando Boom
Le présent fuseau témoigne que ce lien n'est pas indispensable ;-)
A propos de voix... au dernières nouvelles, Lara fabian, Susan Boyle et Céline Dion se portent plutôt bien et elles pourront encore longtemps nous ruiner les tympans de leurs beuglantes décibels.
En revanche, plus un seul cri déchirant ne s'échappera de la bouche épouvantée de Marilyn Burns, héroïne* bruyante et tragique (Sally Hardesty) dans "Massacre à la Tronçonneuse".
Un lien de parenté avec Montgomery Burns???
(at last) RIP Marilyn Burns
S.
* à propos d'héroIne, Marianne Faithfull nous informe aujourd'hui que Jim Morrison serait bien mort d'une overdose... Qui l'eut cru ?
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Hier et avant-hier, lundi 11 août et mardi 12 août, deux grandes figures américaines du cinéma ont disparu : Robin Williams, acteur à la filmographie éclectique qui a semble-t-il mis fin à ses jours à 63 ans, et Lauren Bacall, une des icônes de l'âge d'or d'Hollywood qui a été victime d'un accident vasculaire cérébral à 89 ans.
Bien des choses ont été, sont et seront dites et écrites à l'occasion de ces tristes nouvelles largement médiatisées... Qu'ajouter de plus ? Le meilleur hommage que l'on puisse rendre aux actrices et acteurs disparus dont on a pu, à un moment ou à autre, apprécier le talent, est sans doute de voir ou revoir les films auxquels ils ont participé, quelle que soit leur génération ou leurs registres : avec les filmographies de Williams et Bacall, le cinéphile honnête ne pourra pas dire qu'il ne dispose pas d'un large choix.
RIP Robin McLaurin Williams (1951-2014)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Williams
RIP Betty Joan Perske, dite Lauren Bacall (1924-2014)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lauren_Bacall
Amicalement,
Hyarion.
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La nouvelle a été rendu publique aujourd'hui : quelques mois après Jacques Le Goff, un autre grand historien médiéviste français, Jean Favier, est mort mardi 12 août, à l'âge de 82 ans.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
RIP Jean Favier (1932-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Le compositeur Antoine Duhamel est mort, hier ou avant-hier selon les sources, à l'âge de 89 ans. Auteur de nombreuses oeuvres de musique dite "savante" (œuvres concertantes, œuvres symphoniques, opéras, musique religieuse), il avait également composé plusieurs musiques des films de la Nouvelle Vague, ayant œuvré notamment pour les cinéastes Jean-Luc Godard et François Truffaut. Pour ma part, en matière de musique de film, je retiens surtout de lui son beau travail de restitution d'une œuvre musicale baroque inédite composée par le futur Régent Philippe d'Orléans au tout début du XVIIIe siècle (1705) : ce travail de restitution a été réalisé par Antoine Duhamel, avec un orchestre d'instruments anciens, pour le film historique de son ami Bertrand Tavernier Que la fête commence (1975), excellent film dont l'action se situe précisément dans la France de la Régence (1715-1723), avec Philippe Noiret dans le rôle de Philippe d'Orléans.
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 … _3246.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Duhamel
RIP Antoine Duhamel (1925-2014)
Amicalement,
Hyarion.
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Jean-Jacques PAUVERT s'est éteint aujourd'hui à 88 ans.
Grand éditeur (notamment des œuvres de Sade), il a été plusieurs fois cité en ces lieux pour être un des premiers découvreurs de Tolkien en France.
Avec sa compagne Régine Desforges, il fut l'un de ces précurseurs qui s'efforcèrent (avec succès) de convaincre Christian Bourgois de publier le Seigneur des Anneaux.
En 1978, il s’offrit lui-même le plaisir de publier, hors commerce, la toute première version du SdA en un seul volume joliment relié (son ami Bourgois ayant facilité cette version exceptionnelle) avec une préface , intitulée "Le Seigneur des légendes", signée Jean-Louis Curtis. C'était, jusqu'en 1986, la seule version française à contenir une carte du Mordor.
Merci Pauvert.
S.
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Et merci Silmo pour cet hommage.
I.
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Oui, merci Silmo : je ne connaissais pas cette édition. Je serai aussi curieux de découvrir - dans le fuseau approprié - les illustrations de l'artiste (belge ?) Jean-Pierre Evrard...
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Comme le Pinus Nigra d'Oxford, j'ai l'impression qu'on vient de me scier un bras...
Ce soir j'apprends la mort de Jack Bruce, flamboyant musicien anglais qui a profondément marqué l'histoire du rock notamment parce qu'il a été le chanteur et bassiste du mythique super-groupe Cream (avec Ginger Baker et eric Clapton...).
J'adorais la voix de ce type, comme j'adore toute la fantastique musique de Cream, de leur blues massif jusqu'à leur chansons pop psychédélique, en passant par les ébauches métalliques qui ont posé les tables de la loi du heavy metal pour les 30 ans à venir...
Sans Cream, pas de Jimi Hendrix, pas de Deep Purple, pas de Led Zeppelin, pas de Queen... pas le même rock, quoi.
Bien sûr, il y avait la guitare de Clapton, bien sûr, la batterie de Baker, mètres-étalon pour toute une future génération de bébés rockeurs. Mais beaucoup reposait sur Jack Bruce, qui était la voix de Cream, et qui était aussi derrière la plupart des textes...
Je ne trouve pas d'autres mots... je suis triste ce soir.
Place à la musique.
I feel Free (1966)
Swlabr (1967)
Sunshine of your love (TV - 1967)
Deserted Cities of the Earth (1968)
White room (1968)
Lou Reed - Sad Song (1973), chanson extraite de Berlin, album dans lequel Jack Bruce tient la basse pour Lou Reed.
RIP John Symon Asher "Jack" Bruce (1943 -2014)
I
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Pour ceux que ça intéresse comme moi, Marc Ysaye sur Classic 21 rendra hommage à Jack Bruce dans la dernière heure de son émission. C'est maintenant !
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Merci Pellucidar.
La version de Sunshine of your love sur la page du site est particulièrement échevelée, plus rapide et inspirée que la version TV en lien dans mon message d'hier soir. Il me semble que ça a été filmé lors de leur concert d'adieu (The Farewell Concert) le 26 novembre 1968.
Lors de leurs retrouvailles en 2005 au Royal Albert Hall de Londres, les papis du rock sont toujours verts, mais le son et la rock attitude ne sont plus tout à fait les mêmes
I.
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L'hiver du rock a commencé... les feuilles les plus importantes, qui avaient longtemps résisté, finissent par tomber elles aussi.
Après Jack Bruce en octobre, c'est le tour de Joe Cocker de rejoindre le firmament des immortels.
Et dire qu'hier soir passait "Officer et Gentleman" (de Taylor Hackford, 1982) sur HD1, mais malgré tout l'intérêt que je porte à Joe Cocker, je n'aurais pas voulu tomber sur Up where we belong... qui n'était vraiment pas sa meilleure chanson...
Voix puissante et généreuse, gestuelle scénique atypique (il serait l’inventeur involontaire du air guitar ?), Joe Cocker avait commencé sa carrière très tôt et très jeune dans les années 60, tout s'essayant à l'hermétique art de la plomberie.
Il est connu par ses nombreuses reprises (Beatles, Ray Charles, notamment) qui ont été d'immenses succès, et par ses frasques de jeunesse, éthyliques et stupéfiantes, que le cancer lui a fait durement payer ces dernières années.
Pas beaucoup de liens avec Tolkien me direz-vous. Éventuellement, Joe Cocker était membre de l'Ordre de l'Empire Britannique (comme Tolkien)... et puis il a travaillé sur le label jazz de Saul Zaentz, "Fantasy Records" (Saul Zaentz, le producteur qui avait récupéré les droits d'adaptation du Seigneur des Anneaux et du Hobbit, pour le pire et pour le très pire, comme l'actualité cinématographique nous le rappelle cruellement).
Mouais, pas beaucoup de rapport avec Tolkien, en effet...
Joe Cocker s'en va. C'est un symbole de l'époque dorée du Rock qui s'éteint aujourd'hui... With a little help from my Friends, Woodstock, Mad Dogs and Englishmen, High Time we Went...
Mais, au fond, c'était le Blues qui animait cet homme là.
RIP John Robert "Joe" Cocker (1944-2014)
I.
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Ouaip...
Y a pas: la drogue tue...Quand on arrête d' en prendre! Surtout quand on la remplace par du 4 Roses!
Voix géniale, reprises (presque) meilleures que les orignals ( Hihihi..), mais bon, j' ai " Mad Dogs & Englishmen ", mais c' est juste une étoile qui file, dans mon cosmos, qui en comporte tellement!
À commencer par vous, mes Tolkienguili-guili...Joyeux truc et bon anneau!
Et puis, la mort c' est aussi une longue éternité sans Kim Kazastan, Sarkoland & Ozy, Justin Biebeuark, Depardeux (et je le retiens pas..), nos vaillants et courageux anti-bolchos, qui luttent héroïquement pour préserver la liberté d' expression contre Kim il Soûl...Etc, etc, etc! Des fois, on aurait ( presque )hâte d' y être, nan...!?
From ze little beast to my all freaky friends...Carpe diem.
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Une bien triste journée...
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On reste sans mots...
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C'est tellement "incontournable" aujourd'hui que je me demandais s'il fallait vraiment en parler ici.
J'ai les boules...
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Il faut en parler ici et partout, parce que ne rien dire, c'est comme si on ne donnait pas corps à notre tristesse, à notre colère et à la mémoire des victimes.
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Je ne sais pas quoi dire... Ici comme ailleurs, je ne peux qu'indiquer simplement ce lien, à la mémoire de Cabu : http://www.lemonde.fr/attaque-contre-ch … 50668.html
Je lis le Canard toutes les semaines, et il m'est arrivé de lire Charlie quand j'étais plus jeune... et je me souviens même de Cabu participant à Récré A2 quand j'étais gamin. Bref, un "vide béant", comme dit dans l'article, c'est bien le mot pour désigner le sentiment que ce drame suscite.
Et bien sûr, Cabu n'est pas la seule victime de la tuerie de ce matin ( http://www.lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html )... mais décidément les mots me manquent...
...
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"La plume est plus forte que l'épée"
[video=480,360]http://youtu.be/QN6eDHaniB0[/video]
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In Memoriam Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Elsa Cayat, Michel Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Binsarolo et Ahmed Merabet.
Les mots me manquent pour dire toute ma tristesse et ma rage.
Je voudrais qu’on n’oublie pas vos noms, certains bien connus comme Cabu dont je garde des souvenirs d’enfance à RécréA2 et d’autres inconnus.
Envoyez-nous de là haut votre impertinence et votre impérissable joie de vivre et gardons la tête haute.
« Je préfère mourir debout que vivre à genoux » - Charb
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Au terme de cette semaine éprouvante, et parce qu'évidemment la marche du temps continue, je me permets de signaler ici la disparition ce jour, à l’âge de 83 ans, de l'actrice Anita Ekberg, l'inoubliable interprète de Sylvia aux côtés de Marcello Mastroianni dans le chef d'œuvre de Federico Fellini La Dolce Vita (1960), film bien connu pour sa célébrissime scène de baignade dans la fontaine de Trevi...
Toujours dans le domaine du 7ème art, je me permets de signaler également la disparition, survenue hier, à l’âge de 92 ans, du cinéaste italien Francesco Rosi, réalisateur entre autres films de Salvatore Giuliano (1961), Main basse sur la ville (Le mani sulla città ; 1963), et de L'Affaire Mattei (Il caso Mattei ; 1971).
RIP Francesco Rosi (1922-2015)
http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 … _3476.html
RIP Kerstin Anita Marianne Ekberg, dite Anita Ekberg (1931-2015)
http://www.lemonde.fr/disparitions/arti … _3382.html
Amicalement,
Hyarion.
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Je n'ai pas vu les films de Rosi que tu mentionnes mais je me souviens d'être allé voir tout jeune "les trois frères" et "le Christ s'est arrêté à Eboli ». Deux grands moments de cinéma dont je me souviens encore avec acuité
Requiescat in pace
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Elle est vraiment magnifique !
Oui, en effet. Je l'avais déjà vu, mais merci de la partager ici, car c'est à mes yeux une des meilleures couvertures de circonstance publiées ces temps-ci.
Amicalement,
Hyarion.
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Disparition de Demis Roussos.
Je ne sais comment lui rendre hommage sinon en m'excusant de ne m'être jamais intéressé aux paroles de "Rain and Tears"... trop occupé à galocher (merci Demis) pendant les longs slows des boums de mon adolescence. J'en garde un tendre souvenir.
Les slows, c'était chouette :-)
Silmo
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Arg... Grillé par Silmo.
Je connais peu sa carrière solo, mais j'adore les trois albums d'Aphrodite's Child, aussi différents soient-ils. C'était plus Vangelis le créateur, mais la voix de Demis était reconnaissable entre mille.
(Il y a quand même un gouffre entre les "chouettes solos" genre Rain and tears et certains passages de 666... )
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hmm, j'avoue humblement ne pas avoir écouté "666" à l'époque :-((
Par contre Aphrodite's Child, oui... et souvent.
Mais je parlais pas des SOLOS, maitre nain ! J'avais juste la nostalgie des "SLOWS" : Dans les années 70 (et même jusqu'aux années 80) c'était une danse propice aux galochages, prélude aux papouilles, elles-mêmes préliminaires aux galipettes. Toute une époque !!!!
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Merdopoulos ! C'est un lapsus ! C'est bien évidemment ce dont je parlais, des SLOWS...
Quant à 666, il s'agit du dernier album du groupe, très expérimental
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Dans 666, sur un morceau intitulé °° (véridique) Irène Papas prenait la place de Demis Roussos au lead vocal pour expliquer, dans le vert langage onomatopéique de l'amour, ce qui se passait après les slows et les galoches - si affinités
Je n'ai jamais été particulièrement fan, ni des Aphrodites, ni de Demis Roussos, mais c'est indéniablement un grand monsieur qui s'en est allé.
I.
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Voilà une nouvelle bien triste - encore une.
La planète Vulcain est en deuil... ce soir, Mr Spock n'est plus .
I.
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Une triste nouvelle, qui me fait évidemment me rappeler ces échanges de janvier 2007 sur un autre fuseau du présent forum, échanges à l'occasion desquels il avait été question de la fameuse Ballad of Bilbo Baggins de 1968 : http://www.jrrvf.com/fluxbb/viewtopic.p … 884#p38884
Fait assez rare sur la Toile, les liens vidéos auxquels je renvoyais à l'époque sont toujours opérants aujourd'hui, même après toutes ces années. Pour l'occasion j'intègre ces vidéos ici, l'une d'abord pour y revoir Leonard Nimoy interprétant la chanson dans le seul extrait en couleurs de la séquence télévisée originale encore en circulation, et l'autre en raison de la qualité sonore de l'enregistrement :
Maintenant que j'y pense, il existe aussi un montage plus long de la séquence télévisée d'origine, reconstituée à partir de la version courte en couleurs et d'un morceau additionnel de la séquence en noir et blanc, montage présent aussi depuis un moment sur YouTube :
Bien entendu, Leonard Nimoy était beaucoup plus que l'interprète de cette chanson rigolote... mais s'il y a un endroit où on peut continuer à parler un peu de cette épisode de sa carrière, fut-il anecdotique, après tout, c'est bien ici.
RIP Leonard Nimoy (1931-2015)
http://www.lemonde.fr/pixels/article/20 … 08996.html
Amicalement,
Hyarion.
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Saviez-vous que le Docteur Spock a réellement existé ? C'était un pédiatre américain qui connu son heure de gloire dans les années 60-70. Je me souviens très bien que mes parents avaient acheté un de ses bouquins aux éditions Marabout :
Ce fuseau fait ramer mon ordinateur comme c'est pas permis. Si personne n'y voit d'inconvénient, je propose que ce brave Leonard Nimoy le clôture et qu'un "In Memoriam... II" soit ouvert, j'ai bien peur que ce ne soit pas les occasions qui tardent...
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[édit 2020 (Yyr) : suture faite avec l'ancien fuseau "In Memoriam... II"]
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Bonjour à tous.
Le fuseau dédié à la mémoire des gens qu'on aimait bien et qui sont partis parfois un peu tôt devenant lourd à charger, voici donc un nouvel espace que j'aurais préféré ne pas ouvrir trop tôt.
Mais on ne décide pas tout...
C'est hélas Terry Pratchett, le célèbre auteur des Annales du Disque-Monde, qui ouvre cette nouvelle page nécrologique.
Il était un auteur apprécié par un certain nombre d'entre nous, à l'origine d'un cycle de Fantasy humoristique de près de 40 ouvrages (le dernier est sorti durant l'été 2014).
Même si il avait renoncé à toute activité littéraire du fait de sa maladie, sa mort reste une perte immense...
L'annonce de sa mort dans un article du Monde de ce jour.
RIP Sir Terence David John "Terry" Pratchett (1948-2015)
I.
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