Vous n'êtes pas identifié(e).
Du Jazz Metal Folk progressif suédois !?! :-)) Le cocktail est un peu surprenant au début mais finalement il passe bien... Merci Melilot pour la découverte !
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De rien, Pellucidar, je viens moi aussi de les découvrir. Surprenant, hein? J'aime bien.
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27 verse poem by J.R.R.Tolkien: Over the Misty Mountains Cold / The Dwarven Song of Old Wealth
http://www.youtube.com/watch?v=ME5urFBf0kk&feature=related
(la chanteuse répond à chaque commentaire !)
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C'est en fait une compilation de quatre chansons : les trois chansons des Nains dans les chapitres 1, 7 et 15 du Hobbit, suivies de la chanson composée par Merry et Pippin au chapitre I-5 du SdA.
Personnellement, j'aime beaucoup.
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En matière de musique, n'oublions pas non plus qu'il existe un opéra intitulé Leithian sur l'histoire de Beren et Lúthien, composé par Adam Klein. Je me souviens qu'on en avait pas mal entendu parlé à l'époque des représentations. Il semble depuis être retombé dans un certain oubli, du fait qu'il n'y eut qu'un nombre assez limité de représentations, apparemment imposé par l'Estate.
J'ai découvert dernièrement qu'il est possible d'en télécharger une version pour orchestre de chambre sur la page personnelle du compositeur : c'est là.
La prise de son n'est pas extraordinaire et je trouve que les récitatifs sont assez mal mis en valeur. Nonobstant, il y a de forts beaux passages, et il serait dommage qu'une initiative aussi intéressante soit passée sous silence. Personnellement, j'aurais bien aimé en voir une représentation.
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Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de surprendre Sosryko par ma capacité à écouter des musiques tonitruantes à des heures déraisonnables.
Je gardais sous le coude depuis un petit moment les exploits d'un groupe de dark punk hardcore experimental (oui, je sais, dans 20 ans nos enfants riront joyeusement de ces étiquettes aux noms étranges que nous nous évertuions à donner à nos musiques préférées... en 1992 on aurait appelé ça du grunge. On peut aussi dire du rock, tout simplement).
Ce groupe originaire de Los Angeles est connu sous le nom de Qui.
Initialement un duo (dont le guitariste s'appelle Cronk, ce qui ne s'invente pas - mais on comprend mieux, après), le groupe évolue depuis 2006 avec le controversé hurleur chanteur David Yow, célèbre dans les années 80 et 90 pour des attitudes scéniques très... gobelinesques, et fort peu académiques.
En 2007, le groupe sort son plus gros succès à ce jour. L'effort s'appelle Love Miracle.
Au détour des tonnerres de guitare, de basse et de batterie jouées sur un mode primitif, un diptyque sur le thème de l'opposition feu/eau attire l'oreille de l'admirateur de Tolkien.
Le titre dédié au feu s'intitule en effet Gâsh, d'après un terme de la langue noire de Mordor, tandis que le second est plus classiquement titré Freeze.
Au coeur du déluge de métal en fusion de Gâsh, les Qui se sont amusés à singer la voix du Gollum jacksonien, répétant à plusieurs reprises un "smeagolll, smeagolll..." étranglé et glacial.
La musique est parfaite pour accompagner d'agréables soirées tribales au coeur des plateaux agrestes de Gorgoroth, en compagnie d'Uruk-Haï facétieux.
Freeze nous invite plutôt à une fraîche et vivifiante ballades entre les lames tranchantes des icebergs de l'Helcaraxë... même si les paroles nous parlent de tout autre chose.
En s'éloignant de la Terre du Milieu (mais y était-on vraiment ?), les curieux pourront découvrir également :
- une version de déménageurs sous amphétamines de Willie the Pimp, la célèbre composition de Frank Zappa (dont il me semble qu'ils ont ajustés les paroles...)
- une reprise tout à fait étonnante et minimaliste de Echoes de Pink Floyd, pour laquelle Cronk a eu la bonne idée de reprendre le micro à Yow, afin de soulager les oreilles de l'auditeur, et qui clôt cet album des âges farouches sur une note un peu plus, hem, légère (?)
I.
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est une webradio qui diffuse de la musique "fantasy" 24 heures sur 24. Beaucoup de thèmes d'inspiration tolkienienne, forcément.
Assez agréable en fond sonore en travaillant (j'ai testé) ou comme ils le suggèrent eux-mêmes pendant une partie de JDR…
Beaucoup de découvertes à faire ! :-)
www.radiorivendell.com
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Radio Rivendell, c'est sur Fréquence Fendeval, ça non ? ;-))
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Ça fait un moment que je ne suis pas revenu dans les parages.
Je profite de la tempête qui souffle à l'extérieur pour revenir avec quelques curiosités... en espérant que tout le monde a digéré les hurlements de Qui, depuis l'an dernier
Vous vous souvenez de Steve Peregrin Took Porter, le camarade de Marc Bolan, dans la première mouture de Tyrannosaurus rex ?
Contraint de quitter le groupe pour des stupéfiantes histoires, il erra deci-delà, travaillant occasionnellement avec divers musiciens anglais, comme ceux des groupes The Pink Fairies et Hawkwind.
De ces collaborations épisodiques, il garda de bonnes relations avec Mick Farren (un des fondateurs historiques de The Pink Fairies) et avec le guitariste Larry Wallis.
Ils fondent ensemble le groupe Shagrat en 1970, du nom d'un des orques du Seigneur des Anneaux.
C'est Steve Peregrin Took qui proposa ce nom, comme on peut le deviner.
La musique du groupe, peu électrifiée et plutôt orientée folk, n'a connue que très peu d'enregistrements.
Une des rares sessions parvenue jusqu'à nous, publiée dans ce qui semble être un format maxi-single sous le titre pink jackets required, est disponible sur youtube.
Si la chanson du milieu ('trois petits cochons') est dispensable, les deux autres sont assez intéressantes et donnent sans doute un bel aperçu du potentiel de ce groupe éphémère.
Très vite le groupe est en effet parti en sucettes. Mick Farren, lui-même artistiquement dispersé, est parti voir ailleurs. Larry Wallis a rejoint les membres de The Pink Fairies qui trouvaient que son jeu de guitare avec Shagrat correspondait pile-poil à ce qu'ils recherchaient. Et Steve Took s'est retrouvé à représenter Shagrat à lui tout seul, dans une formule guitare/voix, qui ne l'a mené nulle part...
En 1977, Steve Took abandonna finalement l'option folk pour remettre de l’électricité dans sa musique et fonda Steve Took's Horns. Il adopta un style plus rock, inspiré autant par les Rolling Stones que par les succès hard du moment... C'est une curiosité pour les amateurs... mais bien éloignée de toute inspiration tolkienienne.
Steve Peregrin Took Porter est mort le 27 octobre 1980. Bien que la drogue ne soit pas mise en cause dans son décès (il est mort étouffé par une cerise qui s'est trompée de tuyau, pendant un cocktail), il est indéniable que ce jeune homme (il avait 31 ans) était malheureusement un habitué des substances illicites.
C'est aujourd'hui, si je ne me trompe pas dans mes comptes, le 33ème anniversaire de sa mort.
I.
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En décembre 1968 (il y a 45 ans tout juste) paraissait en Angleterre S.F. Sorrow, un album de rock psychédélique réalisé par le groupe les Pretty Things.
Album particulièrement novateur, considéré comme un des premiers "opéra-rocks" de l'histoire (il devançait Tommy des Who de quelques mois), S.F. Sorrow n'a pas eu un très grand succès à sa sortie, coincé qu'il était entre Beggars Banquet des Rolling Stones et The Beatles, le célèbre double album tout blanc du groupe du même nom. A l'époque, il n'a pas non plus particulièrement ému la critique. Il faut dire que les Pretty Things, dont les cheveux "étaient plus longs et plus sales que ceux des Rolling Stones" n'avaient pas une très bonne réputation.
L'album a pourtant été enregistré - et ça s'entend - aux célèbres studios d'EMI à Abbey Road à partir de décembre 1967, sur les lieux mêmes où Pink Floyd et les Beatles s'essayaient à toutes sortes d'expérimentations musicales majeures.
Par ailleurs, le thème de S.F. Sorrow (l'histoire d'un type, Sebastian F. Sorrow, de sa naissance jusqu'à la triste solitude de la vieillesse en passant par la guerre et les accidents de la vie) n'a pas grand chose à voir avec l’œuvre de Tolkien...
(non, jeune newbie qui lit ces lignes, le Sebastian de cet album n'est pas le hérisson de Radagast !)
Or, il se trouve que pour la composition des morceaux de ce grand disque, les Pretty Thing ont fait appel à John C. Adler, un talentueux batteur, déjà connu sous le pseudo de Twink ("le Minet"), et qui errait alors, sans véritable groupe.
C'est justement de ce Twink, période Pretty Thing, que je voudrais vous parler.
Le jeune homme, né en 1944 (et toujours vivant et en activité, mais il n'est plus un jeune homme), n'est pas resté très longtemps chez les Pretty Things. En 1969, il a contribué à la création d'une première version du groupe les Pink Fairies, avec son ami Steve Peregrin Took (encore lui, voir le post précédent), avant que celui-ci ne fasse défection pour monter l'éphémère Shagrat.
Consolidant les Pink Fairies en 1970 avec un autre effectif, Twink a connu par la suite une carrière dite "en dent de scie", semée de chaos, d'insuccès, et parfois de belles choses, reconnues par le public.
Pour revenir à 1968 et S.F Sorrow, le groupe pose sur une photo en couleur qui se trouve à l'intérieur de la pochette du 33 tour (au dos du CD de 1987, la même photo est en boir et blanc et fondue avec le motif rouge et noir du zeppelin et du soleil (en rapports avec une des chansons de l'album)).
C'est la photo couleur d'origine qui m'intéresse, car on peut y voir Twink, à gauche et un peu excentré par rapport au groupe, avec sa chevelure bouclée qui descend en cascade sur ses épaules et un bandeau violet autour de la tête.
Ci-dessous la fameuse photo, dans une édition américaine de l'album :
Sur le bandeau, une inscription : ce sont des tengwar.
Je n'ai pas trouvé de résolution plus lisible sur le net, mais j'ai pu tenter de reconstituer une partie de la phrase (avec sans doute quelques erreurs) :
Je n'ai pas réussi à parfaitement déchiffrer le sens de cette inscription. Mais elle indique, à n'en point douter, que Twink était très probablement un admirateur de Tolkien, et ce, avant de fréquenter Steve Peregrin Took (qui était à cette époque l'acolyte de Marc Bolan, un autre proto/crypto-tolkiendil réputé).
J'interprète confusément, à la lecture de ces tengwar twinkiens "...dalfs warden", ce qui ne veut pas dire grand chose... mais on pourrait en déduire un "Gandalf's warden", ce qui, dans un anglais désuet, signifierait "gardien de Gandalf". Pourquoi pas ?
Bref, cette inscription, au hasard d'une vieille photo dans un album que tout le monde a oublié (ou presque) montre encore une fois l'influence du Seigneur des Anneaux sur cette première génération de jeunes gens, nos glorieux prédécesseurs, excellents musiciens de surcroit.
Et puisqu’ici on parle de musique, j'en profite pour vous inviter à découvrir S.F. Sorrow dans toute sa splendeur psychédélique :
Dans le Rock&Folk de janvier 2014, il y a un bel article consacré au 45ème anniversaire de l'album.
Je vous souhaite une bonne écoute et une belle découverte.
Et bon anniversaire à Forfirith et joyeuses fêtes de fin d'année à tout le monde !
I.
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Dans l'Usage général, le tengwa < ungwë > correspond généralement à [g], soit plutôt « [Gan]dalf[']s garden », le « jardin de Gandalf ».
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C'est mieux comme ça, en effet
Le jardin de Gandalf, c'est celui où poussaient les herbes magiques qui faisaient sourire cette génération de musiciens talentueux, probablement...
Merci Damien.
I.
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La nuit dernière, entre 2h30 et 3h00 du matin, j'ai entendu sur France Musique une émission radiophonique entièrement consacrée à la diffusion d'extraits de la musique composée par Basil Poledouris pour Conan the Barbarian de John Milius. Heureuse surprise avant de s'endormir... :-)
Une musique pour la Terre de l'Âge Hyborien plutôt que pour la Terre du Milieu, sans doute, me dira-t-on... Si je propose cependant un lien pour réécouter (jusqu'en novembre 2016) cette émission, c'est d'abord parce que la musique de Poledouris pour le film de Milius est évidemment merveilleuse, mais aussi parce que le commentaire liminaire de l'animateur de ladite émission plaira sans doute en particulier à quelqu'un, d'un certain point de vue : http://www.francemusique.fr/player/resource/19674-23478
Bonne écoute, par Crom ! :-)
Amicalement, ;-)
Hyarion.
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Merci Hyarion.
Mais tu accentues mon retard, je suis loin d'avoir écouter toutes les références citées dans ce fuseau !
A mon tour, pour être "complet", je me dois de mentionner le travail de Patrice Deceuninck qui a bien fréquenté ces lieux fut un temps. Son travail est toujours disponible sur JRRVF : http://www.jrrvf.com/jrrvf2/fervent-hom … a/musique/
Cédric.
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Pour ceux qui, comme moi, s'emmêleraient les pinceaux dans le lecteur, un autre lien pour y accéder depuis la page de l'émission :
http://www.francemusique.fr/emission/fr … 2014-02-31
Merci à Maître Hyarion pour cette trouvaille bienvenue.
Amicalement,
A.
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Hello,
signalé par Druss sur Tolkiendil (merci ), la présentation à l'auditorium de Villefranche-sur-Saône (69) de la Symphonie n°1 "The Lord of the Rings" par le compositeur néerlandais Johan de Meij.
Cette symphonie a été composée entre 1984 et 1988 et offre une vision musicale très intéressante et plutôt agréable de l'univers du roman qui a fortement marqué le musicien dans sa jeunesse.
Pour ceux qui ne passeraient pas par la département du Rhône ce week-end, ce qui est mon cas, voici une version de la Symphonie n°1, conduite par Johan de Meij en personne en mai 2012, à l'occasion d'une tournée au Canada :
I.
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Merci pour l'information, JR. :-)
À noter qu'il s'agit là de la version originale pour orchestre d'harmonie de cette Symphony No. 1 "The Lord of the Rings" (Symfonie nr. 1, In de ban van de ring) de Johan de Meij. Pour mémoire, en mars 2012, dans le présent fuseau, je vous avais parlé des cinq mouvements de cette œuvre dans la version arrangée pour orchestre symphonique par Henk de Vlieger : http://www.jrrvf.com/fluxbb/viewtopic.p … 280#p59280
Amicalement,
Hyarion.
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En mémoire de Christopher Lee, décédé dimanche dernier : Treebeard's Song, qu'il interpréta avec le Tolkien Ensemble en 2002.
Amicalement,
Hyarion.
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Voilà bien longtemps qu'on n'a pas parlé de Naheulbeuk et du Naheulband en ces lieux...
La saga se poursuit sur de nombreux terrains et, de temps à autres, on découvre des petites pépites.
Quel meilleur fuseau que celui-ci pour vous faire profiter du lien
Mais je suis sûr que Laegalad, Kendra, Dragon Sacquet ou Melo Dye connaissaient déjà cette version
I.
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Hello, nous sommes aujourd'hui le 5 août 2017.
Il y a tout juste 50 ans, les musiciens du jeune groupe Pink Floyd sortaient un étrange premier album intitulé The Piper at the Gates of Dawn, dont on a déjà un peu parlé ici même il y a quelques années avec Pellucidar et Silmo.
Enregistré à Londres à partir du printemps 1967, dans un studio de la maison de disques EMI, à Abbey Road, où les Beatles finissaient de peaufiner leur Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band (sorti le 1er juin), l'album de Pink Floyd sort donc au cœur de l'été londonien.
C'est un été encore halluciné par l'onde de choc du Sergent Pepper's des Beatles, mais aussi par l'immense Are You Experienced du Jimi Hendrix Experience (en mai) et, de façon plus souterraine, par le formidable album du Velvet Underground (en mars).
L'été 67, c’est aussi bien sûr le fameux Summer of Love dont l’acmé californien a été le fameux festival pop de Monterey au mois de juin, mais dont les effets se font toujours sentir avec un peu de décalage en Europe.
Nous sommes donc dans ce contexte fantastique au niveau de la créativité musicale.
The Piper at the Gates of Dawn ne sort pas de nulle part.
Pink Floyd bénéficie déjà en août 1967, d'une solide réputation dans les milieux branchés et "avant-gardistes" londoniens. Ils tournent depuis 1965, passant de Cambridge à Londres, de petits clubs en petits clubs, pour finalement poser leur enceintes dans des lieux très prisés, tel le fameux UFO Club de Tottenham Court Road, mais aussi un certain Middle-earth Club à Covent Garden. Et puis ils ont déjà sorti deux 45 tours qui ont eu un certain succès : Arnold Layne (mars), et surtout See Emily Play (en juin).
Ces deux pépites pop aussi fraiches qu'originales donnent un aperçu du talent de Pink Floyd en studio, un talent surtout dû à cette époque à leur compositeur et leader Syd Barrett. Mais sur scène, c'est l'expérimentation musicale et visuelle qui prime. La part belle est donnée à de longues compositions hypnotiques ponctuées d'improvisations faussement déstructurées, censées restituer les errances des sens provoquées par la consommation d'un psychotrope très prisé à cette époque, le LSD.
C'est au subtil mélange de compositions"psychédéliques" et de pop légère, de folie douce et de fausse innocence, concocté à "Abbey Road" (avec un voisinage prestigieux), que l'auditeur de The Piper est donc exposé.
Oui, mais alors, et le lien avec Tolkien ?
Eh bien, il se trouve que Syd Barrett est réputé avoir puisé quelques thèmes chez Lewis Carroll ou chez Tolkien pour ces délicieux morceaux pop qui agrémentent l'album.
Tout ceci n'a rien d'étonnant, et on sait que Syd est issu de cette génération dans laquelle on retrouve Marc Bolan, Steve Peregrin Took, Robert Plant ou Twink, et d'autres, des gens qui ont été marqué par la lecture du Hobbit ou du Seigneur des Anneaux.
En réalité, moins précisément que ces deux prestigieux auteurs, c'est de féérie en général que s'inspire Barrett, en particulier pour les chansons Matilda mother, Scarecrow et surtout The Gnome qui évoque l'histoire d'un certain Grimble Gromble, qui peut faire penser à un Bilbo Baggins enfantin.
Le titre de l'album lui-même est un clin d'oeil au célèbre conte de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les Saules, et notamment à son chapitre VII, qui porte exactement ce titre.
Le Vent dans le Saules faisait partie des lectures de jeunesse de JRR Tolkien.
Deux illustrations du chapitre VII du conte de Kenneth Grahame:
A gauche "Mole and Rat and the Gates of Dawn" par E.H. Shepard (1931) et à droite, "the Piper at the Gates of Dawn" par P. Bransom (1913)
Bref, c'est donc un chouette anniversaire presque tolkienien que je souhaitais fêter ici, sur JRRVF, et dans ce fuseau précisément.
Malheureusement, comme souvent quand les drogues traînent, l'histoire ne finit pas si bien que ça.
Syd Barrett, garçon fragile, a trop joué avec les psychotropes, sans véritablement avoir conscience des dangers qu'ils représentent. Sa sur-consommation de LSD et un terrain psychologique et physique sans doute favorable, l'ont précipité durablement vers la folie, "cramant son cerveau" pour reprendre une expression souvent utilisée, quand on parle de ce génie éphémère...
Et si Pink Floyd, dès 1968, a poursuivi sans lui la brillante carrière que l'on sait, avec une foule d'autre albums absolument majeurs (Animals, Dark Side of the Moon, The Wall, Wish you Were here, dans le désordre....), il n'y a jamais eu d'autre Piper... et c'est bien dommage.
Bonne journée à tous !
I.
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Le titre de l'album lui-même est un clin d'oeil au célèbre conte de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les Saules, et notamment à son chapitre VII, qui porte exactement ce titre.
Une allusion au dieu Pan que j'avais succinctement évoqué, l'année dernière, dans un autre fuseau... ^^
Merci pour ce partage, JR, en ce jour anniversaire. :-)
Amicalement,
Hyarion.
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Et pour ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir Le vent dans les saules, je ne saurais trop recommander l'adaptation en BD réalisée par Michel Plessix : un brin naïve parfois à mon goût, mais pleine de fraîcheur et d'innocence, d'une saine nostalgie, d'odeurs d'herbe fraîche et de feuilles d'automne, dans des tons pastels qui nous font plonger dans une campagne anglaise très tolkienienne : une véritable Comté rêvée. Et pour les amateurs, il y a une suite plus torride...
Amicalement,
A.
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Sans oublier la version filmée réalisée par Terry Jones des Monty Python
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Et sans oublier le très joli album éponyme du groupe hippie The Wind in the Willows, qui a eu la particularité d'accueillir en son sein la jeune Debbie Harry, future Blondie (mais elle était plutôt brunette, en ces temps fleuris), et d'être produit par Artie Kornfeld, le futur co-organisateur du festival de Woodstock.
I. ☮
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Vous vous souvenez du message dans ce fuseau, à propos de l'album S.F. Sorrow, des Pretty Things, et de l'inscription en tengwar sur le bandeau de Twink ?
Le message, quelque peu hermétique, disait : "Gandalf's Garden" (Jardin de Gandalf).
Eh bien, je n'en avait pas la moindre idée à l'époque, mais il se trouve que Gandalf's Garden, était le nom d'une petite communauté londonienne avant-gardiste, qui a eu quelque influence dans le milieu underground et psychédélique londonien. La Communauté, qui avait pignon sur rue à Chelsea, dans la périphérie ouest de Londres, a publié également un petit magazine irrégulier (qui a duré 6 numéros entre 1968 et 1971), qui portait le nom de cette communauté.
Ce magazine est par ailleurs cité par Humphrey Carpenter dans le chapitre "Le fric ou la gloire" de la biographie de Tolkien.
Inutile de vous dire que tout ceci est devenu archi-collector !
La couverture d'un des premiers numéros précisait : "N'ayez pas peur, car vous entrez maintenant dans le Jardin de Gandalf".
L'édito, par un certain Muz Murray (devenu par la suite un célèbre yogi, sous le nom de Ramana Baba) expliquait que le Jardin de Gandalf était "un flux d'âme provenant des stylos des créateurs - mystiques, écrivains, artistes, chercheurs et poètes. Une source d'amour et d'angoisse à laquelle ceux qui ont soif peuvent boire". Dans ce jardin, on pouvait chercher "à stimuler nos propres jardins intérieurs si nous [voulions] sauver notre Terre et nous-mêmes de l'engloutissement".
Tout un programme, que Twink, qui avait visiblement des liens avec cette communauté, essayait de faire passer avec ses tengwar inscrits sur son bandeau
Le petit film ci-dessous (tourné en juillet 1969) montre la devanture du Jardin de Gandalf, où se retrouvaient, entre autres, des Tolkiendili londoniens.
Ce lieu ouvert abritait aussi occasionnellement des sans domiciles fixes, et leur offrait un abri provisoire.
La musique d'accompagnement de ce mini-film plein de sourires et de cheveux longs est celle des... Pretty Things. Tiens, tiens, et la boucle est bouclée
I.
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Sympa comme tout.
Merci Isengar :)
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Au hasard de mes déambulations hier sur Qobuz, surprise (et curiosité), je suis "tombé" sur la bande originale de la mouture de The Lord of the Rings par Ralph Bakshi.
J'apprends donc que Léonard Rosenman en est l'auteur (vous le saviez ?).
Si vous êtes abonné(e) ou souhaitez acheter, c'est ici :
https://www.qobuz.com/fr-fr/album/le-se … 2521840012
Cédric.
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Hello,
Je reproduis ici un commentaire posté sur l'une des pages du site :
Bonjour,
Je souhaiterais attirer votre attention sur la parution chez Yellow Leaf music, de « SIGURD LE VAINQUEUR DU DRAGON ». Il s’agit d’un CD Deluxe (format DVD) avec en plus de l’enregistrement, l’intégralité du texte et des illustrations.
SIGURD LE VAINQUEUR DU DRAGON est une œuvre poétique et musicale percutante et originale mêlant percussions épiques, paysages sonores oniriques, et subtils accents des cordes de la lyre nordique et de la harpe celtique. Dans cet écrin instrumental, voix chantée et parlée redonnent vie à l’épopée intemporelle de Sigurd Fàfnisbani et à sa quête de gloire et de sagesse.
L’art du scalde consistant, à mon sens, en l’actualisation permanente du mythe dont l’origine se perd dans la nuit des temps, j’ai pris certaines libertés dans l’adaptation de la légende que j’ai réalisée à partir des textes de l’Edda poétique et de la völsunga saga. La première étant de chanter en français, les 1119 vers de cette composition poétique ; la seconde de composer une musique qui respecte la modalité traditionnelle tout en utilisant les sons de notre époque.
SIGURD LE VAINQUEUR DU DRAGON est une invitation à entrer dans la légende, et si vous savez écouter, nul doute que votre cœur se gonflera de l’ardeur des anciens héros qui par leur sagesse et leur bravoure, devinrent les égaux des dieux.Présentation, interviews et extraits sont disponibles sur la page Facebook et sur le site web de Od:
https://www.facebook.com/ODmusicandpoetry/
https://od-music.org/N’hésitez pas à me contacter, si vous souhaitez des informations supplémentaires…
A bientôt !
Jaufré Darroux
"A bon entendeur" ;-)
Cédric.
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