Comme annoncé sur Tolkiendil avec photos à l'appui, la ré-édition longtemps attendue de l'édition reliée du Seigneur des Anneaux est disponible en librairie.
Trois petits changements.
Le plus notable, la couleur de la reliure : on passe du brun au rouge.
Le prix : affiché à 50 euros sur la quatrième de couverture (ou encore sur le site de
Christian Bourgois), il est en fait à 50,70 euros.
Plus discret : la modification du texte de la jaquette intérieure. A la place de l'évocation du roman par Christopher Franck :
« Que dire d'un livre dont on est amoureux depuis des années. Par où commencer ? A le voir exposé en vitrine dans les librairies parisiennes, j'ai éprouvé le désir d'en acheter des piles, d'en distribuer aux passants. Savoir le succès de ce livre est pour moi une satisfaction extraordinaire, la confirmation d'une justice dans les marécages du best-seller... Le Seigneur des anneaux doit-il la majeure partie de son charme à la conviction qui a présidé sa conception ? Géographie, histoire, généalogies légendaires, juxtaposition minutieuse d'infimes détails sur un canevas si riche et si coloré que l'on se prend à regretter, malgré la très volumineuse information fournie par l'auteur de ne pouvoir en savoir plus sur le " Tiers-age " et la Terre du Milieu (époque et situation géographique de l'épopée), sur ces peuples étranges, hobbits, elfes, etc. qui rendent le conte plus attachant que je ne saurais le dire et peuplent les rêves du lecteur d'images indélébiles, au charme et à la grandeur sournoisement efficace. J'envie celui ou celle qui ouvrira Le Seigneur des anneaux pour le première fois et va découvrir l'un des plus beaux livres que je connaisse, l'un de ceux que je relis régulièrement et qui sont très exactement au nombre de six.... »
(Christopher Franck, Le Point)
c'est un certain Vincent Ferré qui accueille le nouveau lecteur peut-être déjà dans
la confidence :
« Ce roman, l’une des œuvres préférées de la littérature du XXe siècle, aimé par des dizaines de millions de lecteurs dans le monde, est sans équivalent dans la littérature moderne par sa puissance d’évocation, son souffle et son ampleur : ses mille deux cent pages renferment une aventure épique qui se déroule dans un univers tout entier imaginé par l’auteur, riche de paysages, d’une histoire et de langues inventées. Suivez Frodon, Sam et leurs compagnons, poursuivis par Gollum, lancés dans un périple à travers la Terre du Milieu jusqu’en Mordor, pour y détruire l’Anneau que Sauron, le ténébreux Seigneur des Anneau, rêve de retrouver.
Conçu à l’origine pour être la suite du Hobbit, Le Seigneur des Anneaux, que Tolkien mit 18 années à achever, constitue la porte d’entrée idéale dans son monde imaginaire, décor du
Silmarillion, de
L’Histoire de la Terre du Milieu et des
Enfants de Húrin. Sa profondeur inédite, qui a tant frappé des générations de lecteurs de Tolkien (parmi lesquels son ami C.S. Lewis), la Terre du Milieu la doit aussi à tous les récits qui ont inspiré
Le Seigneur des Anneaux, des textes arthuriens aux sagas islandaises, en passant par le Kalevala et la grande épopée de
Beowulf. »
(Vincent Ferré)
avec une petite présentation mise à jour de l'auteur sur le second rabat intérieur :
« John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973), spécialiste des littératures médiévales à Oxford, où il fut Professeur de littérature et de langue anglaise, a fait paraître de son vivant Le Hobbit (1937) et Le Seigneur des Anneaux (1954-1955), deux des sommets d’une œuvre qui n’a révélé son étendue qu’après sa mort. Outre Le Silmarillion et Les Enfants de Húrin, les douze volumes de L’Histoire de la Terre du Milieu, les Lettres et les essais des Monstres et les critiques, elle comporte des histoires pour enfants (Roverandom, Les lettres du Père Noël…), des nouvelles (Feuille, de Niggle ; Le Fermier Gilles de Ham…), des milliers de pages sur les langues inventées par Tolkien, ainsi que des réécritures de légendes nordiques (Sigurd et Gudrún). »