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Bonjour à tous,
Je suis nouveau et je parcours ce fascinant forum depuis quelques temps. Jusqu'à présent il me semble très pertinent, la qualité des sujets débatus ayant un niveau d'érudisme relativement élevé, je pense.
Mais une question à laquelle personne n'a vraiment répondu (au sens où je l'entend, il y eut une allusion à son sens divin) puisqu'elle n'a jamais vraiment été posé me tracasse. Qu'est ce Fameux chiffre 7.
Je n'ai pas relu les classiques de Tolkien pour pouvoir vous citez beaucoup d'exemples mais quelques-uns me viennent à l'esprit.
-Les 7 fils de Feanor
-Les 7 cygnes que Tuor a vue qui causèrent son départ
-Les 7 murailles de Gondolin
-Les 7 anneaux des nains
-Les 7 palantirs
-Les 7 balrogs (j'ai lu quelque part que Tolkien s'étant revisé face à la puissance des balrogs n'en avait laissé que 7)
-Les 7 pères des nains (une coincidence entre le nombre de père et le nombre d'anneaux???......)
Ce sont, en gros, les exemples me venant à l'esprit, si vous avez une réponse ou d'autres exemples je vous prie de ne pas vous gêner.
Merci bien
Orome le chasseur
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À bien y repenser je n'étais pas très clair, en fait je voulais savoir si les chiffre utilisé dans ses écrits avaient un sens ou représentait quelque chose.
Par exemple: Y a-t'il un lien à faire entre le fait qu'il y ait trois maison d'elfes, trois maison d'edain, trois anneaux d'elfes, trois silmarils...
Merci d'avance
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Bienvenue Orome, et puissions-nous te lire souvent (copyright Cédric) :-)
Le moteur de recherche du forum pourra t'être de grande utilité dans tes recherches. Ainsi, sur le chiffre 3, je te conseille vivement la lecture du fuseau Trois Tribus - Trois Anneaux. Bonne chasse :-)
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du moin avec le correspondence entre le nombre de peres de nains et des anneaux donnees aux nains, ce n'est pas un co-incidence. Comme je comprends, chaque pere est le creatuer d'une maison (clan, tribu?) de nains et chaque de ces maisons a recu un anneau de Sauron.
si je ne me trompe pas... :)
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pardonez-moi, je n'ai pas regarde le fuseau sur "Trois tribu-trois anneaux" et je vois que j'ai repete ce qu'est bien explique la.
a propos de nombre 7, je suppose que ce nombre est si frequent et important dans lesoeuvres de Tolkien simplement parce que c'est un des nombres sacrales dans la mythologie indo-europeenne, comme 3, 4, 9 et les autres
mais en tous cas, ce sera interessant d'esplorer pourquoi Tolkien a choisi pour certains cas 3 (les anneaux elfques) et pour les autres 7 (les anneaux de nains) ou 9 (Nazghuls). je pense, on doit voir dans le symbolisme de ces nombres...
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Si je peux me permettre, sur les Chroniques de ChantdeFer
va à l'auberge et plus précisement à la table de la voyante .... tu trouveras ton bonheur ...
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Il me semble que feanor avait plutot 13 fils non?
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Bienvenur Huor, et puissions-nous te lire souvent (copyright Cédric) :-)
Non, 7 fils.
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Ils sont:
- Maedhros
- Maglor
- Celegorm
- Caranthir
- Curufin
- Amrod
- Amras
Pour plus de précision, va voir dans l'appendice du Silmarillon ou demande sur le forum.
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Le chiffre 7 est dans la Bible opposé au chiffre 6.
7 : Ce qui est complet d'un point de vu Terrestre.
6 : Ce qui est Incomplet/Imparfait
( 6 6 6 = 3 fois le chiffre 6 pour accentuer l'etant d'imperfection :p )
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Le chiffre 7 est dans la Bible opposé au chiffre 6
...heu...non, certainement pas ; ce mythe numérologique ne s'appuie sur rien d'autre qu'une mauvaise compréhension du nombre 666 et laisse de côté la centaine de versets qui prouveraient le contraire ;-)
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Tiens, Sosryko ?
Tu es sans doute plus expert que moi sur le sujet, mais on m'a cependant enseigné quelque chose de similaire : alors que le chiffre 7 représente la complétude (dans l'ordre du fini, le chiffre 8 représentant l'éternité), le chiffre 6 représente ce qu'il y a avant le 7, donc l'incomplet.
Sans s'opposer, le 6 et le 7 sont en tous cas deux chiffres au symbolisme lié, et le 6 6 6 représente le troi fois incomplet, au contraire du 3 x 7 qui représente le Dieu trois fois saint, la perfection absolue.
Je suis intéressé si tu as d'autres symbolismes concernant ces chiffres
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Sans oublier qu'en effet le chiffre 6, parce qu'il est la moitié de 12 (chiffre hautement symbolique aussi), peut aussi représenter un "bon" chiffre. Mais selon le contexte, les symboles ne sont pas toujours les mêmes.
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On se trompe en réduisant le 6 biblique à ce serait imparfait et/ou incomplet sur la seule base du 666 de l'Apocalypse (qui s'explique convenablement en référence à la guématrie juive et à l'importance du nom dans la tradition biblique ; ce qui explique la nécessité de ne pas nommer le nom de la Bête, pour ne pas lui donner honneur... ce qui rappelle certains noms du SdA à ne pas prononcer...)
car alors, on serait bien en peine de trouver d'autres exemples probants... D'autant plus que désigner la Bête comme "imparfait", serait le comble de l'euphénmisme :-((
Comment voir de l'imparfait ou même de l'incomplet dans le chiffre 6 alors que la création divine elle-même s'opère en 6 jours ?
Gn 1, 31 - 2, 1 :
(31) Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait, et voici: c’était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: ce fut un sixième jour.
(1) Ainsi furent achevés [sic!] le ciel, la terre et toute leur armée.
Enfin, pour tordre le cou à l'interprétation unique d'un 666 devenu nombre maudit :
1 Rois 10, 4-20 (cf. v. 14 // 2 Ch 9, 13) :(4) La reine de Saba vit toute la sagesse de Salomon, la maison qu’il avait bâtie,
(5) les mets de sa table, l’habitation de ses serviteurs, les fonctions et les vêtements de ceux qui étaient à son service, ses échansons, et les holocaustes qu’il offrait dans la maison de l’Éternel:
(6) elle en perdit le souffle et dit au roi: C’était donc vrai ce que j’ai appris dans mon pays au sujet de tes paroles et de ta sagesse!
(7) Je ne croyais pas à ces paroles avant d’être venue et d’avoir vu de mes yeux. Et voici qu’on ne m’en a pas annoncé la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que ta réputation ne me l’avait laissé entendre.
(8) Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui se tiennent continuellement devant toi, qui entendent ta sagesse!
(9) Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui t’a été favorable et t’a placé sur le trône d’Israël! C’est parce que l’Éternel aime Israël à toujours, qu’il t’a établi roi pour que tu fasses droit et justice.
(10) Elle donna au roi 120 talents d’or, une très grande quantité d’aromates et des pierres précieuses. Il n’arriva plus autant d’aromates que celles que la reine de Saba donna au roi Salomon.
(11) Les navires de Hiram, qui apportèrent de l’or d’Ophir, amenèrent aussi d’Ophir une grande quantité de bois de santal et des pierres précieuses.
(12) Le roi fit avec le bois de santal une balustrade pour la maison de l’Éternel et pour la maison du roi, ainsi que des harpes et des luths pour les chantres. Il n’arriva plus pareil bois de santal, et l’on n’en a plus vu jusqu’à aujourd’hui.
(13) Le roi Salomon donna à la reine de Saba tout ce qu’elle désira, ce qu’elle demanda, et lui fit en outre des présents dignes d’un roi tel que Salomon. Puis elle s’en retourna pour aller dans son pays, elle et ses serviteurs.
(14) Le poids de l’or qui arrivait à Salomon chaque année était de 666 talents d’or,
15 outre ce (qui provenait) des prospecteurs et du trafic des commerçants, ainsi que de tous les rois alliés et des gouverneurs du pays.
(16) Le roi Salomon fit 200 grands boucliers d’or battu, pour chacun desquels il employa 600 (sicles) d’or,
(17) et 300 petits boucliers d’or battu, pour chacun desquels il employa trois mines d’or; le roi les mit dans la maison-de-la-forêt-du-Liban.
(18) Le roi fit un grand trône d’ivoire et le couvrit d’or pur.
(19) Ce trône avait six marches, et la partie supérieure en était arrondie par derrière; il y avait des bras de chaque côté du siège, deux lions debout à côté des bras,
(20) et douze lions debout sur les six marches de part et d’autre. Il ne s’est rien fait de pareil pour aucun royaume.
Maintenant, ce qu'on peut effectivement dire, c'est que, dans la Bible, le 6 est le chiffre de l'homme, en tant que créature à qui il a été donné la domination et que, selon la domination dont on parle, selon l'inspiration de cette domination, le chiffre 6 se colore en bien ou en mal... Rien de trop normal, puisqu'il connote une créature qui peut choisir entre le bien et le mal !
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Merci sosryko.
j'avoue que je n'étais pas pleinement satisfait de cette explication du chiffre 6 (comme tu le disais bien, dire du diable qu'il est imparfait est un euphémisme un peu brutal dans le contexte du récit de l'apocalypse).
Ton explication me semble bien plus convenable et me satisfait davantage.
Par contre, je ne prendrais pas l'exemple de Salomon comme celui d'une vision bénéfique du chiffre 6. L'acclamation de la reine de Saba est autant le sommet de la gloire de Salomon que le début de sa déchéance, quand il se détournera de Dieu et maudira tout son pays à sa suite dans l'adoration des idoles. Les 666 talents d'or sonnent tout de même comme une malédiction, celle qui fera de Salomon, gorgé de richesse et de pouvoir, le roi païen qu'il deviendra, juste après !
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Voici quelques complement sur le "666" de la Bible.
Dans les Écritures, certains chiffres ont une signification symbolique. Ainsi, le sept est souvent utilisé pour représenter ce qui est complet, ou parfait, aux yeux de Dieu. Par exemple, la semaine de création de Dieu comprend sept ‘ jours ’, ou longues périodes, durant lesquels Dieu réalise complètement son dessein créateur concernant la terre
(Genèse chap 2 , V 1-3)
"Ainsi furent achevés les cieux et la terre et toute leur armée. Et pour le septième jour Dieu acheva son œuvre qu’il avait faite ; et il s’est mis à se reposer le septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu s’est mis à bénir le septième jour et à le rendre sacré, parce qu’en lui il se repose effectivement de toute son œuvre que Dieu a créée dans le but de faire."
(Psaume Chap 12 Verset 6 ; Proverbes Chap 30 Verset 5, 6)
Les “ paroles ” de Dieu sont comme de l’argent qui a été “ sept fois épuré ”, donc parfaitement affiné .
Les noms bibliques avaient souvent une signification particulière, surtout quand c’est Dieu qui les attribuait. Ainsi, comme le patriarche Abram allait devenir l’ancêtre de plusieurs nations, Dieu a changé son nom en Abraham, c’est-à-dire “ Père d’une foule (multitude) ”.
Pareillement, le nom chiffré 666 doit symboliser ce que Dieu, qui a donné ce nom, considère comme des traits distinctifs de la bête.
Apocalypse Chapitre 13 Verset 18
C’est ici qu’il faut de la sagesse : Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête sauvage, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre c’est six cent soixante-six.
Troisième indice au sujet de 666 : ce nombre est “ un nombre d’homme ” ou, selon La Nouvelle Bible Segond, “ un chiffre humain ”. Cette expression ne peut se rapporter à un homme en particulier, car c’est le Diable, et non un humain, qui a autorité sur la bête ( 1 Jean Chap 5 Verset 19)
Ce “ chiffre humain ” donne plutôt à penser que la bête est une entité humaine, et non un esprit ou un démon, et par conséquent, qu’elle présente certains traits caractéristiques des humains. De quoi peut-il s’agir ? La Bible répond : “ Tous [les humains] [...] ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu. ” (Romains 3:23). Le nombre donné à la bête indique donc que les gouvernements reflètent la déchéance humaine et portent la marque du péché et de l’imperfection.
666 n'est donc pas à associer au Diable mais aux gouvernements humains :p
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Le Prophète Daniel disait :
Livre de Daniel Chap 7 Verset 17 “ ‘ Quant à ces bêtes énormes : parce qu’elles sont quatre, il y a quatre rois qui se lèveront de la terre. "
En ayant ce verset sous les yeux que l'on en déduit que la bête de l'Apocalypse n'est pas "une créature" démoniaque mais une entité humaine.
The Interpreter’s Dictionary of the Bible affirme au sujet de cette bête de l'apocalypse :
"elle réunit en elle tous les traits distinctifs des quatre bêtes de la vision de Daniel. [...] Par conséquent, cette bête représente les forces combinées de toute domination politique opposée à Dieu dans le monde ”
Ce que confirme Apocalypse Chap 13 Verset 7, qui dit de la bête : “ On lui a donné pouvoir sur toute tribu, et peuple, et langue, et nation. ”
ps : désolé du HS, mais c'était un complement que j'ai trouvé interessant.
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Je rapelles au passge cette page (qui en appelle d'ailleurs une autre ;) ):
http://chroniqueschantdefer.free.fr/v3_auberge_eruvanya_7.htm
(je rappeles aux sceptiques que cet article figure dans notre 'auberge' il n'a rien de Fondamental pour nous ...)
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Bien que non "Fondamental pour vous", il aurait été bon de vérifier certaines "sources" de votre 'auberge', car m'est avis que quelques erreurs se sont glissées dans l'inventaire... les "Sept" plaies d' Egypte, les "sept" cornes de la Bête de l'Apocalypse... ;-)
Le bon côté, c'est que cela fait sourire. Mais un regret seulement : l'oubli des "Sept" Seigneurs Nazgul dans votre liste :-)
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Dans la série des mauvais présages, le décret de 2000 prévoyant un référendum pour modifier la constitution au sujet de l'élargissement de l'UE portait le numéro 2000-666... Sombre hasard ou signe divin? Je suis perplexe :-)
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Juste comme ça en passant : dans l'antologie "jour de l'an 1000", aux editions nestiveqnen, il y a une chouette nouvelle de J-B. Capdeboscq * La table de poussière* qui raconte l'histoire d'un moine chevalier mathématicien qui perce le secret de ce 666. J'ai beaucoup aimé ce récit (qui m'a fait quelque part pensé à cette nouvelle d'Asimov où des savants, à l'ère du tout informatique et robotique, réinvente le calcul à la main).
Voilà une participation sans aucune révélation!
Elodie
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Einherjar,
je trouve les affirmations et les conclusions (les unes comme les autres) de ton complément pour le moins rapide et sans forcément de juste raisonnement (A "donne à penser que" B, donc A présente des traits de B', or B ne donne pas D, donc A ne donne pas D et A est l'inverse de D.
Il y a au moins deux erreurs logiques dans ce raisonnement.
Sans parler des affirmations hors-contexte. Ce n'est pas ainsi que l'on étudie la Bible, sauf pour lui faire dire n'importe quoi (et alors on peut vraiment lui faire dire n'importe quoi !!).
Je ne suis pas convaincu par cette interprétation, et peiné de voir comment les textes de la Bible sont utilisés en vue de montrer un argument déjà décidé au départ
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Anardaiel : Un "moine chevalier mathématicien" :-)
C'est c'est du personnage !! :-)
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lol oui! présenté comme ça c'est vrai! Enfin me semble bien qu'il est religieux, le type en question (et d'ailleurs y'a plein de jolies filles qui veulent le détourner du droit chemin), mais il a une épée donc bon "moine chevalier" et oui, il est mathématicien! Une belle princesse sarrazine lui apprend le "zéro" ce qui est bien pratique pour calculer!!!
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Sosryko :"Mais un regret seulement : l'oubli des "Sept" Seigneurs Nazgul"
???
Je savais que Saruman parlait de sept (couronnes de) rois ...
Je savais que dans le chemin des morts il y avait neuf et sept tertres ...
Mais je ne sais pas à quelle allusion tu fais là ?
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Anglin, relis le message de Sosryko. Si les 7 plaies d'Egypte et les 7 cornes de la Bête ne t'ont pas étonné, les 7 Nazgul ne devraient pas te suprendre ;-)
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je suis peut-être idiot, ou bien en mécréant que je suis je manque surement de référence, mais je ne comprends pas l'allusion au 7 seigneurs nazguls. Il me semble que chez Tolkien, ils sont au nombre de 9 ?
Swing Kid, perplexe ...
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C'est toi qui avait raison, Sosryko.
L'inculture religieuse d'aujourd'hui empêche même de comprendre l'ironie...
:-(
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Bon, je prends sur moi d'être plus explicite : les 7 Nazgul (on sait tous qu'ils sont 9) sont là pour souligner ironiquement qu'il n'y a pas 7 plaies d'Egypte mais 10, et qu'il n'y a pas 7 cornes de la Bête mais 10 également :-)
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Je pense qu'il s'agissait là d'ironie ou de sarcasmes (une petite moquerie pas bien méchante) lorsque sosryko parle des 7 seigneurs nazguls qui sont en réalité 9, les 7 plaies d'Egypte qui sont elles 10 et les 7 cornes de la bête qui sont, il me semble, au nombre de 2 dans les croyances populaires. Juste pour faire remarquer les erreurs qui se sont glissées dans les sources.
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Post croisés Dior ;-)
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Erreur sur les cornes, je l'ignorai. Je m'endormirai moins "bête" ce soir.
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Ouhlala, je ne pensais pas vous plonger dans la perplexité en intervenant. Et mon post maniait l'ironie, je ne voulais pas lui donner la violence ou la méchanceté du sarcasme.
Merci Dior pour les rectifications.
Mais Neiklot, il n'y a pas d'"erreurs qui se sont glissées dans les sources"...C'est parce qu'on ne va pas à la source qu'on propage des erreurs. Ainsi, tape "sept plaies d'Egypte" sur Google, et constate la liste interminable de réponses. Et dans ces réponses, pas une sérieuse pour donner ses sources justement. Idem de toute manière lorsqu'on parle des 10 plaies d'Egypte.
Le texte concerné, Exode 7 à 11, évoque bien 10 plaies. Et le décompte des "7 plaies d'Egypte" vient de cette fascination du chiffre 7 mais a bien une source : celle d'un cantique, le psaume 105, v. 27-36
-- preuve au passage du caractère totalisant du chiffre 7 ; le psalmiste a bien conscience de ce qu'il fait, de même que l'évangéliste Matthieu a bien conscience de ce qu'il fait dans sa construction en 3*14 généalogies entre Adam et Jésus (Mt 1) alors qu'au passage quelques maillons de la chaines disparaissent.
Quant à la première Bête, elle a bien 7 quelque chose, mais ce sont des têtes, et 10 cornes effectivement : Ap 13, 1.
... Mais Neiklot, tu as aussi raison, car il n'y a pas qu'une seule Bête dans l'Apocalypse, une seconde suit la première (celle à laquelle on pense généralement en parlant de "la" b.), et celle-ci a bien 2 cornes : Ap. 13, v. 11.
Conclusion de tout cela : traquez les "bêtises" pour reprendre le bon mot de Neiklot et remontez aux sources qui alimentent toute étude.
... Ce sont elles qui vous protègent des dérives mais aussi ce sont elles qui soit cautionneront les dires soit révèleront les manipulations de ceux qui les utilisent.
S.
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Merci à Dior et à Neiklot d'avoir pris la peine si gentiment de me répondre :)
( C'est vrai que n'ayant aucune culture religieuse, il me manquait les éléments pour comprendre l'allusion sus-mentionnée. Je croyais qu'on signifiait que parmi les nazguls, seuls sept avaient rang de seigneurs, et je me demandais simplement : et les deux autres alors, n'étaient ils pas tous d'anciens rois des hommes ? ... d'où ma demande d'éclaircissement. Je vois que j'était bien loin de comprendre à quoi se rapportait l'allusion ironique ).
Merci encore.
Chaleureuses salutations.
Swing Kid.
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C'est vrai que personnellement ma culture d'un point de vue culte (justement) est assez réduite aussi. Mais j'avais compris l'erreur sus-mentionnée par sosryko plus haut (Que je remercie au passage pour sa sollicitude et sa sympathie à mon égard). Et comme je l'ai AUSSI dit plus haut la (plus précisement les 2 pages) page à l'origine de ce petit debordement n'est pas essentielle aux chroniques (du coup) et n'a pas fait l'objet d'une 'correction' aussi approfondie que les autres.
Cependant et pardon de le dire expressis verbis aussi franchement l'expression d'une connaissance cultuelle aussi importante n'est pas le seul fil conducteur d'une recherche poussée sur l'oeuvre ecrite par le Pr. Tolkien. (Je dis ça en l'occurence parce que quelques sujets précedents ont de la même façon debordé du cadre stricto senso etude de texte pour se confondre en étude de religion. Ce qui a mon sens n'est pas non plus entièrement louable. A mon sens j'ai même eu l'impression qu'un Athée comme moi (ou très ancien communiant ...) ne pouvait pas comprendre la trame de vos reflexions.
Par contre et comme je l'ai remarqué (que dernierement...) dans Tolkien en France de EJK n'est-il pas interessant de changer parfois de voie pour approcher tolkien avec des notions comme celles de Dumezil ou autre.
Je pense notement aux trois peuple majeurs de Tolkien et aux trois grandes fonctions Dumezilennes :
Elfe : Magie / Jugement
Nain : Pouvoir Guerrier
Humain : représentant le côté Abondance / Fertilité
Aïe Aïe Aïe, j'ai un peu peur de me faire plomber, mais comme dirait l'autre : Tout ce qui ne tue pas vous rend plus fort ;)
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Clergé, Noblesse, Tiers Etat ?
(... OK... OK... je ressors...)
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Jérôme :)
NB-1 : À ma grande surprise, personne ne s'est encore plaint du niveau des interventions en matière de linguistique ; cela signifie-t-il que tout le monde suit ? c'est bien ! :) :) :)
NB-2 : Et bien sûr, stricto senso, je ne crois pas qu'un Conte de Fées puisse se laisser enfermer/réduire à une seule « étude de texte ».
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Pour le Stricto Sensu ça vient de moi ;((
Yyr, je n'ai pas renié l'aspect religieux (j'espère que tu l'avais compris...). J'ai renié l'aspect reducteur de certaines reflexions, c'est tout. Pour le reste j'estime que ta réponse confirme tout à fait ma propre opinion. (Voilà une réponse pour le moins bilboniènne ...).
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Je ne tiens pas du tout à te « plomber » Anglin, mais…
(1) Les personnes qui se sont limité à la symbolique des chiffres n’ont jamais « débordé » du sujet de ce fuseau. Si il y a débordement ici, c’est bien de ta part puisque tu nous renvoies vers une page (mais quel intérêt pour notre étude si tu reconnais toi-même qu’elle a besoin d’être corrigée ?) et que tu relances une (vieille) polémique sur la nature des études tolkieniennes (ce qui n’a rien à voir avec le fuseau, cf. (3))
(2) La « culture » biblique que certains partagent avec ceux qui le leur demandent est de la… « culture » et n’a rien à voir avec le « culte ».
(a) Il ne faut pas voir rouge dès que le mot bible est sous-entendu. Je ne comprends pas toute la richesse des propos d’Isengar lorsqu’il me parle de peuples inconnus pour moi ; mais ce que je comprends m’enrichit et il ne tient qu’à moi de lui demander des explications sachant qu’il se fera un plaisir de répondre. Et chaque fois qu’Isengar nous parle des « barbares », il nous aide à nous rappeler que nous avons des « barbares » des idées préconçues qui ne correspondent pas toujours (souvent) à la réalité historique, celle que nous donne l’étude critique des… sources qui nous sont parvenues. Et comme je l’avais un jour dit à Vinyamar qui évoque cela un peu plus haut, c’est parce que la culture biblique a quasiment disparu de notre culture que nous sommes incapables d’apprécier les majorités des œuvres de musées ou des œuvres littéraires des siècles passées. Et cela, je le répète, n’a rien à voir avec le culte.
(b) Que ceux qui renvoient à cette culture soient athées ou croyants, peu m’importe !! La culture est à tous et pour tous. Il est un comble que nos moyens d’accès à la culture soient de plus en plus développés et omniprésents mais que nous soyons de moins en moins capables (ou désireux) de la connaître :-(
Croyants ou athées, peu m’importe donc, si ce n’est que les uns comme les autres doivent faire acte de rigueur et de probité intellectuelle. On ne peut pas dire n’importe quoi sur n’importe quoi lorsqu’on se rassemble d’un commun accord pour étudier un sujet (Enfin, si, bien sûr, mais alors, il ne faut pas attendre d’être approuvé ni espérer être suivi dans des lectures qui se présentent comme soutenues par une culture qui n’en est pas)
(3) Enfin, concernant les études tolkieniennes.
(3a) Tu évoques « quelques sujets précédents » (même pas tous, mais quelques…) qui ont débordé « pour se confondre en étude de religion ». Et, à ton sens ce « n’est pas non plus entièrement louable ». Heu… « non plus » par rapport à quoi ?
Le problème abordé au cours du développement de ce fuseau n’est pas la validité d’un axe de recherche des études tolkieniennes mais la nécessité d’asseoir nos échanges sur des affirmations non pas gratuites mais vérifiées et corrigées si nécessaire.
Oui il est louable de chercher à citer correctement ses sources et de ne pas colporter de fausses notions.
(3b) Tu continues de faire dériver le fuseau en évoquant une piste de recherche de type dumézilien.
Mais c’est très bien cela, tous les participants de ce forum ne demande qu’à lire des interventions explorant des pistes nouvelles ou pas encore exploitées jusqu’au bout.
Mais que ceux qui veulent aborder de tel sujets se lèvent et …participent !!
… et qu’ils ne fassent pas le reproche à certains d’explorer des pistes qui ne les intéressent pas ou de répondre à des questions qui leur sont posées dans le cadre d’un fuseau.
Je l’ai déjà dit : nul n’est obligé de lire tous les sujets d’un forum et il ne tient qu’à nous de faire entendre chacune de nos voix dans sa singularité et sa richesse.
Mon plus grand désir est de lire de telles études. Mais quelques personnes ne peuvent pas tout faire. Alors si vous avez des pistes, allez-y, lancez-vous, nous vous lirons avec plaisir les fuseaux que vous développerez pour cela :-)
S.
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Concernant la répartition dumézilienne du peuple, une étude approfondie a déjà été approchée :
Je ferai semblant de ne pas comprendre l'allusion à une connaissance "cultuelle" en remplacement de l'expression culture religieuse (qui comme l'a dit sosryko est indépendante de la foi elle-même), mais signalerait quand même quela connaissance cultuelle est la connaissance du culte, c'est à dire de la pratique de la religion (svoir quelles phrases répondre au prêtre ou au rabbin, quelles attitudes corporelles adopter durant la cérémonie religieuse, quelles fêtes célébrer, etc...). La culture religieuse englobe la culture biblique et la connaissance cultuelle éventuelleemnt (quoique je n'ai que peu de connaissances cultuelles du juddaïsme par exemple).
Mais quelle est la question du fuseau déjà ?
Ah oui, "qu'est le chiffre 7 chez Tolkien ?"
Il est certainement à associer en effet à la symbolique du chiffre 7 dans la culture juddéo-chrétienne, mais quoi d'autre ?
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J'ai préféré te repondre par Email Sosryko
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Voici un lien très instructif sur l'origine de la barre du chiffre sept...
Fangorn, dont "les grands pieds avaient sept doigts chacun"...;-)
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;-))
Fangorn, dans mes bras ;-))
... sauf que la 7ème parole n'est pas celle-là (la 7ème est pire encore). Encore une confusion entre la 7ème (Ex 20, 14) et la 10ème (Ex 20, 17)! :-)
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Content de ta présence d'esprit itou !
C'est aussi pour cela que cela m'amusait de mettre ce lien ici, sachant bien que quelques-uns (tiens, tiens, qui donc ?! ;-)) auraient plaisir à revenir dessus ;-) Et puis annoncer la correction aurait gâché le plaisir de la surprise ;-)
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Pour revenir à des choses un peu plus sérieuses, voici la confrontation entre le nombre six et le nombre sept, que donne saint Augustin dans les § XXX-XXXI du Livre XI de La Cité de Dieu.
a) « Or, c’est à cause de la perfection du nombre six, que suivant l’Écriture, en un même jour répété six fois, en six jours, l’œuvre de la création se trouve parfaite (...) le nombre six exprime ici la perfection de l’ouvrage. Car ce nombre est le premier qui se compose de ses parties, du sixième, du tiers et de la moitié, et l’addition successive des trois premiers nombres donne pour total six. »
(Éditions du Seuil, coll. Points Sagesses, 1994, trad. fr. de Louis Moreau, revue par Jean-Claude Eslin, vol. 2, p. 50-51).
Loin d’être réservé à l’imperfection (humaine ou non), le nombre six se voit ici consacré comme perfection achevée. Il est une entité en harmonie avec ses éléments.
C’est l’occasion pour Augustin de signaler la légitimité de la signification portée par les nombres :
« D’où il suit qu’il ne faut point mépriser la raison des nombres ; raison dont les saintes Écritures, en de nombreux passages, dévoilent toute la valeur aux regards attentifs. Aussi n’est-ce pas en vain qu’il est dit à la louange de Dieu : « Tu as tout disposé selon la mesure, le nombre et le poids [Sg 11, 21] ». » (p. 51).
b) Augustin en vient alors au nombre sept, dans le § XXXI :
« Mais le septième jour, ou le même jour répété sept fois (nombre également parfait pour une autre raison), le septième jour proclame le repos de Dieu, et c’est la première fois que la sanctification est annoncée. Ainsi Dieu n’a pas voulu sanctifier ce jour par une œuvre, mais par son repos qui n’a point de soir » (p. 51-52).
La confrontation du six et du sept permet à Augustin de distinguer deux concepts de perfection : la perfection de l’acte et la perfection de la sainteté. La première se caractérise par sa finitude naturelle, tandis que la seconde est une ouverture infinie.
Augustin explique alors en quel sens le nombre sept est parfait :
« Il suffit donc d’avertir que le premier nombre tout impair est trois, et le premier tout pair, quatre ; la somme des deux forme le nombre sept. C’est pourquoi ce dernier est souvent pris pour la généralité des nombres » (p. 52).
C’est le nombre sept qui est porteur de la totalité infinie, car il contient les principes pair et impair de tout nombre :
« Et sans cesse le texte sacré prend le nombre sept pour une généralité indéfinie » (p. 52).
Augustin n’hésite pas alors à vérifier ce concept d’hepta-perfection (si je puis dire) sur un verset qui semble pourtant aller à son encontre et marquer l’imperfection :
« « Le juste tombera sept fois et se relèvera » [Pr 24, 16]. C’est-à-dire malgré toutes ses épreuves, il ne périra point ; car ces chutes ne doivent pas s’entendre du péché, mais des tribulations qui conduisent à l’humilité. » (p. 52).
Augustin opère ainsi un déplacement de l’imperfection vers la perfection de sainteté : les sept chutes, c’est-à-dire les obstacles permanents, fournissent l’occasion au juste d’exercer sa vertu d’humilité.
Le nombre sept prend un sens de sempiternité :
« Et : « Sept fois le jour je dirai tes louanges » [Ps 118, 164]. Ce qui ailleurs est exprimé ainsi : « Toujours sa louange est dans ma bouche » [Ps 33, 2]. » (p. 52).
Par conséquent, Augustin distingue l’hexa-perfection qui appartient à la nature de la créature finie et l’hepta-perfection qui relève de la sainteté (et nécessitera la grâce divine). Le six est la partie complète et le sept les parties au complet dans la totalité infinie.
Le sept, comme il a été dit plus haut dans ce fuseau, marque bien la complétude parfaite, mais ce n’est pas – en site chrétien - au détriment du six, qui possède sa propre perfection de partie.
Cela dit, je ne suis pas sûr que cela ait un sens d’appliquer cette distinction telle quelle au Légendaire, bref que le sept tolkienien soit une hepta-perfection... ;-)
C’est pourquoi je finis en plagiant honteusement Augustin :
« On pourrait s’étendre beaucoup sur la perfection du nombre sept ; mais ce [propos] est déjà long et peut-être cet étalage de mon peu de science m’accuserait de sacrifier plutôt à la vanité qu’à l’utilité »... ;-)
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