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Je ne sais pas pour vous mais j'ai toujours considéré que le Seigneur des Anneaux se termine réellement à la fin des tables chronologique , et non à la fin du dernier chapitre avec le retour de Sam.
Aujourd'hui que j'arrive au bout d'une eniéme relecture je me dit que ceci ne fait qu'accentuer la mélancolie que l'on peut ressentir à la fin du livre. Dans la majorité des cas le récit s'arrête à un moment bien précis avec une image plus ou moins figé, là Tolkien prolonge l'histoire et nous conduit jusqu'au départ de Sam (et sa mort en sous entendu) puis la mort d'Eomer et au fur et à mesure celle de tous les personnages que l'on a suivit au cour du livre jusqu'au départ de Legolas et Gimli.
Lorsqu'on arrive à cette dernière ligne « Et lorsque le navire s'évanouit à l'horizon de la Haute Mer, prirent fin, en Terre du Milieu, les labeurs et les peines de la Fraternité de l'Anneau », à ce moment il n'y a plus personne et on sait que l'on est arrivé à la fin et que cette grande histoire ci est terminé.
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C'est aussi mon avis.
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Pareil ! Ah, cette fameuse petite phrase de la fin des tables chronologiques... :-) Ca me fait toujours autant d'effet même des années après ma première lecture du SdA.
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Hmm... Je ne sais pas si... mélancolie, certe, bien évidemment. Mais en même temps... Quand vous regardez l'horizon, vous n'avez pas envie d'y aller ? Cette conclusion me semble plutôt comme une invite à laisser vagabonder le regard, à rester rêveur (yeux embués, peut-être aussi) devant l'écume... Come away, o human child, to the water and to the wild...
Stéphanie - décidemment, maintenant que j'ai relu un bout de Yeats, j'en case de partout :)
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Mais Yeats avait une tristesse de la fin du monde digne d'un elfe. Tolkien était plus optimiste...dans ses bons jours.
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Il est vrai... Une phrase qui revient souvent chez Yeats, c'est Away, come away :) Que l'on peut opposer au "I'm born Earth-daughter" de Firiel, dans The Last Ship. Mais tu as trouvé le mot : les poèmes qui me plaisent le plus chez Yeats contiennent toujours cette mélancolie toute elfique :) et bizarement c'est toujours ceux avec des noms que je ne sais pas prononcer :)
Déniché sur la toile : un site (dont les pages s'affichent rapidement) regroupant 382 poèmes de Yeats, classés par oeuvre - ce qui peut être pratique pour ne pas avoir à tout recopier soi-même :)
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Le fait que la fin soit si étrange donne envie de continuer le rêve, comme si nous avions été dépossédés en fin de compte d'un monde dans lequel notre imagination avait prit ses marques.
De ce besoin de "rester", de cette impression qu'il y a un avant et un après et que l'on peut y demeurer, est probablement né le jeu de rôles, tout d'abord créé pour "simuler" les Terres du Milieu. Robert Merle, dans Malevil, s'y essaye aussi, avec un certain succès quoi qu'inférieur (forcément, serais-je tenté de dire !) à Tolkien.
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