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Aragorn. Descendant d'Isildur...
Isildur. Le premier des Porteurs de l'Anneau... ( Sauron exclu )
Isildur. le premier à "ne pas avoir choisi" de le détruire...
Beaucoup de lecteurs ont une image négative d'Isildur. Et le film vient encore ( oh combien hélas ! ) renforcer cette image d'homme "faible" qui a "échoué".
Pourquoi ne pas plutôt se demender qui était Isildur ? Que fut sa vie ? Pourquoi a-t-il échoué ? Et quelle fut l'influence de l'Anneau sur son premier Porteur ?
Isildur, fild d'Elendil, petit-fils d'Amandil le Fidèle. Fidèle aux valars, aux Eldars et à leurs valeurs, et en celà, opposant à Ar-Pharazon. Isildur le voleur du fruit de l'Arbre Blanc, au péril de sa vie, qui voit d'ailleurs sa vie liée à la survie de l'Arbre ( grièvement blessé, il ne revient à la vie qu'en même temps que l'Arbre lui-même ). Fils du Roi bâtisseur d'Empires Elendil, il assiste son père, "tue" Sauron dans la bataille, rement ensuite les Royaumes sur pieds avant de laisser le Gondor à la charge du fils d'Anarion, et de repartir dans le Nord retrouver son épouse et son dernier-né. Isildur, une vie exemplaire, donc, mis à part....
Mis à part ce foutu Anneau qu'il n'a pas pu détruire. Parce que personne n'aurait pu le détruire. Ce n'était pas une faiblesse d'Isildur, ou de la race des Hommes, mais une faiblesse inhérente à tout être susceptible de succomber à la Tentation.
Car, qu'en fait-il, Isildur, de son anneau ? Rien. Rien du tout. Il se contente de reconstruire, lui, le Roi Tout Puissant, au lieu de s'en servir pour asservir les peuples. Il n'en fait rien jusqu'aux champs des Iris, où il s'en sert pour fuir, sous l'insistance pressante de son fils aîné. Et la mort d'Isildur fut ainsi aussi pitoyable que sa vie fut héroïque.
Etait-ce celà, la faiblesse d'Isildur ?
Ne devait-il son héroïsme qu'à sa volonté propre ? N'était-il donc pas inné en lui ? Et est-ce que ce ne serait pas en celà que l'Anneau le mena à sa perte ? Car aucun père, aucun Roi, n'aurait normalement agi comme Isildur aux champs des Iris... Il aurait donné l'anneau à son fils en lui disant : non, toi, fuis...
L'Anneau ayant détruit, à ce moment-là, sa volonté, il ne restait qu'un homme faible. Mais peut-être cette faiblesse inhérente est-elle ce qui donne le plus de grandeur à ses actes passés...
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'Mis à part ce foutu Anneau qu'il n'a pas pu détruire. Parce que personne n'aurait pu le détruire. Ce n'était pas une faiblesse d'Isildur, ou de la race des Hommes, mais une faiblesse inhérente à tout être susceptible de succomber à la Tentation.'
c'est peut-être bien là la faiblesse des hommes, celle d'entre autres succomber à la tentation..
mais ce point est fortement à reconsiderer, quelle tentation ? il vient de vaincre sauron, et l'anneau est 'en état de choc', il n'a plus aucun pouvoir apparant, il le garde comme trophée, rien de plus
'Car, qu'en fait-il, Isildur, de son anneau ? Rien. Rien du tout. Il se contente de reconstruire, lui, le Roi Tout Puissant, au lieu de s'en servir pour asservir les peuples. Il n'en fait rien jusqu'aux champs des Iris, où il s'en sert pour fuir'
il a tout de même du en user ne serait-ce qu'un fois, pour connaître son pouvoir d'invisibilité, et l'étudier, pour se rendre compte que l'écriture rapparaissait au contact du feu
'aucun père, aucun Roi, n'aurait normalement agi comme Isildur aux champs des Iris... Il aurait donné l'anneau à son fils en lui disant : non, toi, fuis...'
un roi, même le plus vertueux, fuiera tout comme isildur. le rôle de son fils, guerrier, et prince, est d eprotéger son père le roi, tout comme le rôle du ori est de survivre, pour continuer à gouverner, c'est là son devoir, et il n'y a point failli..
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à ce propos il est dit dans les CLI qu'Isildur décide de son périple vers le nord car "il avait [] grand besoin de consulter Elrond". Bien que ce ne soit pas dit explicitement je suis persuadé que c'est au sujet de l'Anneau.
Mon interprétation est la suivante, Isildur au lendemlain de la victoire croit Sauron définitivement vaincu et n'est pas parfaitement conscient du destin qui lie Sauron à l'Anneau. Il le garde donc effectivement comme un simple trophé. Après deux ans en sa possession, il commence à se rendre compte de son aspect maléfique et décide d'aller demander conseil à Elrond.
Je reste persuadé que s'il avait pu arriver jusqu'à Imraldis et avait pu renconter Elrond celui-ci l'aurait convaicu de détruire l'anneau et Isildur qui, comme Lambertine le souligne, a le coeur pur, l'aurait fait. Simplement l'anneau pressentant le danger arriver à attirer les orcs pour provoquer le désastre des champs d'iris. Ce que semble confirmer la déclaration d'Isildur lors de l'attaque "il y a de la ruse dans cet assaut, plus que de la ruse, une intention maligne". Ou encore plus loin lorsque Tolkien commente "l'Anneau coupé sur la main noire de Sauron deux ans auparavant, demeurait toujour chargé de maléfices et CONVOQUAIT à l'AIDE tous les serviteurs de Sauron"
cordialement
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'Simplement l'anneau pressentant le danger arriver à attirer les orcs pour provoquer le désastre des champs d'iris. Ce que semble confirmer la déclaration d'Isildur lors de l'attaque "il y a de la ruse dans cet assaut, plus que de la ruse, une intention maligne". Ou encore plus loin lorsque Tolkien commente "l'Anneau coupé sur la main noire de Sauron deux ans auparavant, demeurait toujour chargé de maléfices et CONVOQUAIT à l'AIDE tous les serviteurs de Sauron" '
les contes et légendes inachevés sont pourtant explicites, , et affirment que les compagnies d'ors qui assaillirent le convoit ne furent EN AUCUN CAS attirés par l'anneau, mais qu'ignorantes de la défaite de sauron, elle attendaient ici en embuscade, et agirent de la sorte et avec une telle hargne (les orcs subirent des pertes de l'ordre de 10/1 pour les gondoriens), c'est parce qu'ils voulaient plaire à leur maître, et s'en attirer les faveurs.. il est bien notifié qu'ils ignoraient la présence de l'anneau, et que ce fait était heureux pour eux car sinon sauron les aurait chatiés pour sa perte..
faut-il voir dans ceci une contradiction ?
ou peut-être est-ce que l'anneau attire à lui tous les serviteurs de sauron, lorsque celui-ci est réveillé ? car il est à cette époque supposé endormis..
contre-exemple, l'anneau n'attira pas les orcs qui nichaient dans les monts brumeux..
je ne pense pas que ce soit une attirance au sens propre du terme, un peu comme un aimant, pour concilier et ne pas aboutir à une impasse contradictoire, je serai d'avis que cette attirance de l'anneau ne s'effectuerai qu'à son contact..
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Aurait-il été capable de le détruire sur le conseil d'Elrond, même s'il l'avait voulu? Même en lui supposant un "coeur pur"? D'après le récit de Gandalf, l'anneau a commencé a exercer sa fascination sur Isildur dès le premier instant. Déjà, il le garde en main malgré la brûlure : tout homme - même héroïque - dans un état "normal" l'aurait lâché immédiatement, fut-ce par pur réflexe. Idem, au début du SdA, Frodo a encore le "coeur pur", et pourtant, après les avertissements et la suggestion de Gandalf, et après avoir lui-même manifesté son intention de détruire l'anneau, il n'arrive pas non plus à le jeter au feu : ses mains ne lui obéissent pas.
Ensuite je pense comme Jean qu'Isildur n'est pas réellement conscient au début de la puissance de l'anneau, qu'il s'imagine perdue avec la défaite de Sauron.
Quant aux Champs des Iris, je ne sais pas. Il me semble, comme à Lambertine, qu'un père "normal" se serait plutôt sacrifié en faveur de son fils. (Encore que ... on voit de ces choses!) Aryador souligne qu'il s'agit d'un roi et que ses devoirs de souverain passent avant l'amour paternel. Et il est vrai que dans ce cas-ci, même si l'aîné meurt, sa succession est assurée, puisque le plus jeune est sauf. Mais là, il est en situation de stress intense, où c'est l'instinct qui parle d'abord. Or c'est son instinct de survie qui l'emporte.
C'est finalement un méfait de plus à porter au compte de l'anneau, - et une preuve supplémentaire de son pouvoir de nuisance - d'avoir pris au piège un homme de bien, un homme courageux et généreux. Certainement pas un homme "faible" : il en a fait suffisamment preuve. Mais pas un homme sans faiblesse, puisqu'aucun homme ne l'est. Et d'avoir fait plier sa volonté, amoindri son courage, endurci son coeur et finalement brisé sa vie, dévoyé sa mort et ruiné sa réputation.
Celà dit, le lecteur du seul SdA ne peut pas se faire une image aussi complète et nuancée d'Isildur, sans les précisions apportées par d'autres oeuvres de Tolkien. Pour ce lecteur "vierge", en effet, Isildur est une silhouette floue, à l'arrière plan : celle d'un prince courageux, mais présomptueux, et qui a raté une belle opportunité. C'est tout.
J'ajoute encore, concernant l'aspect "tentation" lié aux anneaux, que les Elfes s'en tirent à bon compte : Sauron n'a jamais touché leurs anneaux, il échappent entièrement à son pouvoir. Si ce n'avait pas été le cas, comme pour les seize autres, ils seraient tombés eux aussi.
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Oups! croisement Aryador!
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;)
bon pour revenir à la décision d'isildur, celle de fuir :
' "Mon Roi, dit Elendur, Ciryon est mort et aratan est mourrant. Ton ultime conseiller se doit de te porter conseil; il se doit même de te donner ordre, de même que tu donnas ordre à Ohtar. Va ! prend le fardeau qui t'a été confié et, à tout prix, remet-le entre les mains des Gardiens : au prix même d'abandonner tes hommes et moi !"
"Fils de Roi, dit Isildur, je savais qu'il me le fallait faire; mais je me dérobais devant la si curelle douleur. Ni ne pouvais-je partir sans avoir reçu de toi congé." '
contes et légendes inachevés troisième âge
je crois que cela nous montre clairement que quelqu'un doit fuir pour une raison, car l'anneau ne doit à aucun prix être pris, et celle qui fait que ce quelqu'un est Isildur, est expliquée par moi plus haut, car cela tient de son rang de souverain. je pense que vous serez d'accord avec moi pour dire qu'il part contre son gré, car il y a vraiment de la rancoeur dans ses paroles à abandonner ses hommes et ses fils, et ce sont bien ces deux raisons qui le poussent à partir, car n'y en eut-il eu qu'une, je doute qu'il se fût enfui...
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Il est certain qu'Isildur ne part pas de gaité de coeur. Mais il part quand même. Et, autant en tant que père que de souverain, il aurait à mes yeux dû donner à Elendur ( qui aurait à n'en pas douter fait un grand roi ) et l'anneau ( et son fardeau... ) et l'ordre de partir retrouver Elrond, et aussi sa mère et son jeune frère. Le fait qu'il parte à ce moment-là ne lui correspond tout simplement pas.
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Jean: Mon interprétation est la suivante, Isildur au lendemlain de la victoire croit Sauron définitivement vaincu et n'est pas parfaitement conscient du destin qui lie Sauron à l'Anneau. Il le garde donc effectivement comme un simple trophé. Après deux ans en sa possession, il commence à se rendre compte de son aspect maléfique et décide d'aller demander conseil à Elrond.
Et il est certain qu'Elrond lui aurait donné le même conseil qu'il lui prodigua deux ans auparavant:
T1, Chap. II. LE CONSEIL D'ELROND, Page 325:
- Hélas, oui, dit Elrond. Isildur le prit, comme il n'aurait pas du être jeté au feu d'Orodruin, tout près de l'endroit où il fut fabriqué. Mais peu nombreux furent ceux qui remarquèrent l'acte d'lsildur. Lui seul se tenait près de son père en ce dernier combat mortel, et près de Gil-galad, seuls se trouvaient Cirdan et moi-même. Mais Isildur ne voulut pas écouter notre conseil.
Alors pourquoi perdre du temps et s'éloigner du seul endroit où l'Unique pouvait être détruit? Cela ne se tient pas.
Vinch'
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parce que cette tâhce lui incombait et à lui seul.. les considérations morales d'une époaque féodale ne sont pas comme les nôtres, et si Elendur aurait pu faire un grand roi, pour l'instant le grand roi était isildur, contraint et forcé d'agir ainsi comme je l'ai illustré plus haut..
oui vinchmor, certes, mais prenons conscience qu'il vient de se rendre compte du vrai pouvoir de l'anneau, et veut surtout pour l'instant en savoir plus, et non pas savoir qu'en faire, je pense qu'il veut se renseigner pour ensuite pouvoir agir de la meilleur manière qui soit
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Cher Aryador,
Tu auras difficile à me convaincre... Bien.
Je ne cherche pas du tout ici à enfoncer Isildur. Bien au contraire ! Plutôt à renter de comprendre ( et de défendre... ) un personnage qui a tendance ( le film n'y est pas pour peu de chose ) a passer pour quelqu'un de faible, voire de "méchant" ( je l'ai vu qualifié de "revanchard" il y a peu ).
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par pitié lambertine, ne t'adresse pas ainsi à moi, fait fi de tant de cérémonie, point de cher pour moi, je suis loin de le mériter..
bien, passé ce point de folie passagère et inhérente à ma condition première, je t'encouragerai donc à te renseigner sur les devoirs de tout bon souverain dans une époque analogue
"lequel mérite d'être roi, de celui qui demeure inquiétude et sans péril en son logis, ou de celui qui supporte le poids de tout un royaume ?" Pépin le bref... (je crois ^_^")
autant que le roi se doit de fuir, ses fils, princes de leur état, auraient toujours refusé d'échanger leur place, car leur vie est dictée par l'honneur, découlant notament du devoir, devoir de défendre non pas leur père mais leur roi, et jusqu'à leur mort; ce même roi qui est ici tiré par ses deux devoirs que sont la survie de son peuple (voyez ce que devient le gondor sans son roi, et imaginez s'il n'y avait peu les intendants quel chaos cela aurait pu être !), et sa protection, en n'offrant point l'anneau à l'ennemi.
il ne s'est pas comporté en père, car ses fils même s'il les aimaiot, n'étaient pas des enfants mais de valeureux princes, et cela aurait été leur faire offense que de les assister là où le devoir imposait qu'ils fussent seuls...
j'espère m'être mieux exprimé que précédemment, et avoir éclaircis mes pensées, en répondant à ton opinion "le fait qu'il parte à ce moment là ne lui correspond tout simplement pas"
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Waoh! Aryador, je comprends mieux maintenant : il traite ses fils en adultes et en guerriers, et non plus en petits garçons dépendants qui ont besoin de leur papa. Ce qui est de sa part une manifestation de respect envers eux. Et malgré les apparences une preuve d'amour paternel : il est désespéré à l'idée de leur mort proche, mais il les laisse affronter librement et consciemment leur destin. Grand! (J'en serais pô capab'!). :,-( (Mais je ne suis qu'une mère!):-D.
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Je ne suis qu'une mère, moi aussi.
Et pas Royale pour un sou...
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Concernant les intentions d'Isildur, il me semble que celui-ci les expose clairement dans les CLI - le désastre des champs aux iris :
Isildur à Elendur au plus fort de la bataille :
"Je n'ai pas encore trouvé la force de Le (l'Anneau) soumettre à mon vouloir. Il exige d'être manié par quelqu'un de plus grand que celui que je me sais être à présent. Mon orgueil est abattu. L'anneau devrait être entre les mains des Gardiens des Trois".
Ceci avec la citation faite par Jean montre bien que si Isildur a décidé au départ de garder l'Anneau comme trophée ou pour s'en servir, il ne l'a fait que par ignorance de la malignité et du pouvoir maléfique de l'Anneau. Comment aurait-il pu deviner ?
Une fois qu'il a compris la vraie nature de l'Anneau, il me semble clair qu'il veut demander conseil à Elrond et le lui remettre...
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