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Que sait-on de Narsil ?
Selon les propres dires d’Aragorn, Narsil fut forgée par Telchar, le plus grand forgeron nain de l’histoire d’Arda. :
Aragorn déboucla lentement sa ceinture et posa lui-même son épée debout contre le mur. - Je la mets là, dit-il; mais je vous ordonne de n'y point toucher, ni de permettre à quiconque d'y porter la main. Dans ce fourreau elfique se trouve la Lame qui fut Brisée et qui a été refaite. Telchar la forgea d'abord dans la nuit des temps. La mort s'abattra sur quiconque tire l'épée d'Elendil hormis l'héritier d'Elendil.
Première question : quand Arargorn dit que la mort s’abattra sur quiconque tirera l’épée d’Elendil hormis son héritier, est-ce de l’emphase ou bien le reflet de la stricte réalité ?
On ne sait pas trop comment mais toujours est-il que cette épée échut à Elendil et qu’il la porta lors de la bataille de la Dernière Alliance :
L'armée de Gil-galad et d'Elendil remporta la victoire, grâce aux Elfes encore puissants à cette époque, et à ceux de Numenor, grands et forts et dont la colère etait terrible. Nul ne tenait devant la lance de Gil-galad, Aeglos, tous tremblaient devant le glaive d'Elendil, les Orcs comme les Humains, tant il brillait sous le soleil et sous la lune, et son nom etait narsil.
Deuxième question : pourquoi nul ne pouvait tenir devant ce glaive ? Parce que c’était Elendil qui le maniait ? Ou bien parce qu’un pouvoir l’habitait et que les chroniqueurs de l’époque n’ont pu le décrire que par cette lumière ?
Elendil fut tué par Sauron et Narsil se brisa sous lui. Isildur s’en servit pour séparer l’Anneau Unique de son maître :
Enfin le siège devint si dur que Sauron lui-même s'avança, combattit avec Gil-galad et Elendil, qui succombèrent tous les deux, et le glaive d'Elendil se brisa sous lui quand il tomba. Mais Sauron tomba lui aussi et Isildur, s'emparant du tronçon de Narsil, ôta le Maître Anneau de la main de Sauron et le mit à son doigt. Alors Sauron fut cette fois vaincu, il dut abandonner son corps et son esprit s'envola très loin pour se cacher dans le désert. Il fallut de très nombreuses années pour qu'il reprît une forme visible.
Première remarque : je note qu’Isildur ne s’est pas servi de sa propre arme mais a utilisé une épée brisée pour ôté l’Unique. Peut-être que même brisée, Narsil est seule capable de retirer l’Unique de la main de Sauron.
A la suite du désastre des Champs aux Iris, les tronçons de Narsil arrivent à Imladris :
C'est seulement au Nord que vinrent ces nouvelles, et seulement à peu d'entre nous. Il n'est guère étonnant que vous ne les ayez pas entendues, Boromir. Du désastre des Champs aux Iris, où périt Isildur, ne revinrent jamais que trois hommes par-dessus les montagnes et après une longue errance. L'un d'entre eux était Ohtar, l'écuyer d'lsildur, qui portait les fragments de l'épée d'Elendil; et il les remit à Valandil, l'héritier d'lsildur, qui, n'étant encore qu'un enfant, était resté à Fondcombe. Mais Narsil était brisée et sa lumière éteinte, et elle n'a point encore été reforgée.
Pour Aragorn, l’épée d’Elendil fut reforgée par les elfes :
L'Epée d'Elendil fut forgée à neuf par des forgerons elfiques, qui tracèrent sur la lame le dessin de sept étoiles placées entre le croissant de la Lune et le Soleil radié, et autour étaient gravées de nombreuses runes; car Aragorn fils d'Arathorn partait en guerre sur les marches de Mordor. Elle était très brillante, cette épée, quand elle fut de nouveau complète; la lumière du soleil y scintillait avec un éclat rouge et celle de la lune y luisait avec un reflet froid; et le fil en était dur et tranchant. Et Aragorn lui donna un nouveau nom, l'appelant Anduril, Flamme de l'Ouest.
Deuxième remarque : Narsil a été forgé par un maître forgeron nain. Celui-ci devait garder jalousement ses secrets de fabrication vis-à-vis des Naugrims mais encore plus envers les elfes. Et pourtant ce sont des elfes qui parviennent à la reforger. Curieux non ?
Bref. Narsil/Anduril recèle-t-elle un pouvoir qui lui est propre (cette fameuse lumière décrite ou mentionnée par trois fois) ou bien n’est-ce qu’une excellente épée maniée par des hommes d’exception (sans oublier son rôle de symbole)? J’ai eu recours au moteur de recherche sans trouver de réelles réponses. Les HoME et les Letters nous apportent-ils quelque chose ?
A vous lire
Vinch’
P.S. : Merci Cédric d’avoir résolu mon problème de login ;-)
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De réponse directe, je n'en ai pas. D'interprétation, par contre...
Je pense qu'il s'agit "extérieurement" d'un procédé d'amplification, pour démontrer à quel point cette arme est unique. "Intérieurement", il ne parait pas exclu qu'elle ai un pouvoir, au même titre par exemple que l'épée de Turin.
Pour ta première remarque, je vois ceci comme le fait que Aragorn n'hésitera pas à tuer le premier qui oserait toucher l'épée de ses ancêtres (elle n'a quand même pas appartenue à n'importe qui).
Pour ta deuxième remarque : le fait qu'elle brille "sous le soleil et sous la lune" semble indiquer que Elendil se battait de nuit comme de jour, sans repos. Mais elle peut luire d'une lumière propre, comme Sting, l'épée de Frodo, quand des Orcs sont à proximité.
Qu'Isildur utilise l'épée de son père plutôt que la sienne est peut-être dû à des raisons pratiques (mais là je ne suis pas experte) : peut-être était-il plus rapide de prendre Narsil que de tirer son épée... Bof.
Ta quatrième remarque renforce l'idée, en effet, que Narsil ai un pouvoir propre. Que ce soit des Elfes qui l'aient reforgé : ils étaient quand même neuf (chiffre symbolique), alors que le Nain était seul, vraisemblablement. Sans doute aurait-il été difficile à un seul forgeron de percer tous ses secrets de fabrication. Et de plus, ils n'avaient que peu de Nains à proximité à ce moment-là.
En conclusion... et bien on n'est pas plus avancés. Il semble cependant que cette épée ai du caractère, physique comme symbolique. Et je pense qu'elle a bel et bien un caractère "magique", dû aux runes qui y sont gravés, et peut-être aussi au savoir de celui qui l'a forgé.
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Peut-être aussi qu'une épée forgée par un nain, reforgée par des elfes* et maniée par un humain ne manque pas de symbolique au moment de l'alliance des peuples libres contre Sauron...
(* NB: Laegalad > Anduril fut forgée "à neuf par des forgerons elfes" et non "par neuf forgerons elfes" :-))
A propos de l'éclat sous le Soleil et sous la Lune, JRRT parle dans ses Letters de l'origine ethymologique du nom Narsil:
The Letters No 347, dated 1972
"Narsil is a name composed of 2 basic stems without variation or adjuncts: √NAR 'fire', & √THIL 'white light'. It thus symbolised the chief heavenly lights, as enemies of darkness, Sun (Anar) and Moon (in Q) Isil."
Silmo
PS: pour ceux qui n'ont pas les Letters, Tolkien utilise le caractère " √ " lorsqu'il évoque une éthymologie pour indiquer, comme en mathématique, "racine de". Par exemple ici: " √NAR 'fire' " pour " racine du mot 'fire' ".
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Laegalad, merci de ta réponse (je ne savais pas que les forgerons elfes ayant fait renaître l’Epée d’Elendil étaient au nombre de 9).
Extérieurement, il est vrai que l’on pourrait se dire que cette lumière n’est qu’un procédé littéraire, mais en ce cas, Tolkien en a abusé :
T2, Chap. II. LES CAVALIERS DE ROHAN, Page 40:
Aragorn rejeta sa cape en arrière. Le bouclier elfique étincela comme il le saisissait, et la luisante lame d'Anduril brilla comme une flamme quand il la tira du fourreau. - Elendil! cria-t-il. Je suis Aragorn fils d'Arathorn, et je me nomme Elessar, la Pierre d'Elfe, Dunadan, l'héritier du fils d'Elendil Isildur de Gondor. Voici l'Epée qui fut Brisée et qui a été reforgée! Voulez-vous m'aider ou me contrecarrer? Choisissez vite!
Bon d’accord, il est vrai que le bouclier étincelle également…
T2, Chap. V. LE CAVALIER BLANC, Page 134:
Vous devez aller à l'Edoras et chercher Théoden dans son château. Car on a besoin de vous. La lumière d'Anduril doit être maintenant découverte dans la bataille qu'elle a si longtemps attendue. Il y a la guerre en Rohan et pis encore : cela va mal pour Théoden.
On en remet une couche…
T2, Chap. VII. LE GOUFFRE DE HELM, Page 181:
Chargeant du côté, ils se ruèrent sur les hommes sauvages. Anduril se leva et retomba, luisante d'un feu blanc. Un cri s'éleva du mur et de la tour : - Anduril! Anduril part en guerre. La Lame qui fut Brisée brille de nouveau!
Tiens, après avoir brillée comme une flamme, là elle est décrite luisante d’un feu blanc.
T2, Chap. VII. LE GOUFFRE DE HELM, Page 183:
Les hommes de Rohan commençaient à être fatigués. Ils avaient épuisé leurs flèches et tous leurs javelots; leurs épées étaient ébréchées et leurs boucliers fendus. Par trois fois, Aragorn et Eomer les rallièrent, et par trois fois Anduril flamboya, en une charge désespérée qui repoussait l'ennemi du mur.
Bon, il fait nuit, il y a des torches partout, il est possible qu’Anduril ne fasse « que » refléter cette lumière (et trancher de l’orcs à l’occasion)…
T2, Chap. VII. LE GOUFFRE DE HELM, Page 186:
Un grand escalier montait du Gouffre au Rocher et à la porte de derrière du Fort le Cor. Au pied, se tenait Aragorn. Anduril brillait encore à sa main, et la terreur de l'épée tint encore un moment l'ennemi en échec, pendant qu'un à un tous ceux qui pouvaient gagner l'escalier montaient vers la porte.
Ca, c’est le passage le plus manifeste. L’épée d’Aragorn brille encore, comme si elle était gagnée par l’excitation du combat…
T3, Chap. IX. LA DERNIERE DELIBERATION, Page 212:
- Ni nous non plus, dit Aragorn. Si c'était là une farce, elle serait trop amère pour provoquer le rire. Non, c'est le dernier coup d'un grand péril et, pour un côté ou l'autre, il amènera la fin de la partie. Il tira alors Anduril, qu'il tint, étincelante au soleil - Tu ne seras plus remise au fourreau, que la dernière bataille ne soit livrée, dit-il.
Bon, là, c’est beaucoup plus léger.
Intérieurement, je suis content que tu oses le parallèle Anglachel/Narsil car j’y avais songé, d'où ma troisième question :
N’y aurait-il pas un parallèle à creuser entre Gurtang et Narsil ? L’une est aussi brillante que l’autre est sombre. Les deux ont été reforgés par des elfes après que Gurtang se soit, je cite "ternie" et que Narsil se soit, je cite toujours, "éteinte" et à cette occasion elles changèrent toutes les deux de nom. Les deux se brisèrent sous leur propriétaire. Enfin il y a cette petite phrase d’Elrond : « Mais Narsil était brisée et sa lumière éteinte, et elle n'a point encore été reforgée. » Sa lumière est éteinte, comme si Narsil était vivante. Or Gurtang semble l’être également… Je sais que la genèse de ces deux armes est complètement différentes, cependant…
Alors, hypothèse capillotractée ou non ? Pouvoir "magique" ou non?
A vous lire
Vinch’
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Vinch' >
nos messages ont dû se télescoper mais comme tu peux le constater (cf. la lettre citée plus haut), c'est plus qu'un procédé littéraire :-)
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Silmo,
En effet, nos posts se sont croisés...
Bon, tant pis pour les 9 forgerons elfes ;-) mais merci pour l'éthymologie de Narsil. Donc, si l'on souhaite vraiment voir en l'épée d'Elendil un "pouvoir magique" celui-ci serait de luire d'un feu pâle comme la lune ou de briller d'une flamme comme le soleil.
Quant au parallèle Anglachel/Narsil...
Vinch'
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      Il est dit très peu de choses sur Narsil, et, il n'est à mon avis nulle part noté que Narsil (ou Anduril) eut un pouvoir magique, ou tout autre sorte de pouvoir en elle.
      Il est certain cependant que son éclat faisait pâlir ses adversaires. Car comme tu le dis, dans les mains de son détenteur elle brillait d'un éclat vif. Tolkien portait une grande importance à l'éclat des épées, rappelons nous de Dard (brillant d'un éclat bleu en présence d'orc) et d'Anglachel qui dit on luisait d'un éclat noir des plus terne (si celà est possible ;-). Mais pour en revenir à Anduril, je pense que son renom est plus du à son ancienne gloire qu'à autre chose. N'oublions pas que c'est sous cette arme et Aeglos que Sauron fut défait (il tomba en effet en même temps que Gil-Galad et Elendil). Et c'est à l'aide de Narsil qu'Isildur enleva l'anneau du doigt de Sauron réduisant à néant ainsi tout danger pour bien longtemps (enfin, pas si longtemps que ça finalement). Je pense donc que c'est parce qu'elle versa plus de sang orc qu'aucune autre arme du troisième âge (je sais Narsil n'est pas seulement du troisième âge, mais c'est en cet âge qu'elle obtint sa réputation) qu'elle était redoutée ou vénérée d'un côté par les orcs, de l'autre par les Humains de Gondor.
      Concernant maintenant ce que dit Aragorn à l'entrée du Golden Hall, je pense qu'il s'agit plutôt d'une malédiction que lance ainsi Aragorn, pas obligatoirement d'un pouvoir propre à l'épée. Il maudit dans un certain sens toute personne autre que l'héritier d'Elendil qui utilisera l'épée. C'est un bien de famille. Bien que l'on puisse penser que comme Anglachel elle ne servira pas d'autre maître que son légitime détenteur. Comme les pierres de vision sont plus facilement utilisées par les descendant d'Elendil ou les juste dirigeant du Gondor. Cependant je pense plus pour une malédiction lancée par Aragorn. Les malédiction lancée par personne d'un tel sang ne sont pas à prendre à la légère (rappelez vous le chemin des morts).
      Ce qui est étonnant, c'est que si Narsil a pu faire trépasser Sauron, il est pourtant dit qu'elle est sans pouvoir, et qu'elle ne peut rien contre Gandalf. SDA The white rider:
"Get up, my good Gimli! No blame to you, and no harm done to me. Indeed my friends, none of you have any weapon that could hurt me."
Ainsi cette lame bien que puissante est sans danger pour Gandalf. Que penser?
      Venons en aux origines de Narsil, Aragorn dit qu'elle fut forgée par Telchar (le plus célèbre forgeron de Norgrod qui forgea aussi Angrist). Cependant on en sait pas plus. Par qui elle passa jusqu'à Elendil, on en sait rien. Ce vide dans son histoire, qui se termine au moment même où une autre épée de très grand renom disparait, laisse l'esprit vagabonder vers des pensées des plus intéressantes: Et si Aranrúth ("la colère du roi") et Narsil était la même épée. Il serait assez sympathique de savoir l'épée (Narsil) être d'un des Elfes les plus important d'Arda, un des trois (ou quatre si on compte son frère) qui menèrent les premiers venus des Elfes, le très grand Thingol, aussi connu sous le nom d'Elwë. C'est une théorie que je trouve plutôt sympathique et qui à mes yeux tient la route. Aranrúth était d'ailleurs l'épée des roi de Numenor. A-t-elle sombré avec le dernier roi de l'île, ou alors comme les Palentir et d'autres trésor dont l'anneau de Barahir, fut elle emportée par Elendil qui la rebaptisa? Ce sujet est déjà discuté sur le fuseau Interrogation sur les compétences de forgerons....
      Voilà, j'en fini sur ces mots, peut-être aurais je le courage de tisser un peu plus une prochaine fois, A plus,...
Ulmo
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Vinch > "N’y aurait-il pas un parallèle à creuser entre Gurtang et Narsil ?"
Ce n'est peut-être pas si capilotracté que ça, en dépit de la noirceur de Gurthang*... mais en tout cas, ça me fait penser à autre chose: c'est que Turin a eut l'occasion de porter une autre des trois** grandes oeuvres du plus célèbre des forgerons nains : le Heaume du Dragon de Dor-lómin.
(* avec Anglachel, il y a peut-être des "forces extra-terrestres" liées à son matériau de fabrication puisque Hëol la forgea à partir d'un météorite) (** la troisième grande réussite de Telchar étant Angrist, le poignard qui permit à Beren d'arracher le Silmaril à la couronne de fer de Morgoth, ce que n'aurait pas permis une lame ordinaire).
Mais peut-on pour autant parler de magie? Pas sûr... car la magie chez les nains n'est pas chose répandue. Par contre, la qualité de réalisation est incomparable et, entre de bonnes mains, ces armes acquièrent un "pouvoir" immense: celui de terroriser les ennemis (cf. les orques qui reconnaissent certaines de ces armes)..;
Je poursuis plutôt la recherche en ce sens, cher Vinch' en considérant que si il existe une forme de magie (liée aux runes gravées sur une lame par exemple), elle vient plutôt des elfes. Mais est-ce que les forgerons d'Ilmadris étaient de ce point de vue aussi doué que des forgerons Noldor?
Silmo
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Déso pour les répétitions, mais j'ai mis assez longtemps pour tapper mon message et les trois derniers n'étaient pas encore là. Ca m'apprendra à m'arrêter en plein milieu de l'écriture d'un post pour regarder la télé.
Ulmo qui vous salue bien bas.
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Oops : lire Eöl (et non Hëol)
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Ulmo >"Et si Aranrúth ("la colère du roi") et Narsil était la même épée. "
Je suis plutôt de l'avis de Lambertine dans le fuseau que tu cites (interrogations sur les compétences des forgerons) à savoir que l'Epée du Roi de Numenor devait certaienement être dans le fourreau d'Ar-Pharazon lorsqu'il tenta de partir vers l'Ouest.
En effet, aussi bien peut-on imaginer qu'il ne voyait plus d'utilité dans les Palantiri, aussi bien cet éminent symbole du pouvoir royal n'aura pas été laissé aux mains des Fidèles.
Dommage. C'est vrai que c'est une hypothèse séduisante :-)
Silmo
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Silmo :
"aussi bien peut-on imaginer qu'il ne voyait plus d'utilité dans les Palantiri"
De toute façon les Palantiri n'appartenaient pas à la lignée royale mais aux seigneurs d'Andunië.
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N’allons pas trop vite en besogne et parlons d’un point de vue interne :
L’épée d’Elu Thingol du nom d’Aranúth échut à Elros par l’intermédiaire d’Elwing. Par là même, elle devint le symbole de royauté pour les rois de Nùmenor.
Petit à petit, les souverains de Nùmenor s’éloignèrent des enseignements et des traditions ancestrales. A compter de Tar Atanamir (treizième roi), les rois s’accrochèrent au pouvoir jusqu’à ce que la mort vienne les prendre. De ce fait, Tar Atanamir reçut comme surnom « Le réticent ». A compter d’Adûnakhôr (vingtième roi), ils ne prirent plus de noms en Quenya et cette langue fut interdite sauf sur les tables royales. Et ainsi de suite, la révolte vis-à-vis des Valar s’amplifia et atteint son paroxysme avec l’avènement d’Ar-Pharazôn (vingt-cinquième roi il me semble) et avec un petit coup de pouce de la part de Sauron.
Question : est-il logique pour une lignée devenant de plus en plus ouvertement hostile aux Valar et aux Eldar et pour un roi aussi orgueilleux qu’Ar-Pharazôn de conserver comme symbole de royauté une épée ayant appartenu à un roi elfe marié à une maïa ?
Il est à mon sens probable que l’un des rois de Nùmenor a dû remiser Aranúth dans un coin pour se faire forger une épée plus politiquement correcte (si vous voulez bien me passer l’expression). Après tout, le talent des forgerons Nùmenoréens n'est pas négligeable. L'épée de Thingol aurait été récupérée par les Elendili et serait devenu au fil des générations un trésor de famille. De ce fait Aranúth aurait été sauvé des eaux et après la submersion rebaptisée Narsil.
Théorie séduisante non ?
Vinch’
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Cher Vinch',
Au sujet de pouvoirs surnaturels de Narsil, j'avoue n'avoir rien trouvé de plus que ce qui a déjà été dit, mais je rajouterai cependanr que cette épée fameuse a de sacrés pouvoirs "psychologiques" entre les mains d'Aragorn. Pouvoirs psychologiques à l'égard et de celui qui la porte, et de ses ennemis. En effet, dans le livre III, avant la bataille de Helm, j'ai souvent eu l'impression que Anduril portait autant Aragorn, un Aragorn encore culpabilisé par la mort de Boromir et la dissolution de la Communauté, qu'Aragorn portait Anduril ( d'où également saréticence à s'en séparer à Meduseld ). A l'égard des ennemis, elle est non seulement l'arme avec laquelle Sauron fut vaincu ( premier effet psychologique, sur les Orques comme sur Sauron lui-même lorsqu'il la "voit" dans le Palantir) mais aussi le symbole de la renaissance de la royauté Numénoréenne en Terre du Milieu . Anduril représente plus qu'elle-même.
Quant au parallèle Gurthang/Anduril : il me plait assez, car il me renvoie à un autre parallèle que j'avais fait il y a quelques mois, entre Turin et Aragorn ( l'épée noire pour la version "sombre" et l'épée brillante pour la version "lumineuse" de personnages qui ont eut un parcours qui aurait pu être similaire )
Ce srait évidemment sympathique - et symbolique - qu'Aranruth et Narsil/Anduril soient une seule et même lame. Cependant ( et oui je suis têtue ) celà m'étonnerait que les Rois de Numenor devant emmener leurs troupes au combat, même s'ils en sont venus à rejeter les Elfes et les Valars, se privent d'une lame aussi puissante et d'un symbole de la Royauté devant leur peuple et leur armée. ( ce qui est dommage, car ce serait pour Aragorn un autre objet symbolique venu de la nuit des temps, en plus de l'Anneau de Barahir )
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Juste pour répondre à Silmo sur les Elfes d'Imladris... Il y a de fortes chances que ces forgerons soient Noldors... Sans doute pas les mêmes que ceux qui ont forgés les anneaux mais dans les Appendices B du SDA on trouve ceci dans les annales :
1697 : "L'Eregion est ravagée. [...]Elrond bat en retraite avec les débris de l'armée des Noldors, et fonde la cité-refuge d' Imladris."
Et les Noldors sont doués pour les mêmes arts que les nains ce qui avait rapproché les deux peuples dans la Moria....
Il se eput donc que les forgerons d'Imaldris connaissent certaines des techniques des nains...
Norwen
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Je trouve qu'il y a vraiment trop d'éléments hypothétiques dans ta théorie Vinch'... même si elle est séduisante. Désolé :-)
Au sujet d'Anglachel/Gurthang, je me suis plongé hier soir dans les occurences des volumes de HoME (qu'est ce que c'est pratique depuis que l'Index a été publié).
Peu de choses qui n'aient déjà été dites. Toutefois, dans HoME XI (pages 320-321), il existe deux autres versions - en plus de celle que nous connaissons déjà - de l'histoire d'Eöl, l'Elfe Noir qui forgea Anglachel, à propos de son apprentissage de l'art du métal avant son arrivée chez Thingol.
Dans un premier temps, JRRT voulait que son art lui vienne d'un séjour à Angbang pendant une période d'esclavage chez Melkor (c'est ce que décrivent les deux versions supplémentaires qui se différencient surtout par leur forme); puis JRRT y aurait renoncé au moment de rédiger le Quenta Silmarilion au motif que ce cheminement aurait été trop proche de l'histoire de Maeglin. Il renonça donc et dans une note en marge des deux versions indiqua (traduction grossière): "on raconte(même si cela n'est pas relaté par écrit) que son art lui venait des nains" (je cite de mémoire, je n'ai pas le volume sous la main ce matin).
Comme quoi, l'art des Nains...
Au fait, la suprématie de telle ou telle race en matière de forge ayant fait débat, on peut citer un passage de HoME II qui montre que dans un premier temps au moins Tolkien penchait en faveur des Elfes et surtout de Fëanor (je dis bien "dans un premier temps au moins" afin de ne pas m'attirer les foudres d'un certain vengeur Nain....). Puisque nous disposons de la traduction française, voila ce que ça donne dans le Second Livre des Contes Perdus (édition Pocket, page 177): "Or Thingol possédait à Menegroth d'immenses armureries où étaient entreposées armes et armures à profusion: des cottes de métal travaillées comme des écailles de poisson [tiens, ça me rappelle une enigme :-) ], et brillantes comme l'eau sous la Lune; des épées et des haches; des boucliers et des heaumes, fabriqués par Telchar lui-même ou par son maître Gamil Zirak l'ancien, ou bien par les Forgerons-Elfes, plus habiles encore. Car certaines pièces venaient de Valinor, et Thingol les avaient reçues en don, et elles étaient l'oeuvre de Fëanor, le maître forgeron, dont l'art n'a jamais été égalé depuis dans le monde entier".
Pour en revenir au sujet initial du Pouvoir de Narsil et aux questions de magie, je voudrais rappeler que l'épée a bénéficié d'un petit supplément de magie elfique grâce à Galadriel. Souvenons-nous qu'elle a offert des cadeaux aux membres de la compagnie et surout remis à Aragorn, un fourreau pour Anduril:
SdA Tome 1, Chapitre VIII - ADIEU A LA LORIEN - Page 496
"Et elle lui donna un fourreau fait spécialement pour son épée. Il était recouvert d'un entrelacs de fleurs et de feuilles en argent et en or, et dessus étaient incrustées de nombreuses gemmes formant en runes elfiques le nom d'Anduril et le lignage de l'épée
- La lame tirée de ce fourreau ne sera ni souillée ni brisée, même dans la défaite, dit-elle".
Alors, est-ce une prophétie? Non, sûrement pas, car elle ne parlerait pas de possible défaite. Mais est-ce de la magie? Oui, certainement.
Silmo
PS: Norwen, merci de me reprendre. J'ai fait trop vite mais je voulais effectivement parler de leurs illustres collègues.
En tout cas, ils étaient sacrément doués ces forgerons d'Imladris puisqu'ils reforgent Narsil/Anduril en moins de deux mois - entre le 25 octotbre, date du Conseil d'Elrond, où celui-ci dit que l'épée n'a pas encore été reforgée, et le 25 décembre, date de départ de la Compagnie.
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Je le reconnais, ma théorie est basée sur un très gros « Et si », mais la possibilité que Narsil et Aranúth ne soit qu’une seule et même épée reste vraiment séduisante ;-). D’ailleurs, Lambertine a écrit :
A l'égard des ennemis, elle est non seulement l'arme avec laquelle Sauron fut vaincu ( premier effet psychologique, sur les Orques comme sur Sauron lui-même lorsqu'il la "voit" dans le Palantir) mais aussi le symbole de la renaissance de la royauté Numénoréenne en Terre du Milieu. Anduril représente plus qu'elle-même.
Narsil a fait tout autant trembler les orcs lorsqu’Elendil la manie à la Bataille de la dernière Alliance, c’est à dire avant qu’elle n’induise la chute de Sauron. Ce serait donc qu’elle a déjà une longue histoire glorieuse derrière elle. Mais laquelle ? Suivez mon regard qui traîne vers Doriath ;-)
Bref, pour en revenir à nos moutons et pour répondre encore à Lambertine, il est évident pour ma part que le principal pouvoir d’Anduril est d’ordre symbolique. Cependant, c’est cette histoire de lumière, de flamboiement, de feu pâle qui m’intriguait car sans cesse répétée. La réponse de Silmo me semble toucher au plus juste.
Quant au parallèle entre Narsil/Anduril et Anglachel/Gurtang, j’y travaille, comme d'autres apparemment ;-)
A vous lire
Vinch’
Hors ligne
Cher Silmo,
"Cette lame ne sera ni souillée ni brisée, même dans la défaite"
Magie, oui, prophétie, non ?
Qui sait. La destinée de Narsil, épée royale et très ancienne ne s'arrêtera pas nécéssairement avec la mort d'un Aragorn/Elessar victorieux. Et les descendants du Roi ne manqueront pas de la brandir. Or, pourquoi aucun d'eux ne connaîtrait-il de défaite ?...
Hors ligne
Chère Lambertine,
Déjà que nous spéculons beaucoup sur son passé,...si nous nous mettons à le faire sur son avenir... :-)))))
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Je reviens sur le parallèle Gurtang/Anduril :
L'épée Anglachel fut reforgée par les habiles artisans de Nargothrond : elle resta noire mais le fil en brillait d'un feu pâle, et il la rebaptisa Gurthang, l'Acier de Mort.
Túrin bondit, se jeta vers le dragon, et les tranchants de Gurthang brillèrent comme du feu. Glaurung reçut le coup sans broncher et ouvrit tout grands ses yeux de serpent qu'il dirigea sur Túrin.
C’est étonnant. Apparemment, l’épée noire ne se met à briller que lorsqu’elle devient Gurtang, l’arme de Túrin. Cependant, seuls les tranchants émettent cette lueur similaire à celle de Narsil ou d’Anduril : lueur de flamme/lueur d’un feu pâle. Lambertine a déjà fait un rapprochement Aragorn/Túrin, il est intéressant de voir que les deux avaient une épée de légende émettant la même lumière. Les tranchants de Gurtang étaient lumineux ; représentent-ils le potentiel incomparable pour le bien qui habitait l’âme de Túrin ? La noirceur du reste de Gurtang souligne-t-il le drame de son destin et la folie de son orgueil ? A l’inverse Anduril et Narsil furent entièrement lumineuses. Est-ce pour symboliser les destins d’Elendil et Aragorn qui ne portaient pas de tâche d’ombre ?
Túrin les regarda sans crainte et leva son épée, c'est là qu'il tomba sous l'effet paralysant des yeux sans paupières et ne bougea plus. Il resta longtemps comme une statue de pierre, seul avec son ennemi dans le silence, devant les portes de Nargothrond.
Voici la suite de la seconde citation. Cette scène ne vous rappelle-t-elle pas le défi que lança Aragorn à Sauron via le palantir ? L’arme au clair, un oeil sans paupière, le temps qui semble s’étirer ? Sauf qu’Aragorn n’est pas tombé sous l’emprise de son adversaire.
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Vinch’
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Hey, troublant, comme parallèle ! J'avoue n'avoir jamais été voir plus loin que les épées, mais c'est une idée qui se défend. Mais le truc qui me gènerais, c'est que si Turin est "manipulé" par Morgoth, et sert sans le vouloir ces dessins, Aragorn ne dépend pas de lui (ou plutôt de Sauron).
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Laegalad,
ce qui sert les desseins de Morgoth, c'est moins Túrin lui même que son orgueil. Or Aragorn en est dépourvu, il est fier, mais pas orgueilleux, il sait se remettre en question. A mon sens, c'est entre autres pour cela qu'Elessar ne tombe pas dans les rets de son ennemi lors de cette confrontation.
Autre chose qui renforce le parallèle entre le défi Túrin/Glaurung et le défi Aragorn/Sauron: Glaurung et Sauron furent les principaux lieutenants de Morgoth.
Vinch'
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Je reprend là mon dictionnaire des symboles, pour un point de vue externe de cette histoire d’épées :
L’épée est d’abord le symbole de l’état militaire et de sa vertue, la bravoure, ainsi que sa fonction, la puissance. La puissance possède un double aspect : destructeur, mais la destruction peut s’appliquer à l’injustice, à la malfaisance, à l’ignorance et de ce fait, devenir positive ; constructeur, elle établit et maintient la paix et la justice. […]
Symbole guerrier, l’épée est aussi celui de la guerre sainte […] avant tout une guerre intérieure, ce qui peut être aussi la signification de l’épée portée par le Christ (Matt.10, 34). Et c’est encore – sous son double aspect destructeur et créateur – un symbole du Verbe, de la Parole. […]
L’épée, c’est aussi la lumière et l’éclair : la lame brille ; elle est, disaient les Croisés, un fragment de la Croix de Lumière […] Elle est donc le feu : les anges qui chassèrent Adam du Paradis portaient des épées de feu. […]
Inversement, l’épée est en rapport avec l’eau et le dragon : la trempe de l’épée est mariage de l’eau et du feu ; étant feu, elle est attirée par l’eau. […]
Dans les traditions chrétiennes, l’épée est une arme noble appartenant aux chevaliers et aux héros chrétiens. Elle apparaît souvent mentionnée dans les chansons de gestes. Roland, Olivier, Turpin, Charlemagne, Ganelon et l’émir Baligant possèdent des épées individualisées portant un nom. Parmi ceux-ci, retenons Joyeuse, Durandal, Hauteclaire, Corte, Bantraine, Musaguine, etc. Les noms prouvent la personnalisation de l’épée. A l’épée est associée l’idée de luminosité, de clarté ; la lame est dite scintillante. […]
La parole, l’éloquence sont parfois désignées par l’épée car la langue a, comme l’épée, deux tranchants.
Les passages que j’ai supprimés traitaient de la tradition chinoise, hindoue et japonaise, je n’ai pas jugé utile de les recopier ;-)
Laegalad - qui croise les doigts pour que les balises marchent...
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Silmo: Je poursuis plutôt la recherche en ce sens, cher Vinch' en considérant que si il existe une forme de magie (liée aux runes gravées sur une lame par exemple), elle vient plutôt des elfes. Mais est-ce que les forgerons d'Ilmadris étaient de ce point de vue aussi doué que des forgerons Noldor?
Comme je l'ai dit dans le sujet Forgerons que tu cites ici: Le Cor de Merry (cadeau d'Eomer) façonné par les nain est marqué de "runes d'une grande vertu", Le Heaume de Telchar est lui marqué des "runes de la victoire" ...
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Vinch : "Túrin les regarda sans crainte et leva son épée, c'est là qu'il tomba sous l'effet paralysant des yeux sans paupières et ne bougea plus. Il resta longtemps comme une statue de pierre, seul avec son ennemi dans le silence, devant les portes de Nargothrond."
Voici la suite de la seconde citation. Cette scène ne vous rappelle-t-elle pas le défi que lança Aragorn à Sauron via le palantir ? L’arme au clair, un oeil sans paupière, le temps qui semble s’étirer ? Sauf qu’Aragorn n’est pas tombé sous l’emprise de son adversaire.
Personnelement elle me rapelle aussi la mythologie ou a puisé Tolkien et notement :
AEegishjalmur ?
Connaissez vous ce nom ? Cela signifie en Vieux Norois, très utilisé par Tolkien notement en ce qui concerne les Nains, "Heaume de Terreur". Et le savez vous ou non ce heaume fut pris par Sigurd sur le cadavre de Fafnir le plus grand des dragons de sa mythologie .....
Ajout 1: D'autant que Sigurd est souvent donné comme la source d'un certain Turin !!!
Ajout n°2: Le casque est un objet de puissance et d'invincibilité ainsi qu'un symbole de protection dans cette mythologie et en plus [>accrochez vous bien...] il associe egalement le pouvoir paralysant hypnotique du serpent
Etonnant quand on sait ce que Glaurung a fait à Norwen/Niennor non ?!
Nains/Telchar/Heaume/Turin/épée, il y a de quoi se demander non ??
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Quand à l'effet de Peur inspiré par Narsil: Telchar et les nains semblent assez ferrus en la matière ...
Le Heaume de Telchar inspire la peur aux enemis (Gorthol, le Heaume de la Peur) et l'ardeur aux amis
Le Cor de Merry inspire la peur aux enemis et la confiance aux amis
Il semble que Narsil elle meme pouvait en droite ligne avoir un tel effet donné par son 'créateur'.
A vous
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Je faisais un peu d'archéologie dans le Légendaire et je suis tombé sur ce sujet qui m'a séduit quand à l'hypothèse Narsil=Aranruth.
J'ai fait des recherches sur le moteur et je ne crois pas avoir vu de réponses définitives quant à cette question.
Je crains d'apporter une réponse qui ne fera pas plaisir à tout le monde (Eru, fait que je n'enfonce pas de portes ouvertes :-)
En parcourant les CLI 2ème Ages, je suis tombé sur cela:
"L'épée du roi était Arenrùth,[...] Parmi les autres trésors de familles, citons: l'Anneau de Barahir; la grande Hache de Tuor[...]. Seul l'Anneau de Barahir, père de Beren le Manchot, devait survivre à la Submersion..."
Ce passage est la 2eme note du 1er chapitre: "Une description de l'Ile de Numenor"
Il semblerait donc que Aranruth ait donc été perdue et que Narsil soit une autre lame. J'espere tout de meme me tromper.
Ben
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Tu ne te trompes pas... Tan pis pour la belle hypothèse :-)
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Je me suis toujours demandé comment une épée forgée au premier âge par Telchar avait pu écheoir à Elendil...
Par contre pour l'histoire du feu, de la lueur et de tout les aspects lumineux de l'épée, je suis toute retournée de lire ce que vous dites. Pour moi si elle brillait "d'un peu pâle" ou toute autre expression, c'était simplement parce que, comme Dard, Orcrist et Glamdring, elle avait la fonction "détection d'orcs" où il y a un feu blanc qui brille dessus, tout bêtement. J'imagine que si une épée devient brillante pour un orc, elle doit carrément étinceler devant Sauron. Et de plus c'est peut être juste un procédé littéraire pour indiquer que l'épée est "contente" d'aller au combat. Je ne suis pas certaine, mais je crois qu'on a vu des épées "banales" "briller" "luire" ou "étinceler"... il faudrait voir, mais je ne suis jamais allée aussi loin dans les explications.
Enquite pourquoi ce sont des elfes qui la réparent ? pour moi (désolée pour la banalité...) c'est bêtement parce qu'il fallait quelqu'un d'un peu doué, et que des nains versés dans la forgerie (forgeage ? forgement ?) magique, il en restait plus beaucoup à cette époque. Et puis le temps pressait, je vois pas pourquoi Elrond se serait cassé la tête à aller chercher Daïn au Mont Solitaire exprès alors qu'il avait surement des Noldor parfaitement qualifiés sous la main. Pour moi (ça n'engage que moi) s'il a demandé à des forgerons de Fondcombe de reforger, c'est bêtement parce que c'était plus pratique, et parce que au 3° âge, il y avait personne de plus qualifié à portée de main. Qui d'autre aurait pu faire le travail vite et bien à part les elfes de Fondombe ? Ceux de Lorien ? Ceux de Mirkwood ? On aurait pris le risque de trimbaler Narsil au bout du monde pour ça ? C'était bien plus simple de le faire sur place.
Mais bon.... il y a toujours moyen de creuser.
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>>forgerie, forgeage, forgement Heu, on dit "la forge", tout bêtement :-)
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Medonnen: Il semblerait donc que Aranruth ait donc été perdue et que Narsil soit une autre lame
Rah... Gasp... Scrogneugneu... Voilà je pense qui apporte un point final à cette bien belle théorie. Tant pis, on se consolera avec la myriade qui reste concernant le légendaire ;-)
Vinch'
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Je faisais un peu d'archéologie dans le Légendaire(...)L'épée du roi était Arenrùth,[...] Parmi les autres trésors de familles, citons: l'Anneau de Barahir; la grande Hache de Tuor[...]. Seul l'Anneau de Barahir, père de Beren le Manchot, devait survivre à la Submersion..." ... Benny, je te laisse l'archéologie, et je vais de mon côté me lancer dans la plongée sous-marine pour récupérer mon bien ;o)
Julien - Elwë Ier
"La Terre Immortelle! A nous une vie éternelle!" furent les derniers mots de Ar-Pharazon avant de mourir :D
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