Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1 bas de page
Turin est très présent dans les discussions actuelles et en vient presqu'à monopoliser les fuseaux sur l'enfance et sur les forgerons.
Je vais donc rebondir ici sur la réflexion de Vinyamar affirmant que s'il avait renoncé à son orgueil, Turin aurait pu vaicre la malédiction de Melkor.
Turin commet des fautes . Beaucoup. Il commet aussi - de façon involontaire - deux crimes impardonnables en tuant son meilleur ami et en épousant sa soeur. Aurait il pu les éviter ? Quelles est la gravité de ses autres fautes ( le refus du Pardon de Thingol, son accoquinement avec des truands, son courage confinant à la témérité et entraînant ses amis dans des batailles désespérées ) ?
Turin a aussi commis, pour moi, une faute très grave en séduisant la fiancée de l'Elfe qui l'avait sauvé et l'avait accueilli comme un frère. Et ensuite en abandonnant la jeune fille prisonnière pour partir à la recherche de sa mère et de sa soeur ( après autant d'années, ce n'était plus à un jour près. Pour Finduilas, si ! ). Il l'a fait sous l'influence de Glaurung, donc de Melkor, mais là il savait pertinemment que la femme qu'il aimait était en grave danger.
On peut parler de Turin pendant des jours. Personnellement, malgré toutes ses fautes ( et celles que j'ai citées n'en sont qu'une partie ) je l'aime bien, et il me fait profondément pitié.
Hors ligne
Turin est un de mes personnages préférés (avec les nains bien sur) même s'il maltraite quelque peu les petits-nains...
Son histoire m'a toujours fait penser à celle d'oedipe. En particulier le fait que, à force de vouloir echapper à son destin (et à la malédiction attachée à son nom), il va en fait se précipiter droit vers son destin.
Keren, vengeur nain
Hors ligne
Pages : 1 haut de page