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Sur le forum et ailleurs, le texte Laws and Customs among the Eldar est très couramment cité pour justifier de questions concernant les Elfes.
Si nous ne pouvons qu’inciter à la lecture de cet ouvrage, certainement l’un des meilleurs de la collection, nous pourrions présenter ici un résumé synthétique de ce texte. Il n’a d’autres prétentions que d’être un instrument de travail, c’est pourquoi sa rédaction resterait «télégraphique». Pour cette raison, de nombreux détails sont éludés et certaines nuances dans le texte ne sont pas restituées.
J’initie par ce message ce premier travail, si le cœur vous disait de le poursuivre, il vous suffirait de laisser un message pour vous «réserver» une portion du texte et proposer ensuite son résumé. Si chaque membre du forum offrait un peu de son temps pour ce «travail», nul doute que nous disposerions bientôt d’une résumé complet.
Préambule de Ælfwine
p. 209:
· Les Eldar grandissent physiquement plus lentement que les humains
· En esprit plus rapidement
· Apprennent à parler avant d’avoir un an
· Mais les enfants elfes et humains se ressemblent davantage dans leur prime jeunesse.
p. 210:
· La différence apparaissant à la fin de leur troisième année
· Un enfant humain né dans le même temps qu’un enfant eldar deviendra adulte alors que l’eldar paraîtra n’avoir que 7 ans
· Les elfes se marient dans leur jeunesse, aux environs de 50 ans
· Ils ont peu d’enfants, 4 en moyenne. Même s’il des exceptions existent
· Les Eldar ne se marient qu’une seule fois[1] et sont «fidèles»
· Le mariage peut-être convenu entre deux eldar dès leur enfance
· Les fiançailles sont annoncés à l’occasion d’un rassemblement des deux familles: les fiancés s’échangent un anneau d’argent
p. 211
· Les fiançailles peuvent être annulées (le mariage a généralement lieu un an après). Les anneaux sont alors fondus pour ne plus jamais servir
· Mais le mariage n’est pas toujours possible car chaque eldar ne trouve pas un amour en retour (on dit que cette absence peut-être une des raisons pour lesquelles le chagrin est entré en Aman)
· Lors du mariage, la mère de la future mariée et le père du fiancé joignent les mains de leurs enfants et les bénissent. Les fiancés retirent leur anneau d’argent pour s’échanger un anneau d’or. L’union des corps achève le mariage et rend les liens du couple indissolubles
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Je trouve que c'est une très bonne idée, d'autant que cela me donnera l'occasion de lire ce texte assez court mais très dense: je me propose donc pour la partie sur les noms propres des elfes, p.214-217 (mais est-ce que la mise en ligne doit se faire obligatoirement dans l'ordre du texte?)
Petite précision toutefois: Christopher Tolkien donne également la fin du texte A à la suite de B, mais quid du conte de Finwë et de Míriel, qui en constitue la plus grande partie? Doit-il être intégré en même temps que les parties plus théoriques?
Iarwain
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Merci de ton soutien Iarwain ;-)
Ok pour donc pour les pages 214-217 (Of Naming), je continuerai donc de la page 212 à 213.
Peu importe pour l'ordre du texte, nous pourrons toujours faire la synthèse des différents fractions de résumé par la suite.
Bonne question pour le conte de Finwë et de Míriel, je vais y regarder à nouveau et essayer de trouver une solution.
Sinon, qui prend après la page 217 ? ;-)
Cédric.
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Je veux bien tenter un résumé de "Of Death and the Severance of Fëa and Hrondo [>Hröa]", mais je ne suis pas sûr de parvenir à ton résultat Cédric.
Advienne que pourra.
Namárie
Rínon
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Je me charge des pages 220-225a [Of Rebirth and other Dooms of those that go to Mandos]
enfin...avec les mêmes craintes que Rinon ;-)
S.
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OF RE-BIRTH AND OTHER DOOMS OF THOSE THAT GO TO MANDOS
De la renaissance et des autres destinées de ceux qui vont à Mandos
Morgoth's Ring, History of Middle-Earth X, pp.220-225.
la provenance se la fëar et la naissance chez les Elfes
p.220
· Les fëar viennent toutes d'Eru et de l'extérieur d'Ëa.
· Les Valar n'ont pas participé à la conception des Enfants d'Eru (= Elfes + Hommes)
· Les Valar ne connaissent pas les destinées finales qu'Eru a préparées pour ses enfants.
· Les fëar des Elfes sont toutes du même ordre et de la même nature
· Mais la fëa d'un nouveau né :
La renaissance
· La renaissance est le moyen naturel pour une fëa de réintégrer le monde physique. [1]
· L'elfe réincarné recouvre le souvenir de sa vie passée une fois adulte, après une seconde enfance innocente.
· Ce double éveil aux expériences et aux beautés du monde permet d'effacer les douleurs de la première vie.
p.222-223
· Les réincarnés ont une meilleure maîtrise de leur corps, ils sont plus forts et plus résistants
· Cependant, la majorité des Réincarnés refusent une seconde renaissance.
Le temps d'Attente
· Toutes les fëar sans habitation (sans hröa) sont convoquées en Aman, à Mandos, dans les Halles de l'Attente, pour être 'corrigées, instruites, fortifiées, ou consolées, selon leur besoins ou leurs désirs'..
· Mais la fëa peut refuser la convocation ou les soins réparateurs proposés.
· Seule les fëar qui le désirent peuvent être réincarnées.
· C'est le seul moyen autorisé par Mandos pour une fëa de communier avec les fëar des Vivants (= Elfes incarnés).
· Certaines d'entre elles, qui ont été corrompues par l'Ombre sur Arda, se voient toutefois refusées cette renaissance.
· Le Destin de Mandos impose aux fëar qui refusent ou se voient refusées la renaissance de ne pouvoir agir en Arda.
p.223
Les Délogés et Ceux-Qui-S'Attardent
· Parmi les fëar sans habitation qui ont refusé la convocation à Mandos, les fëar corrompues n'ont pas pu généralement résister à l'appel de Morgoth.
· Aux temps terribles de Morgoth et de Sauron, les convocations pour Mandos étaient rarement refusées.
· Depuis la disparition de Sauron, les refus se multiplient.
· Mais les fëar sans habitation restées en Terre-du-milieu ne peuvent être réincarnées car elles ont refusées d'aller à Mandos et ne peuvent alors bénéficier du don de la renaissance qu'Eru a confié aux Valars (action combinée de Manwë, de Varda et de Mandos).
· Ne pouvant habiter le monde physique, elles hantent arbres, sources et lieux qu'elles ont connus dans leurs vies passées.
p.224-225
· Il existe deux types de fëar restées en Terre-du-milieu :
Aux temps d'Ælfwine
· Ceux-Qui-S'Attardent ont une apparence corporelle réelle mais difficilement visible par les Hommes (ils 's'effacent' cf.p.219).
· Ils ne cherchent pas d'habitation nouvelle.
· Ils ne cherchent à communiquer avec les Hommes que pour faire une bonne action ou contacter un Homme qui aime les temps anciens.
· Ils révèlent alors leurs formes 'terrassante' de beauté.
· Au point que si les Délogés arrivaient à simuler une telle apparition, l'Homme ne pourrait pas être dupe du mensonge.
[1] Note de Tolkien : Hormis dans des cas rares et étranges : c'est-à-dire, des cas où le corps que la fëa avait abandonné était entier, et laissé encore cohérent et non corrompu. Mais ceci a pu arriver rarement ; car une mort non désirée pouvait advenir seulement lorsqu'une grande violence était commise envers le corps ; et dans le cas de la mort volontaire, ainsi qu'il arriva à certains à cause d'un profond épuisement ou d'un intense chagrin, la fëa ne désirait pas revenir jusqu'à ce que le corps, déserté par l'esprit, ait disparu. Ceci arrivait rapidement en Terre-du-milieu. Ce n'est qu'en Aman qu'il n'y avait aucune dégradation. C'est pourquoi, Míriel y fut relogée dans son propre corps (...)
Quelques remarques de traduction.
Tolkien emploie un vocabulaire très varié pour parler de la 'renaissance'. J'ai gardé quelques choix de traduction d'Eruvikë. Mon système parfait, mais il fallait bien choisir.
· renaissance = re-birth
(on ne peut pas utiliser 'ré-incarnation' car Tolkien emploie 're-incarnation' en HoME X p.339 visiblement pour se démarquer du choix original de 're-birth')
· se réincarner = to be re-born
· les Réincarnés = the Re-born (n)
· réincarné = re-born (adj)
· relogés = re-housed
· sans habitation = houseless (adj)
· les Délogés = the Houseless (n)
· les Désincarnés = the Unbodied
· Ceux-Qui-S'Attardent = the Lingerers
(à distinguer d'autres 'Lingerers', les Lemberi. Cf. HoME X p.169, sous-groupe des Elfes Noirs.)
· les Souverains = the Rulers
Sosryko,
épuisé...mais content ;-)
ces jours à se frotter au texte montre s'il était besoin combien les idées de Tolkien sont riches et subtiles et plus encore la manière de les présenter.
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Vous aurez tous corrigé ce lapsus révélateur de ma mégalomanie.
Il fallait lir bien sûr :
'Mon système n'est pasparfait, mais il fallait bien choisir.'
S. ;-)
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J'ai terminé ma partie (j'en ai même fait plus que le nécessaire!), et j'espère que cela pourra entrer dans le moule général, même si mon résumé peut sembler pas assez condensé; d'autre part, je n'ai pas indiqué les numéros précis des pages, car j'ai un peu réorganisé les idées exprimées par Tolkien quand cela me paraissait indispensable (sans dénaturer le texte, du moins je l'espère...).
Je vous laisse juger du résultat:
LAWS & CUSTOMS AMONG THE ELDAR
Of Naming/ De l’attribution des noms, p.214-217
• L’enfant reçoit un premier nom peu de temps après la naissance : celui-ci est appelé « nom paternel », car c’est le père qui le conçoit et l’annonce [A précise toutefois qu’il s’agit souvent du choix de la mère ; Tolkien ajoute que c’était le droit du père de concevoir le nom des fils, et de la mère pour les filles, mais que dans tous les cas c’était le père qui l’annonçait]. Cette cérémonie est appelée l’Essecarmë ou « composition du nom ». Ce nom reste en général inchangé, et il avait la première place, au cas où d’autres noms étaient ajoutés.
• Chaque enfant Noldo a aussi le droit de se nommer soi-même, mais seulement quand il est reconnu capable de lámatyávë, c’est-à-dire d’éprouver un « goût personnel dans les sonorités et la forme des mots ». Cela prend place habituellement autour de la dixième année, au cours de la cérémonie de l’Essecilmë ou de « choix du nom ». Dans les temps anciens, ce second nom, bien que composé selon la structure de la langue, n’avait souvent aucune signification préalable ; plus tard, du fait de l’abondance des noms existants, il fut plus souvent choisi parmi des noms déjà connus.
• Ces deux noms étaient des « noms véritables », non des surnoms ; le nom de père était de caractère public, le nom choisi de caractère privé, mais pas secret ; ce dernier était considéré par les Noldor comme faisant partie de leur propriété personnelle, et son usage, lorsque autorisé au-delà des membres de la famille, était un gage de proche intimité et d’amour.
• Il était également possible à un Elda, au cours de sa longue existence, de se choisir un nouveau nom, qui prenait place à la suite des précédents dans le « titre complet » d’un Noldo. Mais cela était peu fréquent [Version différente dans A, où ce nouveau « nom choisi » remplace le précédent, et devient le deuxième nom].
• Autre variété de noms portés par les Eldar, les Anessi, noms donnés (ou supplémentaires), dont les plus importants étaient les soi-disant « noms maternels ». Parmi ceux-ci, les « noms pénétrants », essi tercenyë, ou « visionnaires », apacenyë, donnés au moment de la naissance ou lors d’une autre occasion, et indiquant un trait dominant de la nature de l’enfant, ou une prémonition de son destin spécifique. Les amilessi tercenyë (« noms maternels pénétrants ») avaient une grande importance, et pouvaient remplacer, dans l’usage général, le nom de père et le nom choisi, même si le premier demeurait le nom premier ou véritable.
• Tous les autres « noms donnés » n’étaient pas des noms véritables ; des noms, ou des surnoms, de ce genre, pouvaient être donnés par n’importe qui, en mémoire d’un haut fait, ou d’un événement, ou en témoignage d’un trait physique ou spirituel. Ils étaient rarement inclus dans le « titre complet », mais lorsque c’était le cas, on les plaçait à la fin.
Appendice
« Note sur les noms de mère » incluse dans « The Shibboleth of Fëanor » in HoME XII, p.339-340 :
[j’ai préféré traduire ce texte en entier (sauf quelques lignes à la fin), d’abord du fait de sa brièveté, ensuite parce qu’il fait apparaître une conception substantiellement différente à propos de ce problème particulier, à quelques dix ans d’intervalle]
Les Eldar, à Valinor, avaient en règle générale deux noms, ou essi. Le premier donné était le nom paternel, reçu à la naissance. Il rappelait généralement le nom du père, lui ressemblant pour sa forme ou pour son sens ; parfois, il s’agissait simplement du nom du père, auquel un préfixe distinctif (dans le cas d’un fils) devait être ajouté plus tard quand l’enfant était plus adulte. Le nom maternel était donné, souvent quelques années plus tard, par la mère ; mais quelquefois il lui était donné quelques temps après la naissance. Car les mères des Eldar étaient dotées d’une vision profonde du caractère futur et des aptitudes de leurs enfants, et beaucoup avaient aussi le don de vision prophétique.
De plus, tous les Eldar pouvaient acquérir un epessë (« surnom ») qui n’était pas obligatoirement donné par leur propre famille, en fait un sobriquet – surtout donné en marque d’admiration ou d’honneur. Plus tard certains parmi les exilés se donnèrent eux-mêmes des noms, en guise de déguisements ou faisant référence à leurs propres actions et à leur histoire personnelle : de tels noms étaient appelés kilmessi, « noms personnels » (littéralement, noms de choix personnel).
Les deux premiers restaient les « noms véritables », mais plus tard dans les chansons et les histoires, n’importe lequel des quatre pouvait devenir le nom généralement utilisé et reconnu […]
[Le texte se poursuit avec une discussion sur les « noms des descendants de Finwë »]
Note sur la traduction :
Pour la plupart des mots quenya rencontrés (à l’exception de kilmessi, qui n’est pas répertorié), j’ai repris la traduction qu’en donne Edouard Kloczko dans son Dictionnaire des langues elfiques, volume 1.
Voilà, c'est fait! Je croise les doigts, en espérant que tous mes tags sont bien refermés...
Iarwain
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A ce que je vois j'suis à la bourre;-(
Va falloir que je m'y attaque sérieusement.
Rínon
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Pas de panique, Rinon, nous sommes patients de nature (;-)) la vie réelle peut engendrer de nombreux obstacles à certains délires :-)
Cathy
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OF DEATH AND THE SEVERANCE OF FËA AND HRONDO [>HRÖA]
-Rien ne peut éviter l'Ombre sur Arda et la Mort en vint à affliger les Eldar.
-Les Eldar sont immortels dans Arda.
-Mais si un fëa (esprit) et un hröa (corps) ont une union imposée, cette union était plus vulnérable face aux malheurs qui dénaturent Arda. Car si le fëa ne peut être brisé, le hröa peut être blessé ou détruit
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Aaaargh, j'ai oublié un bout.
-Si le hröa meurt, le fëa le quitte et retourne dans la substance d'Arda.
-La destruction du hröa fut de plus en plus ressentie par les Eldar.
-Le fëa des Elfes est plus attaché à la vie que celui des Hommes.
-Plus les âges passent, plus le fëa est dominant, entrainant la disparition du hröa.
-Donc les Elfes sont vraiment immortels, leur fëa étant destiné à demeurer dans Arda jusqu'à la fin.
-Une fois désincarné, le fëa était appelé à aller dans les "Salles de l'Attente", Mandos.
-Il avait parfois l'opportunité de renaitre suivant la volonté de Námo, et aussi la sienne propre.
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Je me permet d'exumer ce fuseau très interessant pour ceux qui ne disposent pas de HoME, mais j'ai une petite question :
> Les elfes se marient dans leur jeunesse, aux environs de 50 ans
(Cédric, Préambule de Ælfwine, premier post)
En quel genre d'années ? Les 'longues années' du chant de Galadriel (dont j'ignore la durée exacte, à vrai dire) ? Parce que Elrond s'est marié à plus de années humaines, non ?
hola, trois questions à la suite ;-)
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> Je me permet d'exumer ce fuseau très interessant pour ceux qui ne disposent pas de HoME
Très bonne idée ;-)
Je dois d'ailleurs compléter ce fuseau avec le reste des éléments de Laws and Customs pour en faire une fiche de résumé synthétique. A venir, prochainement j'espère...
> Les elfes se marient dans leur jeunesse, aux environs de 50 ans. En quel genre d'années ?
Il me semble de mémoire que cela n'est pas précisé explicitement. Mais quelques indices prouvent je crois qu'il s'agit bien d'"années humaines".
On peut lire par exemple :
[..] The Eldar grew in bodily form slower than Men, but in mind more swiftly. They learned to speak before they were one year old [..]
Les Eldar sont ici directement comparés aux Humains. Il est dit que les Eldar grandissent plus vite "en esprit" plus rapidement que les Humains. On peut donc difficilement comparer une année elfique à une année humaine. Ca voudrait dire que le "bébé" elfe apprendrait à parler au bout de centaines d'années humaines, ce qui n'est pour lui qu'une année elfique.
Heu, enfin, vous voyez ce que je veux dire ? Suis pas clair du tout ;-))
Cédric.
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Huum, difficile question que celle de l'importance symbolique (ou non) de la place de cette "roue de feu" dans Le Seigneur des Anneaux.
A vrai dire, je ne suis pas encore convaincu qu'elle en ait une. Et ce d'autant plus que Tolkien s'est fait plutôt très discret sur la question. Il n'y a il me semble que trois occurences de cette roue de feu dans l'ensemble du Seigneur et je n'ai rien trouvé dans les Letters ni dans les tomes de HoME.
Cela dit, il n'est évidemment pas interdit de se poser la question.
D'ailleurs, rien que pour troubler ce qui a été dit jusqu'à maintenant :-), que penseriez-vous de l'hypothèse qui dirait que c'est en réalité l'Anneau qui parle par l'intermédiaire de Frodon ? Sam ayant alors mal interprété les paroles qu'il a entendues. Si je cite ces paroles (Le Seigneur des Anneaux, éd. Pocket, vol. 3, p.300) :
- Va-t'en et ne m'importune plus ! Si jamais tu me touches encore, tu seras toi-même jeté dans le Feu du Destin.
Je ne pense pas que ma suggestion résistera à une analyse mais on pouvait tout de même évoquer la possibilité ;-))
Cédric.
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Arrghh, je n'ai pas posté dans le bon fuseau !!
J'effacerai mon message...
Cédric, pas net
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Manque de sommeil, Cédric ;-)
>Il me semble de mémoire que cela n'est pas précisé explicitement. Mais quelques indices prouvent je crois qu'il s'agit bien d'"années humaines".
Cependant, Elrond est né à la fin du Premier Age (je n'ai pas pu trouver la date exacte), mais s'est marié, d'après l'appendice B du LotR, en l'an 109 du Troisième Age, avec Celebrian... ce qui fait un peu plus de 50 années humaines, quand même...
ce n'est qu'une occurence, d'accord, mais elle me paraît assez importante, au vu de l'importance qu'a Elrond.
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> ce qui fait un peu plus de 50 années humaines, quand même...
Certes ;-) Mais le rédacteur (de manière interniste au récit) n'est pas forcément le même entre la série HoME (le X pour Laws and Customs) et les appendices du Seigneur. La référence aux années pour donc être pour l'un les années humaines, pour l'autre les années elfiques.
Mais une chose est sûre, vu les appendices, c'est que placé par rapport aux humains, avec un décompte en années humaines, les elfes se marient beaucoup plus tard qu'eux ;-)
Cédric.
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