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Tom Bombadil, Peter Jackson et les autres…
Ils arrivèrent peu après à l'endroit où ils avaient pris congé de Bombadil sur la Route de l'Est; et ils espérèrent, et s'y attendirent à moitié, le trouver là debout pour les accueillir au passage. Mais ils ne virent aucun signe de sa présence; et il y avait une brume grise sur les Hauts des Galgals vers le Sud, et un voile épais sur la Vieille Forêt dans le lointain. Le Retour du Roi, chap. VII
La question a été posée à maintes reprises depuis l’annonce terrible de fin 1999 qui signifiait de manière brutale aux nombreux admirateurs de Tolkien qu’ils n’auraient pas droit à l’adaptation du personnage éminemment sympathique de Tom Bombadil dans ce qui n’était alors que le projet de Peter Jackson et de ses philanthropes producteurs, les tristement célèbres New Line incorporated (avatar de l’ultra-libérale et ouvertement panamérikkkaine AOL-Warner), Miramax et consort.
Nouvelle brutale, certes, et à laquelle par la suite, d’aucuns tentèrent d’apporter une ébauche d’explication, avançant par ici que la suppression de ce personnage était nécessaire à la compréhension de la trame narrative cinématographique, ou arguant par-là qu’ôter à Tom Bombadil la très rare occasion du quart d’heure de gloire cinématographique relevait de la peine de pendaison, avec les deux yeux crevés, dans la forêt.
Au milieu de ces deux extrêmes, bien entendu caricaturés pour les besoins de ce texte qui ne se veut qu’aux trois-quarts sérieux (je le précise pour les esprits chafouins qui ne se priveront pas, comme à leur habitude, d’attaquer sur le caractère péremptoire et prétentieusement tranché de mes modestes et innocents propos ou plus exactement sur la forme, et pas sur le fond –faute d’argumentation disponible, bien entendu…) au milieu donc se trouvent ceux qui cherchent encore la solution à l’interminable et douloureuse question : « Mais pourquoi donc avoir supprimé Tom Bombadil de l’adaptation du Seigneur des Anneaux ? »
Plusieurs tentatives de réponses seront abordées ici. Mais sans volonté aucune de spéculer jusqu’à la nausée, le personnage de Bombadil m’inspirant trop de respect pour que je le confonde abusivement dans un texte où un certain Peter « 11 in ya face ! » Jackson se trouverait déjà... Libre à chacun, par la suite, de concevoir sa propre explication sur l’absence du Merry Fellow dans les sombres arcanes scénaristiques de l’autoproclamée « Trilogie du siècle ».
Nous disserterons dans un premier temps sur la soi-disant inutilité de Tom Bombadil dans la trame narrative du Seigneur des Anneaux, justificatif hâtif et poussif que d’aucuns mirent en avant pour légitimer son absence de l’adaptation. Antithèse oblige, nous tenterons de démontrer dans un second temps que le gendre de Dame Rivière est au contraire tout à fait essentiel au déroulement du récit, et que le faire disparaître revient à émasculer purement et simplement tout le charme de la trame narrative finement et longuement élaborée par Tolkien. Nous poursuivrons cette modeste démonstration en tentant d’avancer une explication aussi originale qu’inédite au fait surprenant et récurant de l’éternel sacrifice de l’homme aux bottes jaunes sur l’autel des différentes adaptations du roman de JRR Tolkien. Nous terminerons enfin sur la véritable chance que représente, pour ce personnage attachant, cette absence forcée et contre nature que lui ont imposés les Sharcoux de la haute finance hollywoodienne.
1. TB inutile ?
On a souvent lu ces dernières années dans certains textes visant à défendre les choix de Peter « Braindead » Jackson que le personnage de Tom Bombadil n’est pas essentiel au déroulement de l’histoire du Seigneur des Anneaux. Voire qu’il est simplement inutile. Et de citer Tolkien himself pour enfoncer le clou tordu de l’authenticité et de l’orthodoxie absolue : « Tom Bombadil is not an important person - to the narrative » (Lettre à Naomi Mitchison, du 25 avril 1954) La citation du maître étant en général utilisée comme un argument définitif, toute conversation pourrait s’arrêter à ce petit bout de phrase qui, sorti de son contexte, à l’avantage d’être clair… peut-être serait-il cependant utile de revenir sur ce courrier pour relativiser l’importance de la citation. Voyons par exemple le passage sus-cité, replacé dans l’intégralité de l’idée de Tolkien dans sa lettre : « Tom Bombadil is not an important person – to the narrative. I suppose he has some importance as a 'comment'. I mean, I do not really write like that: he is just an invention (who first appeared in the Oxford Magazine about 1933), and he represents something that I feel important, though I would not be prepared to analyze the feeling precisely. I would not, however, have left him in, if he did not have some kind of function. » Ainsi donc, Tom « représente quelque chose qui me semble important » nous indique JRR Tolkien, quelque chose que le sympathique professeur d’Oxford n’aurait « pas inclus dans le livre si [ce personnage] n’avait pas eu quelque fonction »… A la lumière de ces quelques phrases, nous constatons donc que Tom Bombadil n’est pas si superfétatoire qu’on voudrait bien nous le faire croire : S’il apparaît comme accessoire à la narration en tant que personnage de roman –sa disparition n’enlevant en effet rien à la compréhension de l’histoire (quoique… ça dépend du scénario qui en découle, comme nous le verrons…)– ce qu’il représente est cependant tout à fait fondamental : il contribue à donner une réelle et indispensable profondeur poétique et énigmatique autant au récit du roman qu’à l’univers d’Arda. Il en est de même pour les autres sacrifiés de l’adaptation, certes moins emblématiques, mais tout aussi importants : Le père Maggotte, le vieil homme-saule, Baie d’Or, l’être des Galgals… Tous ceux sans lesquels la Terre du Milieu perd très nettement en consistance.
Bien entendu, quand on revient sur les origines externes de notre célèbre cueilleur de lis d’eau, on trouve aisément de quoi argumenter sur une éventuelle utilité de façade du sus-nommé.
Souvenons-nous : Le personnage de Tom Bombadil a été inventé au début des années 30 par Tolkien à partir d’une petite poupée que possédaient ses enfants et qui, nous rappelle la légende, a fini –triste destin– au fond des goguenots du 20, Northmoor Road à Oxford. Ce personnage s’est retrouvé au cœur d’un conte poétique en vers publié en 1934 (soit trois bonnes années avant The Hobbit) sous le titre de The Adventures of Tom Bombadil. Un conte qui, soulignons-le, n’avait à cette date absolument aucun rapport avec l’univers de la Terre du Milieu. D’ailleurs, en y regardant de près et en toute objectivité, rien à la lecture de ces deux oeuvres de Tolkien ne permet de deviner qu'on pourrait se promener dans le même monde. Aussi est-il commode de conclure que le Tom Bombadil qu’on retrouve dans le Seigneur des Anneaux quelques années plus tard, ne fait pas vraiment partie de l’histoire, et que son amusante et poétique intrusion dans l’univers d’Arda est plus un simple plaisir que s’est offert Tolkien pendant la rédaction de son roman, qu’une nécessité absolue de la trame narrative. Un clin d’œil à lui-même et a ses enfants, en quelque sorte… Un peu comme si à la place de Tom on avait retrouvé ce bon vieux Père Noël… Comme quoi, le cours de l’Histoire littéraire tient à peu de choses…
Seulement voilà… même s’il existait déjà avant le Seigneur des Anneaux et indépendamment de lui, même si de prime abord, il peut sembler à part, Bombadil se retrouve faire partie désormais de la grande famille des personnages du roman. Au même titre qu’un Sylvebarbe, qu’un Celeborn, qu’un Faramir ou qu’un Glorfindel. Et c’était bien là la volonté de Tolkien lorsqu’en 1962 fut publié le recueil de poèmes et de contes Les Aventures de Tom Bombadil, illustré par Pauline Baynes. Le poème Bombadil goes Boating composé à l’occasion de la sortie de ce livre, a rendu la fameuse petite phrase de la lettre de 1954 à Miss Mitchison, « Tom Bombadil is not an important person - to the narrative » totalement obsolète et démontre une volonté évidente –même si tardive– de rattacher pour de bon et définitivement ce personnage à l’univers de la Comté, et donc par extension à l’univers d’Arda, en parfaite et agréable cohérence avec ce qu’on peut trouver dans le Seigneur des Anneaux . Et sans entrer en contradiction avec le tout premier poème de 1934... et le tout en conservant une douce et méditative opacité. Quel talent ce Tolkien !
Notons au passage que le procédé n’était pas inédit puisque Tolkien avait déjà intégré un poème de 1923 –et sans lien aucun avec l’univers de la Terre du Milieu– Cat and Fiddle dans le chapitre IX « A l’enseigne du Poney Fringant » de La Communauté de l’Anneau (c'est la chanson que Frodon chante à l'auberge de Bree avant de disparaître devant ses spectateurs, « Aussi le chat sur son violon joua, hey-diddle-diddle… »). Ce poème fut à nouveau intégré plus tard dans Les Aventures de Tom Bombadil (le livre de 1962) sous le titre Man in the Moon Stayed up too Late.
Quoiqu’il en soit, on a bien compris que Jackson et ses acolytes (ne devrais-je pas dire « ses complices ») avaient pour but de faire un film entièrement dédié aux lucratives scènes d’actions, et ce au détriment de toute finesse psychologique, de toute évocation poétique, de toute profondeur et de tout mystère –à l’exception, bien entendu, de celui de l’alambiquage incertain d’un scénario sans cohérence. A quoi bon, donc, s’encombrer d’un Tom Bombadil auquel de toute façon le public américain de base (qui forme, rappelons-le, la principale clientèle visée par la production) ne comprendrait rien ? De toute façon, Peter Jackson et les deux apprenties-scénaristes dont il s’est lamentablement encombré n’ont absolument rien compris au personnage ! Qu’ont-ils pu saisir lorsque Frodon, dans le roman de Tolkien, demande à Baie d’Or : « Who is Tom Bombadil ? » Et que celle-ci lui répond poétiquement et énigmatiquement : « He is »… Alors forcément, il n’y a rien de surprenant à ce que Jackson, qui je le rappelle est –et restera toute sa vie– celui qui a commis « Braindead », « Bad Taste » et autres scies pour amateurs du genre néandertalien, reste définitivement perplexe, flottant, vacillant dans ses certitudes antipodales…
« Douce et méditative opacité », avons-nous dit ? Voilà bien une formule dont le barbu en short ne cherchera même pas la signification, car être obligé d’y réfléchir fait bien entendu très mal au cerveau…
Mais au-delà de cette fonction symbolique essentielle de notre bon vieux Tom, la question de l’inutilité du personnage dans le cadre stricto sensu de l’adaptation jacksonienne ouvre la voie à tout un tas de contradictions que je me fais un malin plaisir de vous rappeler.
Prenons par exemple le cas de Merry, dont le rôle adapté se retrouve profondément abêti et diminué. Son importance dans le cadre de l’aventure dans le Vieille Forêt était primordial puisqu’il était le « chef » en quelque sorte de la bande des hobbits.
Exit Tom, exit la Vieille Forêt. Exit Merry ? Eh bien non : on décide de garder Merry sous la cape d’un abruti fini pour en faire un ridicule faire-valoir comique (au sens hollywoodien du terme, c’est dire si on s’marre !) d’un pénible et laborieux bouffon crétin (baptisé Pippin uniquement pour les besoins de coller à la lucrative estampille Lord of The RingsTM). Pas de contradiction dans cette exemple, me direz-vous. Certes, juste de la bêtise crasse. C’est déjà une bien triste conséquence de la disparition de Bombadil…
La contradiction commence lorsqu’en supprimant notre ami commun du scénario de l’innommable trilogie, on en revient très logiquement à éliminer impitoyablement et sans état d’âme cette pauvre vieille créature des galgals. Ce qui pose alors l’épineux problème des épées des quatre hobbits. Des épées au rôle capital et incompressible (rappelons pour le néophyte que l’épée de Frodon blesse une première fois le Grand Nazgûl sur le Mont Venteux, que l’épée de Merry blesse une seconde fois ce même Grand Nazgûl sur le champ de bataille de Minas Tirith et que l’épée de Pippin lui sauve la vie aux portes du Morannon).
Pour remédier à ce souci que pose la récupération des épées en dehors du cadre des galgals, les adaptateurs ont combiné l’abracadabrante, antinomique et grotesque livraison par Grand Pas –bombardé représentant officiel en lames de Tolède– des quatre épées sorties de nulle part (si ! de Tolède, qu’on vient de dire !) dans l’improbable et kitchissime décors du pseudo-Mont Venteux… Autant d’incroyable bêtise, livrée en vrac au spectateur bovin sans la moindre étiquette de traçabilité, laisse sans bras ! Et force est de constater qu’en ce bas monde, la bêtise fonctionne, hélas, plutôt bien…
La logique interne d’un script fort mal ficelé –ou en tout cas enrobé de bons gros nœuds de boudin– aurait raisonnablement du conduire à la suppression d’un autre personnage présentant les mêmes défauts –à savoir de ne pas être important « to the narrative » comme aurait dit l’Ancien– que notre cher Tom Bombadil.
Tout comme Tom, ce personnage accueille à domicile les héros qui viennent de courir de bien grands dangers pour qu’ils puissent se reposer ; tout comme Tom, ce personnage leur présente son conjoint ; tout comme Tom, ce personnage refuse l’Anneau que lui tend Frodon ; tout comme Tom, ce personnage donne de bons conseils ; tout comme Tom (heu… vous dites si vous en avez marre, hein ?) ce personnage leur offre des cadeaux et des moyens de locomotion. Et puis, tout comme chez Tom, la demeure de ce personnage semble être située hors du temps et loin des événements de la Terre du Milieu…
Ce personnage, que la bande des New Liniens n’a pas cru bon de supprimer, est bien entendu la belle et blonde Galadriel. Il est clair que, physiquement, l’aimable maître Bombadil ne faisait pas le poids : un homme, de « trop forte carrure et trop lourd (…) pas tout à fait d’assez haute taille (…) d’épaisses jambes (…) une longue barbe brune (…) une figure d’un rouge de pomme mure… » face à la rude concurrence elfique, forcément, c’était pas du jeu ! Allez hop ! Dehors le petit gros barbu !
Bref, autant de contradictions, de bêtises et de déséquilibres issus de la suppression d’un personnage et des éléments qui lui sont liés, ça laisse perplexe sur la pseudo inutilité dudit personnage, n’est-ce pas ?
2. TB essentiel ?
Ayant donc établi l’incongruité et la petitesse des arguments à la petite semaine des tenants de l’inutilité du personnage, nous constatons que Tom Bombadil apparaît en pleine lumière comme essentiel au roman de JRR Tolkien. Aussi bien en élément fondamental de la profondeur poétique, de la réalité et de la féerie d’Arda qu’en tant que personnage de l’histoire. Il est également et surtout essentiel à la structure même de l’histoire du Seigneur des Anneaux.
En supprimant le luron aux bottes bleues, les jaxono-stérilisateurs de la forfaiture néo-zélandaise, non contents d’avoir édulcoré, aseptisé, une des œuvres les plus riches de notre temps, ont simplement maladroitement déstructuré la charpente du récit. Ainsi, tout scénario issu d’une éventuelle suppression bombadilienne devient, de fait, bancal, biaisé, boiteux. Gibbeux, oserais-je même ajouter, si je n’avais pas autant de respect pour le célèbre locataire de la rue Quincampoix.
Nos amis jacksonophiles auront tôt fait de signaler la fluidité du film d’animations de Ralph Bakshi, auteur de la toute première adaptation de notre roman favori (en 1978). Une adaptation dans laquelle Tom Bombadil avait, rappelons-le, déjà été tristement évincé, également pour des motifs d’inutilité. Sa disparition, ainsi que celle de ses voisins de palier (Vieille Forêt et Galgals) n’aurait, à priori, pas entraîné de dysfonctionnement particulier… mouais… certes.
L’apparente fluidité ne tient ici qu’au talent même de Ralph Bakshi (un talent certes méconnu et souvent discutaillé) et à sa volonté manifeste d’avoir malgré tout souhaité rester proche de l’esprit du roman (si, si…). Ainsi, le coup des épées est réglé par une pirouette bien plus sagace, évidente et respectueuse du talent et de l’intelligence de Tolkien que les acrobaties rituelles entrée-de-gamme des apprenti-scénaristes de la clique de Wellington : Chez Bakshi, les hobbits quittent simplement la Comté avec leurs propres épées.
L’esprit du roman, que Ralph Bakshi semble avoir beaucoup mieux cerné que son malheureux et mythomane collègue en short, ne tient pas seulement à sa profondeur philosophico-poétique, à la force de l’histoire et des thèmes abordés et à la riche individualité des personnages. Il ne tient pas non plus qu’à une histoire d’épées de hobbits, contrairement à ce qui pourrait m’être hâtivement et bassement rétorqué. Il tient aussi à la puissante et habile structure littéraire qui compose le roman (l’entrelacement), au rythme des chapitres…
Il est toujours aisé de brandir son Larousse© tel un taliban en skateboard, fan de Blink 182, en hurlant rituellement la définition du mot adaptation et en blanchissant moralement toutes les trahisons jacksoniennes derrière ce simple mot. Mais une adaptation d’œuvre littéraire n’autorise pas un cinéaste à bafouer le patient travail de l’écrivain en déstructurant la charpente du récit, en minant l’histoire de monceaux d’absurdités et d’incohérences, et en ridiculisant certains des personnages principaux… C’est pourtant ce droit que se sont arrogés Jackson et le gang des menteurs de New Line incorporated, le fielleux et vénal Marc Ordesky en tête, en imposant au monde une vision déformée, falsifiée et avariée de l’œuvre et du travail de Tolkien. Sans le moindre respect pour sa mémoire et ses ayants droit… Un scandale permanent qui se déroule chaque jours avec l'engourdie connivence de millions de fans drogués à la crétinine, la bêtisine, la staracadémine par les télévisions du monde entier.
Ahem… Et donc, pour revenir à Bombadil et à son rôle fondamental dans la structure du récit, nous constatons que sa disparition dans l’adaptation hollywoodo-wellingtonienne provoque un irréparable déséquilibre.
Un des procédés narratifs de Tolkien, brillamment évoqué par Vincent Ferré dans son ouvrage Tolkien : sur les Rivages de la Terre du Milieu est l’entrelacement. C’est une formule qui, dans un texte aussi vaste que celui du Seigneur des Anneaux, permet d’éviter toute monotonie par l’alternance des personnages et des situations, par des accélérations, des ralentissements, par la maîtrise du suspens.
Bien que procédé narratif de l’entrelacement soit sans doute assez difficile à retranscrire au cinéma, Jackson a choisi de tenter la formule en la singeant jusqu’à la nausée en une sorte de brouillon de découpage syncopé et stroboscopique…
Quel rapport, me direz-vous, entre l’entrelacement narratif parfaitement maîtrisé par JRR Tolkien et Tom Bombadil ? Tout d’abord cette aparté sur l’entrelacement permet d’enrichir notre culture tolkienienne personnelle (ce qui, en ces temps de quiproquos jaxoniens, ne peut pas faire de mal !), puis elle permet de souligner –une fois de plus– les incohérences des choix néo-zélandais préférant tenter ici l’adaptation casse-gueule d’une technique narrative compliquée tout en supprimant un personnage fluide et essentiel de l’histoire. Enfin, cette évocation de l’entrelacement forme une habile mise en bouche vers notre partie suivante.
L’importance fondamentale de la narration dans le Seigneur des Anneaux est en effet illustrée parallèlement par la puissance et la logique du rythme. Comme si l’aventure se déroulant sous nos yeux attentifs et ébahis de simple lecteur était une agréable et entraînante harmonie, un couplet délicieusement et régulièrement martelé avec une logique aussi poétique qu’implacable. Une sorte de répétition musicale, sur des épisodes successifs, d’une seule et unique vaste trame mélodique.
Ce rythme est construit selon un schéma qui se répète ainsi : Un départ ; une montée progressive et angoissante vers le danger ; un péril immédiat ; une intervention salutaire ; une période de repos. Ainsi, l’entrée en scène de Tom Bombadil et de son petit monde s’inscrit dans ce même schéma :
- Le départ des hobbits de Cul de Sac / apparition des cavaliers noirs / Le cavalier noir en haut du talus / arrivée chez le père Maggotte /les hobbits s’y ressourcent.
- Départ de la Haricotière / Brume sur la chaussée et qui-vive des hobbits / Présence suggérée du cavalier noir / Arrivée de Merry / pause pour remercier Maggotte qui offre un panier de champignons à Frodon.
- Les hobbits reprennent la route en direction du bac / traversée silencieuse et angoissante de la rivière / La forme noire reniflant le ponton / la rivière joue le rôle de l’intervenant en s’imposant entre le poursuivant et les hobbits / arrivée Châteaubouc puis repos à Creux-de-Crique.
- Départ de Creux-de-Crique / la traversée de la Vieille Forêt jusqu’à la vallée du Tournesaules / l’agression du Vieil homme-saule / l’intervention de Tom / le repos dans la maison de Tom et de Baie d’Or.
- Nouveau départ en direction des hauts des galgals / errance dans la brume et disparition des compagnons de Frodon / le sinistre et mortel rituel de l’être des galgals / nouvelle intervention de Tom qui guide les hobbits jusqu’à la route de l’est / repos à l’auberge de Bree.
Ce schéma continue ainsi jusqu’à la fin du livre I et au salutaire relâchement à Fondcombe. Puis dans les livres suivants, il prend une ampleur différente, comme si la mélodie montait en puissance. Mais Tom Bombadil n’étant plus concerné par la suite de cette vaste trame musicale, nous laisserons donc céans cette passionnante question.
On ne peut s’empêcher de songer ici à l’Ainulindalë et à la Grande Musique des Ainur…
Mais les arnaqueurs néo-zélandais n’ont pas lu le Silmarillion. « Ainulindalë » n’évoque pour eux rien d’autre qu’un éventuel pseudonyme elfikd’une quelconque fan prépubère d’Orlando Bloom, prête à dépenser des centaines de dollars en posters, figurines et autres DVDs des diverses et médiocres versions du Seigneur des Oscars et de son atroce et interchangeable bande pas originale. Et pour les rares d’entre eux qui ont glissé un groin poisseux dans le Silmarillion, il n’y ont rien compris et l’ont donc écarté, tout comme ils écartèrent Tom et les siens, provoquant une sinistre discordance dans cette partie de la Grande Musique qu’est le Livre I du Seigneur des Anneaux… Est-ce utile de rejouer pour mémoire la cacophonie que provoque l’irruption subtile et travaillée de Merry (qu’il fallait bien recaser quelque part) et Pippin auprès de Frodon et Sam, la scène ratée du bac, véritable fausse note en triple croche pour triples buses ; le tintamarre visuel que constitue la poursuite digne des heures de gloire de Benny Hill entre le cavalier et les hobbits (il ne manquait plus que le célèbre générique au saxophone), puis l’arrivée discordante des héros à Bree… ? Musicalement, la trame de l’adaptation est au roman ce que les What for de popstar sont aux Fabs Four de Liverpool…
Toute cette démonstration ne peut que nous conforter dans l’idée que Tom Bombadil est un personnage essentiel à l’histoire, et que sa suppression de l’adaptation déséquilibre complètement et définitivement toute tentative de scénario.
Et de cette suppression malheureuse, le rythme et la cohésion de la Communauté de l’AnneauTM de Peter Jackson ne se remettra jamais.
3. TB méprisé ?
Tom est essentiel. Alors, pourquoi cette suppression ? Où se trouve le problème ?
Ce Personnage était déjà, comme on l’a vu, le grand sacrifié du film d’animation de Ralph Bakshi. Un film dont Peter Jackson s’est, largement, inspiré pour de nombreuses scènes.
A nouveau, dans le Seigneur des AnneauxTM, Tom Bombadil n’a pas été retenu par l’admirable et oscarisable casting, au milieu duquel, rappelons-le, se trouvent quelques pures merveilles d’acteurs de classe interplanétaire, comme Orlando « Diversion » Bloom, Elijah « Fish-eye » Wood, Cate « I’m blue and I’m proud » Blanchett et bien entendu l’infâme et grotesque Gimli jaxonoïde. Bref, notre ami se retrouve sans emploi pour la seconde fois de sa délicieuse carrière, certes, mais il évite ainsi de se retrouver au milieu de ces Nice People© ringards et pathétiques qui prêtent leurs noms au générique de Vous savez quoi , il n’y a donc pas de quoi avoir honte pour ce bon vieux Tom… Au contraire, l’estampille « recalé d’office au casting New Linien » est à mon avis un gage de respect éternel.
La coïncidence entre ces deux évictions pourrait passer inaperçue.
Mais le soupçon arrive comme un cheveu sur la soupe, dés lors qu’apparaît discrètement sur les crédits des deux « œuvres », le nom du détenteur de tous les droits cinématographiques du Seigneur des Anneaux, du Hobbit, et de tous leurs dérivés... Saul Zaentz.
Mais qui est donc ce sinistre inconnu au nom qui résonne comme un patronyme de forgeur d’anneaux ?
A priori, c’est un producteur hollywoodien pur jus. Blindé d’oseille, une villa à Bel Air, un appartement dix pièces sur Hollywood Boulevard, plusieurs grosses bagnoles, une épouse blonde et pulpeuse, un caniche nain avec un collier de diamants… La différence tient à une respectable passion pour le jazz de Coltrane et celui de Miles Davis. L’argent que lui rapporterait sa boite de production de disques (Fantasy records) lui aurait permis de financer certaines œuvres cinématographiques comme Vol au-dessus d'un nid de coucou, Amadeus, Mosquito Coast, l’insoutenable légèreté de l'être ou patient Anglais… et bien sûr Le seigneur des Anneaux de Ralph Bakshi.
Un type qui aime Coltrane ne peut pas être un type suspect, serait-on tenté d’avancer… Seulement voilà, Saul Zaentz, fan de Jazz, a visiblement un gros problème avec Tom Bombadil. Et pas seulement avec Bombadil, mais avec toute la profondeur poétique dont Tolkien a imprégné le Seigneur des Anneaux. En témoigne l’absence totale des chants et des poèmes dans les films de Jackson.
On peut aimer en même temps le jazz et la féerie poétique de Tolkien, ce n’est pas incompatible. Votre modeste serviteur en est une preuve vivante. Mais Zaentz n’aime que le jazz. Et les fantaisies bombadiliennes l’exaspèrent, les Hey dol merry dol ! Ring a dong dillo ! n’étant pour lui qu’une grotesque et méprisable réplique anglaise des très respectables Yakety-Yak ! ou Wap doo-wap ! des Coasters…
Car il ne faut pas s’y méprendre. Zaentz ne produit du cinéma que pour l’argent que ça peut lui rapporter, afin de le réinvestir dans sa passion pour le jazz ! Et non le contraire, comme j’ai pu le lire parfois. Ainsi, pour le Seigneur des AnneauxTM de Peter le maladroit, New Line incorporated assurerait –si mes sources sont bonnes, ce qui est loin d’être garanti concernant cette occulte et complexe boue financière– la majeure partie du financement des films. Miramax ne participerait qu’à la production exécutive, en vertu des conditions de cession des droits que ce studio détenait à l’origine ; Et Saul Zaentz, toujours propriétaire des droits cinématographiques et de tous les dérivés empocherait une énorme part du jackpot sans participer financièrement à la production et sans avoir engagé un seul dollar dans la cataclysmique et dégradante forfaiture.
Malin le petit Saul. Et homme de bon goût. L’échec commercial du dessin animé de Bakshi l’avait rendu plus que méfiant… et la lecture du script merdique de Jackson et Cie lui a inspiré de conserver une grande prudence. Mais en tant que propriétaire des droits, et conservant une certaine mainmise sur l’élaboration et l’affinement (mwarf !) du projet, il exigea l’exécution du sautillant compagnon de Baie d’Or qu’il n’a jamais pu souffrir.
Il n’eut sans doute pas de mal à convaincre un Peter Jackson qui, en fin de compte, n’en avait rien à ficher de ce Tom Bombadil. Après tout, contrairement à la mensongère et mythomane légende entretenue autour de lui, ce Seigneur des AnneauxTM n’était rien d’autre qu’un film de commande pour lequel il a proposé sa naïve candidature… un tremplin possible pour réaliser –enfin– son seul véritable rêve : King Kong !
Et puis rappelons qu ‘avec Peter Jackson, il y avait déjà sur le plateau un homme de « trop forte carrure et trop lourd (…) pas tout à fait d’assez haute taille (…) d’épaisses jambes (…) une longue barbe brune (…) une figure d’un rouge de pomme mure… ». Et il ne pouvait pas y en avoir un deuxième !
Ainsi, avec cet éclairage nouveau et cette théorie qui flirte tristement avec le hautement probable, nous pouvons sans nous tromper annoncer solennellement que Tom Bombadil –une fois de plus !– ne figurera pas au générique de la fameuse comédie musicale londonienne annoncée par la production pour 2005 et qui se trouvera être la prochaine adaptation du Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien issue des petits carnets occultes de Saul Zaentz…
4. TB absent : une chance ?
(…) je ne regrette pas ce raccourci. Je doute que le film aurait pu restituer le mélange si détonnant d'insouciance et de sagesse que représente maître Tom, nous disait Sébastien Mallet, alias Fangorn, à propos de l’élimination de Tom du scénario frelaté des Jackson, Walsh & Boyens. Cette pertinente remarque, lourde de prémonition et de vérité, nous permet d’introduire notre ultime partie (ouf ! ! diront certains de mes indécrottables détracteurs ! –mais je doute qu’il aient pu tenir jusqu’ici…) sur l’aubaine salutaire que représentent les absences de Tom, de Baie d’Or, du vieil homme-saule et de l’être des galgals.
En effet, outre le fait que figurer à l’affiche des fameux blockbusters des soi-disant « Plus grands fans de Tolkien de tous les temps » représente à mes yeux une véritable et définitive tare dans un curriculum vitae (encore que La Communauté, où auraient logiquement du figurer ces personnages, reste de loin la moins ratée des trois épluchures jaxoniennes !), on constate que la profondeur poétique, le mystère, la charmante et agréable bizarrerie que dégagent nos chers disparus dans le roman de Tolkien, restent ainsi purs, frais, naturels, et surtout inaltérés par toutes les inepties pondues par les vues antipodales (dans tous les sens du terme) de ces adaptations mensongères et déformatrices de l’œuvre originale.
Dans les Deux ToursTM et le Retour du RoiTM, le traitement nauséabond de Sylvebarbe par les bouseux de Wellington adoucit à lui seul l’absence Bombadilienne et fait frémir de terreur quand on envisage ce qu’aurait alors pu donner une apparition made in New Line de notre ami « le plus ancien et le sans père », de Baie d’Or et des autres...
Je ne m’étendrais pas sur le malheureux cas de ce Sylvebarbe ridiculisé, sali par des dialogues sans consistance, affublé d’une voix aphone et atone et amputée de ce fameux regard si bien décrit par Tolkien. Rendu absurde par un scénario qui fait de lui un être aussi obtus que changeant, tandis que son intérêt dans l’effilochement de ce qu’il convient d’appeler le récit, est plus que douteux puisqu’on ne comprend pas, en fin de compte –et surtout après l’inexplicable disparition de Saruman de la troisième scorie de la « trilogie »– à quoi l’ent sans personnalité (je dis « ent » car il faut bien donner un nom à cet créature superficielle et ennuyeuse) peut bien servir…
Bref. Un Tom Bombadil mitonné à la même sauce écœurante aurait été moralement et artistiquement criminel. Mais nous avons, hélas, depuis longtemps bien compris que les droits d’adaptation du Seigneur des Anneaux sont entre les mains d’individus peu scrupuleux pour lesquels art et morale n’ont de sens qu’à travers la somme de dollars qu’ils peuvent rapporter…
C’est une magnifique chance, donc, que Tom Bombadil et les siens ne figurent définitivement pas au générique final (c’est à dire celui que vous trouverez dans le super DVD version extra longue, série limitée-collector, dans un coffret en forme d’arbre blanc entouré de véritables runes elfikes –designed by John Howe©–, entre le rayon sanitaire et le rayon charcuterie de votre supermarché préféré, pour 74,99 € seulement, entre le 20 décembre et le 10 janvier uniquement et sur réservation, parking gratuit.) et que la poésie, la féerie et la magie d’Arda soient, par leur absence totale des trois blockbusters des noëls 2001,2002 et 2003, restées non souillés par les doigts saturés d’arachide de l’infâme charlatan qu’est Peter Jackson.
Et puis ça nous évite aussi le lamentable spectacle d’une pathétique figurine cachée à l’intérieur d’une œuf de plastique jaune, lui même escamoté à l’intérieur d’un œuf en chocolat dont je ne citerai pas la marque… ou encore la pénible vision de la poupée Barbie-Baie d’Or avec sa brosse à cheveux, exposée aux côtés de l’être des Galgals qui fais « KSSS-KSSSS ! » quand on l’agite…
5. Conclusion : Qui est TB ?
A la lumière de cette modeste analyse de la non-présence du sautillant au chapeau plumé dans la trilogie jacksonienne, peut-être pouvons nous apporter notre contribution à l’éternelle question que tout admirateur de Tolkien s’est posé au moins une fois dans sa vie, en se réveillant en sueur dans son lit au milieu d’une nuit sans lune : « Mais qui est donc Tom Bombadil ? »
La réponse est en fait aussi simple que définitive. Et peut-être pouvons nous remercier –toute proportion gardée– le Seigneur des AnneauxTM d’avoir ouvert la voie vers la solution : Tom Bombadil, ce mystérieux personnage du roman de Tolkien, est en fait tout ce que n’est pas et ne sera jamais l’univers fétide des trois pelures bourino-manichéenes oscarisées de cet aigrefin de Peter Jackson.
Enfin, forts de cette ébauche de réponse, peut-on assurément se féliciter –même si la justification officielle passe par de fallacieux arguments évoquant l’inutilité du personnage– de ne pas avoir eu à subir un Tom Bombadil Jacksonien, à l’image de celui, atroce, que nous proposent ici les escogriffes de Decipher©.
Merci d’avoir tout lu jusqu’au bout.
Les images de Tom, Baie d’Or et du Vieil homme-saule viennent du site Rolozo(sauf la photo de Pippin, empruntée aux abysses de Numenoréen.com).
I.
Avec une dédicace spéciale et amicale à Michel Pluen ;o)
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Comme dans toute tes critiques, on a droit à une overdose de :
"Jackson meurt ! Jackson sale néo-zelandais de merde ! Jackson sale gros ! Jackson enculé ! Jackson Mythomane ! Jackson zoophile !" et que sais-je encore, un tel déploiement de haine contre Jackson et contre les Néo-Zélandais en général me donne des doutes quant à l'objectivité de la critique (et accessoirement la nausée).
On a aussi droit comme d'habitude à une critique en règles des "méchant enculé d'exploiteur néo-libéraux capitaliste holywoodien", pour voir ça, je préfère aller sur le forum de la LCR...
Mais passons sur tout ça et revenons sur Bombadil.
A part un déferlement inédit de haine, je ne vois pas aborder le principal problème qu'il me vient tout de suite à l'espris au sujet de Tom Bombadil : EST-IL ADAPTABLE??????????
Cette question à le mérite d'être posé non?
Parce que pour résumer Bombadil est un type qui passe le plus clair de son temps a chanter, qui vit dans la Vieille Forêt avec sa femme, on ne sais rien de leur origine, et il sauve les Hobbits du Vieil Homme-Saule et du Galgal.
Donc tout cela aurait mené a rajouter minimum 30 mn au film, pour pas grand chose finalement (oui oui j'ai bien lu la partie Est-il nécéssaire, mais ca m'a pas convaincu, le seul argument que je considererais c'est à propos de l'épée de Merry qui blesse le Roi-Sorcier car elle a été forgé par ses gros ennemis, ceux de l'Arnor, mais encore une fois, tout cela qui est explicable par quelques lignes dans le livre, ne l'est pas dans un film) donc rajouté 30 mn de film pour inclure un personnage qui en plus de rallonger le film, aurait perdu tout le monde (ce qui est également le cas dans le livre, donc ce n'est pas la fautes au lobotomisé de la Star Ac') d'autant que les explication de Gandalf au conseil d'Elrond perdent encore plus, cela aurait donné un desastre dans un film.
Pour ce qui est de la trame narrative, tu sais très bien que la trame d'un livre et d'un film ne peuvent être les mêmes...
Ceci dit il faut reconnaitre la qualité de ton style d'écriture, mais tu devrais mettre en en-tête un petit Avant Propos avec tout ce que tu répètes à chaque fois genre "Avant de commencer, je considère ce film étant un ignoble produit de l'industrie capitaliste réalisé par un sale néo-zélandais en short", ca changerais rien à la haine, mais au moin on tomberais pas dessu toute les 3 lignes.
Allez sans rancune, j'espère, je vx bien qu'on aime pas les films de Jackson (moi je les ai adoré car c eux qui m'ont fait découvrir le Seigneur des Anneaux) mais faut pas tomber dans la haine bourrine non plus.
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Vysserk, Tu veux que je t'apprenne la politesse??? :-((((((((
Tu n'as sans doute pas remarqué que ce forum avait une certaine tenue, quelles que soient les opinions des participants... Alors ton language de cour de lycée, tu peux l'éviter ici. Merci
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Bon d'accord Mea Maxima Culpa pour les 3 mots incriminés, mais c'est la version non chatié de ce que je perçois en lisant la critique plus haut. En même temps j'ai insulté personne...
Je plaide la folie passagère et demande le pardon...
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ego te absolvo Vysserk
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Vysserk, des réactions comme la tienne me font comprendre le "spleen" de certains anciens érudits de jrrvf, qui prèferent prendre leurs distances (momentanées esperont le!) que de subir la déferlante post-PJ. Celle-ci ne faisant pas réellement d'efforts pour perdurer le climat si agréable, si convivial (et si unique) qui font de jrrvf, la Lorien d'Arda-web.
Vysserk : donc rajouté 30 mn de film pour inclure un personnage qui en plus de rallonger le film, aurait perdu tout le monde (ce qui est également le cas dans le livre, donc ce n'est pas la fautes au lobotomisé de la Star Ac') d'autant que les explication de Gandalf au conseil d'Elrond perdent encore plus, cela aurait donné un desastre dans un film.
=> N'est ce pas un plaisir sans commune mesure de "se perdre" dans une histoire, dans ces questions sans réponse, dans ces "détails" qui prêchent le réel pour mieux masquer la vérité d'un récit si proche du fantastique (non pas taper moi! :D)
Pourquoi toujours faire de la "vulgarisation" un objectif sans contradiction? Pourquoi remplacer difficulté par simplicité? Pourquoi un manque de confiance total envers ses congénères? Un peu d'Espoir serait de bonne tenue, est-ce un souhait de mauvaise aloi?
Vysserk : Je plaide la folie passagère et demande le pardon...
=> L'excuse est, en effet, de mise dans votre situation. Mais ne pas assumer devient de plus en plus dérangeant comme l'indique si justement un membre éminent de jrrvf sur un autre forum "Bref, on poste sur les forums mais on n'assume plus nos propos. L'excuse a priori devient la règle générale." Un post qui mérite d'être lu..
... A priori ou à posteriori dans notre cas.
Je m'arrête là, le sieur "Silmo-presque-en-vacances" est passé déjà avant moi. En esperant te relire bientôt dans un contexte plus agréable ;)
Julien - Elwë Ier
Imperator, sans compassion pour certaines paroles
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Je me suis mal exprimé, j'assume l'entière responsabilité de ce debordement, quand je parle de "folie passagère", c'est pour indiquer que ma précipitation l'a emporté sur la raison.
Ceci étant dit, je me surveillerais et je tournerais mes doigts sept fois au dessu du clavier avant de taper...
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Je suis d'accord avec toi ISENGAR, sauf en ce qui concerne la malhonnéteté et la cupidité de Jackson. Je pense qu'il a vraiment voulu faire ce film sincèrement.
Maintenant, il avait le choix:
1) Faire un film avec l'histoire non modifiée du seigneur des anneaux: ça aurait sûrement fait 6 films de 2h30-3h chacun, on aurait tout eu, mais la production aurait aligné un budjet ridicule, puisque le premier film, comme le premier livre aurait rebuté la plupart des ricains de base qui veulent de l'action de l'action de l'action... Ce ne serait la faute ni à Tolkien ni à Jackson, mais au fait que le livre est un livre de transition entre le climat bon enfant de The Hobbit et le climat sombre et quasi apocalyptique de la suite de l'oeuvre. Et une transition, c'est dur à rendre palpitant... Cette version aurait donc été une version petit budjet, réservée aux érudit es-Tolkien (nous quoi...)
2) Faire un film hollywoodien, pour faire un méga emballage à l'Oeuvre, se prendre pour Cecil B. deMille, voir les magnifiques et merveilleuses scènes imaginées par notre cher professeur en technicolor et les entendre en dolby surround, faire partager ce livre magnifique au plus grand nombre possible de personnes y compris les crétins fans de Steven Seagal... Pour ça malheureusement, il faut formater au format Hollywood...
Il est impossible de choisir une de ces options sans mécontenter une part du public...
Peter Jackson a choisi la deuxième, et, selon moi, l'a réussie. Cependant pour l'apprécier, il faut faire abstraction de sa connaissance de Tolkien, pour se fondre dans la masse des pauvres hères qui n'ont jamais lu le signeur des anneaux (comme ceux qui croyaient que c'était un film de "cape et d'épée" (sic!!!!))
On peut discuter sur la vulgarisation en général, pour ou contre, mais c'est bien une vulgarisation qu'on a eue sur les écrans, c'est un choix qui se défend, et qui est délicat (André Rieu s'est planté avec les deux publics pour le cas de la musique classique par exemple...). Jackson a contenté son public (et oui, 11 oscars...). La vulgarisation est donc réussie, malgré les bougonnements de certains (dont moi) sur certains points de l'oeuvre.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Je comprends ton indignation, ISENGAR, mais tu ne peux pas mettre en doute la bonne foi de Jackson... Laisse lui au moins le bénéfice du doute...
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Ben quoi, il est pas trop mal le TB de Decipher : certains sont vraiment contre TOUT ce qui est fait et qui ne correspond pas à leur vision..
franchement....;=)
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Bonsoir à tous,
J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer au sujet de la polémique "jacksonienne" sur le fuseau Déçus?? (message du 30-03-2004 à 20:03 et suivants...)...
Ma position n'a pas changé : les trois films de Peter Jackson sont, à mon avis, de bons films, et même de très bons films... Le livre de J.R.R. Tolkien étant, tel quel, inadaptable, pourquoi vouloir systématiquement faire un procès à Jackson pour chaque différence existant entre son interprétation de l'histoire et le récit original contenu dans le roman ?
Une adaptation cinématographique de The Lord of the Rings, nous le savons tous, ne pouvait se faire qu'avec des moyens financiers énormes : c'est Peter Jackson qui a eu, le premier, l'opportunité, les moyens, de mener à bien une entreprise aussi colossale, avec le concours de producteurs hollywoodiens... Qu'y pouvons-nous ? Les "histoires de gros sous" m'ont toujours dégoûté, mais c'est ainsi : il a fallu en passer par là, et le résultat est finalement loin d'être mauvais... (Je persiste effectivement à penser que ces trois films sont très réussis, notamment en ce qui concerne les décors, les costumes et la musique...)
Du reste, il était prévisible que des libertés, parfois très importantes, seraient prises par rapport au livre de Tolkien. L'absence de Tom Bombadil, entre-autres, est regrettable... Des passages entiers du roman sont ainsi "passés à la trappe" : c'est bien dommage... Mais de toute façon, aucune adaptation, cinématographique ou autre, ne remplacera JAMAIS le livre de Tolkien...
Alors... je comprends ta déception, Isengar, mais franchement, laisse tomber... ;-) Les films sont là (il ne manque plus que la version longue du troisième), tant mieux ou tant pis... Reste le livre (les livres) : personne ne les changera... et c'est très bien ainsi... :-)
Bien à vous,
Cordialement,
Hyarion.
P.S.: c'est une bonne idée que d'illustrer tes messages, Isengar... Entre nous, quel est ton secret ? ;-)
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Cher Hyarion,
Costumes, décors et musique ne constituent que la forme d'une oeuvre cinématographique. Pas le fond... qui est inexistant...
Bien à toi si ces éléments t'ont enthousiasmés ;o)
Pour mon secret... eh bien c'est un secret très "HTML" ;o)
Sinon, face aux mensonges dont nous abreuvent les films de Jackson, moralement, je ne peux pas laisser tomber. Si ces films s'étaient cantonnés à leur statut d'adaptation vulgaire du roman de Tolkien, je ne m'en serais pas plus préoccupé qu'un pet de mouche sur une toile cirée... mais ce n'est pas le cas. La jacksono-forfaiture, ses menteries et autres approximations se substituent insidieusement au Légendaire... et ce n'est pas acceptable.
Voilà, c'est tout.
I.
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Juste un petit post en espérant que vous me pardonnerez ce petit écart.
Je ne trouve pas que les propos de Vysserk soient de tenue moindre que ceux utilisés par isengar.Je ne citerais ici que "amateur du genre néandertalien".Certes la tournure est d'un language plus soutenu mais cela n'en reste pas moins pour moi, sinon une insulte envers certaines personnes, du moins des propos hautains nauséabonds.
Moi aussi je regrette l'avant PJ car alors je pouvais lire des posts tres interressants sans qu'ils ne soient parasités par des attitudes arrogantes.
Car, oui Isengar mis à part le ton que tu emploie ton post était pour moi tres bien et je suis plutot en accord avec celui-ci.
mati 04 pour qui une merde et un excrément sont la même chose
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Attitude arrogante, moi ? :p
MWARF !
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ben il me semble aussi, mais là je vais m'attirer les foudres de tous tes amis.......bien écrit mais très arrogant quand même. ;)
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Est-ce donc si arrogant d'évoquer des faits ? de déranger des certitudes incertaines et des idôlatries prépubères ? de secouer le cocotier de prétentieuses approximations relayées en masse par l'inculture crasse de médias complices ? de chambrer une incompétence manifeste et de dénoncer une arnaque artistique, commerciale et morale...? (bref, pour ceux qui n'apprécient pas les formules compliquées : est-ce si arrogant de foutre un coup de pied dans une fourmillière ?)
roooh... :o/
Ben oui, alors, si être arrogant c'est ça, pas de problèmes, j'assume à 100% ;o)
Et je suis loin de me faire rabaisser mon caquet, car l'argumentation face à mon arrogance crasse de vieil intégriste tolkienorigide prétentieux est en général bien pauvrette et très très facile à démonter... héhé...
Mais en ce qui concerne Tom Bombadil, vu qu'il ne se retrouve pas dans le film, difficile de disserter sur le fait qu'il soit adaptable, inadaptable, que son apparition prenne trop de temps etc... Ce que j'ai essayé de démontrer simplement, c'est que TB fait partie de l'histoire, contrairement à ce qui s'insinue dans les esprits depuis la sortie des trois bébés de m'sieur J. (ça va, c'est pas trop insultant comme façon de dire les choses ?)
Pour le reste, si certaines formules abîment les sensibilités, vous n'êtes pas obligés de lire mes textes, n'est-ce pas...
Et si vous trouvez des phrases ou des expressions haineuses et insultantes entre les lignes, libre à vous... mais j'en profite pour vous dédier ce petit lien qui semble correspondre à votre faculté extra-sensorielle hors-norme ;o) et pour vous conseiller -en toute amitié- d'aller acheter un peu d'humour et de second degré à Decathlon...
I.
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Pas le temps d'aller a decathlon.y a trop de choses a la tv.nice people, la ferme des celebritées le chantier,les colocataires,les dessins animés,les series americaines.et puis il y a aussi la litterature pif gadjet chasse et peche,les mangas,les magazines people(evidemment)d'ailleurs j'espere qu'il vont bientot sortir le livre des films car c'est cool il y a pleins de batailles et moins de parlottes.
ca te va isengar je suis assez neuneu pour toi?
en tout cas c'est dommage car il est plus facile d'avoir des discussions constructives avec des neuneus lorsque l'on a pas le meme avis.
allez sans rancune les films sont nuls,pj est un mauvais realisateur, je suis un debile congenital(enfin un neandertalien),et tolkien est le plus grand ecrivain de tous les temps.
bon sur ce je te laisse j'ai une colle d'ageg à passer.
PS:tu auras remarqué mon manque de style, et mes oublis de ponctuation
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Signe de toute l'importance de ton propos.
Et preuve s'il en était besoin de l'absence de considération de l'autre, la même absence que tu reproches à Isengar.
C'est marrant, Isengar, comme l'humour peut être mal reçu lorsqu'il contient énormément de vérité :-))
Sosryko
riant de bon coeur
à chaque fois qu'il te lit
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Merci Sosryko ;o)
Cher Mati04, le qualificatif "genre néandertalien" ne s'appliquait qu'à ces délicieux films d'auteurs intimistes que sont Braindead, Bad taste et autres merveilles gores de la fin des années 80... je suis tellement tellement confus qu'au milieu de tes préjugés à mes égards et de la mauvaise lecture de la phrase incriminée, tu aies pris ces propos pour toi seul... loin de moi toute pensée de ce genre... ;-
Bien à toi, ô fan effarouché...
I.
PS : Au fait, les tiers-films de PJ ne sont pas nuls, ils sont très mal scénarisés, très mal montés, et mensongers... nuance !
PPS : tu es plus Jennifer, ou plus Nollwen ?
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Je m'insurge avec la dernière énergie contre l'emploi du qualificatif "néandertalien" dans une intention péjorative. Il est grand temps que prenne fin la dévalorisation systématique dont a été et reste encore victime cet être dont la capacité crânienne était supérieure à la nôtre et dont vous discourez bien légèrement alors que vous en ignorez TOUT!!! (Si l'on excepte quelques ridicules lieux communs et préjugés caricaturaux sans aucun rapport avec la réalité).
C'est pourquoi, au nom du C.D.H.N.R.H.D. (Comité pour la Défense de l'Homme de Neandertal et la Réhabilitation des Humanités Disparues), j'élève ici même une protestation solennelle et vous préviens que tout prochain manquement de respect envers un peuple nettement plus fréquentable que pas mal de Sapiens contemporains fera l'objet d'un rapport à la Ligue des Droits de l'Homme Primitif et du dépôt d'une plainte en justice.
(Isengar, elle me plait beaucoup la dernière illu. Elle est douée, Alessandra Cimatoribus!)
(Hey! Les autres! Au cas où votre humour serait différent du mien, ceci est pour rire. Manquerait plus que je vexe des gens qui m'amusent, EN PLUS!!!) :-D :-D :-D
Agnès
(Pour le C.D.H.N.R.H.D.)
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:D
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;-)
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Si je peux encore m'immiscer un brin...: non , Isengar tu n'es pas toujours irrésistible et drôle. Personnellement, même si je ne partage pas toujours ton opinion, ton post sur les Nazgûls avait eu l'avantage de me fait rire de bon coeur. Celui-ci pas : j'ai eu comme une impression de déjà vu, déjà vu, déjà vu..............
rohan
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*attention post non-construtif!*
Vu le niveau de contradiction choisi par les détracteurs d'ISENGAR, je n'aurai qu'une chose à dire :
- Ben moi ca me fait beaucoup rire et ca me suffit aisement!! :D
Julien - Elwë Ier
Empereur intégriste
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Rohan : "déjà vu, déjà vu, déjà vu..."
Toujours ce fantasme de la trilogie, hein ? ;o)...
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J'ai eu comme une impression de déjà vu, déjà vu, déjà vu..............
Ah, ces impressions de déjà vu, déjà entendu, déjà lu, déjà goûté, déjà aimé...
Quel avenir pour une jeunesse blasée et saturée de tout?
Ben moi, j'aime la tarte au citron faite maison (enfin, pas la mienne de maison, celle de ma soeurette), et bien c'est fou, j'aime tellement que j'en reprends chaque fois volontier. Je l'aime comme au premier jour où j'en ai goûté une part...mmmhh...
C'est fou les goûts.
Tien, un truc bête qui me passe par la tête : lorsque PJ me refile 45 minutes de baston à Fort le Cor, moi aussi, "J'ai eu comme une impression de déjà vu, déjà vu, déjà vu..............", en plus long, en plus intense, et en plus beau, ça s'appelle Alamo et il m'arrive de pleurer à le revoir pour la dixième fois, quand bien même son réalisateur commit par la suite les immondes Bérets Verts....
C'est marrant les goûts.
Alamo, comme la tarte au citron de ma petite soeur chérie, ou comme aux messages d'Isengar (dans cet ordre là, y a quand même des priorités dans la vie ;-)), et bien j'en reprendrai sans me lasser. O, pas à me baffrer, pas à me faire pêter la panse, je ne suis pas boulimique ;-) mais avec reconnaissance et avec fidélité, parce que c'est bon (Très bon!) et que, de temps en temps, combien il est agréable de se laver les yeux, le coeur et l'estomac de toutes nourritures artificielles et mensongères.
Tiens, un autre truc marrant.
Bien que mon espérance de vie s'allonge chaque année qui passe, et en supposant que j'atteigne la moyenne des 75 ans (pourquoi je ne suis pas une femme pour grapiller quelques années...), voilà une certitude :
je reverrai Alamo
j'aimerai toujours la tarte au citron de ma-petite-soeur-chérie
et je relirai même avec nostalgie (miracle de la mémoire numérique) quelques messages de ces années où j'avais le luxe de passer du temps devant un clavier, et parmi ces messages, il y en aura d'Isengar, sûr;
mais, à moins que mes enfants (qui restent à naître) m'imposent la torture (que ne ferait-on par amour), je ne reverrai jamais 10 fois TTTTM, et surtout pas cette imonde bataille numérique de Fort le Cor entrecoupée de moults ralentis ridicules sur les pauvres femmes et enfants cachés sous terre.
Rah, flûte, va savoir pourquoi,voilàtipas que j'ai envie d'une part de tare au citron!
Sosryko
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...tarte au citron (bien sûr...grrrr)...
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C'est marrant, quand je relis le Seigneur des Anneaux, moi aussi j'ai une impression de déjà vu déjà vu déjà vu... Pourtant je ne m'en lasse pas.
Ok je sors........
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Damned, sosryko a eu la même idée que moi avant moi....
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Bonsoir à tous,
Cher Isengar,
Je comprends ta position vis-à-vis de ce que tu appelle la "jacksono-forfaiture"... Libre à toi, bien-sûr, si tu y tiens, de continuer ton action (dans la bonne humeur, celà va sans dire)...
Sosryko : Ben moi, j'aime la tarte au citron faite maison (enfin, pas la mienne de maison, celle de ma soeurette), et bien c'est fou, j'aime tellement que j'en reprends chaque fois volontier. Je l'aime comme au premier jour où j'en ai goûté une part...mmmhh...
Décidément Sosryko, tu es indispensable à ce forum ;-) : pour le coup, le véritable Tom Bombadil de JRRVF ! ;-)
Tu me fais penser à la première tarte au citron que m'avait fait ma mère quand j'étais petit... Et aux délicieuses croustades à la pomme, poire et cannelle de ma grand-mère... Tout celà, c'est un peu ma madeleine de Proust... Que de délicieux souvenirs... Merci, Sosryko... :-)
Personnellement, question western, mon truc serait plutôt l'excellent The Good, the Bad and the Ugly de Sergio Leone : voilà un film que je ne lasse jamais de regarder... Même chose pour Ben-Hur, chef d'oeuvre de William Wyler (c'est tout de même autre chose que l'intégriste "Passion du Christ" de Gibson), et pour d'autres grandes oeuvres, comme par exemple Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau : ce sont des films que je reverrai toujours avec plaisir...
Et si, à l'avenir, je revois les trois films de Jackson tirés de The Lord of the Rings, ce sera aussi avec plaisir, même si, en effet Isengar, j'apprécie surtout la forme de l'oeuvre cinématographique en question, et moins le fond...
Enfin, je relirai toujours avec plaisir Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, Lancelot ou le Chevalier à la charrette de Chrétien de Troyes, The Hobbit de J.R.R. Tolkien, L'Iliade et l'Odyssée d'Homère, La Bible de Jérusalem, Les Mille et Une Nuits, etc, etc... et j'en oublie...
Merci encore Sosryko, pour ce message salvateur... Tu m'a rappelé des souvenirs... qui, à moi-aussi, m'ont donné sacrément faim ! D'ailleurs, il est temps d'aller souper...
Bonne soirée à tous,
A bientôt,
Cordialement,
Hyarion.
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Correction : "la première tarte au citron que m'avait faite ma mère..."
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Me croira-t-on ?
Je n'ai lu le message délicieux de Sosryko que ce matin...
Et hier soir, ma femme m'avait préparé une tarte ...au citron !!!
Mmmmh... Il y a un mystère la-dessous...
S'il en reste une part pour moi ce soir, je te la dédierai, mon bon JP ;o)... à moins que mes deux hobbits n'aient tout dévoré pour le goûter...
I.
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Cette anecdote sur la tarte au citron est tout simplement délicieuse, merci JP/JR ;) On pourrait en avoir une part à Paimpol? Julien - Elwë Ier
Empereur gastronome en armure courte
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Ah vi, les tartes au citron ! Pas celle de ma soeur qui ne sait pas encore cuisiner, mais les miennes, avec les citrons du citronier de ma mère qui gèle régulièrement (c'est dire s'ils sont petits) ou à défaut ceux de ma grand-mère (qui passe l'hiver dans la véranda, donc survit)... avec une fine couche de meringue (alors là, c'est tout un art... parce qu'il faut qu'elle soit bien cuite, mais pas brunie, et en même que la crême ai pris... donc monsieur hasard s'en occupe :)) Et en plus (ô suprême avantage) mes deux soeurs n'aiment pas ! Ni le citron, encore moins la meringue (voilà pourquoi j'en fait une à chaque fois)... à trois pour une tarte, ça va bien, mais attention, il faut savoir s'arrêter quand on en a encore envie :)
Stéphanie - HS, se détendant avant son partiel d'espagnol... maintenant j'ai faim ;o)
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]Vu le niveau de contradiction choisi par les détracteurs d'ISENGAR Elwe également vraiment indispensable au forum...
Pour ce qui est de la trilogie, ce n'est pas moi qui en parle. Surtout que pour ma part, je possède le SDA en 1 seul volume, donc je parlerais plus volontiers de chapitres...;), quoique je compte sur vous pour rectifier cette dénomination.
Question gourmandise, pour moi sans conteste : le gratin dauphinois et la tarte tatin (que je n'ai pas encore réussi à ...réussir :-))
Elisabeth
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Juste en passant : je regarderais bien Alamo, ce soir. Tout en dégustant une tarte au citron.
Michèle
Adhérente à la ligue de défense de l'Homme de Néanderthal.
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Note pour ce soir : acheter une tarte au citron. Vous m'avez donné faim !
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Mmmmh... Il y a un mystère la-dessous...
"En vérité Tom savait tant de chose (...) Tom hocha la tete, et un éclair passa dans ses yeux quand il entendit parler de tarte au citron [rayé; >des Cavaliers].
- Montrez-moi la précieuse préparation ![>le précieux Anneau!] dit-il brusquement au milieu de la cuisine [> du récit].
Et Frodon, à son propre étonnement, posa son couteau [>tira la longue chaîne de sa poche] et, dégageant une rondelle évidée de citron [>l'Anneau], il la tendit aussitôt à Tom.
La rondelle [>Anneau] paru rétrécir [>grandir] tandis qu'elle restait un moment dans la large main brune. Tom la porta soudain à son oeil et rit. Pendant une seconde, les Hobbits eurent une vision, en même temps comique et gourmande [>alarmante], de son brillant oeil bleu étincelant à travers un cercle d'or."
[HoME XIII, p. 155, manuscript préparatoire du SdA]
Sosryko
qui envie la soirée de Lambertine ;-))
et à envier, qui envie vos retrouvailles prochaines
sûr que je penserai bien à vous
et à vos "voix [qui] retentir[ont], dans la joie et le rire"
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Voilà une conversation comme je les aime : typiquement hobbitesque! :-)
(Lambertine, je t'inscris illico parmi nos membres. Rejoingez-nous nombreux et motivés!) :-D
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Silmo>>ego te absolvo Vysserk mais surveille-toi.. car il y a des relents d'homophobie dans certains mots - que d'aucuns considèrent malheureusement comme passé dans le langage courant - et qui sont, quoi qu'il en soit, étrangers à l'esprit de tolérance qui règne ici.
Remarque je le comprends assez ce Vysserk, pour avoir dit ce qu'il a dit avec le ton qu'il a employé. Franchement ça devient lourd les posts d'Isengard. Ils balargue des trucs énormes de 300 paragraphes sans réfléchir une goutte dessus. Je sais pas qui a sorti une fois qu'il était journaliste ou quelque chose dans le genre et si c'est vrai ou pas, mais il suffit de lire ses textes(je parle de ses dernier longs textes avec des images) pour voir que le niveau est à peine plus haut que celui d'un papotage de cybercafé. Qu'il fasse plutôt l'inverse, qu'il écrive court, bref, mais bien. Ou alors qu'il fasse l'effort de ne rien écrire (comme moi par ex)ou alors, vu le niveau de ses machins, qu'il les mette dans la section espace libre. Je sais que dans les journaux et les magazines, les impératif de vente obligent à remplir les espaces vides par des articles divers, quitte à y mettre n'importe quoi dedans. Mais on est pas dans un journal. Désolé ISENGARD, mais il y en a au moins un ici à qui tes textes pompeux ne font pas marrer du tout.
Voilà j'ai poussé mon coup de gueule, ça fait tâche sur le forum(moins que certains posts...), mais ce n'est pas si mal quelques fois.
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Alfonso >> Je ne sais pas qui a sorti une fois qu'il était journaliste ou quelque chose dans le genre et si c'est vrai ou pas, mais il suffit de lire ses textes(je parle de ses dernier longs textes avec des images) pour voir que le niveau est à peine plus haut que celui d'un papotage de cybercafé Et Isengar (sans _d_, merci) qui, un peu plus bas, nous disait : C'est marrant de constater que l'ami Isengar a vraiment toujours raison... ! :) E. tout à fait de l'avis de Sosryko à propos des posts de l'ami Isengar. PS : Isengar, journaliste ? J'en apprends tous les jours, décidément... :)
Et je suis loin de me faire rabaisser mon caquet, car l'argumentation face à mon arrogance crasse de vieil intégriste tolkienorigide prétentieux est en général bien pauvrette et très très facile à démonter...
Encore que... "argumentation" est un bien grand mot pour qualifier le contenu de ce genre de réponses. :)
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J'ai connu un Alfonso, autrefois... un vrai crétin sans cervelle. Je sais pas ce qu'il est devenu... Il est p'têt encore chez ses parents, à faire des cacas bileux/nerveux devant son écran d'ordi et à pester de s'être fait avoir par Peter Jackson sans avoir l'intelligence de le reconnaître... de toute façon, c'était pas quelqu'un d'interessant cet Alfonso... Alfonso dans le muro, bien entendu...
Bon, je vais me coucher. J'ai rendez-vous avec des gens censés, demain.
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De toutes les façons Isengar, force est de constater que la forme de tes messages dérange certains participants à ce forum.
Pourquoi ne pas faire un effort de modération pour que nous puissions ensuite discuter sereinement de tes idées ? (je laisse dans le post d'après un inventaire non exhaustif de tes expressions pamphlétiques à l’encontre de PJ, et c’est vrai que tout un post parsemé de ce genre de chose devient dérangeant à lire).
Je suis pour ma part d’accord avec ta première partie, sauf le dernier point ou tu met en lumière une contradiction : pourquoi Galadriel, qui a grosso modo à été réduite au même rôle que Bombadil (à savoir accueillir la compagnie, offrir conseil, cadeaux et moyens de locomotion), a-t-elle été gardée ? Tu suppose alors que l’intérêt commercial a poussé les scénaristes à garder une belle blonde au profit d’un vieux barbu.
C’est possible, mais la compagnie obtient en Lorien du matériel (très important pour la suite de l’histoire) qui est impossible d’obtenir pas ailleurs : il n’y a ici pas de pirouette scénaristique possible pour l’obtension des barques, des lembas, des broches et des manteaux elfiques comme ç’a été le cas pour les épées des hauts des Galgals des Hobbits (apportées dans le film par Aragorn).
Dans la deuxième partie, tu évoques la définition du mot “adaptation” (sans la donner) qui n’autoriserait cependant pas à P.Jackson “à bafouer le patient travail de l’écrivain en déstructurant la charpente du récit, en minant l’histoire de monceaux d’absurdités et d’incohérences, et en ridiculisant certains des personnages principaux…”
Bon, je vais donc prendre un malin plaisir à montrer (avec beaucoup de mauvaise foi, certes ;-)) que, non, P.Jackon a légitimement pu faire tout ce que tu lui reproches.....
Voilà donc la définition du Larousse :
“action d’adapter” c’est à dire : “Arranger (une oeuvre littéraire) pour la rendre conforme au goût du jour ou la transposer dans un autre mode d’expression (théâtre, cinéma, télévision, etc.)”.
Avec cette définition, et en considérant que le SDA, film de P.Jackson, est une adaptation adaptée au cinéma du livre “le SDA”, de J.R.R.Tolkien, cela autorise P.Jackson à “arranger” la structure du récit et les personnages pour remettre l’histoire au “goût du jour” avant de la porter à l’écran. :-p
La suite de ta seconde partie est par contre très intéressante : je ne connaissais pas du tout ces notions d’entrelacement et de rythme narratif utilisés par Tolkien (et malheureusement assez mal réexploitées comme tu le montres par P.Jackson).
Alors pour la 3eme partie, mais ch’uis pô du tout d’accord avec ton raisonnement.
Sous prétexte que le monsieur (Saul Zaentz) qui détient les droits cinématographiques du SDA, est producteur de disques et passionné de jazz, il n’aimerait pas la poésie de Tolkien ?
Tu écris une série d’affirmation pour lesquelles j’aimerait beaucoup que tu cite des sources concrètes (déclarations, interviews...) :
(Au début de ton raisonnement, tu ne parles que de “soupçons” lorsque tu décrit Saul Zaentz mais pour ensuite arriver à de vraies affirmations....)
“Seulement voilà, Saul Zaentz, fan de Jazz, a visiblement un gros problème avec Tom Bombadil. Et pas seulement avec Bombadil, mais avec toute la profondeur poétique dont Tolkien a imprégné le Seigneur des Anneaux. En témoigne l’absence totale des chants et des poèmes dans les films de Jackson.”
(au passage, ce n’est pas le bouleau du scénariste ou à la limite du producteur de décider ce qui sera dans le film ou pas ? Le détenteur des droits cinématographique a bien sur un énorme pouvoir puisqu’il légitime l’adaptation au cinéma, mais il ne finance pas un pet du film et il ne participe pas à son l’élaboration.)
“On peut aimer en même temps le jazz et la féerie poétique de Tolkien, ce n’est pas incompatible. Votre modeste serviteur en est une preuve vivante. Mais Zaentz n’aime que le jazz. Et les fantaisies bombadiliennes l’exaspèrent, les Hey dol merry dol ! Ring a dong dillo ! n’étant pour lui qu’une grotesque et méprisable réplique anglaise des très respectables Yakety-Yak ! ou Wap doo-wap ! des Coasters…”
(la j’aimerais vraiment avoir une preuve tangible que ce que tu dis n’est pas simple supposition)
“Il n’eut sans doute pas de mal à convaincre un Peter Jackson qui, en fin de compte, n’en avait rien à ficher de ce Tom Bombadil.”
(bon alors la c’est de la supposition pure qui n’apporte rien)
“Ainsi, avec cet éclairage nouveau et cette théorie qui flirte tristement avec le hautement probable,[...]”
(effectivement, comme tu le dis toi-même, elle ne fait que flirter avec du probable, ce qui est relativement dérangeant pour une “théorie”)
donc voilà : le raisonnement ne me plaît pas du tout car il n’est soutenu par aucune (pour l’instant) preuve concrète.
La 4eme partie est un avis personnel (qui est différent pour chaque spectateur) sur la qualité du film et sur le traitement des personnages, je n’en discuterais donc pas. (même si je suis en partie d’accord avec toi).
Bon, à part ça, c’est vrai qu’on apprend toujours des trucs en te lisant (je sais maintenant vraiment pourquoi Tom est important), mais il faut aussi toujours faire un effort (cf. “qu’en pensé-je”, “Quand nazgûl rime avec gros nul”) pour écarter “l’éviscérage du PJ” du reste de l’argumentaire.
(j’attends aussi les souces utilisées pour la 3eme partie !)
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Suit donc comme promis la série non exhaustive de "douceurs" à PJ “made in Isengar”
Peter « 11 in ya face ! » Jackson
Sharcoux de la haute finance hollywoodienne
Peter « Braindead » Jackson
Jackson et ses acolytes (ne devrais-je pas dire « ses complices »)
Peter Jackson et les deux apprenties-scénaristes
scénario de l’innommable trilogie
les jaxono-stérilisateurs de la forfaiture néo-zélandaise
malheureux et mythomane collègue en short
trahisons jacksoniennes
Jackson et le gang des menteurs de New Line incorporated, le fielleux et vénal Marc Ordesky
les arnaqueurs néo-zélandais [...] Et pour les rares d’entre eux qui ont glissé un groin poisseux dans le Silmarillion
Seigneur des AnneauxTM de Peter le maladroit
script merdique de Jackson et Cie
La Communauté, [...], reste de loin la moins ratée des trois épluchures jaxoniennes !
les bouseux de Wellington
les doigts saturés d’arachide de l’infâme charlatan qu’est Peter Jackson
l’univers fétide des trois pelures bourino-manichéenes oscarisées de cet aigrefin de Peter Jackson
Voilà ! Donc après réflexion, cher Isengar, ne trouves-tu pas que cela fait un peu lourd au bout d’un moment ?
(ceci dit ‘yen a de très drôle aussi ; je me suis évidemment pissé dessus pour :
“A nouveau, dans le Seigneur des AnneauxTM, Tom Bombadil n’a pas été retenu par l’admirable et oscarisable casting, au milieu duquel, rappelons-le, se trouvent quelques pures merveilles d’acteurs de classe interplanétaire, comme Orlando « Diversion » Bloom, Elijah « Fish-eye » Wood, Cate « I’m blue and I’m proud » Blanchett et bien entendu l’infâme et grotesque Gimli jaxonoïde.”)
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Ca peut sembler marrant, les blagues sur le casting, mais quand on commence à insulter sur le physique, comme traiter Wood de 'Fish-eyes", c'est vraiment qu'on a rien d'autre à dire (et qu'on à épuiser le stock d'insulte sur les gros en short, les inférieurs et primitif néo-zélandais, les stupides americains mangeur de hamburgeur et exploiteur du prolétaire (c'est vrai que le public français est tellement intelligent ! lol) et les imbéciles incultes du cinéma qui ne comprenent rien a Tolkien parce qu'ils ont osé appréçier l'infÂÂme film de l'ignOOOOble Peter Jackson).
Sans compter le fait que l'idée d'une argumentation censée et digne de lecture par un fan du film de PJ est une utopie puisque par définition on ne peut être qu'un abruti pour aimer ce film...
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En toute confraternité, cher Isengar, je me permet avec la plus extrème gentillesse, de joindre mon sentiment à celui déja exprimé ci-dessus par Esgal et Vysserk :
Il est sain d'avoir des avis divergents et de les exprimer, quand il s'agit de discuter sur le fond ou la forme, d'oeuvres que l'on aime ou que l'on déteste.
Mais là ou ça commence à déraper et devenir malsain, c'est lorsque les qualificatifs ne visent plus les oeuvres, mais commencent à "attaquer" les personnes par des epithètes qui suintent le mépris de l'autre.
Ce n'est pas se grandir soi-même que de s'abaisser à ce genre de procédé, même sous couvert d'une certaine forme d'"humour", qui n'est pas forcément partagé par tous.
Chaleureusement votre.
Philippe.
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Oué, bon, maintenant qu'on a suffisamment discuté de la forme du post d'Isengard, on pourrait peut être dédattre des idées qu'il avance.
Je le redis, il faut juste faire un petit effort pour ne pas tenir compte des "dérapages" anti jaxoniens et ensuite le post devient tout à fait intéressant.
(après tout ce serait bien se montrer borner que de continuer à discuter à discuter de la forme pendant 10 000 ans, j'ai justement laissé ce post "compilation" un peu plus haut pour tenter de clore le débat, on a tous vu que c'était pas génial de réagir comme ça face à PJ, maintenant on passe à autre chose)
Donc, relisons tous son post sans tenir compte des "gentillesses" à PJ et on apprendra plein de choses (notamment l'entrelacement et les rythmes narratifs utilisés par Tolkien pour garder le lecteur toujours intéressé et maintenir le suspense)
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C'est marrant, mais c'est pas la première fois que je vois cette définition du mot "Adaptation"...
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D'ailleur la voici...
Ca reste relativement proche de la définition du Larousse avec quelques précisions en plus...
Adaptation : Par adaptation on entend extrapoler du texte litteraire original, des clefs de lectures adaptables au langage des images. En ce cas, on reconnait la valeur du texte, soit sous le profil du theme et du contenu, soit sous l'aspect de l'evolution narrative.
Le scenariste ne fait qu'interpreter les mots ecrits, en en decouvrant le cote "figuratif", en reconstituant des situations et des atmospheres, en reproposant des personnages et des psychologies. Procedant ainsi, l'auteur cinematographique peut s'eloigner de l'oeuvre originale, avoir une certaine liberte d'interpretation, mais sans denaturer la nature expressive.
-L'ecriture de scenario, A Cucca et P. Foti, ed Dujarric...
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Esgal :
Pour les sources sur la 3è partie, tu sais sans doute déjà d'avance que tu peux te brosser, car je te sais suffisament malin (tu l'a prouvé en évoquant l'importance de la narration d'un côté puis en décortiquant avec humour les différents attributs dont j'affuble les marrisseurs des antipodes) pour trier dans cet article le sérieux et le moins sérieux.
Et au sujet de la musicalité du rythme, je préfère en parler dans un fuseau plus adapté, dans le légendaire, par exemple... un post sur le sujet ne devrait pas tarder à y faire son apparition.
Merci pour ton intervention qui relève le niveau bien triste de ce qu'il y a autour...
Bon, passons au linge sale du week-end.
Vysserk :
Tu as un problème avec le physique des gens ? avec la sodomie ? avec l'humour en général ? A quel âge as-tu arrêté l'école maternelle ?
As-tu pensé à consulter ?
Tu n'es pas obligé de répondre, et à vrai dire je me contrefiche de tes hypocrites et bileuses réponses.
A bon entendeur, ton ami pour toujours.
Swing Kid :
En toute confraternité : Ne te laisses pas polluer par les élucubrations frustrées de Vysserk, dont les excuses fielleuses et gollumoïdes du 30 avril n'ont désormais plus aucune valeur à mes yeux. Si c'était à refaire, je referrais exactement avec les mêmes termes (et encore, je me rends compte que j'aurais pu aller beaucoup plus loin dans l'argumentaire qui suite le mépris de l'autre)
Et si Peter Jackson est gros, barbu et en short, difficile de le décrire d'une autre façon.
Et si ça pose un problème, eh bien c'est comme ça et c'est pas autrement.
La prochaine fois, tu sauras qu'il ne faut pas me lire, si tu as peur d'être dérangé...
chaleureusement aussi, et bonjour aux bisounours.
Alfonso :
désolé pour le ton un peu brusque de l'autre fois...
Je ne savais pas qui tu étais.
Maintenant que je sais, je tenais à te dire à quel point tu m'as fait rire dans ton dernier film qui étais très bien. J'espère que tu en tourneras bientôt un autre aussi bon que le précédent.
Ton plus grand fan.
I.
PS : Je suis gonflé à bloc, mes pucerons. Alors vous n'êtes pas prêts de me faire disparaître avec vos petits cure-dents de pisse-vinaigre du politiquement correct...
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Ahlàlà...
Mon pauvre Isengar, j'ai bien peur que tu ne doives te contenter que de doléances concernant la forme, et te brosser pour ce qui est du fond. Heureusement que tu précisais encore pour les esprits chagrins que ton texte "ne se valait qu'aux trois-quarts sérieux". Certains auraient-ils des difficultés à repérer dans ta prose le quart de déconnade ? Ah oui... Ca devait être les passages en anglais. Une inspiration directe des Monty Pythons, sans doute.
Rien de neuf sous le soleil...
Moi, j'ai vaporisé ma énième tasse de café sur ce fichu écran. Il va finir par m'en vouloir.
Sinon, en ce qui me concerne, je pense que TB est très difficilement adaptable en "live", du moins dans un SDA qui se voudrait réaliste. L'illustration de TB qui me plaît le plus dans celles que tu as affichées, c'est la dernière, mélange coloré de dessin d'enfant et de BD. Difforme et magnifique. Impossible. TB n'est pas un personnage réaliste. Et on ne pourrait le montrer, je crois, qu'en changeant radicalement de style en cours de métrage, comme le livre prend temporairement un chemin bizarre dès qu'on franchit la Haie pour se plonger dans la Vieille Forêt. En brisant l'unité du film. Terry Gilliam aurait pu s'y frotter, peut-être. Mais certainement pas Peter Jackson.
b.
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Les questions tombent encore plus bas que les insultes, le soi-disant humour du texte, discutable et ridicule, se retrouve, et n'arrive toujours pas à décoller.
Que l'on ne m'accuse pas d'avoir répondu que sur la forme, puisque j'ai parler de l'adaptabilité de TB :
On m'a répondu : "Mais en ce qui concerne Tom Bombadil, vu qu'il ne se retrouve pas dans le film, difficile de disserter sur le fait qu'il soit adaptable, inadaptable, que son apparition prenne trop de temps etc... Ce que j'ai essayé de démontrer simplement, c'est que TB fait partie de l'histoire, contrairement à ce qui s'insinue dans les esprits depuis la sortie des trois bébés de m'sieur J. "
En somme tu accuses Jackson d'avoir perfidement (et sans doute volontairement, puisque c'est le Diable en personne) insinuer dans les esprits que TB était inutile, et d'avoir émasculer le recit. Soit, que tu essayes de le réhabiliter c'est le droit de chacun, mais une simple plaidoierie pour TB aussi suffit, pas une plaidoirie anti-Jackson, anti-Film de Jacskon, anti-Fan du film, sous couvert d'humour...
Quant à mes élucubrations frustées, la frustration est une émotion qui m'est étrangère sur ce sujet, contrairement à toi qui hais Jackson et qui doit sans doute passer ton temps à deverser ton venin sur lui, que ce soit à l'oral, à l'écrit comme ici, et à lui souhaiter la mort.
Je te souhait tout de même de mourir après Jackson, c'est apparamment la seule chose qui te permettrait de trouver le repos, la mort de l'infidèle mythomane Néo-Zélandais...
PS : Pour moi, quelqu'un qui repond à un post "civilisé" le mettant en cause, par des blagues et des insultes pourris, comme tu l'as fait avec Alfonso par exemple, ne peut pas être quelqu'un avec qui on peut debattre, puisqu'il est bloqué sur ses idées mordicus.
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Juste un petit mot pour ISENGAR : Super, comme d'habitude ! :-) Encore heureux que tu ne risques pas de disparaître ! ;-)
F., discret ces temps-ci mais toujours bien content de lire la prose de mon Took préféré ;-)
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Merci, mon Laurent.
Tu a manqué à Paimpol. Vraiment manqué.
J'espère avoir l'occasion de te revoir bientôt.
I.
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Ah, merci Vysserk pour cet avis très interessant.
Au suivant ?
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Vysserk:
[...] et qui doit sans doute passer ton temps à deverser ton venin sur lui, que ce soit à l'oral, à l'écrit comme ici, et à lui souhaiter la mort.
Je te souhait tout de même de mourir après Jackson, c'est apparamment la seule chose qui te permettrait de trouver le repos, la mort de l'infidèle mythomane Néo-Zélandais...
Hihi! C'est vrai que c'est dur d'en placer une avec JR dans les parages, souhaitant à vive et haute voix le marrissement de PJ ;)
Blagues à part, ajouter TB n'aurait pas été le "silver bullet". Le scenarion raté serait resté raté. Je préfère largement que lui, au moins puisse rester intacte (euh immarr... non, j'arrete) dans mon esprit, sans destruction PJienne.
Greg
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Et puis, cher (tout est relatif) Vysserk, je me demande à quel endroit ton cerveau sérieusement marri à pu lire que je souhaitais la mort de notre réalisateur préféré ?
A moins que ce soit là l'écho inquiétant de certains de tes fantasmes... Tous les gens célèbres ont bien à un certain moment des apprentis-chapman dans les rangs de leurs fans les plus extrêmes, hein ?
Et je te rappelle que le sujet du thread est avant tout l'oppurtunité de l'absence de Tom dans FoTR, pas le génie comique incompris de ton serviteur... Si tu as envie de faire le justicier jésuite hermétique à tout ce qui sort du cadre strict de l'humour à la Walt Disney, rien ne t'empêche d'aller le faire sur Numenor.com ou par mail (si tu en as le courage), au lieu de polluer JRRVF.
I.
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Voyons, vous tous... pourquoi tant de haine ? Histoire de détendre l'atmosphère de ce fuseau, atmosphère passablemment électrique, je vous suggère, si vous le pouvez, la dégustation d'une bonne tarte au citron... ;-) Cordialement, Hyarion.
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Tout ce que tu cherches à faire à travers tes posts Isengar, c'est de te convaincre toi-même que tu es dans le vrai. C'est ce que je pense. Tu émets un avis subjectif et totalement hermétique à propos de Peter Jackson et de sa trilogie. Et alors quoi?! A quoi ça t'avance?! Tu n'as que la rancune envers ces films pour nourrir ta réfléxion. Quand à y voir les points positifs dans ces trois longs métrages et à y déceler quelques qualités, c'est autrement plus difficile pour quelqu'un comme toi qui est convaincu de ce qu'il avance et qui pense que les autres sont dans le tort, dans l'ombre.
N'essaye pas de nous convaincre que tu es dans le vrai. Du moins, pas en balarguant un lot d'insultes et de dénominations "comiques".
Moi je me suis déjà fait mon opinion notamment grâce aux Editos qui ont su mettre en avant tous les points négatifs des film, mais aussi leurs qualités. Répéter tous les points négatifs me semble donc totalement inutile. Rembale ta verve de grand parleur et mets-toi à l'harmonica, ça économisera de la bande passante sur le forum..
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"mets-toi à l'harmonica"
Non!
:D
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> Moi je me suis déjà fait mon opinion notamment grâce aux Editos qui ont su mettre en avant tous les points négatifs des film, mais aussi leurs qualités. Répéter tous les points négatifs me semble donc totalement inutile.
C'est singulier comme cet argument est facilement réversible. Mais bon, hein, on ne va pas insister, y paraît qu'y faut pas...
Au fait, comment se fait-il que personne n'ait remarqué un tel débarquement númenoréen sauvage sur JRRVF ? C'est horrible, on dirait même qu'ils se font assister de trolls. A moi, tous indigènes de l'Enedwaith ! Repoussons ces envahisseurs dévoreurs de forêts !
B. ;-)
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MWAHAHAHA ! Trop fort, Alfonso ! Trop fort !
Encore, j'en veux encore !
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Bon, z'allez quand même pas me faire perdre mon temps et me faire modérer ce fuseau ? Si ?
J'ai plus simple et plus rapide pour moi : modèrez vos propos et/ou revenez au coeur du sujet ;-)
Merci !
C.
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Reçu fort et clair, patron.
Désolé pour le dérangement, on ne peut pas toujours contrôler la hargne étonnante et malsaine de certains de ses contradicteurs...
Pour moi, l'incident est clos ;o)
I.
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Pour moi aussi.
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Isengag>> on ne peut pas toujours contrôler la hargne étonnante et malsaine de certains de ses contradicteurs...
T'as raison, ça doit pas être facile tous les jours d'assumer ton rôle de Roi soleil qui dispense la lumière de la connaissance au peuple ignare et inculte.
Plus rien à ajouter..
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Pas facile ? Oh si.
Et puis tu n'es pas si ignare que ça, mon bon Alfonso : la preuve tu sais écrire ton nom au moins deux fois sans te tromper... :P
OK, je sors...
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Moi je l'aime bien cette article d'ISENGAR, et j'avais déjà défendu aec moins de talent, l'existence de Tom Bombadil dans le récit de Tolkien
A mon idée, l'apparition de ce personnage est à l'image de certains mythes celtiques : par ex ce qui est repris dans les Légendes des Chevaliers de la Table Ronde (dont l'origine celtique ne fait aucun doute)
des épreuves ou des rencontres que font les héros de ces légendes qui n'ont pas forcément de sens dans le récit (ils ne participent pas à la narration) mais qui permettent de donner une seconde lecture à une oeuvre, une sorte d'expression de l'inconscient dont l'interprétation reste libre
et c'est probablement ce qui fait le charme de ce personage pour moi
et ce qui le rend inadaptable pour certains
et je soupçonne le vieux Tom d'avoir sciemment organisé sa non-présence dans ce film : sacré Tom !
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et je me permet de citer un extrait d'un truc que j'avais écrit 8 jours avant la sortie du premier film :
Je viens de relire un passage de HOME (version VF) qui cite une lettre de Tolkien :
"J'ai moi-même des doutes au sujet de l'entreprise [d'écrire Le Silmarillion]. Une partie de l'attraction du S.A. est, je pense, due aux aperçus d'une histoire plus large à l'arrière-plan ; une attraction comme celle d'observer au loin une île que l'on ne visite pas, ou de voir les tours d'une cité lointaine miroitant dans une brume ensoleillée. Y aller serait détruire la magie, à moins que de nouvelles perspectives inaccessibles ne soient ensuite révélées" (Letters p.333)
Remplacer [d'écrire Le Silmarillon] par [adapter le SdA au cinéma]
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Bart' :et je soupçonne le vieux Tom d'avoir sciemment organisé sa non-présence dans ce film : sacré Tom !
Et donc tu le soupçonnes de s'être volontairement protégé d'un inévitable marrissement... quel talent ce Tom ! ;o)
I.
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Ben moi je le trouve intéressant comme article. Comme l'a dis Esgal avant moi, la partie sur les entrelacments et sur le point de vue narratif est vraiment interessante et je connaissais pas ca moi.
Ca réhausse encore plus le travail de Tolkien sur le SDA.
Par rapport à TB, je suis triste de ne pas l'avoir vu dans le film et je veux répondre à certains qui traite ce passage d'anecdotique voir de peu essentiel.
Je ne sais pas pour vous mais pour moi le SDA est une succession d'anecdotes plus ou moins longues qui ont toutes leur importance.
Je vais citer une petite scène que j'adore : Pippin est avec le capitaine des gardes de Minas Tirith. Celui ci lui fait visiter la cité. A un moment ils se reposent sur un banc de pierre et en profitent pour déjeuner. De là on peut voir les alentours. Pippin racontent alors tout ce qu'il a vu et Beregond, est très étonné comme quoi ce petit gars dont les pieds ne touchent même pas le sol quand il est assis, ait vu autant de choses.
Cette scène je l'adore comme de nombreuses autres dites "de peu d'importance". De plus elle montre un aspect de Pippin très interessant. Le Pippin du film est bète et stupide et maladroit. Le Pippin du livre se veut just naif et inexperimenté. Et cela change au fur et à mesure du livre.
Toute les scènes et moments du livre ont leur importance, ne serait ce qu'au yeux de chaque lecteur. Et rien que pour cela, je suis décu des films.
une précision : normalement c'est Galadriel qui offrent des épées "magiques" (désolé pour le mot) à Frodon, Pippin et Merry dans le film (version longue). Mais Pippin et Merry se font voler les leur par les orques (qui ne trouvent pas mieux de les jeter). Et Aragorn ne les restituent pas aux hobbits devant Isengard.
Même on a le droit à Eowyn qui dit à Merry d'aller aiguiser son épée pour être sur qu'elle coupe bien pour la bataille à venir. C'est très maladroit d'un point de vue logique scénaristique je trouve.
quand on sait quelle importance les dagues de l'ouistreness récupérées par TB ont par la suite (par rapport au WKOA)...
Comme quoi et je pense que c'est ce que Tolkien voulait dire aussi : Toute rencontre, tout evenement à son importance, même le plus petit.
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Plantefol : Le Pippin du livre se veut just naif et inexperimenté. Et cela change au fur et à mesure du livre
Exactement ! C'est un des grave manque de cette très zolie trilozie zaxonienne... le thème de l'initiation y est traité avec une superficialité alarmante !!!... Une des trop nombreuses preuves que la lecture du Seigneur des Anneaux par la triplette des scénaristes a été bien hâtive et bien incomprise...
...
Un petit complément d'idée, à propos de Tom Bombadil.
En relisant le fuseau Crème jaune et rayons de miel, j'y notais la plaisenterie de Michel-TB à propos de la "tentation libertaire" que pourrait représenter le merry Fellow.
L'explication de l'allergie de Saul Zaentz pourrait se trouver là : le détenteur des droits du SdA ayant lui aussi noté dans le personnage de Bombadil une certaine allusion libertaire pas du tout politiquement correcte et tout à fait contraire aux valeurs de la belle Amerikkke. Des valeurs qu'on retrouve, au contraire, bien dégoulinantes dans les tiers-films de Jackson...
C'était juste une idée en passant ;o)
I.
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Je crois, cher Isengar, que Mr.Zaentz n'a pas poussé l'analyse du SDA jusque là ( s'il l'a même lu... ) !
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Que Zaentz n'aie pas lu le Seigneur des Anneaux expliquerait beaucoup de choses, c'est vrai ;o)
Pour revenir à l'initiation, la suppression du vieil Homme Saule et de l'être des galgals dans le film casse complètement la progression du personnage de Frodon dans son apprentissage face aux périls qu'il rencontre.
Ainsi, la présence des cavaliers noirs dans la Comté le tétanise et le fait fuir (étape 0 de l'initiation); la capture de Merry et Pippin par le vieil Homme Saule le pousse à appeler à l'aide (étape 1 de l'initiation) ; l'entrée de l'être des galgals dans le tumulus l'incite à prendre une épée et à se défendre (étape 2) ; l'attaque des Nazgûl sur Weathertop le pousse à l'attaque (étape 3)...
Supprimer Bombadil et son univers désorganise donc tout.
Et le scénario de l'ensemble de la trigni-gnie s'en retrouve complètement et irrémédiablement perturbé !
En adaptant correctement le récit et en faisant malgré tout le choix de se passer de Bombadil, un scénariste talentueux aurait pu retomber sur ses pieds... seulement voilà... le talent est visiblement absent de l'équipe qui nous a imposé cet oscarisableVous-savez-quoi ...
I.
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Isengar> En ce qui concerne l'initiation, j'aimerai savoir à quel shéma héroïque tu fais référence. Et si tu peux dévellopper un peu plus les différents point dont tu as déjà fait mention.
Note maintenant que au vu de ce que j'ai lut (de ce que tu viens d'écrire), il n'existe pas qu'un seul shéma héroïque. Je suppose que tu connais le parcours héroïque de Campbell.
Il me semble que le SDA (Livre et Film) sont bien plus proche de ce shéma héroïque que de celui que tu viens d'énoncer (enfin cette impression vient peut être d'un manque de donnée sur tes différentes étapes de l'initiation... J'aimerai vraiment que tu dévelloppe ces étapes mais d'une manière plus générale.).
Bon, d'avance je m'excuse pour les infos incomplètes que je vais fournir car je ne connais ce shéma que de manière générale et vague.
Donc selon Campbell, le parcours héroïque est composé d'une série d'évennement, d'un voyage qui n'est pas seulement une aventure physique qui transporte le héros d'un lieu à un autre. Il s'agit également d'un voyage spirituel au cours duquel le héros passe de l'innocence et de l'ignorance à l'expérience et à la connaissance.
Le héros :
Dans les mythes classiques, les héros sont souvent emprunté à des styles de vie extremes. Ils sont princes ou pauvres. De temps en temps, le héros est l'enfant d'une personalitée en vue.
Le père est un Roi ou un Seigneur mais certaines difficultés entourent la naissance de l'enfant -une prophécie, une malédiction- peuvent le contraindre à envoyer son héritier dans des contrées perdues où il sera élévé dans un environnement plus humble.
- Ainsi, Frodon est un proche parent de Bilbon, Hobbit très en vue dans la comté.
Aragorn est le prince héritier du trône du Gondor, élevé à Imladris loin du trône...
Merry, Pippin et Sam sont des humbles habitants de la Comté.
L'appel :
Le parcours du héros démarre avec l'appel de l'aventure. Le premier épisode d'une succession dévennement qui vont l'éloigner de sa maison et de sa famille. Il arrive que cet appel viennent du plus profond du héros lui même, qui se lance dans l'aventure de son plein gré. Le plus souvent cependant, le destin se charge de transmettre l'appel par l'intermédiaire d'un messager, une personne ou un animal qui va catalyser le démarrage de l'initiation.
- Pour Frodon, l'appel de l'aventure se fait par le biais de Gandalf qui le pousse à partir pour Fondcombe pour mettre à l'abeis l'Unique.
Les gardiens du Seuils :
C'est là la première épreuve du parcours héroïque. Pour se défaire des entraves qui définnissent la vie de tous les jours et ainsi faire le premier pas du voyage initiatique, le héros se doit de franchir ce seuil farouchement gardé. Ce seuil peut prendre de nombreuses formes. Certains gardiens sont bénéfiques et protecteurs, mais dissuadent ainsi le héros de se lancer dans l'aventure. Parfois il s'agit d'un sentier qui entraînera le héros suffisament loin pour qu'il ne puisse retrouver son chemin. Enfin, il reste un autre type de gardien, plus dangereux prêt à tout pour empêcher le héros d'aller à la découverte du monde.
- Dans le SDA le gardien du seuil est un Nazgul. Frodon lorsqu'il se retrouve confronté pour la première fois à ce cavalier noir doit tout faire pour lui échapper au risque de ne jamais pouvoir quitter la Comté. Dans le livre Frodon doit aussi franchir le barrage représenté par ses proches amis. Il doit les quitter, seuil qu'il franchira lorsque ses amis décideront de l'accompagner.
Il y a encore énormément de chose, comme le sage, les compagnons, la perte du guide, la chasse, le sombre chemin de l'épreuve, la mutilation et la mort, le Labyrinthe, la descente aux enfer etc.... Mais j'ai la flemme de me pencher de suite sur la question...
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> Merry, Pippin et Sam sont des humbles habitants de la Comté.
Juste une remarque en passant : si c'est parfaitement exact pour Sam, ce ne l'est pas pour Merry et Pippin qui sont des fils de famille prestigieuses - les Touque et les Brandebouc étant ce qui se rapproche le plus dans la Comté d'une aristocratie par l'ancienneté, le richesse, l'influence - et en tirent une certaine vanité (Pippin évoque à plusieurs reprises son ancêtre Ysengrim Touque le Taureau Rugissant, à mon souvenir).
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