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Je voudrais parler du rendu cinématographique de la destruction de l'anneau au cœur de la Montagne du Destin.
Ayant été prévenu - plus ou moins volontairement - que cette séquence présentait quelque chose de "pas catholique", je n'ai été qu'à moitié surpris de ce que j'en ai vu. Ce n'a pas manqué cependant de me laisser songeur.
Je ne parlerai pas ici de la suite assez insupportable qu'est la fin interminable de l'anneau - suspense auquel je doute que les non-lecteurs mêmes aient été sensibles, puisque le dénouement ne fait plus guère de doute - et pire, le sauvetage de Frodon, qui parvient à se raccrocher bien longtemps sur quelques doigts. Sans parler de la fuite à toutes jambes devant les convulsions de la montagne, avec, hem, le pont qui s'effondre juste après leur passage... heureusement, nos deux personnages semblent s'être remis très vite, même au bout du rouleau... l'étonnant pouvoir de récupération des hobbits, probablement. Passons.
Si l'on se concentre sur le cœur même de la scène, on ne peut dire que la modification qui consiste à ce que Frodon se rue sur Gollum pour lui réarracher l'anneau soit absurde. Tant que celui-ci n'est pas détruit, il garde tout son pouvoir de possession sur ses porteurs, qui essaieront de se l'approprier quel qu'en soit le prix. A ce moment, certes, Frodon est sous le coup de la mutilation qu'il vient de subir, mais on sait aussi que l'attrait de l'anneau pousse à des actes qui dépassent les capacités habituelles. Dans le chapitre 3 du livre VI "La Montagne du Destin", peu avant l'entrée dans les Sammath Naur, lorsque Sam et Frodon sont attaqués par surprise par Gollum, le texte remarque que "C'était sans doute la seule chose capable de ranimer les cendres du cœur et de la volonté de Frodon : une attaque, une tentative de lui arracher de force son trésor. Il résista avec une soudaine furie qui stupéfia Sam et Gollum aussi.".
Pourtant, le choix de modifier cette scène capitale m'apparaît particulièrement dommageable en ce qu'il en change la perspective. Il a déjà été dit ailleurs que la chute de Gollum a quelque chose de providentiel. Dans le film, ce n'est plus vraiment le cas : la chute des deux personnages m'apparaît partiellement préméditée, au moins de la part de Frodon, elle n'est plus une sorte de miracle. Elle n'est plus du tout l'aboutissement ultime de la pitié qu'a montrée Frodon, puisqu'il vient précisément de la nier.
Un autre point qui m'a gêné est qu'est suggérée une tentation suicidaire de la part de Frodon, et que c'est Sam qui l'en détourne et le sauve. Le livre montre au contraire un Sam très passif, spectateur - ce qui est très remarquable au vu de son dévouement absolu à Frodon. Frodon est véritablement seul face à son destin, ce qui n'est plus le cas dans le film. En poussant un peu loin, on peut même avoir l'impression que d'une certaine manière, une partie de Frodon songe à se jeter dans la lave pour suivre Gollum. C'est cohérent avec le choix qui a été fait de rendre plus évidente la rivalité entre Sam et Gollum, et la scène forgée où Frodon choisit délibérément et en conscience Gollum contre Sam. Mais c'est transformer la pitié et la compassion de Frodon en un début de presque amitié, ce qui est complètement différent de ce que présente Tolkien.
Par contre, il manque des éléments importants : la phrase si curieuse et si révélatrice "I do not choose now to do what I came to do" et la transfiguration de Frodon attaqué par Gollum aux yeux de Sam. Encore que ceci puisse être une bénédiction vu ce qui a été fait de Bilbon et de Galadriel dans le premier volet...
Enfin : que de pathos dans tout cela ! Quel contraste avec la retenue de cette scène dans l'écriture, en ce qui concerne nos trois personnages :
La lumière jaillit de nouveau, et là, au bord du gouffre, de la Crevasse même du Destin, se tenait Frodon, détaché en noir sur le rayonnement, tendu, droit, mais immobile, comme pétrifié.
"Maître !" cria Sam.
Frodon bougea alors et il parla d'une voix claire, d'une voix plus claire et plus puissante, en fait, que Sam ne l'avait jamais entendu employer, et elle dominait le vrombissement et le tumulte de la Montagne du Destin, qui se répercutaient sur la voûte et les murs.
"Je suis arrivé, dit-il. Mais il ne plaît pas, maintenant, de faire ce pour quoi je suis venu. Je n'accomplirai pas cet acte. L'Anneau est à moi !" Et soudain, comme il le passait à son doigt, il s'évanouit à la vue de Sam. Sam eut le souffle coupé, et il n'eut pas le temps de crier, car à ce moment-là bien des choses se produisirent.
Quelque chose le frappa violemment dans le dos, ses jambes furent projetées en avant, il se trouva renversé sur le côté, et sa tête donna contre le sol pierreux, tandis qu'un forme sombre bondissait par-dessus lui. Il resta sans mouvement, et, durant un moment, tout fut ténèbres.
[Coupé : passage concernant Sauron]
Sam se releva. Il était étourdi, et du sang qui coulait de sa tête lui dégoulinait dans les yeux. Il avança en tâtonnant, et vit alors une étrange et terrible chose. Gollum luttait comme un fou au bord de l'abîme contre un ennemi invisible. Il oscillait de droite et de gauche, tantôt si près de l'arête qu'il manquait choir dans le vide, tantôt reculant avec peine, tombant à terre, se relevant, retombant. Et, durant tout ce temps, il n'arrêtait pas de siffler, sans prononcer de mots.
En bas, le feux s'éveillèrent en courroux, la lumière rouge flamboya et toute la caverne fut emplie d'un grand rayonnement et d'une forte chaleur. Soudain, Sam vit les longues mains de Gollum se porter à sa bouche ; ses crocs blancs luisirent, puis se refermèrent brutalement pour mordre. Frodon poussa un cri, et il apparut, tombé à genoux au bord du gouffre. Mais Gollum, dansant comme un fou, élevait l'anneau, un doigt encore passé dans son cercle. L'anneau brillait à présent comme s'il était vraiment fait de feu vivant.
"Trésor, trésor, trésor ! cria Gollum. Mon Trésor ! Oh, mon trésor !" Là-dessus, au moment où ses yeux étaient levés pour contempler son butin, il fit un pas de trop, bascula, balança un moment sur le bord, puis, avec un cri, tomba. Des profondeurs, monta son dernier gémissement Trésor et c'en fut fait de lui.
Il y eut un grondement et une grande confusion de bruits. Des flammes jaillirent et allèrent lécher la voûte. Le vrombissement crût jusqu'à devenir un grand tumulte, et la Montagne trembla. Sam courut à Frodon, le ramassa et le porta à l'entrée. Et là; sur le seuil sombre de Sammath Naur, loin au-dessus des plaines de Mordor, il fut saisi d'un tel étonnement et d'une telle terreur qu'il resta planté là, oubliant toute autre chose, et il regarda comme mué en statue de pierre.
Mais assurément, ni la sobriété ni la réserve ne sont la force du sieur Jackson.
S'il va de soit que les moyens de l'écriture et du cinéma ne sauraient être les mêmes, et qu'adaptation ne suppose pas reproduction pure et simple, elle doit au moins en respecter l'esprit de sa source. Là, ce n'est pas le cas, nous avons affaire à une recréation qui est loin de valoir l'original, et ne s'assume pas comme telle puisqu'elle en garde le titre.
Je terminerai en faisant un peu de tissage, car il y a bien des fuseaux intéressants sur ce sujet dans la section légendaire...
Frodon à Orodruin
Plaidoyer pour Frodo
Roue de feu
Frodon & Sam
Sam est-il un "esclave" ?
Moraldandil
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Cher Bertrand,
1. Tu nous as manqué (surtout à Christophe qui ne cessait de répéter "si Bertrand entendait çà ! )
2. Je vois que tu as survécu ( j'avais des doutes.... )
Michèle
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Merci Bertrand pour ce fuseau.
Je partage ton sentiment et j'ai aussi été plutôt gêné par cette impression que Frodon était tenté par le grand saut pour en finir en allant rejoindre l'Anneau (à un moment, j'ai même pensé à la fin du film "Indiana Jones et la dernière croisade", et à la scène où Indy est tenté d'attraper le Graal et que son père parvient à l'en dissuader en lui disant d'attraper sa main)
Silmo
JRRT: "And the placing, size, style, and contribution to the whole of all the features, incidents, and chapters has been laboriously pondered. I do not say this in recommendation. It is, I feel, only too likely that I am deluded, lost in a web of vain imaginings of not much value to others — in spite of the fact that a few readers have found it good, on the whole. What I intend to say is this: I cannot substantially alter the thing. I have finished it, it is 'off my mind': the labour has been colossal; and it must stand or fall, practically as it is." (Letter n° 131 - To Milton Waldman - cf. traduction dans "la Feuille de la Compagnie n° 2)
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Chère Michèle,
1) Il faut tout de même noter que l'ami Bertrand est tombé malade peu après sa vision du film (enfin, de la BA...). Probablement une jaxonite aiguë... :-P
2) S'il a survécu, c'est probablement parce qu'on a eu la délicatesse de lui épargner la VF, sans quoi, je n'aurais pas donné cher de sa peau...
Et sinon, tout d'accord avec toi, Bertrand. Très déçu par cette scène également... ;-)
E.
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Cher Silmo,
Si, contrairement à beaucoup, la scène de la destruction de l'Anneau ne m'a pas particulièrement choquée ( il y a mieux, mais il y a pire... ), je te rejoins sur un point : la sobriété qui aurait due être de mise a été passablement gâchée par une "Indianajoneserie" - à savoir : je tombe, je me rattrappe de justesse et je ne suis pas sûr de vouloir rattrapper la main de mon copain : tu m'as ôté les mots du clavier.
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l'hypothèse "tentation suicidaire" de Frodo me sidère tout autant que l'hypothèse "Frodo pousse Gollum". comme quoi, chaque spectateur reste seul devant l'écran, fut-il en excellente compagnie ;-) (Lambertine, MJ, désolée de ne pas avoir réussi à vous revoir après la Communauté le jour du marathon !).
pourquoi cette scène ne m'a pas choquée ? d'abord parce qu'elle reste fidèle pour moi à l'essentiel : Frodo est dominé par l'Anneau, il est allé au bout de lui-même - et pourtant il peut s'en retourner au bout du compte. ensuite parce que j'avais tellement entendu que la scène n'était pas "orthodoxe" que sincèrement quand je les ai vus basculer tous les deux, je me suis dit "ah non, il a quand même pas été jusque là !!!!" avec d'horribles soupçons dus aux répétitions au long des trois films sur le fait que Frodo perdra la vie dans cette quête (Galadriel le dit, Gandalf le dit ...). d'ailleurs, je m'interroge sur ce qu'aurait été mon sentiment si "il" avait été jusque là. bref, toujours est-il que le coup du "je me raccroche pas deux doigts" est un peu gros, mais ne m'a pas spécialement dérangée. surtout, j'aime bien cet ultime effort de la volonté de Frodo qui lui permet de sauver sa peau.
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Quote
Il a déjà été dit ailleurs que la chute de Gollum a quelque chose de providentiel!
Exxcusez-moi mais, à moins que tolkien l'ait exprimé, ceci ressemble plus à un postulat de lecteur qu'à un fait établi!
cette lecture est la lecture officielle? Il n'y en a pas d'autres? Je pensais que c'était juste un accident pour ma part!
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Tout comme Lothiriel, les changements de cette scène ne m'ont pas génés du tout. En effet je trouve très plosible que Frodon aille jusqu'au bout de son idée et se jette sur Gollum et puis il y a certaines choses qui passent mieux dans les livres qu'au cinéma... Les spectateurs n'ayant pas lu le livre aurait peut-être été étonné et je pense que PJ se préoccupe beaucoup de cela...
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Eol, recherche le mot "providence" dans la section Légendaire, et tu verras que mon "il a déjà été dit ailleurs" n'est pas un clause de style. On se demande parfois à quoi bon tisser des liens, nom de nom ;-)
Je ne sache pas que Tolkien ait nulle part écrit directement "la chute de Gollum est une manifestation de la Providence", mais il existe bel et bien des éléments qui montrent qu'il inclinait lui-même vers cette lecture, spécialement les lettres n° 181, 192 et 246 dont je citerai deux extraits :
Lettre 192 :
Frodo deserved all honour because he spent every drop of his power of will and body, and that was just sufficient to bring him to the destined point, and no further. Few others, possibly no others of his time, would have got so far. The Other Power then took over: the Writer of the Story (by which I do not mean myself), 'that one ever-present Person who is never absent and never named' (as one critic has said).
Lettre 246 :
Frodo indeed 'failed' as a hero, as conceived by simple minds: he did not endure to the end; he gave in, ratted. I do not say 'simple minds' with contempt: they often see with clarity the simple truth and the absolute ideal to which effort must be directed, even if it is unattainable. Their weakness, however, is twofold. They do not perceive the complexity of any given situation in Time, in which an absolute ideal is enmeshed. They tend to forget that strange element in the World that we call Pity or Mercy, which is also an absolute requirement in moral judgement (since it is present in the Divine nature). In its highest exercise it belongs to God. For finite judges of imperfect knowledge it must lead to the use of two different scales of 'morality'. To ourselves we must present the absolute ideal without compromise, for we do not know our own limits of natural strength (+grace), and if we do not aim at the highest we shall certainly fall short of the utmost that we could achieve. To others, in any case of which we know enough to make a judgement, we must apply a scale tempered by 'mercy': that is, since we can with good will do this without the bias inevitable in judgements of ourselves, we must estimate the limits of another's strength and weigh this against the force of particular circumstances.
I do not think that Frodo's was a moral failure. At the last moment the pressure of the Ring would reach its maximum – impossible, I should have said, for any one to resist, certainly after long possession, months of increasing torment, and when starved and exhausted. Frodo had done what he could and spent himself completely (as an instrument of Providence) and had produced a situation in which the object of his quest could be achieved. His humility (with which he began) and his sufferings were justly rewarded by the highest honour; and his exercise of patience and mercy towards Gollum gained him Mercy: his failure was redressed.
Je ne comprends pas l'expression "position officielle", qui est horrible en soi, elle donne l'impression d'un dogme duquel il serait interdit de s'écarter. Que veux-tu dire ?
J'assume complètement la lecture personnelle que je fais de cette scène cinématographique. Quand Frodon est suspendu dans le vide, je le vois bel et bien tenté de tout lâcher au propre comme au figuré. Sam lui dit tout de même à deux reprises de ne pas céder à cette tentation, ce qui fait que c'est lui qui sauve ici Frodon. Je ne mets pas en cause le plausible de la chose, je croyais d'ailleurs avoir précisé que ce n'avait rien d'absurde. Mais le sens de la scène en est profondément changé, et ce n'est pas anodin dans un ouvrage qui se présente comme une adaptation, présumant par là une continuité d'esprit avec sa source.
Enfin, l'argument relatif à la perplexité possible des spectateurs ne tient pas la route. Faudrait-il donc que jamais l'on ne soit surpris au cinéma, que jamais un film ne vous laisse la possibilité de plusieurs interprétations ? Quel drôle de point de vue ce serait, et si révélateur ! Surtout ne pas douter, surtout ne pas se poser de questions. Mais cette bride à l'imagination, ce manque de confiance envers les capacités de suggestion du spectateur, c'est la route directe vers la platitude, vers une réalisation qui pourra comprendre des moments agréables, mais à laquelle manqueront finesse et profondeur. Le Seigneur des Anneaux est bien plus que cela.
Moraldandil
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Finalement c'est plus un problème d'intentionalité (les gens ne comprendraient pas!) que tu reproches à Pj que son interprétation sur le fond de la scène de lutte pour la possession de l'anneau...ainsi que la chute accidentelle qui s'en suit!
En outre, Si tu dis que l'interprétation de ce qui se passe dans le bouquin est libre et non figée, pourquoi refuser à jackson cette interprétation de la domination trop extrème de l'anneau... qui amène Frodon et Gollum à lutter pour le précieux.
Et puis, la pitité et l'indulgence de Frodon (pj fait même de frodon selon moiun être empathique envers Gollum...l'empathie n'est elle pas plus noble que la pitié?) a été plusieurs fois prouvées dans le film et notamment dans cette scène après la première apparition d'Arachné ou après avoir été trahi par Gollum, et agressé par celui-ci,il trouve encore la force de se relever et d'essayer de le ramener à la raison plutôt que de chercher à se venger!
Cela dit, comment faire passer cette idée de providence pour un non lecteur du roman si on voit gollum danser et se casser la gueule après....??
Je dis pas que c'est impossible...seulement moi apriori je vois pas comment!
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Non, ce n'est pas ça.
Le problème est que ce le film diffère notablement d'avec le livre sur le sens profond de cette scène:
- la pitié de Frodon envers Gollum ne trouve plus son aboutissement dans la destruction de l'anneau et la salvation de Frodon (qui se trouvent cependant réalisés mais autrement)
- la chute de Gollum est expliquée, elle n'est plus une "étrange chance" et l'interprétation providentialiste de Tolkien devient impossible. C'est déjà un problème, mais ce qui me gêne surtout est que la réalisation impose au spectateur une explication. Tolkien au contraire laisse la liberté au lecteur d'imaginer, sa propre position ne nous étant connue que par ses lettres.
- il est possible de voir Frodon tenté par le grand saut
- les relations de Frodon et Gollum sont modifiées, devenant comme tu l'as bien remarqué de compassion et d'indulgence là où l'on voyait pitié et miséricorde. Or l'indulgence et la miséricorde sont bien différentes, la première étant le refus volontaire de voir la faute, la seconde le refus de réprouver sur la base de cette faute. (Je ne m'aventurerai pas sur le terrain de la noblesse comparée des sentiments... là n'est pas la question)
Faut-il encore le répéter, ce n'est pas une difficulté à l'intérieur même du film (il y en a mais ailleurs), mais ça met en question la continuité d'inspiration avec la source qu'affirme la conservation des titres. Le problème ne se poserait pas si Jackson avait clairement assumé de s'inspirer librement de Tolkien pour produire une oeuvre à lui sous un titre différent - je ne sais pas moi, peut-être quelque chose comme "La grande bouffe à Minas Tirith" par exemple.
Moraldandil
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Ne peut-on pas interpréter également dans cette scène une intervention providentielle en paralèlle du thème de la dépendance envers l'anneau?... j'ai vu plusieurs fois cette scène et tu remarqueras qu'ils tombent tous deux, DU FAIT de leur lutte... et non pas parceque frodon pousse intentionnellement Gollum dans la lave...ils sont tous deux emportés par leur furie...
D'ailleurs, dans la cohérence du film, pourquoi Frodon voudrait-il pousser gollum dans la lave puisque celui-ci a encore l'anneau dans la main? Je n'y vois donc pas un déni de pitié de la part de frodon mais juste une lutte pour le précieux....
Alors maintenant, si on part pour la providence... n'est-ce pas là miracle (certes hollywoodien ;D) que seul Gollum tombe et que seul Frodon ait la possibilté de s'accrocher?
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pfffffiou parrrrallllaile et non pas paralèlle... :D
mais pourquoi n'y a t-il pas de fonction édit ici??? :D
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