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Autre point, la poésie q(u)enya est comme la poésie latine basée sur la mesure : syllabe brève, syllabe longue.
Justement... il y a certainement en quenya le potentiel pour une métrique quantitative (à base de longueur syllabique), mais était-ce celle qui s’employait ? J’ai plutôt l’impression que le vers quenya était accentuel. On lit en effet dans RGEO:68 que « the stresses employed metrically were those used in the normal pronunciation of quenya » (c’est moi qui souligne).
Dans la suite, j’emploierai le symbolisme suivant :
∪ syllabe brève
‾ syllabe longue
· syllabe inaccentuée
syllabe accentuée (sans distinction d'accent majeur ou mineur)
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Arf... c'est pour la scansion accentuelle que je tiens compte de certains accents secondaires, bien entendu.
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> Justement... il y a certainement en quenya le potentiel pour une métrique quantitative (à base de longueur syllabique), mais était-ce celle qui s’employait ?
Le poème quenya Earendel est "in a strict and quantitative metre" (M, p. 216).
La précision dans RGEO à propos des accents quenya est orientée vers les "latinistes" à mon avis. En latin la scansion n'est pas "naturelle", elle ne repose pas sur l'accent "normal" des mots en prose ; ce qui est en revanche le cas en quenya.
elfiquement vôtre,
E. Kloczko
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