Vous n'êtes pas identifié(e).
Salut tout le monde !!
Je ne sais pas parler elfique, car je suis devenue fan il n'y a pas très longtemps. Je voudrais une confirmation de la part d'un "expert en langues elfiques pour savoir si Elenwen signifie bien quelque chose du genre "fille de étoiles". Merci ! Et si vous avez de bonnes idées de prénoms elfiques féminins JOLIS, n'hésitez pas à me les proposer
MERCI DE TOUT COEUR :-)
Elenwen
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hello! je suis aussi debutante en elfique, alors je ne m'y connait pas bcp...
mon nom signifie: "belle comme une elfe" ou "au teint d'elfe" le tien je ne sais pas, mais si tu en cherche des jolis il faut chercher ds les oeuvres de tolkien il y en a des biens comme Lalaith (joie, rire), tinuviel (rossignol, litt. fille du crepuscule)
je ne t'ai pas été d'un grand secours...
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Je ne suis pas expert en langue elfique, je débute mais j' ai le dictionaire d' Edouard Kloczko (TAMISE Production)
>>Elenwen voudrait dire:" Fille de l' étoile". Pour filles des étoiles", écris Eleniwen.
Sinon je propose Aiwemelon, qui voudrait dire "ami des oiseaux", ou encore Linderosse pour "Mélodie de la pluie fine" ou "Mélodie de la rosée"
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Oups! Errare humanum est! mellon est un nom sindarin, oublie Aiwemelon (auquel j' ai oublié un"l".
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Salut
Merci a Thomas et Eledhwen, vous m'avez beaucoup aidée. Mais si vous trouvez d'autres jolis noms, n'hésitez pas !!!
Merci encore
Elenwen
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Les "jolis" noms elfiques il y en plein les livres de Tolkien... Vous savez ce qu'il vous reste à faire. ;-)
Namárie
EJK
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Tient une nouvelle jeune fille des étoiles lol !
J'aime beaucoup ton pseudo (vois vraiment pas pourquoi )...
E. (qui a enlevé le "n" pour faire plus court)
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Bonjour à tous
Elwen, merci pour ton compliment. Et tout le monde, merci pour votre aide. Elwen, moi aussi j'adore ton pseudo !!
Namarië
Elenwen
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je sais juste que pour fille on dit< et il y en a apparement beaucoup ici mais pour les nom je dit aussi;"relit les livres"
namarié
arwen
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Merci beaucoup Arwen
Elenwen
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> mon nom signifie: "belle comme une elfe" ou "au teint d'elfe"
Juste une petite question à propos du nom Eledhwen. Mes sources me donnent la signification « Elfsheen », soit « elfe luisant(e), elfe chatoyant(e) ».
Or j'ai l'impression que ce nom est formé de elleth « jeune fille elfe » (dans le dico de Didier je n'ai pas trouve eledh « elfe », est-ce normal ?) et de gwend « dame » (soit « Dame-jeune fille elfe », ce qui est assez étrange).
Les experts ont-ils une idée à ce sujet ?
Toko
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> Sinon je propose Aiwemelon, qui voudrait dire "ami des oiseaux"
Une version totalement quenya de ce nom pourrait-être Aiwenilde ou Aiwemelde au féminin, ou Aiwenildo(n), Aiwemeldo(n) au masculin.
Toko
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Salut Elenwen !
J'utilise assez régulièrement des noms ou des mots quenyas ou sindarins (avec une préférence pour le quenya)empruntés ou crées à partir des règles de Tolkien (entre autre pour mes pseudos internet, mais aussi pour des surnoms entre amis, etc.)
Je n'ai rien d'autre à te proposer que ma manière de faire : quand un nom est attribué à quelqu'un, j'essaie d'en définir d'abord la signification (par rapport à la personne, à ce qu'elle est ou voudrait être, ce qu'elle fait ou a fait, ce qu'elle représente pour moi, etc.) et j'essaie ensuite de créer un nom correspondant en elfique. C'est long, fastidieux, pas très facile mais sympathique. C'est un acte de création comme un autre, et j'adore ça.
Bon courage et bonne journée
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Et Tilion alors ?? Il y a une etymologie ???
Tilion (Je suis sûr que vous vous demandez pourquoi la question m'interesse ...)
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Salut tout le monde
Merci à Norendil pour son conseil. Au fait, que veut dire "Norendil" ? ensuite, merci à Toko pour sa précision. Au sujet de Eledhwen, je ne suis pas experte, mais si "eledhwen" n'est pas correct, c'est le grand Tolkien lui-même qui s'est trompé !!! :-) Car dans les "contes et légendes inachevés " du premier âge, Tolkien explique dans l'histoire de Tùrin Turambar que sa mère Morwen était surnommée Eledhwen et que cela signifiait "belle comme une elfe"
Voilà, je ne sais pas si j'ai raison, mais bon.
Encore merci à tous
Namàrie
Elenwen
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> Et Tilion alors ?? Il y a une etymologie ???
Tilion, le nom du Maia qui conduit le vaisseau de la Lune, signifie « le Cornu » et est dérivé de la racine TIL (apparenté à tilde « pointe, corne »). C'est un nom masculin et cela explique le fait que le mot Lune soit du genre masculin dans le parler elfe.
> Au fait, que veut dire "Norendil" ?
Nórendil signifie « ami de la terre, ami du pays » (nóre + -ndil).
> Au sujet de Eledhwen, je ne suis pas experte, mais si "eledhwen" n'est pas correct, c'est le grand Tolkien lui-même qui s'est trompé !!! :-)
Je ne pense pas que Tolkien se soit trompé. Le problème est que le rendu de certains nom donnés par Tolkien n'est pas toujours littéral : il s'agit parfois d'une interprétation de la signification réelle du nom. De plus, Tolkien changeait assez fréquemment d'avis au niveau du sens donné à tel ou tel mot.
> Car dans les "contes et légendes inachevés " du premier âge, Tolkien explique dans l'histoire de Tùrin Turambar que sa mère Morwen était surnommée Eledhwen et que cela signifiait "belle comme une elfe"
Il s'agit sans doute d'une interprétation de la forme eledh-gwen (« dame elfe »), ce qui serait sans doute très judicieux pour une femme qui est décrite comme étant la plus belle des mortelles qui vécut jamais, la Lúthien des Humains.
Ce que je ne m'expliquais pas, c'est que la forme eledh n'apparaisse pas dans le dico de Didier, alors qu'on y trouve elleth. Ce problème m'a tracassé puisque j'étais sûr que cette forme existait en plus de edhel, la forme plus courante.
J'ai eut la confirmation de mon impression en regardant dans l'Appendice sur les langues du Silmarillion. Je suis tombé, à l'entrée êl, elen, sur la phrase suivante : « L'équivalent sindarin de Elda était Edhel (pluriel edhil), mais la forme qui lui correspondait précisément était Eledh, qui se trouve dans Eledhwen ».
L'explication des deux formes sindarine divergentes mais apparentées est donnée dans les Etymologies, sous la racine ELED-. Ainsi, le quenya elda et le sindarin eledh sont directement dérivés de ELED (apparenté à la racine EL « étoile »). La forme edhel n'appraît pas, mais on peut supposer qu'elle résulte d'une inversion des deux éléments composant la racine (ED-EL).
J'ai comme l'impression que Didier a oublié eledh (pl. elidh) dans son dictionnaire (ce n'est pas étonnant vu le nombre déjà importants d'appellation pour « elfe » existant en sindarin.
Namárië !
Toko
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Salut
Bon, Toko, je suis bouche bée devant ta prestation !;-) Je m'avoue vaincue !!!:-) Merci pour ces précieux renseignements
Namàrië
Elenwen
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Merdci beaucoup
Tilion
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Toko > Au fait, que veut dire "Norendil" ?
Nórendil signifie « ami de la terre, ami du pays » (nóre + -ndil).
Y aurait-il un os quelque-part ? Toko, tu as traduit mon nom en quelle langue : sindarin ou quenya ?
Car j'ai inventé ce nom dans l'affolement d'une création d'adresse internet, alors que je venais de découvrir la bonne commande après une demi-heure d'essais infructueux.
A la base, il devait signifier "L'ami du feu" (remarque, on n'est pas si loin puisque la terre et le feu sont assimilés en un seul élément chez Tolkien), basé sur Naur/nor : le feu et ndil : ami, tout cela en quenya. Me serais-je planté ? Faut que je commence à soigner ma mémoire...
Norendil angoissé
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> Y aurait-il un os quelque-part ? Toko, tu as traduit mon nom en quelle langue : sindarin ou quenya ?
C'est bien de quenya qu'il s'agit.
> A la base, il devait signifier "L'ami du feu" (remarque, on n'est pas si loin puisque la terre et le feu sont assimilés en un seul élément chez Tolkien), basé sur Naur/nor : le feu et ndil : ami, tout cela en quenya. Me serais-je planté ? Faut que je commence à soigner ma mémoire...
Une victime d'Alzheimer précoce ?
Pour "feu" en quenya il y a úr (qui apparaît dans un nom du soleil je crois) et nár, náre (qui apparaît dans Fëanáro "Esprit de feu", le nom quenya de Fëanor).
Tu as du confondre avec le sindarin naur...
Donc, pour "Ami du Feu", je propose *Úrendil ou *Nárendil.
Toko
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Il y avait bien un os. Merci de m'avoir corrigé.
Tant pis, je m'en tiendrai à Norendil (je commence à bien aimer), puisque de toute façon, la terre et le feu sont proches chez Tolkien.
Le pire, c'est que je suis un marin, amoureux des flots et de la vie qu'on mène près d'eux et sur eux. Mais me surnommer Eärendil, j'ai pas osé, c'était trop !
Mais j'ai pris une bonne résolution : j'arrête de fumer dès demain (la feuille de Longoulet me manquera, mais ça améliorera la mémoire).
Merci encore, et travaillez bien les noms que vous donnez !
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nóre (avec un o long) signifie "terre, territoire, région, pays".
Le mot _nore_ avec un o bref n'existe pas dans le corpus disponible de quenya.
Le nom Norendil n'est donc pas correct. Mais mm si c'était le cas que voudrait donc dire "amoureux d'un pays" ? Régionaliste ???
>la terre et le feu sont proches chez Tolkien.
Non.
Naur est un mot sindarin pas quenya... nor est sa forme en compsoition hors accent. naur/nor n'a pas de lien étymologique avec la terminaison -nor des noms quenya (comme Númenor).
Je te propose la forme "courte" du nom Earendil : _Earnil_ ou même Earendur ou encore sa forme "courte" Earnur (= "marin professionel" ). Nom porté par des Dúnedain.
Je persiste à considerer que les "recherches" de noms _nouveaux_ pseudo-elfiques n'aboutissent qu'à des abusrdités dans 99% des cas.
Tolkien à imaginé suffisament de noms pour remplir un Gros Botin. Utilisez donc ceux inventés par Tolkien !
EJK
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> nóre (avec un o long) signifie "terre, territoire, région, pays".
> Le mot _nore_ avec un o bref n'existe pas dans le corpus disponible de quenya.
> Le nom Norendil n'est donc pas correct.
C'est bien pour cela que j'ai précisé plus heut : Nórendil signifie « ami de la terre, ami du pays » (nóre + -ndil).
> Mais mm si c'était le cas que voudrait donc dire "amoureux d'un pays" ? Régionaliste ???
Pourquoi pas...
>>la terre et le feu sont proches chez Tolkien.
> Non.
Je suis d'accord avec Edouard. D'ailleurs il y a un anneau des Elfes du feu, mais il n'y en a pas pour la terre (voir l'article, de Semprini je crois, sur le lien des Elfes à Arda).
> Naur est un mot sindarin pas quenya... nor est sa forme en compsoition hors accent. naur/nor n'a pas de lien étymologique avec la terminaison -nor des noms quenya (comme Númenor).
C'est bien ce que j'ai dit :
Pour "feu" en quenya il y a úr (qui apparaît dans un nom du soleil je crois) et nár, náre (qui apparaît dans Fëanáro "Esprit de feu", le nom quenya de Fëanor).
Tu as du confondre avec le sindarin naur...
> Je persiste à considerer que les "recherches" de noms _nouveaux_ pseudo-elfiques n'aboutissent qu'à des abusrdités dans 99% des cas.
En quoi Nórendil, Úrendil ou Nárendil seraient-ils des absurdités ? Ils respectent la morphologie et la phonologie du quenya.
> Tolkien à imaginé suffisament de noms pour remplir un Gros Botin. Utilisez donc ceux inventés par Tolkien !
Le problème c'est que les fans manquent généralement d'inspiration et on se retrouve avec des Frodon740, Aragorn4012, Arwen210, Galadriel543 ou des Gandalf666 à la pelle en guise de pseudos (pas très original en fin de compte)...
Et puis c'est tellement plaisant de se dire qu'on a un nom unique, à soi, qui veut dire quelque chose. Mais je reconnais que c'est avant tout de la fan fiction.
Namárië.
Toko, i estaina Lambendil ar Aryáro Endóressë.
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>Et puis c'est tellement plaisant de se dire qu'on a un nom unique, à soi, qui veut dire quelque chose. Mais je reconnais que c'est avant tout de la fan fiction.
C'est _un_ plaisir ? Mais pas le mien.
Namárie
EJK
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Edouard >la terre et le feu sont proches chez Tolkien.
Non.
Naur est un mot sindarin pas quenya... nor est sa forme en compsoition hors accent. naur/nor n'a pas de lien étymologique avec la terminaison -nor des noms quenya (comme Númenor).
Attention, je parlais du plan symbolique qui nous éloigne un peu des langues inventées. Quand les silmarils "disparaissent", l'un d'entre eux va à Eärendil, l'autre tombe dans la mer, et le troisième dans une crevasse emplie de feu. C'est à ce titre que chaque élément "Tolkienien" (ah! barbarisme!) accueille un silmaril. Et si on compare avec la distinction traditionnel entre feu, terre, air et eau, on obtient :
eau : 1 silmaril
air : 1 silmaril
terre/feu : 1 silmaril
De plus, Eru a placé le Feu Secret en Arda...
Et pour en revenir au strict plan des noms, je suis d'accord avec Toko : quand on a un nom à soi, qu'on ne retrouve dans aucun livre, on est bien content! Mais c'est effectivement de la fan fiction.
De toute façon, il y est, et il va y rester. Je ferai avec...
Namarië
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Edouard : T'en connais beaucoup des Edouard Kloczko? Si c'est le cas, un autre nom permet de sortir de l'annonymat sur le www.
Greg
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>>Et puis c'est tellement plaisant de se dire qu'on a un nom unique, à soi, qui veut dire quelque chose. Mais je reconnais que c'est avant tout de la fan fiction.
> C'est _un_ plaisir ? Mais pas le mien.
Je commence à le savoir ! ;-)
Mais où est le mal à tenter de former des noms elfiques pour des fans ? Ca leur fait plaisir et ça ne mange pas de pain. Et je précise à chaque fois qu'il s'agit de reconstruction hypothétiques.
> Attention, je parlais du plan symbolique qui nous éloigne un peu des langues inventées.
C'est pour cela que je te recommande l'essai intitulé "Le Destin des Elfes", écrit par Elenillor (et pas Semprini, toutes mes confuses à l'auteur). Tu devrais y trouver des choses intéressantes.
> Edouard : T'en connais beaucoup des Edouard Kloczko? Si c'est le cas, un autre nom permet de sortir de l'annonymat sur le www.
Sacré Tirno, toujours le mot pour rire ! ;-)
Toko
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Je vais y faire un tour de suite !
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Lu plus haut: "Sinon je propose Aiwemelon, qui voudrait dire "ami des oiseaux". [...] Une version totalement quenya de ce nom pourrait-être Aiwenilde ou Aiwemelde au féminin, ou Aiwenildo(n), Aiwemeldo(n) au masculin."
Hmm, que de complexité à chercher midi à quatorze heure :-)
Mais pourquoi pas tout simplement Aiwendil? C'est, après tout, l'ancien nom de notre ami Radagast l'Oiseleur.
Didier.
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> Hmm, que de complexité à chercher midi à quatorze heure :-)
C'est vrai... ;-)
> Mais pourquoi pas tout simplement Aiwendil? C'est, après tout, l'ancien nom de notre ami Radagast l'Oiseleur.
Tout à fait.
Toko
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Oui :) d'autant que *(*)aiwenilmo et dérivés, à compter que la construction soit valide, n'aurait pas le sens recherché (à mon avis s'entend) mais plutôt un éventuel "ami-oiseau" plutôt que "ami des oiseaux" ; s'il y a une chose qu'on peut tenir pour sûre dans la construction des noms elfiques, c'est que la relation "ami(e) de ..." est rendue par le suffixe -(n)dil(më) ;)
Jérôme
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> Oui :) d'autant que *(*)aiwenilmo et dérivés, à compter que la construction soit valide, n'aurait pas le sens recherché (à mon avis s'entend) mais plutôt un éventuel "ami-oiseau" plutôt que "ami des oiseaux" ; s'il y a une chose qu'on peut tenir pour sûre dans la construction des noms elfiques, c'est que la relation "ami(e) de ..." est rendue par le suffixe -(n)dil(më) ;)
Ah bon ? Meneltarma signifierait donc "pliler-ciel" ? On m'aurait menti, à l'insu de mon plein gré ? ;-)
Toko, chipoteur dans l'âme...
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Oups... Lire "pilier" et évidemment pas **"plilier" ! ;-)
Toko
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:) :) :)
Ok, tu as raison de pinailler, nildo ;)
le sens que je donne à *(*)aiwenilmo est sujet à forte spéculation et je te prie de m'en excuser. Je voulais dire qu'il est probable en tout cas que cette construction prenne un autre sens que celui qui était recherché.
Ca n'engage que moi, mais je ne pense pas que la relation d'amitié, de dévotion, dans un nom, puisse être rendue autrement que par la suffixation mentionnée plus haut.
Encore que ... peut-être dans un stade antérieur de Quenya avait-on le suffixe tout-à-fait valide et utilisé -nildo > -(n)dil ... auquel cas je suis complètement dans l'erreur dans ma critique :)
Allez je me tais pour aujourd'hui :)
A toi ;)
Jérôme
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> Ok, tu as raison de pinailler, nildo ;)
>le sens que je donne à *(*)aiwenilmo est sujet à forte spéculation et je te prie de m'en excuser. Je voulais dire qu'il est probable en tout cas que cette construction prenne un autre sens que celui qui était recherché.
OK.
> Ca n'engage que moi, mais je ne pense pas que la relation d'amitié, de dévotion, dans un nom, puisse être rendue autrement que par la suffixation mentionnée plus haut.
C'est évident, à la vue des nombreux noms en -dil, -ndil ou -nil.
> Encore que ... peut-être dans un stade antérieur de Quenya avait-on le suffixe tout-à-fait valide et utilisé -nildo > -(n)dil ... auquel cas je suis complètement dans l'erreur dans ma critique :)
Je pense plutôt que les noms nildo et nilde sont directement dérivés de la racine NDIL, puisqu'aucun mot ne pouvait commencé par nd (ce genre de mouvement des voyelles au sein de la racine est courant en quenya). La racine est employée telle quelle dans la formation de noms, mais je voulais simplement former un nom qui soit spécifiquement masculin. Ainsi *Aiwenildo et *Aiwenilde serait juste des équivalents spécifiquement masculins et féminins du nom Aiwendil. Mais c'est peut-être chercher midi à quatorze heure, comme le dit notre brumeux ami le dragon... ;-)
> Allez je me tais pour aujourd'hui :)
Si tu veux, mais c'est dommage... Je trouve tes interentions particulièrement pertinentes et intéressantes. ;-)
Namárië !
Toko
PS : Il y a quelque temps, j'ai croisé Elendur sur le chat qui m'a parlé de ton site en construction... Il m'a aussi donné l'url et j'ai été très impressionné : c'est très beau et ça a l'air très prometteur. Félicitations ! Sais tu quand il sera au point (en ligne) ? J'ai en effet hâte de pouvoir ajouter un lien vers ton site sur Ardalambion.fr ! Pourrais-tu me redonner l'url (par mail si tu ne veux pas que trop de monde voit ton site non finalisé) ?
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>> Allez je me tais pour aujourd'hui :)
> Si tu veux, mais c'est dommage... Je trouve tes interentions particulièrement pertinentes et intéressantes. ;-)
:) Bon ben alors :
> Je pense plutôt que les noms nildo et nilde sont directement dérivés de la racine NDIL [...] Ainsi *Aiwenildo et *Aiwenilde serait juste des équivalents spécifiquement masculins et féminins du nom Aiwendil
Effectivement - honte à moi - au vu des Etym une évolution ne peut se faire que dans le sens -(n)dil > nildo, tu as raison. Mais dans ce cas je renoue avec mon idée de départ : une construction, si valide, en -nildo, signifierait à mon avis autre chose que "ami de". Mais bon, je spécule ... :) En tout cas pour distinguer le masculin du féminin, nous avons les suffixes -(n)dil "ami de" et -(n)dilmë "amie de" (cf. la page sur les noms propres de la Fée).
Well well well
Je demeure, nildo, ton serviteur :)
Jérôme
PS : pour la ps, je te réponds par mail
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> Effectivement - honte à moi - au vu des Etym une évolution ne peut se faire que dans le sens -(n)dil > nildo, tu as raison.
Y'a pas de honte à avoir ! Tout le monde peut se tromper ou oublier quelque chose ! ;-)
> Mais dans ce cas je renoue avec mon idée de départ : une construction, si valide, en -nildo, signifierait à mon avis autre chose que "ami de". Mais bon, je spécule ... :)
Là par contre, je ne comprend pas ton point de vue... Si les noms nildo et nilde n'impliquent pas forcément la relation d'amitié, de dévotion que possède la racine NDIL dont ils sont issus, ils signifient tout de même bien "ami(e)", et la plupart des noms propres apparaissant sous forme de composés (que ce soit des noms de personnages ou de lieux) impliquent souvent une relation génitive (comme Meneltarma "Pilier du ciel" ou Elentári "Reine des étoiles"). Quel pourrait être le sens de *Aiwenildo si ce n'est "ami des oiseaux" (ou "ami de l'oiseau", mais les noms composés n'expriment pas forcément le pluriel d'un des noms qui y apparaît : comme Elentári "Reine des étoiles" ou Eldalambe "langue des Elfes") ?
Mais tout cela n'est que pinailleries et chipotages... ;-)
> En tout cas pour distinguer le masculin du féminin, nous avons les suffixes -(n)dil "ami de" et -(n)dilmë "amie de" (cf. la page sur les noms propres de la Fée).
Ah tiens, je n'avais pas vu ce -(n)dilme... Merci du tuyau !
> Je demeure, nildo, ton serviteur :)
Ar inye, nan nildolya ar voronda *nurdolya !
*nurdo est une reconstruction hypothétique à partir de la racine NDUR, calquée sur le modèle de nildo < NDIL.
> pour la ps, je te réponds par mail.
OK.
Namárië !
Toko
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Je savais que relire certains fuseaux serait douloureux, surtout celui-ci, mais à ce point ... :) :) :)
Corrigeons donc ce qui peut l'être et être utile ...
Déjà, je me demande, sommes-nous forcés d'attribuer à ce suffixe le sens d'une « amie de- » ? (l'on sait, d'une part, que Vardilmë le disputa à Vardilyë, une forme non reliée a priori à l'amitié (UT/introduction) ; d'autre part, un tel suffixe, pouvant produire -nilmë, devient homonyme avec la forme indépendante en nilmë « amitié » (Etym/378) certes non attestée tardivement mais pas moins possible).
Mais encore avons nous une référence qui complète au féminin les Etymologies corrigées : le court texte sur le Lembas (PM/404 - années 50) nous parle des Yavannildi, ces dames des Eldar dévouées aux soins et à la confection du pain-de-route elfique (où, bien que non glosé, le sens d'«amie de» me semble ne pas faire de doute).
Ainsi aux côtés de la forme généralisée en -(n)dil qui s'appliquait à tout « ami(e) de- », il est fondé de considérer, très exactement comme Sébastien l'envisageait ;), les deux formes spécifiques au masculin et au féminin en -(n/d)ildo et -(n/d)ildë (à côté d'une alternative en -(n)dil -(n/d)ilmo -(n/d)ilmë qui m'apparaît de moins en moins sûre).
Jérôme
De ce fait, il est probable que notre Dame lambertine soit plus une *Arandildë qu'une *(*)Arandilmë :) ...
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Elenwen tes une fille non
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moi aussi j'aime bien ton nom il est trés joli
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si tu veux apprendre lis ça je les enregistrer sur un site:
L'elfique
Suivez les traces de Tolkien et apprenez à parler comme Arwen et Legolas grâce au dictionnaire elfique. Découvrez la langue magique et envoûtante de ces êtres beaux et immortels tout droit sortis de l'imagination de l'auteur du "Seigneur des Anneaux".
On a le choix entre le dictionnaire français-elfique ou elfique-français. Il suffit de sélectionner la lettre par laquelle le terme qui nous intéresse commence et de découvrir la traduction. Si vous souhaitez parler l'elfique couramment et sans accent, des règles de grammaire et de prononciation sont à votre disposition.
Une encyclopédie complètera votre savoir sur les personnages et autres lieux des différentes œuvres de Tolkien.
Bref je vais essayé de vous trans mettre le tout.mais en plusieur partie.
Sindarin cours 1 : Prononciation
Ce cours cherche seulement à clarifier le plus possible la prononciation du sindarin. C’est simplement un rassemblement d’informations trouvées entre autre dans «le Silmarillion » et «le Seigneur des Anneaux Appendice E ».
- Consonnes :
T : toujours dur, se prononce comme dans «tout ».
P : se prononce comme dans « pour ».
K : se prononce comme dans «koala ».
D : se prononce comme dans «demain ».
B : se prononce comme dans «bien ».
G : toujours dur, se prononce comme dans «Gare » jamais «Gel ».
TH : se prononce comme l’anglais «thin ».
PH : se prononce comme dans «physique ».
DH : se prononce comme l’anglais «this ».
V : se prononce comme dans «vérité ».
CH : se prononce comme dans l'allemand « ach-laut ».
H : se prononce comme l’anglais «house ».
L : se prononce comme dans «laisser ».
R : toujours roulé comme en Espagnol.
S : se prononce comme dans «seul ».
W : se prononce comme dans «ouest ».
- Voyelles :
A : se prononce comme dans «bal ».
E : se prononce comme dans «belle ».
I : se prononce comme dans «bile ».
O : se prononce comme dans «bol ».
U : se prononce comme dans «boule ».
Y : se prononce comme dans «bulle ».
- Diphtongues :
Ai : se prononce comme dans «ail ».
Ei : se prononce comme dans «soleil ».
AE : se prononce comme dans «aède » parfois ai comme en anglais.
OE : se prononce comme dans «poète » parfois comme l’anglais «toy ».
EA : se prononce séparément «e-a ».
EO : se prononce séparément «e-o ».
AU : se prononce comme l’anglais «now ».
Note : les accents ‘ servent à marquer une durée sur la syllabe où il se trouve.
Prélude;
Si j’ai fait ces cours, c’est par passion et donc pour, comme beaucoup d’autres, essayer d’intéresser les fans de Tolkien aux langues imaginées par lui. Et de fait, Tolkien a inventé une foule de langues dont (c’est le cas pour le sindarin du Troisième Age) nous n’avons pas toujours la grammaire complète ou terminée.
Il faut donc analyser le corpus dont on dispose si l’on veut établir les règles de ces langues. Cela a été fait par Helge K.Fauskanger dans son article sur le sindarin sur Ardalambion. Mes cours s’inspirent librement donc de son travail. Par certains points, on pourrait voir dans mes cours un résumé de son article et on n'aurait pas forcément tort ; ainsi, par exemple, mon annexe 1 correspond presque totalement au début de son article (il est vrai qu’il m’aurait été difficile de faire mieux). Cependant, j’ai également mené un travail par moi-même non pas simplement de synthèse mais aussi de recherche et d’approfondissement si j’ose dire ; de sorte que, vous ne trouverez pas d’article correspondant à mon travail sur les Tengwar sur Ardalambion ou ailleurs.
J’ai essayé d’apporter dans ces cours un peu de ce plaisir que j’ai à apprendre une langue même encore un peu inconnue. Certains diront que mes cours vont à l’encontre de la volonté de Tolkien de ne pas édifier une langue internationale, à cela je répondrai que mes cours ne sont que des bases et que je vois mal comment on pourrait parler couramment le sindarin à partir d’eux. Je rajouterai que l’on pourrait même voir dans ces cours du « néo-sindarin » puisqu’il s’appuie parfois sur des hypothèses.
Libre à chacun d’accepter ou de refuser ces cours.
Ainsi, je conseille à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur le sindarin à consulter le site d’Helge K.Fauskanger :
Ardalambion : http://www.uib.no/People/hnohf/
Ardalambion (version française) : http://ardalambion.fr.free.fr/
Sindarin cours 2 : Les articles
Le sindarin ne possède pas d’article indéfini comme le Français «un, une ».
C’est l’absence d’article défini qui indique que le nom est indéfini :
EDHEL, «un elfe » ; IR EDHEL, « l’elfe ».
ARTICLE DEFINI SINGULIER = I / IR*
ARTICLE DEFINI PLURIEL = IN
*IR devant une voyelle.
A la fois au singulier et au pluriel, l’article peut apparaître comme un suffixe attaché aux prépositions:
I/IR devient –N
IN devient –IN
Ainsi, la préposition NO, qui signifie « sous », deviendra NUIN pour « sous le ».
L’article génitif :
Le sindarin exprime le génitif soit par le seul ordre des mots : « Ennyn Durin », Portes (de) Durin ; soit par «en,e », du, de la, si le nom est un nom commun et s’il est défini : « Haudh-en-Elleth », Mont de la Jeune Fille.
Enfin, l’article I est aussi utilisé comme pronom relatif : « Perhael(i sennui Panthael estathar aen) », Samsagace(qui devrait être appelé très-sagace).(Cf.Lettre du roi).
Notons que l’article peut-être relié au nom par un tiret ou un point. C’est ce que nous ferons avec l’article génitif «en, e » pour ne point le confondre, lors des mutations consonantiques, avec «ed, e » qui signifie depuis.
Les pronoms ;
Pronom Personnel:
1° singulier -im / -n* = Je, moi
2° singulier -ch / Hi = Tu, toi
3° singulier E = Il, elle, lui, elle
1° pluriel -m = Nous, notre
2° pluriel -ch = Vous, votre
3° pluriel Hain =Ilselles,eux, elles
Pronoms possessifs :
Mon, ma, mes = Nîn
Ton, ta, tes = Lîn
Son, sa, ses = Dîn
Pronom possessif réfléchi :
Son, sa, ses = In**
*Lorsqu’il se place en suffixe d’un verbe en a, ce a mute en o.
**Les latinistes se souviendront de la distinction :
Vir bibit succum suum : l'homme but son (propre) jus.
Vir bibit succum ejus : l'homme but son jus (celui de quelqu'un d'autre).
Le pluriel des noms ;
En Sindarin, le pluriel se forme grâce aux voyelles. En effet, lors du passage du nom singulier au nom pluriel, les voyelles évoluent pour en donner d’autres.
La Voyelle A :
Il faut distinguer deux cas différents.
Premièrement, lorsque la voyelle A est en syllabe finale : le A devient AI au pluriel.
Exemples :
Barad, pl Beraid (appendice Silmarillion)
Aran, pl Erain (LR : 360)
Deuxièmement, lorsque la voyelle A n’est pas en syllabe finale : le A devient E au pluriel.
Ainsi, on a pour exemple : Aran, pl Erain (LR : 360)
La Voyelle E :
Ici aussi, on distingue deux possibilités.
Premièrement, lorsque le E est en syllabe finale : le E devient I au pluriel.
Exemples :
Edhel, pl Edhil (WJ : 364)
Certh, pl Cirth (WJ : 396)
Nb : Cela fonctionne de même pour le IE en syllabe finale.
Deuxièmement, lorsque le E n’est pas en syllabe finale : le E reste E au pluriel.
Exemple : Ereg, pl Erig (LR : 356)
La Voyelle I :
Cette voyelle se comporte de la façon la plus simple possible, elle ne change pas au pluriel.
Exemple : Ithron, pl Ithryn (UT : 388)
La Voyelle O :
On distingue deux cas distincts.
Premièrement, lorsque le O est en syllabe finale : le O devient Y au pluriel.
Ainsi, on a pour exemple : Orch, pl Yrch (LR : 379)
Nb : Cela fonctionne de même pour le IO en finale.
Deuxièmement, Lorsque le O est en syllabe non finale : le O devient E au pluriel.
Exemple : Golodh, pl Gelydh (LR : 367)
La Voyelle U :
Qu’il soir en finale ou non, le U devient Y au pluriel.
Exemple : Tulus, pl Tylys (LR : 395)
La Voyelle Y :
Tout comme le I, cette voyelle ne change pas au pluriel.
Exemple : Ylf, pl Ylf (WJ : 416)
La Diphtongue AU :
Qu’elle soit ne finale ou non, le AU devient OE au pluriel.
Exemple : Naug, pl Noeg (CLI I : 2)
Autres Diphtongues :
Les autres diphtongues AE, OE, AI, OI, EI, et UI ne changent pas au pluriel.
Pluriel en IN :
Quelques mots forment leur pluriel en IN.
Exemples :
El, pl Elin
Drû, pl Drûin
Une règle n’étant pas établie, on ne peut apporter plus d’informations.
Résumé du pluriel des noms ;
Voyelle au Singulier/ Voyelle au Pluriel en Syllabe Non Finale / Voyelle au Pluriel en Syllabe Finale
A= E =AI
E =(IE) E =I
I =I =I
O =(IO) E =Y
U =Y =Y
Y =Y =Y
AU =OE =OE
AE= AE= AE
AI= AI =AI
EI =EI =EI
UI =UI =UI
OE =OE =OE
OI =OI =OI
Le pluriel de classe ;
Le pluriel de classe ou pluriel collectif est utilisé comme pluriel de groupe, réunissant toutes les chose d’un même nom, ou les choses associées ou rangées d’une façon particulière.
Le plus souvent, il se forme à l’aide du suffixe –ath.
Exemple :
Elenath (la foule des étoiles)
Argonath (la paire de pierres royales)
Ennorath (le groupe de terres orientales)
Si le suffixe –ath s’ajoute à des finales telles que -nt, -nd, -nd ou -m, ces finales se transformeront.
-nt -nn- Cant --> Cannath
-nd -nn- Thond --> Thonnath
-nc -ng- Ranc --> Rangath
-m -mm- Lam --> Lammath
Pour les peuples, il est fréquent d’utiliser le suffixe –rim.
Exemple : Nogoth, Nogothrim (le peuple des Nains).
Il existe aussi le suffixe –hoth utilisé plus souvent dans un sens guerrier ou péjoratif.
Exemple : Glamhoth, la horde bruyante.
Les mutations consonantiques ;
En Sindarin, la première consonne d’un nom subi souvent certaines évolutions ou transformations, ce sont des mutations. Ainsi, les mots commençant par une voyelle ne sont pas affectés par ces mutations.
Ces diverses mutations se divisent en sous-parties que l’on apprendra à distinguer.
Dans les cours suivants, nous décrirons, dans un premier temps, les différentes mutations et les divers éléments qui la provoquent puis nous établirons un résumé de ces mutations.
Cette partie est l’une des plus complexes à comprendre de la grammaire sindarine et donc indispensable à connaître.
La mutation douce ;
La mutation douce est la plus fréquente, elle est aussi connue sous le nom de lénition ou adoucissement.
Voici quelques exemples de mutations douces :
Pân « planche » --> i bân « la planche ».
bess « femme » --> i vess « la femme ».
caw « haut » --> i gaw « le haut ».
On remarque que cette mutation est provoquée par l’article i « le, la ». Il n’est pas le seul à provoquer cette mutation.
Nous allons maintenant dresser la liste de tous les particules et préfixes qui déclenchent la mutation douce:
- l’article i « le, la » .
- le préfixe et préposition ab « après, suivant ».
- la préposition adel « derrière, à l’arrière de ».
- la préposition et préfixe am « sur, au-dessus de »
- le préfixe ath- « des deux côtés, à travers ».
- le préfixe athra- « d’un côté à l’autre ».
- la préposition be « selon ».
- l’adverbe et préfixe dad « vers le bas ».
- la préposition di « sous, en dessous de ».
- le préfixe go-, gwa- « ensemble ».
- la préposition na « à, vers, près de, chez ».
- la préposition nu « sous ».
- la préposition trî « par, à travers ».
- l’élément négatif û- « non, sans ».
La mutation douce se déclenche également avec les adjectifs et les participes qui suivent le nom.
Exemple : Tol Galen « Ile verte » ? Galen est la mutation douce de calen.
Pour les mots composés, le dernier élément subit toujours la mutation douce.
Exemple : Gil-galad « lumière stellaire » ? Galad est la mutation douce de calad.
On remarque également que l’adverbe négatif « avo » provoque la mutation douce.
Exemple : Avo garo « ne fais pas » ? Garo est la mutation douce de caro.
Autre cas, un nom subit toujours la lénition lorsqu’il est objet d’un verbe.
Exemple : suilannad mhellyn în « saluer ses amis » ? Mhellyn est la mutation douce de mellyn.
La mutation nasale, mixte et occlusive ;
La mutation nasale I :
La mutation nasale I est provoquée uniquement par l’article pluriel In « les ».
Ainsi, on a :
in « les » + gelaidh « arbres » = i ngelaidh « les arbres ».
in « les » + beraid « tours » = i meraid « les tours ».
La mutation nasale II :
La mutation nasale II est déclenché par les prépositions an « pour, à » et dan «contre ».
Ainsi, on a :
an « pour » + galadh « arbre » = an ngaladh « pour un arbre ».
dan « contre » + barad « tour » = dam marad « contre une tour ».
Mutation mixte :
La mutation mixte est provoquée par l’article génitif e, en « du, de la ».
Ainsi, on a :
Narn-e-Dinuviel « l’histoire du rossignol » --> Dinuviel est la mutation mixte de Tinuviel.
e-‘west « de la brise » --> ‘west est la mutation mixte de hwest
Mutation occlusive :
La mutation occlusive est provoquée par la particule ed, e « hors de » et od, o «depuis, de ».
Ainsi, on a :
pân « planche » --> e phân « hors d’une planche ».
taur « forêt » --> e thaur « hors d’une forêt ».
La mutation liquide et les cas particuliers ;
La mutation liquide :
La mutation liquide est provoquée par le préfixe or- « au-dessus de, sur ».
Ainsi, on a :
pân « planche > or phân » au-dessus d’une planche ».
benn « homme » > or venn « au-dessus d’un homme ».
galadh « arbre » > or ‘aladh « au-dessus d’un arbre ».
Cas particuliers :
Il existe enfin une sous-catégorie pour les mots commençant par b, d et g.
Elle concerne les mots qui à l’origine commençaient par mb, nd et ñg.
Ainsi ces mots ne subissent pas les mêmes mutations que les autres mots en b, d et g.
Voici donc la liste de ces mots - cas particuliers :
Mutation de B issu de MB primitif :
Les « mots du commerce » dérivés de la racine primitive MBAKH :
- bachor « colporteur » --> i machor « le colporteur »
- bach « article (à échanger) » --> i mach « l’article »
La « paire du destin » issue de MBARAT :
- barad « destiné, condamné » --> i marad « le destiné, le condamné »
- bartho « destiné, condamner » --> i martha « qui destine, qui condamne »
La « paire du pain » issue de MBAS :
- bast « pain » --> i mast « le pain »
- basgorn « miche » --> i masgorn « la miche »
Le « groupe de la contrainte » issu de MBAD et MBAW :
- band « prison, contrainte --> i mand « la prison »
- baug « tyrannnique, cruel, oppressif » --> i maug « le tyrannique »
- bauglo « opprimer » --> i maugla « qui opprime »
- bauglir « tyran, oppresseur » --> i mauglir « le tyran »
- baur « besoin » --> i maur « le besoin »
Le « groupe festif » issu de MBER :
- bereth « fête, festival » --> i mereth « la fête »
- beren « festif, gai, joyeux » --> i meren « le festif »
Et divers :
- bâr « foyer, maison, pays » --> i mâr « le foyer » (racine MBAR)
- both « flaque, petite mare » --> i moth « la flaque » (MBOTH)
- bund « museau, nez, cap » --> i mund « le museau » (MBUD)
Mutation de D issu de ND primitif :
Le « groupe du meurtre » issu de NDAK :
Exemple: daen « cadavre » --> i naen « le cadavre »
Le « groupe du marteau » issu de NDAM :
Exemple :dam « marteau » --> i nam « le marteau »
La « paire de la tête » issue de NDOL :
Exemple :dôl « tête » --> i nôl « la tête »
Et divers :
- dûn « Ouest » --> i nûn « l’Ouest » (NDÛ)
- Dân « Elfe nandorin » --> i Nân « l’Elfe nandorin » (NDAN)
- dangweth « réponse » --> i nangweth « la réponse » (NDAN)
- daer « jeune marié » --> i naer « le jeune marié » (NDER)
- dess « jeune femme » --> i ness « la jeune femme » (NDIS)
- dôr « pays » --> i nôr « le pays » (NDOR)
- dortho « rester, demeurer, séjourner » --> i northa « qui reste » (NDOR)
- doll « noir, obscur, sombre » --> i noll « le noir, l’obscurité » (NDUL)
Mutation de G issu de ÑG primitif :
La « paire de la harpe » issue de ÑGAN :
Exemple : gannel « harpe » --> i ngannel « la harpe »
Le « groupe du loup » issu de ÑGAR(A)M et ÑGAW :
Exemple : garaf « loup » --> i ngaraf « le loup »
Le « groupe de la sagesse » issu de ÑGOL :
Exemple :golu « savoir » --> i ngolu « le savoir »
et finalement les mots pour « mort » et « horreur » :
- gûr « mort » --> i ngûr « la mort » (également guruth, i nguruth) (ÑGUR)
- goroth « horreur » --> i ngoroth « l’horreur » (ÑGOROTH).
Résumé des mutations consonantiques ;
Base Douce Nasale I Nasale II Mixte Occlusive Liquide
b... i v... i m... am m... e-b... e b... or v...
bl... i vl... i ml... a ml... e-ml... e bl... or vl...
br... i vr... i mr... a mr... e-mr... e br... or vr...
c... i g... i ch... a ch... e-g... e ch... or ch...
cl... i gl... i chl... a chl... e-gl... e chl... or chl...
cr... i gr... i chr... a chr... e-gr... e chr... or chr...
d... i dh... i n... an n... e-d... e d... or dh...
dr... i dhr... in dr... an dr... en-dr... e dr... or dhr...
f... i f... i f... af f... en-f... ef f... or f...
g... i '... i ng... an ng... e-g... e g... or '...
gl... i 'l... in gl... an gl... en-gl... e gl... or 'l...
gr... i 'r... in gr... an gr... en-gr... e gr... or 'r...
gw... i 'w... in gw... an gw... en-gw... e gw... or 'w...
h... i ch... i ch... a ch... e-h... e ch... or ch...
hw... i chw... i 'w... a 'w... e-'w... e w... or chw...
l... i l... i l... al l... e-l... ed l... or l...
lh... i thl... i 'l... al 'l... e-'l... e thl... or 'l...
m... i v... i m... am m... e-m... e m... or v...
n... i n... i n... an n... en-n... e n... or n...
p... i b... i ph... a ph... e-b... e ph... or ph...
pr... i br... i phr... a phr... e-mr... e phr... or phr...
r... i r... idh r... adh r... edh-r... ed r... or r...
rh... i thr... idh 'r... adh 'r... e-'r... e thr... or 'r...
s... i h... i s... as s... e-h... es s... or s...
t... i d... i th... a th... e-d... e th... or th...
th... i th... i th... ath th... e-th... eth th... or th...
tr... i dr... i thr... a thr... en-dr... e thr... or thr...
Cas particuliers :
b, d, g dérivés d’occlusives prénasalisées mb, nd, ñg :
Base Douce Nasale I Nasale II Mixte Occlusive Liquide
b... i m... i mb... am mb... e-mb... e mb... or b...
d... i n... i nd... an nd... e-nd... e nd... or d...
g... i ng... in g... an g... en-g... en g... or g...
L'adjectif ;
Les terminaisons types de l’adjectif semblent être -eb, -en et -ui.
Exemple :
aglareb « glorieux » --> aglar « gloire ».
brassen « chauffé à blanc » --> brass « chaleur blanche ».
uanui « monstrueux » --> uan « monstre ».
Il existe un comparatif en sindarin qui se forme au moyen du préfixe ein-.
Exemple : Einior « Ancien --> ior « vieux ».
De la même façon, le sindarin dispose d’un superlatif qui se forme au moyen du suffixe -wain.
Exemple : Iorwain « le plus vieux ».
Les verbes ;
En sindarin, il existe deux catégories de verbes :
les verbes dérivés qui se terminent en –a (appelées Bases en A).
les verbes de base qui se terminent par une consonne (appelées Bases en I).
Pour chacune de ces catégories, les désinences personnelles sont les mêmes et se présentent sous formes de suffixes.
FRANCAIS / SINDARIN
Je / -n
Tu / -ch ou –g
Il, elle / Ø
Nous / -m
Vous / -ch ou –g
Ils, elles / -r
: Les verbes dérivés ;
La conjugaison des verbes dérivés semble fort simple. En effet, elle se forme principalement à partir de suffixes.
L'infinitif :
Il se forme avec la terminaison -o.
Ainsi, la base bronia- devient bronio « endurer ».
Le présent :
Il se forme avec la base seule.
La base bronia- devient bronia « il endure ».
Les désinences personnelles s'ajoutent ensuite.
Remarque : La désinence -n « je » provoque l'inflexion du a en o d'où bronion « (j') endure ».
Le passé :
Il se forme à l’aide du suffixe -nt.
La base bronia- devient broniant « (il) endurait ».
Ce suffixe -nt se transforme en -nne- lors de l’ajout des désinences d’où :
bronniannen « (j’) endurais ».
Le futur :
Il se forme avec le suffixe -tha.
La base bronia- devient broniatha « (il) endurera ».
De nouveau, la désinence -n « je » infléchit le a en o d’où broniathon « (j’) endurerai ».
L'impératif :
Il se forme avec la terminaison -o comme l’infinitif.
La base bronia- devient bronio.
Remarque : L’Impératif couvre toutes les personnes et n’utilise donc pas de désinences.
Le participe actif (ou participe présent) :
Il se forme à l’aide du suffixe -ol.
La base bronia- devient broniol « endurant ».
Remarque : Ici aussi, le participe actif couvre toutes les personnes.
Le participe parfait actif :
Il désigne une action qui a déjà été effectuée. Il se forme avec le suffixe -iel.
La base bronia- devient broniel « ayant enduré ».
Le participe passif (ou participe passé) :
Il se forme avec le suffixe -nnen.
La base bronia- devient broniannen.
Pour le participe passif, il existe un pluriel. Pour l’obtenir, il suffit de l’infléchir comme s’il s’agissait d’un nom. Ainsi, broniannen --> breniennin au pluriel.
Le gérondif :
Il se forme à l’aide du suffixe -b.
La base bronia- devient broniad « endurance » (l’acte d’endurer).
Il est le plus souvent employé comme infinitif.
Résumé des verbes dérivés ;
Temps/Mode Formation Exemple Signification
INFINITF Base + -o Bronio Endurer
PRESENT Base seule * Bronia (Il) Endure
PASSE Base + -nt ** Broniant (Il) Endurait
FUTUR Base + -tha *** Broniatha (Il) Endurera
IMPERATIF Base + -o Bronio Endure !
PARTICIPE ACTIF Base + -ol Broniol Endurant
PARTICIPE PASSE ACTIF Base + -iel Broniel Ayant enduré
PARTICIPE PASSIF Base + -nnen **** Broniannen Endure
GERONDIF Base + -d Broniad Endurance
NB :Le verbe d’exemple est bronia-.
* La désinence –n (je) infléchit le a en o.
** Le –nt devient –nn- lors de l’ajout des désinences
*** La désinence –n (je) infléchit le a en o.
**** Le participe passif se met au pluriel selon les règles du nom.
Les verbes de base ;
L'infinitif :
Il se forme avec le suffixe -i.
De plus, le suffixe provoque l’inflexion des voyelles a et o en e.
Exemple : blab --> blebi « battre ».
Le présent :
On distingue ici deux cas :
Les monosyllabiques : Le présent se forme en allongeant la voyelle.
La base fir- devient fîr « (il) arrête ».
Les polysyllabiques : Le présent se forme d’après la base.
La base osgar- devient osgar « (il) ampute ».
Remarque générale : Lors de l’ajout des désinences, il faut prendre pour racine l’infinitif et infléchir les voyelles a et o en e.
Exemple : dar --> derin « j’arrête ».
Le passé :
Ici encore, il existe différents cas selon la consonne finale.
Pour une base en r, on ajoute un -n. Ainsi, dar- --> darn « arrêtait ».
Pour une base en n, on double le n. Ainsi, cen- --> cenn « voyait ».
Pour une base en -l, on double le l. Ainsi, pel- --> pell « s’étiolait ».
Pour une base en -d, on remplace par -nt. Ainsi, had- --> hant « lança ».
Pour une base en -b, on ajoute un -mp. Ainsi, cab- --> camp « sauta ».
Pour une base en -g, remplace par nc. Ainsi, dag- --> danc « tua ».
Pour une base en -dh, on remplace par nd. Ainsi, redh- --> rend « serma ».
Pour une base en -v, on remplace par -m. Ainsi, lav- --> lam « lécha ».
Remarque générale : Lors de l’ajout des désinences, il convient d’ajouter le suffixe i et d’infléchir a et o en e.
Exemple : fir- firnin « (je) mourais ».
Le futur :
Il suffit d’ajouter le suffixe -tha ainsi que la voyelle de liaison -i.
Exemple : dar- --> deritha « arrêtera ».
Remarque : Ici encore, les voyelles a et o deviennent e.
L'impératif :
Il se forme à l’aide du suffixe -o comme pour les verbes dérivés.
Le participe actif (ou participe présent) :
Il se forme à l’aide du suffixe -el.
Remarque : Pour les verbes en -i, ce suffixe devient iel.
Exemple : fir- --> firiel « mourant ».
Le participe parfait actif :
Il se forme à l’aide du suffixe -iel, la voyelle i devenant un î.
Remarque : Les voyelles e, a et o s’infléchissent en î, ô et û respectivement.
Exemple : ped --> pîdiel « ayant parlé ».
Le participe passif (ou participe passé) :
Il se forme en ajoutant le suffixe -en à la troisième personne du passé.
Exemple : dar-> darn --> darnen « arrêté ».
NB : Les finales -nt, -nc, -mp, -nd, -m deviennent -nn-, -ng-, -mm-, -nn- et -mm-.
Exemple : ped- --> pent --> pennen « parlé ».
Remarque : Au pluriel, le suffixe -en devient -in infléchissant les a et o en e.
Exemple : dangen « abattu » --> dengin « abattus ».
Le gérondif :
Il se forme à l’aide du suffixe -ed.
Résumé des verbes de base ;
Temps/Mode Formation Exemple Signification
INFINITF Base + -i (1) Firi
Deri Mourir
Arrêter
PRESENT A) Voyelle allongée (2)
B) Base seule (2) Fîr
Osgar (il) meurt
(il) ampute
PASSE Voir cours Firn
Darn (il) mourut
(il) arrêta
FUTUR Base + i + -tha (3) Firitha
Deritha (il) mourra
(il) s’arrêtera
IMPERATIF Base + -o Firo
Daro Meurt !
Arrête !
PARTICIPE ACTIF Base + -el (4) Firiel
Darel Morrant
Arrêtant
PARTICIPE PASSE ACTIF Base + -iel (5)
(les verbes en i l’allonge) Fîriel
Dôriel Etant mort
Ayant arrêté
PARTICIPE PASSIF 3° sg du passé + -en (6) Firnen
Darnen Mort
Arrêté
GERONDIF Base + -ed Fired
Dared Mort (décès)
Arrêt
(1) Les voyelles a et o infléchissent en e.
(2) On prend pour base l’infinitif lors de l’ajout des désinences.
(3) Les voyelles a et o infléchissent en e.
(4) Pour les verbes en i, -el devient -iel.
(5) Les voyelles e, a et o deviennent î, ô et û.
(6) Au pluriel, -en devient -in et les voyelles a et o infléchissent en e.
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AUTEUR : DATE : 23 juin 2004
Fantesia
voici votre lexique Elfique
complément sur l'elfique
L'elfique
L'effet de serre
CANCER DE LA PEAU
CRÈME SOLAIRE
vin mousseux
Acces Webmaster E-mail
Amusez-vous bien et bonne lecture À tous !
La sauterelle bleue
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Le retour de pili, en grande forme !
Et pour couronner le tout, il nous poste le fameux "cours" de sindarin de Tolkienfrance, pompé sur... euh pardon, "inspiré" de la traduction de l'article sur le sindarin d'Ardalambion.fr, et le "cours" semble apparemment avoir été pompé à son tour par un autre site sans scrupules !
Vive internet...
Sébastien.
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Et on a un peu de tout sur ces sites :"Creme solaire, cancer de la peau, vin mousseux..."
Ca devait etre tres utilise du temps des elfes pour que ce soit sur un site d'"apprentissage" des langues elfiques...
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Eh bien...
Pili, on ne peut pas parler une langue elfique couramment, et sûrement pas le sindarin!
Moi aussi, je vais m'amuser à copier un résumé de grammaire de latin ou français sur une demi-page, ça serait amusant de voir le résultat... :-(
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Et "kermesse breughelienne" ?
J'ai jamais eu la réponse à ma question...
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Tiens, pili a eu une idée lumineuse.
Donc pour ceux qui chercherait des noms elfiques et qui veulent être sûrs d'être en conformité avec l'oeuvre de Tolkien, je me propose de scanner et télécharger l'ensemble du Seigneur des Anneaux, des CLI et du Silmarillion sur ce fuseau.
Bougez pas, je reviens...
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Myrdarion > je me propose de scanner et télécharger l'ensemble du Seigneur des Anneaux, des CLI et du Silmarillion sur ce fuseau.
Et moi, je m'y oppose. Il est totalement exclus de donner un tel contenu en téléchargement sur JRRVF...
Cédric.
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Myrdalion, libraire de son état, plaisantait, j'en suis sûr... ;-)
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> Il est totalement exclus de donner un tel contenu en téléchargement sur JRRVF...
Et l'article de pili, repompé sur un autre site ?
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Toko > Et l'article de pili, repompé sur un autre site ?
Oui, bien sûr, un simple lien aurait suffi. Je m'en charge...
C.
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> Sinon je propose Aiwemelon, qui voudrait dire "ami des oiseaux"
Le pluriel de aiwë ne devrait-il pas être aiwi ?
>Les experts en langues elfiques, aidez-moi svp !!
Pourquoi "les experts" ?? N'y a-t-il donc que les soit disants experts qui ont le droit de vous aider ? Il apparait pourtant clairement que les premiers à avoir intervenu sont des "debutants"... cessons donc de juger les personnes selon leur "connaissances Tolkiennienne" (quel barbarisme !!!)
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Quel intérêt de faire remonter ce fuseau pour répondre à un message vieux de quelques années, Altaia?
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> Quel intérêt de faire remonter ce fuseau pour répondre à un message vieux de quelques années, Altaia?
En effet...
> Pourquoi "les experts" ?? N'y a-t-il donc que les soit disants experts qui ont le droit de vous aider ? Il apparait pourtant clairement que les premiers à avoir intervenu sont des "debutants"... cessons donc de juger les personnes selon leur "connaissances Tolkiennienne" (quel barbarisme !!!)
Mon intention n'est pas de prôner l'élitisme ou de juger les gens en fonction de leur connaissances tolkiéniennes (pourquoi barbarisme ? On dit bien freudien, saussurien, etc.), mais il apparaît clairement que les réponses des "non spécialistes" sont souvent erronnées ou incomplètes (j'ai bien souvent, pas toujours). Le présent fuseau en est l'exemple...
Les langues de Tolkien ne sont pas des "sous-langues" : leur nature de langues inventées, imaginaires, ne les rend pas plus accessibles ou plus simples que de vrais langues. D'ailleurs, leur double existence, au sein du monde fictif (en tant que langues des peuples d'Arda) et dans notre propre monde (en tant que fruit de l'invention de Tolkien), les rend même, à bien des égards, plus complexes que des langues réelles.
Le mot d'"expertise" est sans doute à bannir, mais il n'empêche que pour pouvoir prétendre répondre à des questions sur un sujet aussi complexe il faut au mieux s'être penché sur la question de façon sérieuse, ce qui implique, vu l'ampleur des sources, du temps, beaucoup de temps (des mois, voire des années pour certains des "experts" qui fréquentent ce forum et d'autres)... Avoir lu des articles sur le net ne constitue pas un critère objectif : la quasi-totalité des sites traitant des langues inventées de Tolkien sont fantaisistes, erronées ou incomplets, à quelques rares exceptions, et seule l'étude des sources originales - les textes de Tolkien - est valable.
> Le pluriel de aiwë ne devrait-il pas être aiwi ?
Le pluriel d'aiwe est bien aiwi. Mais en composition, il est courant d'employer le singulier pour des composés du type "X des Y" : cf. le qu. Aiwendil "ami des oiseaux", (surnom de Radagast) ou Aiwenóre "terre des oiseaux" (une métaphore pour l'air, les cieux), ou le q. aiwe "oiseau" apparaît bien au singulier. Les exemples abondent en ce sens dans le corpus (Eldamar "pays des Eldar", etc.), et les composés de ce type où le déterminé pluriel apparaît réellement au pluriel sont plutôt l'exception que la règle (il en existe bien quelques uns, mais je n'ai pas d'exemple en tête).
Encore une preuve de la complexité de ces constructions linguistiques, façonnées à l'image des langues naturelles. Comme quoi, il faut parfois faire confiance aux "spécialistes" (avec moultes guillemets, bien entendu !). ;)
A bon entendeur...
Sébastien.
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Voilà qui me satisfait grandement, merci d'avoir su expliquer les choses aussi clairement.
Désolé pour le dérangement,
Bonne soirée
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