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1 Chapitre unique, degré second...
Depuis quelques mois, on avait signalé dans le pays toutes sortes de pernicieuses manifestations diaboliques et leur inévitable corollaire : la multiplication des sorciers, de leurs malveillantes progénitures et des actes venimeux liés à leurs inracontables activités.
Répondant aux lamentations des bourgeois de Châteauroux, bonne ville du Roy en terre de Berry, le fameux inquisiteur laïc Jean Boudin, grand découvreur de sorcières, fut dépêché par le Parlement de Paris pour interroger des suspects sur place.
Le Malleus Maleficarum et le Traité des Confessions des Malfaiteurs et Sorciers dans sa besace pour seules nourritures morales, il sen vint par les chemins pluvieux de la province berrichonne.
Après une première visite du pays, Boudin sut que la terre castelroussine, en particulier dans sa partie nord-ouest, était la proie du démon. Il apparut évident à ses yeux, transcendés par sa sainte mission, quil y avait des suppôts du Malin dans chaque bourgade dun infernal triangle situé entre Déols, St Maur et Villers-les-Ormes et que, selon la formule consacrée, il y avait bien peu de familles qui ne touchaient au sortilège par quelque bout...
La publication sur les portes des églises de mises en demeure, que dans le langage des clercs on appelle exhortations monitoriales, permit à linquisiteur dobtenir laide de braves dénonciateurs. Rapidement, le cur et la source de tout le maléfice furent repérés par le recoupement des témoignages : Il sagissait dun modeste mesnil isolé, non loin du chemin de Saint Christophe et dont le nom à lui seul évoquait les débauches éthyliques et les bacchanales les plus infâmes : la Pinterie.
La rétribution des dénonciateurs fut à la hauteur du service quils rendirent à la sainte besogne visant à purger le royaume des serviteurs de Satan : ils furent soumis au fouet, nul sage ne pouvant dénoncer son voisin sans un salaire approprié. Et ce supplice salvateur visait à les aider, pauvres bougres de délateurs, à retrouver le chemin de la sagesse car là où se trouve un chemin, se trouve un fouet (Schlaaak !)...
La pluie sur les talons, Boudin et ses collaborateurs se rendirent sur place. La fermette diabolique se trouvait cachée sous la vile protection de grands arbres noirs, et ils faillirent rater lentrée. Mais passée cette entrée, les lieux se révélèrent forts agréables. Trois bâtiments idéalement disposés au cur dun complexe de jardins parfumés où roses trémières, lauriers, bouleaux, pommiers et fraises des bois dominaient. Derrière, un agréable bosquet appelait les visiteurs à la découverte des chemins de la rêverie.
Apparences trompeuses : lil acéré de linquisiteur laïc ce saint homme permit de mettre la lumière sur les détails révélateurs de la possession maléfique des lieux : moults araignées discrètes mais bien réelles peuplaient les parages tout en laissant de pénibles abeilles tourner autour des visages des visiteurs ; le sol de la grande clairière était parsemé de taupinières aux dimensions démesurées qui laissaient deviner un peuplement souterrain de grouillantes créatures affreuses ; une vaste fosse, dont le secret laissait imaginer les pires usages, occupait le cur des bois ; enfin, un puits dont la profondeur ne put être determinée, était réputé contenir les corps sans vie dinnombrables enfants, selon les dires dun certain Dongann, bouffon de son métier...
Le constat de la mainmise satanique sur lidyllique mesnil ainsi fait, une liste des démons, créatures maléfiques, sorciers et ensorceleuses fut établie, ainsi quune liste de leurs victimes, essentiellement des jeunes femmes innocentes enlevées à leurs parents.
Versé dans l'intime connaissance du gouvernement des mondes souterrains, Boudin détermina la hiérarchisation infernale à laquelle obéissait le rassemblement des conjurés de la Pinterie.
En premier venait Satan lui-même, prince des démons, connu ici sous le nom improbable de Necsipaal Eldomë, grand initiateur du sabbat orgiaque à lorigine de toute laffaire et de lémoi qui troublait le pays. Vêtu de noir, il avait investi le corps dune innocente donzelle, mais personne nétait dupe de la nature véritable de lêtre qui se cachait sous ses traits.
En second trouvait-on un obscur être de lentre-deux monde, dont le modeste grade de colonel cachait des responsabilités plus grandes, puisquil fut surpris à maintes reprises dans des dispositions indécentes envers son maître ci-dessus cité. De son patronyme, nous ne savons rien dautre que ce qui a déjà été établi, il portait en effet le nom sacré dun elfe de Nargothrond autrefois tombé dans les griffes des loups-garous de Tol-in-Gauroth. Mais là nétais pas le seul sacrilège dont le Colonel Edrahil était capable.
Puis venaient les dragons.
Le plus petit, non par la taille mais par le pouvoir, avait subtilisé le ridicule pseudonyme de Sacquet pour donner lillusion de lhonorabilité dans des parages agricoles où les gens nétaient pourtant pas dupes.
Le plus grand, non par la taille mais par le pouvoir, cachait sous le masque dun érudit modeste, débonnaire et (légèrement) bedonnant, un vil être dont la perversion navait pas de limites et dont les multiples visages, parfois masqués de brume, et parfois de grelots, avaient entraîné linnocente dame Romaine dans les parages douteux et aveugles dune dangereuse séduction amoureuse. Ainsi était Hiswelokë, licencieux et savant, sage et mécréant, lubrique et charmant.
Maintenant suivaient les Princes infernaux, commandants sans âmes des légions infernales. Ces êtres malfaisants et surnaturels, porteurs de saints titres impériaux ignominieusement usurpés, étaient au nombre de deux. Et cétait là une quantité déjà intolérable. Bastien, le premier, grand monarque de locculte nation des guiques , portait la barbe des pâtres du Kirghizistan, un signe distinctif qui aurait mérité à lui seul un traité, avec annexes, appendices et commentaires. Ses étranges allées et venues entre la Pinterie et la lointaine terre insulaire de Chypre laissaient supposer une alliance avec quelques démons de la danse de lOrient ancien...
Elwë, le second, régnait sur les âmes perdues des terres boisées dAlsace, où la révélation soi-disant scandale des évêques payés avec les deniers de lEtat nest désormais plus le combat que de quelques républicains impies et minoritaires. Cétait avec une douteuse légitimité elfique, détournée à la faveur de linattention des sages gardiens de la tradition patronymique de lEldalië que le monarque sévissait, tourmentant les âmes des plus faibles et en particulier celles des jeunes filles candides, telles la douce fée Laegalad, belle dame des champs verts et des bois dor, et la jeune et ingénue Forfirith, à la peau de lait et aux yeux de noisette, qui ségarèrent dans ces lieux maudits et qui, prisonnières des rets de sa malfaisance, furent contraintes de subir les continuels excès de limpérial débauché.
Aux ordres de ces maîtres abjects, tâtant du fouet sur chacun des chemins de la Pinterie en chantant lhymne gobelin adéquat, continuellement sous leffet de substances éthyliques douteuses et dont la réputation disait quelles rendaient aveugles si on les buvait cul-sec, venaient les créatures inférieures, mâles et femelles.
La première dentre elles était linfâme Benilbo, qui, sous des dehors agréables et semi-elfiques, et sous le couvert dun patronyme de bon aloi (Béni-le-Beau) était en fait un parfait auxiliaire des noirs projets de Satan. On disait quil était prêt à traverser le pays pour enlever jusquaux plus pures filles de la Verte Irlande, comme ce fut le cas de la belle Saivh qui, contrairement à ce que laissait espérer son nom de baptême, ne fut point sauvée...
En second venait Lalaith, dont la petite taille et lhumeur avenante cachaient en vérité une effroyable succube, adoratrice de Lilith dont elle singea autrefois lamentablement le nom maudit. Elle arborait fièrement dans tous ses déplacements son plus beau trophée : le chevalier Prez, piteusement capturé par ses soins dans des circonstances occultes et désormais contraint de subir fièvres et tourments, en particulier durant les nuits passées sous la tente de la noire demoiselle.
Martine suivait de près, tant par sombres talents que par son art de lenvoûtement. Quon ne sy trompe pas ! les fleurs qui décoraient ses pantalons étaient éminemment carnivores, et le paladin Maël fut bien près dêtre impitoyablement dévoré...
Au couple infernal des maîtres des lieux, Satan et le Colonel, venait comme en miroir labjecte et maudite union du Nain Gili le Gawain, difforme manipulateur du feu et de lElfe Elbaratha, trois fois reniée par son peuple. Nul ne saurait dire lequel est lesclave de lautre ni quelle aberration des sentiments conduisit ces deux être aussi corrompus que dissemblables (Elle si belle et Lui si contrefait) à sunir pour le malheur et pour le pire. Mais lunion se fit toutefois, et sous de bien crépusculaires auspices puisque ce fut sous la forme repoussante et contre-nature dun pacte quils sallièrent, prétexte fallacieux à de futures noires agapes estivales...
Brethil et Silentman nétaient pas en reste. Maîtres des Abysses silencieuses et désertées, à la fois discrets et charismatiques, ce couple avait la faveur de Satan et on racontait que tous les trois avaient longtemps vécu sous le même toit infernal, se subissant mutuellement entre cuisine démesurément petite et étranges incendies de balcons...
Plus pernicieux encore que tous ceux jusque-là cités, le terrible Tilkalin. Ce vaniteux satanique prétendait détenir lérudition nécessaire à captiver les foules. Sous le patronage maudit du Prince des Enfers, il mis en uvre limplacable plan qui avait germé dans son cerveau maléfique. Et si son érudition captiva en effet la foule, cétait pour mieux la paralyser deffroi, et donner à Satan autant de chair fraîche pour lorgiaque sauce bolognaise qui se déverserait sans fin sur les conjurés de la Pinterie.
Mais de tous ceux évoqués jusquà présent dans cette insupportable liste, Gurth était le plus terrible. Se complaisant dans les noires pensées de son cerveau malade, la créature se déplaçait sous les traits dun viking décadent. Instable et pervers, Gurth tenait sous son influence ensorcelée et avec la complicité de Lionel, un jeune démon de la taille dun Hobbit, la pauvre fée Rebecca. Contemplateurs insatiable des noirs destins des poètes maudits, inspirateurs des musiques les plus sombres et les plus décadentes, buveur de liqueurs infernales directement au tonneau, il était sans doute le meilleur des courtisans de Satan...
A cette longue énumération des noms maudits des proches du maître des enfers, Jean Boudin eut une pensée émue pour leurs victimes. Toutes navaient pas été citées...
Ainsi de Maître Dior, érudit du royaume des Belges, grand connaisseur des féeries de la chose elfique ; ainsi de dame Melilot, fée du sourire et enchanteresse enchantée ; ainsi dIncanus sans doute mordu au poignet par une succube, blessure quil dissimula sous un improbable bandage marri ; ainsi de Ronan, dont la timidité cachait un passionnant conteur...
Et Moraldandil, maître de toutes les langues, attiré dans le piège par Satan lui-même qui, bien quembrassant toute perfection, ne connaît pas les saveurs de la prononciation exacte des « Amlwch », « Pwllheli » et autres « Jyväskylä »...
Et dame Lambertine, venue elle aussi des confins du royaume des Belges dans lespoir de retrouver des amis, elle ne trouva là que sombre bacchanales, orgies maléfiques et les heurs et malheurs dun nain connu dont la foule maudite sest goulûment délectée...
Et dame Sylvae de la vermeille Pibrac, fêtée contre son gré par la foule telle une obscure déesse païenne, couverte de cadeaux et doffrandes, choquant sa douce et innocente piété et cette admirable modestie propre aux véritables fées.
Et dame Kendra, aussi rayonnante que jamais, affectée par toutes les fausses notes des musiques corrompues, alors quelle espérait beaux concerts et douces mélopées...
Et la merveilleuse princesse de Mâcon Geliriel-la-toute-belle, aux fines mains, au sourire-poème et aux yeux-coquillages, contrainte de sassurer de la protection du preux chevalier Isengar, infatigable promoteur du rétablissement de la vérité, de la justice et de la paix en ce bas monde que son nom soit béni des anges qui accepta cette lourde tâche sans faillir, malgré les pressions des ennemis à la solde de Satan, mais qui finit capturé, inondé par les sarcasmes de la foule des maudits et forcé à réaliser des danses difformes, torse-nu, sous le patronage dune idole appelée Iggy...
Autant dinnocents happés dans linfernal tourbillon de la Pinterie.
Au final, seules deux victimes présumées purent séchapper à temps : Samwise le bon, et Palantir le Tar, qui contrairement à son patronyme, réussit à partir tôt.
Ces deux là furent longuement interrogés par Jean Boudin et ses collaborateurs qui comptaient établir un écrasant réquisitoire qui permettrait à la sainte uvre de déchaîner le fer et le feu sur le pays pour y extirper toute influence du Malin. Déjà, on préparait les bûchers à Brelay et à Saint Christophe, et les Bourgeois de Châteauroux se frottaient les mains à lidée que la justice de Dieu leur permettrait dacquérir gratuitement les terres abandonnées quils auraient dû payer si leurs propriétaires navaient pas été des sorciers...
Mais contre toute attente, Palantir et Samwise névoquèrent que le Merveilleux et la Féerie qui émanaient de la Pinterie... et la bienheureuse enquête ne put permettre den dire plus...
Faute de preuves accablantes, et en labsence de la majorité des suspects, les juges du Parlement ainsi que lévêque de Bourges pressèrent Boudin dabandonner les charges contre les habitants de la Pinterie. Un brave homme quon appelait Pépé et sa fille dame Myriam, furent alors remis en liberté et reprirent leur quotidien dans le délicieux cadre du petit mesnil, sous lombre des arbres centenaires et dans le parfum des roses trémières.
Linquisiteur laïc, dépité, sen retourna doù il était venu par les chemins pluvieux du Berry, se demandant si en fin de compte lEnfer nétais pas seulement pavé de bonnes intentions, mais si justement celles-ci nétaient pas denfer . Pour ces pensées maudites, il sauto-flagella à chaque étape en signe de pénitence, car là où il y a un chemin, il y a un fouet (Schlaaak !)
Texte rédigé dune seule traite dans linsomniaque nuit du mardi 10 au mercredi 11 juillet 2007, sous leffet dun marrissement post-moot, un cas que les juges de lancien temps auraient probablement qualifié de possession démoniaque...
I. :o)
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Je vois que je ne suis pas le seul à passer des nuits courtes depuis lundi :o)
Même si la productivité ne fut pas aussi interressante... Epoustouflant d'imagination et de champs lexical, utilisé à bon escient. Un Grand Merci JR :o)
Elwe
Prince Infernal
NB: une petite pensée pour mes adorables victimes que sont les demoiselles de notre compagnie, en particulier Stéphanie & Laura... Mais pas seulement :o)
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Oui, c'est bon, c'est fin, ça se mange (et se boit) sans fin. Une seule chose à dire : encore ! ;-))
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Trollage : mais je voulais préciser que c'etait MA productivité qui etait bien moins interessante bien sur ^^
J'en profite pour réclamer à Isengar, d'autres "Promenades" en TdM... Ca manque vraisemblablement à beaucoup d'entre-nous :o)
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* rougit *
Merci, Isengar :)
(et merci, Julien... moi je ne fais pas dans la demie-mesure, ce sont des grandes pensées que j'ai pour vous :D)
Stéphanie -- arf, faible âme... ma seule faiblesse est de tenir à vous :)
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Une conspiration, je vous dis ! Tout est fait pour que se prolonge cette humeur post-mootique ...
Merci pour ce texte, Maître Touque :-)
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Gnihihihihi !
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Joli, Isengar! Un coup à vous démarrir le post-moot. 8-))) (*sourire béat et un brin idiot de celle(/lui) qui se souvient tout seul de moments faëriques - quand personne autour d'elle(/lui) n'y entrave que pouic*).
Merci, cousin Took.
Raaah! Dire que j'ai raté l'iguane mono-abdominique! Malédiction!
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Une petite ballade, soyez indulgents envers les "e" muets, et les circonflexes ^^
Ben et Lamberte, belle équipée,
France et Navarre, nous parcourûmes;
Lors nous trouvâmes la maisonnée.
Vinnie lElfe, son Nain à lenclume,
Charmante compagnie, nous en fûmes.
Inc et Forfi, nous attendant.
Ô Samwise, ce soir, que nous bûmes,
Sur Castel Raoul demeurant.
La nuit venant, quelle belle chambrée !
Pour rêver aux rires qui sallument :
Kendra, lEmpereur, et sa livrée,
La Silvane perdue dans ses brumes,
Tilkalin, sans nulle amertume,
Beckie et Gurth, toujours riant,
Et tant dautres encore, nous les tûmes,
Sur Castel Raoul demeurant.
À travers champs, troupe promenée,
Nous attrapâmes des prés le rhume;
Que ne tienne point, vive la tablée.
Abondantes ripailles nous reçûmes,
Et à Sylvae, joyeusement bûmes.
Conférences coitement écoutant
Nous en aller, nous nous le dûmes -
Sur Castel Raoul demeurant.
Necs, honorés sûrement nous fûmes,
Et nous partîmes, Tof remerciant.
Chers parents,grands mercis nous dûmes,
Sur Castel Raoul demeurant.
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Dites, que ceux que je n'ai pas nommés n'en prennent pas ombrage, hein, la petite ballade, dont j'usais si facilement naguère, et que j'ai ici bien malmenée, m'a imposé quelques contraintes ^^
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Pas de souci. Même ceusses qui ne sont pas cités s'y retrouvent ;o)
I.
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JR > méééheuuu j'avais juste besoin d'un pilier moi .... (sinon merci pour la pinte de rire ;-P )(t'aurais pas oublié nos pseudos au Noldo et à moi mmm ?)
Dior > je plussoie sur JR pas besoin de noms pour s'y retrouver ;-)
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Bigre, mais c'est qu'en plus d'être achtement sympathiques, ils ont du talent ces petits gars!
Encore! Encore! Bis!
N'empêche, j'aurais bien voulu faire partie des gentils, pour une fois...
Alors, la suite c'est pour quand?
Elba
je savais pas que le marissement-post-moot ça durait si longtemps *soupir*
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ça fait quelques jours qu'on en parle ... mais sait-on vraiment ce que c'est ?
Marrissement post-Moot
Définition :
Syndrome saisonnier non viral mais transmissible par des voies non encore définies affectant en général une catégorie restreinte de la population
Symptômes :
- Forte fréquentation d'un obscur site à prétentions vaguement littéraires désigné sous l'acronyme sibyllin de JRRVF
- Participation active à la transformation en "chat" de certains fuseaux dudit site
- Emergence d'une personnalité secondaire à laquelle le sujet tend à s'identifier, dans certains cas extrêmes il se désigne à la 3e personne (ex : le Nain va se venger !)
- envie d'un ixième petit déjeuner
- Tendance à afficher en permanence un sourire niais lointain, voire à s'esclaffer sans raison apparente
- Propension à chantonner continuellement des fragments sans queue ni tête ... s'accompagne parfois d'une esquisse de pas de danse
- Atteint des sommets d'inefficacité en situation professionnelle lors des premiers jours du cycle
- Certains sujets présentent également un intérêt soudain pour un domaine artistique non encore pratiqué (calligraphie, couture, poésie, musique ...) ou encore abordent l'apprentissage d'une langue nouvelle (hongrois, breton, gallois, HTML ...)
Note :
La durée et la vigueur des symptômes varient selon l'individu. Il n'existe à ce jour aucun remède connu, même si on murmure dans les milieux autorisés que "un Moot" serait la solution.
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Mwwwwwwwwwwarf ! Très bonne, la définition :D J'aime beaucoup !
Notons aussi que l'effet post-mootiens rejailli aussi sur les non-contaminés (on estime que les compétences en "faire sourire les gens" sont à +23), et que la consommation de Astérix, Kaamelot et Naheulbeuk augmente fortement durant la maladie.
Mmm, de même que la somme des pseudos ;)
S. -- Laegalad-Vert-Reflet-sur-l'Eau, dite Laegalad-la-Fée, Dame des Champs Vert et des Bois d'Or, Fille-de-l'automne, Silvane-des-Brumes, etc, etc, etc... :D
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Aaaah... Martine, chère Martine.
Comme pour le poème de Dior, je ne suis pas cité, mais je me reconnais farpaitement dans cette définition :o)
D'ailleurs, pour ce vendredi après-midi, en ce qui concerne mes objectifs professionnels de la journée, je déclare forfait... on verra lundi.
Comme quoi, ce marrissement post-moot aura été le plus long de tous, en ce qui me concerne, sachant que je ressens bien qu'il n'est pas terminé :o/
I. Démoniaquement possédé... mootement marri
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Je plussoie avec force & robustesse Caius Banzaius! ^^
Excellente définition... D'ailleurs, vu ma productivité actuelle, je vais rapidement quitter le bureau afin de rejoindre mon transat' :o)
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Moi aussi ! Heeeu, enfin, non, pas dans le même transat quand même ;) Mais la nacelle sous les chênes, avec juste une trouée de feuillage au dessus... mmm... faudra que je pense au cocktail sylvain avant (1/4 crême de mûre, 3/4 jus de framboise, un trait de sirop de fraise, et des framboises dedans, et quelques glaçons), sinon je ne bouge plus !
S. -- productivité ? Quoi ça ?
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c'est vrai qu'une gueule de bois ça passe plus vite ... sniiifff (si si j'te juureeee !!!)
sans vouloir te froisser mon cher Impérator ça serait plutôt "Caius Bonzaius" dans mon cas ;-)
Mel'
Marned Ronflin' Bonzai Co
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Seulement les premiers jours ?
ça fait 4 jours que le moot est fini et je suis *encore* ici en train de poster des bêtises
De plus, je me suis achetée une jupe indienne atrocement colorée en l'honneur de Rebeca. Voui... dorée et verte et bordeaux avec plein de motifs.
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Dites, si l'on a tous les symptômes, c'est grave (depuis mon retour, mes collègues me regardent bizarrement...) ? ;-)
T., complètement azymooté !
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Kendra : gaffe à la teinture alors ! Je conseille de mettre du vinaigre blanc pour un premier bain à l'eau froide, avant tout lavage à froid... j'ai fais ça avec mon cache-coeur que j'avais au moot, ça n'a quasi pas dégorgé du coup :)
Tilkalin : C'est ce que je te disais : on a encore plein de paillettes de Faerie sur la figure :D
S. -- qui a parlé de chat ? :D
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Miaaaouuuu !!!!!!
(... non, rien, je sors...)
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PS : l'elficité du coquetèle laegaladien est mis en doute par ma hobbitique personne : il manque de bulles !
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D'où je déduis que les bulles sont une composante hobbitique et non elfique ;) Moi je déteste ça, et j'ai été incapable de boire le vin pourtant réputé que Dame Sylvie nous avait servi pour son anniversaire. Trop de bulles, j'ai trouvé ça inbuvable :(
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Apparemment vous vous êtes tous bien amusés... :-) Et je suis heureux de constater que Romaine et Didier sont toujours vivants... ;o)
J'aurai bien voulu venir, mais une difficile cure de désintoxication politicienne, à l'occasion d'un travail saisonnier, m'empêche de sortir de Midi-Pyrénées jusqu'à la fin du mois... ;-)
Cependant, quelque-chose me dit que, sauf erreur de ma part, je verrai peut-être certains d'entre-vous le mois prochain... ;-)
Cordialement, :-)
Hyarion.
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Je profite d'un petit passage dans le coin pour m'apercevoir que l'on s'amuse toujours hautant par ici...
Joli Isengard, très joli!!!
Salutation à tout le petit peuple démoniaque ;-)
Ulmo (et sa Chimay Blanche)
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Je profite d'un petit passage dans le coin pour m'apercevoir que l'on s'amuse toujours hautant par ici...
Joli Isengard, très joli!!!
Salutation à tout le petit peuple démoniaque ;-)
Ulmo (et sa Chimay Blanche)
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Apparement la Chimay ne fait pas seulement voir double, mais aussi écrire double... Désolé pour le doublon :-§
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Oh Ulmo! ça fait tellement longtemps! (le moot de Coo, c'était il y a trois ans, non?) Ravie d'avoir de tes nouvelles, qu'est ce que tu deviens? Apparemment tu vas bien, Didier et moi te faisons de grosses grosses bises ;o)
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Ulmooooo!!!!! Que ne fus-tu des nôtres !! Un Seigneur des Eaux aurait été bienvenu parmi tous ces dragons pyromanes. (Wourffffff! ... Splatch! ..... frtchfrchfrtch.... couic.)
Pareil que Romaine : que deviens-tu, et bisous de ma part.
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Parceque je marchais alors à la recherche d'un sommet sans trop de neige dans ces jolies montagnes centre-européennes que sont les Alpes.
Va savoir pourquoi, mais j'ai profité de ma semaine de vacance sous la pluie... jamais le seigneur des eaux ne s'est senti si humide et si dérangé par son élément. Quoique bien souvent après une heure de marche j'étais plus dans de la neige que dans de l'eau. Enfin j'ai tout de même pu profiter de deux trois jours de beau temps pour me défouler pleinement avant d'aller retourner travailler...
Sinon je me porte plutôt bien. La santé, la famille et les amis vont pour le mieux, juste un léger petit manque de temps libre pour faire tout ce que je veux, mais vous connaissez ca probablement hautant que moi.
En tout ca ca semblait être un Moot vraiment formidable! Félicitation aux organisateurs et aux participants ;-)
J'arrête maintenant d'encombrer ce beau fuseau et vous enverrai de plus amples nouvelles via mail un de ces 4.
Biseke,
Ulmo
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A remuer les souvenirs, je me suis un peu moins foulée... Mais le parallèle était tellement tentant, les allitérations faciles à mettre en place, et la mélancolie si naturelle, j'ai pas pu m'empêcher :)
Where now the Dwarves and the Hobbits? Where are the Dragons that were burning?
Where are the Humans and the Elves, and the bright hair flowing?
Where is the hand on the harpstring, and the pipes and flutes whistling?
Where is the clearing and the path and the tall corn growing?
They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow;
The days have gone down in the West behind the hills into shadow.
Who shall gather the sounds of the sweet voices vaning,
Or behold the dear faces from Faerie returning?
S. -- une semaine déjà... le temps a du mal à se remettre d'équerre...
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Fort bien, maître Took.
Cependant "chapitre unique" c'est un peu court.
J'attend la suite, moi ! Depuis une semaine j'attend avec impatience le second chapitre, très cher !
Diable ! Qui est chargé de faire le compte-rendu, ici ?
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Ne me regardez pas tous comme ca, cette fois ce n'est pas moi ^^
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Je m'ajoute aux protestations (actives) de Kendra. Et la suite alors????
D'ailleurs, j'ai entendu dire qu'un certain dragon, celui qui porte un bonnet de bouffon à grelots (et, oserais-je le dire? Plutôt bedonnant ;p *s'enfuit en courant de peur de représailles*), était de corvée de compte-rendu...
Elba
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Mais enfin, les filles... un article unique c'est un article unique. Y'a pas à tortiller.
Maintenant, il est vrai qu'un certain maître D.W. alias, Dongann, alias Lyg Hithui, alias Ho Antilegôn... a été unanimement et unilatérallement (voire uniasymétriquement) désigné pour se coltiner la chose... :)
I.
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Forfi s'était pas proposée aussi ? En même temps elle sera indisposée pour un bon mois (ce choix de mot est étrange) mais j'offre une solution de secours à notre dragon censé être conteur :p
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(tu peux, mais pas en solution de secours : rien n'interdit d'avoir DEUX contes rendus, voire plus :D)
S. -- gourmande, oui, et alors ?
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Quelqu'un m'a proposé, sans me demander mon avis plutôt :p. En effet, je serai coupée du net pour un bon bout de temps, j'ai eu le temps de mettre quelques photos tout de même dans la liste des albums sur le site de Bastien. Rapidement avant de partir, je souhaitais tout de même remercier du fond du coeur Necs et Tof pour l'accueil et l'organisation, Maman Necs et Papi Necs pour nous avoir supportés et hébergés :). Et puis un 'tit mot pour dire que j'ai passé un excellent et mémorable week-end en votre compagnie à tous ^^; comme prévu j'ai dormi en arrivant chez la copine le lundi midi ;).
A bientôt,
Forfi
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Ah, JR ! Toujours poète !!! Ca fait du bien de te lire, tiens...
Ca fait du bien de vous lire tous, d'ailleurs ! ça prolonge un peu ce moot si agréable !
Je trouve très pertinente ta définition du marrissement post-moot, Martine, très bien trouvée !
C'était donc ça, le mal-être que je ressentais depuis une semaine ! (ma môman me trouvait bien éteinte sur le scrabble...)
Heureusement, un we prolongé avec Béa a été un traitement assez efficace !
Mais maintenant, boulot-boulot :O/
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Ah, tres jolie texte Isengar ^^ Et ca fait du bien de lire tous ces messages :-D Mais j'aimerais tout de meme remercier encore une fois Le Maitre Des Lieux pour son accueil et sa patience ;-)
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Je me souviens que durant ce moot les western spaghetti avaient ete evoques. Alors, pour me replonger dans l'ambiance, je viens de me faire Le bon, la Brute et le Truand. Aaaah! La scene ou il court dans le cimetiere ^^
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Héhé, dans le même ordre d'idée, cette semaine je me suis regardé "Il était une fois dans l'Ouest"... La descente du train, excellente ^^
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"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un Silmaril ... et ceux qui essaient de les récupérer.";-P
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Ou ceux qui ont un anneau et ceux qui essayent de le recuperer ^^
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Tiens, tant qu'on est hors-sujet mais néanmoins dans un fuseau qui concerne le moot, la personne (je ne sais plus qui c'est :$) qui m'a parlé des T-shirts physiciens et chimiste type le "Schrödinger" lalettien (personne qui est peut-être cette susdite Lalaith, d'ailleurs) pourrait me donner l'adresse du site où on peut les trouver, que j'y puisse faire un tour ? Merci ;)
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http://www.thinkgeek.com/
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Tout à l'heure à la gare, j'ai vu trois caches-poussière. Et dans les caches--poussières y'avait trois tolkiendili. Et dans les tolkiendili, y'avait trois balles...
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Merci, Necs !! :)
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Quand la musique s'arrête ... mange. Essaie ... (Non : pas le Colonel à l'Indio ... Bilbo à Frodo, la soirée chez Elrond)
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Melilot => Hein?
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Saivh => Et pour quelques dollars de plus
"Quand on moote, on raconte pas sa vie !"
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Salut à tous,
J’ai retrouvé dans un vieux carnet le commencement d’un compte-rendu du moot de Châteauroux.
Je l’avais écrit entre Paris et San Francisco à 10 000 m d’altitude en juillet 2007, puis il fut oublié jusqu'à ce jour.
Je vous le présente brut et inachevé.
Une clairière fermée par une haute muraille d’arbres.
Telle une forteresse avec pour toit un champ d’étoile.
Des vers luisants pour nous guider au milieu de ce château
Et nous transporter hors du temps.
Ô, quelle dût être leur joie à ces Premiers Nés,
De découvrir pour première lumière une telle dentelle d’étoiles scintillantes
Dont nous n’eûmes qu’un aperçu cette nuit dans l’Indre.
La lumière du jour a dû leur paraître bien fade, face à tant de beauté délicate
Qui au fur et à mesure que nos yeux se font à la nuit, font des points, puis des fils
Jusqu’à devenir une draperie qui nous surplombe de toute son éternité.
Que sommes nous omnibulés et hypnotisés par nos propres créations,
Pour multiplier tant de lumière en pleine nuit,
Néons, lampadaires, phares et tant d’autre débauche d’énergie,
Pour nous priver de ces mystères qui ont fondé nos croyances et nos civilisations
Et nous priver de nos origines.
Nos inventions nous aveuglent et nous privent du Ciel,
Nous privent de nous-mêmes.
Bien rares deviennent les endroits où nous pouvons admirer et nous recueillir devant la lumières des Premiers Nés.
Ces moments n’en deviennent que plus précieux.
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Hello Gilles
C'est sympa de partager ce texte qui vient de si haut et de si loin :-)
Et c'est une belle occasion de relire ce fuseau avec la nostalgie et les sourires qui vont bien.
Au plaisir de te relire :-)
I.
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Salut à tous,
Je continue mon travail d'archive et je retrouve un 2e compte-rendu, en prose cette fois..
Voici la préface d'un récit de voyage où j'évoque ce début de moot.
Bonne lecture :-)
J0 :
Une fraction de moot. Trop tronqué malheureusement pour en profiter pleinement (la preuve, j’en suis reparti parfaitement sobre, contrairement aux autres convives comme le laissent entendre de nombreux témoignages), mais j’étais bien content d’y être allé quand même.
Peu de chose à raconter, sauf un voyage en compagnie de Julien, Bastien et Ronan, au milieu du wagon puis un transfert par la maman de Necs dans une minuscule voiture, les genoux dans le menton (mais à qui peuvent bien être destinés de tels véhicules, pas plus grands que la roue de secours d’un Hummer).
Ah si, l’arrivée et la découverte de la magnifique demeure, la clairière !, la cave antique ! et le petit bois propice aux embuscades en tout genre.
Enfin l’admiration de la nuit étoilée au milieu de la clairière en compagnie d’Agnès et de stupéfiants vers luisant une pâle lumière dans la nuit (plus de 15 ans que je n’en avais vus).
Puis repas et regain de la tente à tâtons dans la nuit noire. Nuit écourtée par les bruits des camions qui passent et du satané gros porteur qui a eu la fâcheuse idée d’atterrir à 7h du matin à qq km de là.
Pour terminer, petit déjeuner et déjeuner presque à l’heure (l’heure normale, pas celle d’un moot) et des petits dessins sur la nappe en papier.
Ensuite, c’est déjà le retour, alors que tout le monde n’est pas encore arrivé, mais je me retire de cette histoire pour en commencer une autre.
Arrivée vers 19h00 et toute la valise à faire. Reste à choisir quelles affaires prendre, une rechange par jour devrait éviter de faire de la lessive. Après, c’est tout un casse-tête pour faire rentrer les affaires, les chaussures de marche, les sandales, le duvet, le matelas auto-gonflable, les maillots de bain, chemises, pulls, livres pour la route, gourdes et jeu de carte dans un seul et même contenant. J’y arrive vers 1h00, à peine le temps de dormir donc.
Réveil après quelques heures de sommeil, 4 pour cette nuit, à peine autant la nuit d’avant. Je me tire 20 kg de bagages jusqu’à la gare. C’est pas les mêmes horaires le dimanche !, presque ½ heure à attendre, puis changer à St-Lazare et encore à Châtelet et navette à Roissy. Enfin 1h30 plus tard j’arrive, le 2e sur la liste, récupérer mes billets.
Check-in à la Luftansa, puis 1h d’attente avant le contrôle sécurité.
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Ensuite, c’est déjà le retour, alors que tout le monde n’est pas encore arrivé
Ah oui, ça, je me souviens bien :
(...) Palantir le Tar, qui contrairement à son patronyme, réussit à partir tôt.
Finalement, ce récit de voyage aux Etats-Unis, tu en a fais quelque chose ? un blog ? ou tu l'a gardé pour toi ?
I.
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Hihi...
Je relis ce que dit le sieur Boudin sur "l'abjecte et maudite union du Nain Gili le Gawain, difforme manipulateur du feu et de l'Elfe Elbaratha, trois fois reniée par son peuple".
Que dirait-il maintenant des trois abominables nanelfes qui leur tiennent à présent lieu d'innommable progéniture !
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