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[Message initialement posté dans un autre fuseau]
Quelque temps plus tard...
Dans un contexte de cinquantenaire de la mort de Tolkien et donc de réédition de certains volumes tolkieniens chez Bourgois ces temps-ci, notamment de la biographie de Carpenter dont JR nous a récemment signalé des coquilles non corrigées dans le fuseau dédié, la parution d'une édition reliée intégrale de la nouvelle traduction du SdA, édition annoncée comme étant illustrée de dessins de Tolkien, doit paraître chez l'éditeur le 19 octobre prochain. Or, je me demande à quoi cette édition va bien pouvoir ressembler, dans la mesure où notre ami Vincent, suite à certaines manifestations de perplexité exprimées, sur le forum d'à côté, concernant divers problèmes de contenu dans les rééditions tolkieniennes actuelles chez Bourgois, a précisé hier ce qui suit :
Bonjour,
je me permets de répondre aussi brièvement et factuellement que je suis (actuellement) tenu de le faire :
sur décision de l'éditeur (et pas de notre fait), ni Daniel Lauzon ni moi n'avons participé à la réédition des "Livres des Contes Perdus" / de la "Biographie" / de l'édition en un tome du "Seigneur des Anneaux"
[merci pour les paroles encourageantes sur les volumes précédents]la situation va se décanter, mais je ne sais pas dans quel sens ni quand
amicalement
vincent f
Comme Vincent l'a rajouté lui-même aujourd'hui sur le forum d'à côté, ce ne serons sans doute pas Daniel ou lui-même qui y perdront le plus, si la qualité des éditions des volumes tolkieniens de Bourgois devait continuer d'évoluer dans un sens a priori plutôt défavorable. Ceci dit, peut-être que le contenu de l'édition reliée intégrale du SdA illustrée par Tolkien sera moins impactée que d'autres titres par des modifications diverses, en raison du caractère homogène du contenu d'une intégrale par ailleurs déjà testée en un volume chez Pocket depuis 2018. Mais bon... pour le moment, qui sait ?
Pour les bibliothèques que j'approvisionne en volumes tolkieniens quand c'est nécessaire (en contexte professionnel), s'agissant du SdA, je privilégie l'édition Bourgois en trois volumes illustrée par Alan Lee, à moins de devoir me rabattre sur les éditions de poche en un ou trois volumes de Pocket si des contraintes budgétaires l'impose : en l'état, peut-être faudra-t-il continuer à procéder généralement ainsi à l'avenir, tant que ces éditions-là resteront disponibles...
Peace and Love,
B.
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... tant que ces éditions-là resteront disponibles...
On peut déjà, positivement, rappeler tout ce que les éd. Bourgois ont fait pour (notamment) l’œuvre de Tolkien en France.
Certes, on peut s'offusquer, légitimement en tant que lecteurs passionnées, des coquilles, des errances ou des maladresses d'une re-édition...
On peut aussi se dire que le milieu du beau livre n'est pas aisé... Le secteur du poche est un peu différent, encore que... On peut consulter les comptes d'éditeurs de taille similaire (5 à 10 salariés) - tout est sur le net avec juste un peu de retard. Quant à Bourgois spécifiquement, les articles de 2019 sur un changement de direction sont encore sur la toile aussi... Et les comptes actuels aussi sont accessibles... Il faut être conscient de ce qu'il y a perdre, au final, si jamais, un jour... On peut pardonner quelques faux pas, mineurs en comparaison, peut-être? Il faut soutenir les éditeurs qu'on aime.
D. qui se rappelle de la fermeture de Présence du Futur par Denoël, avec un catalogue qui n'a que partiellement été repris par plusieurs éditeurs...
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Ah mince... moi qui venait fureter du côté de jrrvf dans l'espoir de trouver quelques indices sur le contenu de la future intégrale deluxe du SdA, me voilà à mon tour perplexe. J'avais bien envie de m'offrir cette nouvelle édition car j'aimerais remplacer mes versions de la nouvelle traduction qui contiennent pas mal de coquilles (premières éditions) mais étant donné le prix (90 euros), et même s'"il faut soutenir les éditeurs" ^^ j'aurais apprécié être assurer de la qualité de l'ouvrage en question.
Première surprise, pas d'infos sur le site de Vincent F. (pourtolkien), puis ces messages plus haut et la réserve qui se devine. Je trouve un peu dommage pour les éditeurs eux-mêmes qu'ils ne détaillent pas un peu plus le contenu sur leur site (simplement 3 images de la couverture et quelques lignes), et c'est un choix qui me semble étrange d'un point de vue marketing. Mais je ne suis pas spécialiste en la matière contrairement à eux. Enfin généralement, ça peut mettre l'eau à la bouche...
Il est certain que les traductions des oeuvres de Tolkien ont gagné en qualité grâce à l'expertise des spécialistes qu'il n'est plus besoin de nommer (et des passionnés aussi sans aucun doute, grâce notamment à ces forums dédiés) et les éditions Bourgois ont certainement eu raison de s'entourer comme il l'ont fait.
Me voici donc indécis : d'un côté, ne faut-il pas laisser les éditeurs faire leur travail et leur faire confiance puisque ce sont eux qui nous permettent de découvrir tant d'auteurs... d'un autre côté dans le cas de l'oeuvre de Tolkien, nous sommes en face d'un sujet pointu et sensible ^^ Ainsi, que penser de cette note de réserve émise par leurs propres collaborateurs ?
Il est certain que si cette nouvelle édition n'est qu'un coup commercial, je m'abstiendrai (il est vrai que Tolkien doit être un peu la poule aux oeufs d'or de ses éditeurs, mais de cela il n'est pas question de leur en vouloir). En revanche si elle apporte réellement un plus (texte à jour, cartes...) et une nouvelle qualité de lecture en particulier, alors pourquoi pas :-)
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On peut déjà, positivement, rappeler tout ce que les éd. Bourgois ont fait pour (notamment) l’œuvre de Tolkien en France.
On le peut, en effet. Les éditeurs font partie des mondes de l'art au sens où l'entend Howard S. Becker (sociologue dont j'ai déjà parlé ailleurs), et ils ont évidemment un rôle capital dans la réception, idéalement positive, des auteurs. En 2006, j'avais proposé en ces lieux un fuseau-devinette rendant hommage à Christian Bourgois, fondateur de la maison d'édition qui porte son nom (et décédé en décembre 2007, pour mémoire). Sa succession a été bien assurée pendant plusieurs années, et on ne peut que souhaiter que cela continue d'une manière ou d'une autre.
Certes, on peut s'offusquer, légitimement en tant que lecteurs passionnées, des coquilles, des errances ou des maladresses d'une re-édition...
« S'offusquer » ? C'est très loin du fond de ma pensée. Je n'ai jamais revendiqué être un « fan hardcore » ou même un « fan » tout court, ni de J. R. R. Tolkien, ni de Robert E. Howard... J'ai simplement ce que j'appelle des amitiés littéraires pour des œuvres en tout ou partie (et non pour des auteurs en tant que personnes que je n'ai pas connues), et j'avoue que je ne sais pas même si cela peut exactement correspondre à la notion de « lecteur passionné », sans doute associable pour certains à la notion de « fan », quoique pas forcément. Donc non, je ne suis pas « offusqué », comme d'autres peuvent effectivement l'être : je note simplement que les choses semblent tout de même moins balisées qu'avant du côté des Éditions Bourgois, et qu'un certain nombre de problèmes semblent être apparus alors qu'ils n'auraient pu peut-être pas se poser si certains collaborateurs étaient restés associés aux rééditions en question. Pas de quoi paniquer pour autant, certes, même si tout cela peut légitimement poser question, et encourager notamment, sur le moment, l'indécision dont parle Paul.
Il faut être conscient de ce qu'il y a perdre, au final, si jamais, un jour... On peut pardonner quelques faux pas, mineurs en comparaison, peut-être?
Non, dans le fond, je crois qu'il n'y a rien à pardonner dans ce genre de situation, qui à mon sens diffère quelque peu des cas d'indélicatesse commise consciemment vis-à-vis de producteurs de contenu (j'ai connu, modestement, au moins un cas comme cela, celui d'une certaine encyclopédie dédiée au Hobbit...) : les faux-pas plus ou moins maladroits d'éditeurs, cela arrive toujours à un moment ou à un autre, et Tolkien me parait être maintenant un auteur suffisamment reconnu et diffusé en France pour qu'il n'y ait plus d'enjeu majeur de réception vis-à-vis de ce genre de problèmes aujourd'hui, du moins à ce qu'il me semble.
D. qui se rappelle de la fermeture de Présence du Futur par Denoël, avec un catalogue qui n'a que partiellement été repris par plusieurs éditeurs...
On pourrait aussi évoquer la triste situation des Éditions ActuSF, qui ont été mises en liquidation, au début de ce mois de septembre, par le tribunal de commerce de Chambéry : http://www.elbakin.net/edition/27442-Le … iquidation
Oui, comme Paul Valéry le disait des civilisations, mutatis mutandis les maisons d'édition, elles aussi, sont mortelles.
B.
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Je crois qu'on ne parle pas de la même chose, Hyar.
Je regarde infogreffe ou équivalent.
2020: résultat -491 K€
2021: résultat -938 K€
2022: résultat -1 942 K€
Sûr, tout va bien. La "poule aux oeufs d'or" de certains, on l'espère, fait de très gros œufs.
EDIT: on parle peut-être de la même chose. C'est ton "producteur de contenu" qui m'aura alors induit en erreur. Le producteur de contenu... C'est l'auteur, pas l'éditeur. Non?
EDIT2 du lendemain: "S'offusquer" ne s'adressait pas spécifiquement à toi, mais à la situation que tu rapportais ici et aux propos dont tu faisais l'écho. (Je précise, juste, mon possible manque de clarté.) EDIT3. Arf pour ActuSF
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Ce sont les résultats des éditions Bourgois que tu donnes ci-dessus Hisweloke ?
Dans ce cas oui je leur souhaite également une belle moisson à venir.
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EDIT: on parle peut-être de la même chose. C'est ton "producteur de contenu" qui m'aura alors induit en erreur. Le producteur de contenu... C'est l'auteur, pas l'éditeur. Non?
On parle de la même chose. Dans mon esprit, les producteurs du contenu publié par un éditeur (ici une personne ou société qui édite des œuvres sous forme d'objet imprimé, soit le sens A de la définition du TLF) sont les auteurs, à titre individuel (auteur tout seul) ou bien collectif (contributeurs et directeurs d'ouvrage), y compris les illustrateurs.
EDIT2 du lendemain: "S'offusquer" ne s'adressait pas spécifiquement à toi, mais à la situation que tu rapportais ici et aux propos dont tu faisais l'écho. (Je précise, juste, mon possible manque de clarté.)
Merci pour cette précision.
EDIT3. Arf pour ActuSF :(
C'est bien triste, en effet....
Peace and Love,
B.
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Vraiment dommage pour ActuSF...
E.
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.. J'ai simplement ce que j'appelle des amitiés littéraires pour des œuvres en tout ou partie ...
J'aime assez la formule "des amitiés littéraires" qui me semble correspondre à mon attachement à l’œuvre dont beaucoup aiment à discuter ici.
Merci et "peace and love" oui ^^
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Vraiment dommage pour ActuSF...
On est un peu dans le hors sujet du fuseau, donc je fais bref: J'espère que le catalogue sera repris. J'avoue avoir très peu de leurs ouvrages (faute avouée, à moitié pardonnée?), mais c'était un chouette acteur dans ce genre de littérature...
En 2023, ils avaient re-édité, dans la collection Hélios (collection commune à plusieurs éditeurs), vite épuisé en imprimé (mais toujours disponible semble-t-il dans l'édition originale de Goater), un petit volume d'Ursula Le Guin avec une chouette couverture. Pour le plaisir, tout petit poème appartenant à ce recueil, ici dans sa VO -- Une métaphore entre espoir et désespoir, très à propos, je trouve, face aux pluies implacables qui s'abattent non loin, trop près.
Peace Vigils. My friend, self, fool, / have you been standing / with a lighted candle / for five years / in the rain? What for?
I guess to show / a candle can keep burning / in the rain.
En réponse à Paul: oui.
Revenant à Bourgois, donc: C'est un éditeur qui aime publier toute l’œuvre d'un auteur, en prenant des risques (... parce que les HoMEs c'est une sacrée prise de risque sur une niche, non? Une re-traduction aussi, c'est plus risqué qu'une énième re-impression, etc.).
(Rien n'est permanent, et pourtant en vieillissant un peu, on se prend à espérer quand même, en dépit du bon sens peut-être, retrouver un peu de l'innocence enfantine, à vouloir croire les bonnes choses immuables.)
Didier
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En réponse à Paul: oui.
Revenant à Bourgois, donc: C'est un éditeur qui aime publier toute l’œuvre d'un auteur, en prenant des risques (... parce que les HoMEs c'est une sacrée prise de risque sur une niche, non? Une re-traduction aussi, c'est plus risqué qu'une énième re-impression, etc.).
(Rien n'est permanent, et pourtant en vieillissant un peu, on se prend à espérer quand même, en dépit du bon sens peut-être, retrouver un peu de l'innocence enfantine, à vouloir croire les bonnes choses immuables.)
J'ignorais que les éditions Bourgois rencontraient des difficultés en termes de résultats et espère que cela ne met pas leur activité en péril.
Car oui c'est vrai, quelle chance pour nous toutes ces re-traductions, révisions... j'en suis très conscient.
Je me demandais simplement si quelqu'un par ici en savait un peu plus sur le contenu de cette prochaine édition deluxe.
Au plaisir de vous lire
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Quelques semaines plus tard...
L'édition intégrale de luxe du SdA illustrée par l'auteur sort dans les librairies après-demain, jeudi 19 octobre. J'essaierai d'aller feuilleter un exemplaire cette semaine, pour voir un peu ce qu'il en est au juste (sans parti pris)...
Sur le forum d'à côté, dans un fuseau d'ors et déjà dédié aux errata de cette édition, sont mentionnées des pages ajoutées pour lesquelles un mystérieux traducteur nommé « AB » (inconnu de Vincent) a été mis à contribution, et en particulier des « notes sur les illustrations » correspondants à des pages numérotées en chiffres romains, comme cela se fait pour des pages introductives précédant celles d'un texte littéraire auquel une édition est dédiée.
Peace and Love,
B.
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Merci Hyarion pour l'info. Tout cela est bien "étrange", à tout le moins étonnant.
Cette édition attire néanmoins la curiosité, forcément, mais je ne sais pas si je sauterai le pas. A voir...
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J'ai finalement pu feuilleter, fut-ce assez rapidement, un exemplaire de cette édition intégrale dans une Fnac ce mercredi, à la veille de la sortie officielle.
Il s'agit d'un gros volume avec une reliure noire, des tranches rouges avec l'inscription de l'Anneau en blanc et une jaquette blanche décorée (comme annoncé dans la campagne de promotion de l'éditeur). L'ouvrage est accompagné de deux cartes de la Terre du Milieu (une carte générale de l'ouest de la Terre du Milieu à la fin du Troisième Âge et une autre carte centrée sur le Rohan, le Gondor et le Mordor) pliées et glissées (sans être collées) entre les gardes de couleur au début et à la fin du livre (du moins est-ce là ce que j'ai constaté s'agissant de l'exemplaire que j'ai consulté).
Sur la forme, l'ensemble du volume me semble bien fait, avec une reliure et du papier de qualité, un signet toujours utile ainsi qu'une mise en page claire. Les illustrations de Tolkien (dessins, peintures, aquarelles, esquisses diverses...) sont reproduites en regard des pages du récit correspondantes pour chacune. La sélection d'images semble se vouloir la plus complète possible puisqu'elle inclut même l'aquarelle représentant Rivendell que Tolkien, pour mémoire, a réalisé à l'origine pour Le Hobbit.
Une vingtaine de pages numérotées en chiffres romains précèdent le texte du roman et ses appendices. Ces pages comprennent notamment l'avant-propos de Tolkien à la deuxième édition britannique du SdA. La « note sur les illustrations » (p. XV-XVIII), traduite par le mystérieux « AB », est signée par Hammond et Scull : elle est en fait présentée comme étant extraite de l'introduction du livre The Art of The Lord of the Rings by J.R.R. Tolkien.
Lorsque j'ai lu ce qui apparait en photo ci-dessous, j'ai d'autant mieux compris le souci qu'a eu Vincent, par honnêteté, de préciser publiquement qu'il n'a pas été sollicité pour participer à cette édition intégrale.
Toutefois, je me garderai bien d'un jugement sur le fond, quant à ce volume, à la suite de mon modeste feuilletage de ce jour.
En espérant que les informations du présent message auront ici quelque utilité, je vous souhaite, à toutes et à tous, une bonne fin de soirée et une bonne nuit (du moins autant que possible, par les temps qui courent).
Peace and Love,
B.
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Merci Hyarion pour ton retour suite à ce "feuilletage".
Je tâcherai de passer à ma libraire demain pour regarder ça.
Bonne nuit !
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J'ai à mon tour pu feuilleter la chose.
Ma première impression (si je puis dire...) : je suis un peu déçu, sur la forme.
En fait, je le suis surtout face au prix demandé : 89€ (surtout que la V.O est à 73€ et qu'en cherchant 2mn30s, je peux le trouver à 52€ - même si j'en conviens il y a l'aspect traduction (par exemple) à amortir pour une VF).
Impression limitée à 30 000 exemplaires ? Hem ! C'est une limitation plus que haute je pense, on va la trouver pendant des années cette édition. Donc, prix qui n'est pas conforme à la soi-disant rareté de l'objet à mon avis.
Déçu donc vis-à-vis de la couverture en simple papier.
Déçu sur les illustrations qui ne sont même pas sur un papier glacé (à 89€ on peut y prétendre je crois).
Papier tout de même un peu jaunasse à mon goût - je ne vois pas pourquoi nous n'avons pas la même qualité de papier que la version en 3 volumes (ou celle de l'édition "hardback" du Silmarillion chez Bourgois) :-/
Je ne reviens pas sur les autres détails évoqués plus haut (sur la ligne éditoriale de Bourgois notamment).
Ceci dit, je n'ai pas connaissance d'une édition en 1 volume (VF ou VO) avec autant d'illustrations de la main de JRRT. Que ce soit ma version Bourgois des années 90, mes éditions du Cinquantenaire chez Harper&Collins ou Houghton Mifflin.
Donc, oui, in fine, cela en fait un objet "convoitable".
Elle est aussi, me semble-t-il, l'édition que se rapproche le plus de celle qu'aurait souhaité JRRT.
Evidemment, c'est aussi la première édition - pour nous, français - qui rassemble en 1 volume la traduction de D. Lauzon.
Voilà mon petit retour complémentaire, chacun(e) se fera son avis
Cédric.
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Evidemment, c'est aussi la première édition - pour nous, français - qui rassemble en 1 volume la traduction de D. Lauzon..
Eruvike me souffle gentiment à l'oreille que j'ai oublié l'édition en 1 volume chez Pocket.
Désolé pour l'oubli, d'autant plus que j'ai l'édition dans mes rayons ;-)
Et merci à Eruvike :-)
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Salut et merci pour ces retours et ces feuilletages en règle.
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Cher tous, le forum Tolkiendil consacre une page aux coquilles de cette édition collector.
C'est par ici
I.
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Cher tous, le forum Tolkiendil consacre une page aux coquilles de cette édition collector.
C'est par ici
... Et il se trouve que j'avais déjà signalé le fuseau en question dans un de mes précédents messages ici même, la semaine dernière (17 octobre) : https://www.jrrvf.com/fluxbb/viewtopic. … 295#p92295
Mais ce n'est pas grave, mon cher JR : tout message additionnel qui pourra, par ailleurs, contribuer à ce que l'on change bientôt de page (de 3 à 4) concernant le présent fuseau (et ses vieilles prises de becs d'il y a plusieurs années) est bon à prendre.
Amicalement,
B.
PS (16h51) : Ah, mais je vois que notre webmestre Cédric vient finalement de créer un nouveau fuseau avec nos récents échanges à propos de cette édition intégrale du SdA avec illustrations de l'auteur... ^^'
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PS (16h51) : Ah, mais je vois que notre webmestre Cédric vient finalement de créer un nouveau fuseau avec nos récents échanges à propos de cette édition intégrale du SdA avec illustrations de l'auteur... ^^'
En effet, même si j'ai peut-être surinterprété ta remarque, me semblait bon d'avoir un fuseau dédié
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En effet, même si j'ai peut-être surinterprété ta remarque, me semblait bon d'avoir un fuseau dédié :)
Le taulier reste maître chez lui... ;-)
Mais il est vrai que créer un fuseau dédié à cette édition du SdA est finalement peut-être mieux.
Du coup, j'ai apporté une petite précision entre crochets au début de mon message du 17 octobre, qui ouvre désormais le présent fuseau nouveau. :-)
Amicalement,
B.
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Un article que je signale à votre attention (avec notamment quelques déclarations de Martin Vagneur de chez Bourgois).
Convenons que le titre est accrocheur : Le Seigneur des Anneaux : une version plus conforme aux souhaits de Tolkien
Bonne journée !
C.
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à noter, entre autres choses que je pourrais commenter, cette phrase doublement inexacte
"La traduction, déjà revue en 2014 par Daniel Lauzon, a été encore peaufinée par le traducteur"
vincent f
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Les déclarations de M. Vagneur ne sont pas fiables.
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Certaines sont belles et vraies, ainsi dans cet entretien avec Anthony Martin & Bernard Lehut, Podcast RTL « Focus », no 479, ce 13 octobre 2023 :
« C’est fascinant de voir comment s’organise le fandom de Tolkien. Ce sont des fans extrêmement avertis. Ce qui est particulièrement fascinant avec la communauté de Tolkien c’est le côté effectivement universitaire, le côté recherche. Les fans de Tolkien sont des spécialistes, ce sont des gens qui passent énormément de temps, énormément d’énergie, énormément de talent, à explorer l’œuvre, parfois la vulgariser, parfois l’expliquer, toujours avec la volonté de faire grossir cette communauté. C’est des communautés qui sont très accueillantes. On voit vraiment cette volonté constante de partager. »
Martin Vagneur (repère 11:18 à 11:49 / mon emphase)
S.
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Tyrannie de l'urgence, tyrannie des apparences... et donc bien sûr, tyrannie de la communication...
Tandis qu'en relisant Barbey, sur fond musical d'une talentueuse luthiste jouant le Ricercare/Recercar quinto de Vincenzo Capirola, je (re)tombe ce soir sur cette évocation de...
La voix, ce ciseau d'or avec lequel nous sculptons nos pensées dans l'âme de ceux qui nous écoutent et y gravons la séduction...
Jules Barbey d'Aurevilly, « Le dessous de cartes d'une partie de whist », in Les Diaboliques, 1874.
Bonne fin de soirée et bonne nuit.
Peace and Love,
B.
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J'ai à mon tour pu feuilleter la chose.
Ma première impression (si je puis dire...) : je suis un peu déçu, sur la forme.
En fait, je le suis surtout face au prix demandé : 89€ (surtout que la V.O est à 73€ et qu'en cherchant 2mn30s, je peux le trouver à 52€ - même si j'en conviens il y a l'aspect traduction (par exemple) à amortir pour une VF).
Impression limitée à 30 000 exemplaires ? Hem ! C'est une limitation plus que haute je pense, on va la trouver pendant des années cette édition. Donc, prix qui n'est pas conforme à la soi-disant rareté de l'objet à mon avis.
Déçu donc vis-à-vis de la couverture en simple papier.
Déçu sur les illustrations qui ne sont même pas sur un papier glacé (à 89€ on peut y prétendre je crois).
Papier tout de même un peu jaunasse à mon goût - je ne vois pas pourquoi nous n'avons pas la même qualité de papier que la version en 3 volumes (ou celle de l'édition "hardback" du Silmarillion chez Bourgois) :-/
Je me permets une précision :
Il y a une évolution des conceptions, le papier glacé n'est plus considéré comme étant le "haut de gamme" pour des illustrations. Au contraire, le papier mât est préféré car il évite les reflets.
Du coup, le papier glacé utilisé dans la version brochée est théoriquement de moindre qualité.
D'ailleurs sur le Silmarillion, le broché a les illustrations sur papier glacé, alors que le relié a les illustration sur papier grainé.
Du coup c'est vraiment juste tes préférences personnelles et pas un problème de qualité de papier :)
De même pour le côté "jaune" des pages, c'était la même chose entre le broché et le relié du Silmarillion, par contre les illustrations couleurs sont sur papier blanc dans les deux cas, ça ne concernait que le texte.
Aussi, les pages sont très fines pour pouvoir réduire la largeur du volume :( Il faudra que je regarde mais il me semble que les pages de l'édition du cinquantenaire sont aussi assez fines.
C'est pour ça que la mode est aux couvertures mates. A mon grand désespoir car c'est beaucoup plus fragile, une couverture glacée pelliculée peut supporter une goutte d'eau et des doigts gras mais pas une couverture mate :'(
Néanmoins, a priori le prix global correspond au marché du papier qui a flambé ces derniers mois :( (Et à titre d'exemple la version allemande est dans la même gamme de prix alors qu'elle date d'avant cette crise.)
C'était juste pour relativiser un peu :)
Je préfère le design de cette version mais le papier de celle du cinquantenaire de l'ancienne trad.
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Les fans de Tolkien sont des spécialistes, ce sont des gens qui passent énormément de temps, énormément d’énergie, énormément de talent, à explorer l’œuvre, parfois la vulgariser, parfois l’expliquer, toujours avec la volonté de faire grossir cette communauté. C’est des communautés qui sont très accueillantes
Martin Vagneur
J'aime parfois me plier au jeu de l'inversion de logique...
Soit donc:
Les spécialistes talentueux de l'oeuvre Tolkien sont donc les fans.
Les "autres" spécialistes (auto-proclamés ou vendus comme tels, bref, ayant pignon sur rue?) ne dépensent aucune énergie, sont assez fermés, et ont peu de talent(s).
A chacun de se faire son avis -- et pour les plus impliqués, d'y réfléchir -- le mien étant fait depuis longtemps (avec des nuances dont le propos original, laudatif pour des causes obscures ou pas, n'a pas idée) ;-)
D.
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Je me permets une précision
Merci pour ces précisions. Certaines me parlent, d'autres moins mais il est bon d'avoir plusieurs avis, c'est tout l'intérêt ;-)
Merci !
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Bonjour à tous,
Après 12 ans d'absence je rentre enfin au bercail, avec beaucoup de joie.
J’ai acheté le SDA en un volume pour enfin lire la traduction de Daniel Lauzon (je ne voulais pas du livre de poche qui perds ses feuilles) et je ne voulais pas non plus le SDA en 3 volumes.
Le format compact fait très dictionnaire et si cela me déplaisait quand je l’ai acheté, ce n’est plus le cas maintenant. La reliure noire, fort élégante, est surement salissante, comme le pense aussi Zelphalya. Et la jaquette, d’un vilain gris (le gris est pourtant une de mes couleurs préférée) glisse et ne tient pas bien en place. De plus, la découpe pour l’Œil fragilise la jaquette lors des manipulations (et les doigts salirons et abimerons l’Œil). Le rouge de la tranche rappelle qu’il s’agit du Livre Rouge de la Marche de l’Ouest mais donne une impression de « vieillot ». L’inscription en elfique est la même que celle du marque page offert à l’achat du livre.
Le papier couleur ivoire est agréable et ne fait pas mal aux yeux même avec une lumière artificielle. Il est plus épais que ma vieille édition en un volume de F. Ledoux mais il donne une impression de fragilité car plus rigide.
La taille de la police d’écriture est un peu petite pour mes vieux yeux. Les noms de chapitres sont écrits en rouge, comme pour mon édition anglaise.
Je n’ai pas encore examiné l’exactitude les deux grandes cartes détachables de 36 x 27 cm. Je peux juste vous dire qu’elles glissent et veulent constamment s’échapper.
Les illustrations sont de qualité. Celles qui sont en pleine page sont sur papier plus clair que l’ivoire mais pas blanc pur non plus. Le mat leur va bien. En introduction des Livres 1, 3 et 5, il y a les reproductions des couvertures de Tolkien pour les 3 tomes.
Pour conclure, je ne regrette pas mon achat même si le prix est quand même élevé. Maintenant, il me reste à découvrir la traduction de Daniel Lauzon.
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Bienvenue à la maison Eva
12 ans ça passe vite !
Tu nous diras tes impressions sur la traduction.
I.
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Après 12 ans d'absence je rentre enfin au bercail, avec beaucoup de joie.
Bienvenue chez toi Eva, et ravi de te revoir ! ;-)
"Puissions-nous te lire souvent" et pourquoi pas en effet sur la traduction.
A bientôt !
C.
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Merci Isengar et Cédric.
Je mettrai mes impressions dans le fuseau adéquat.
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Puisque l'on en avait ponctuellement parlé au fil des échanges figurant dans le présent fuseau, je me permets de signaler que les Éditions ActuSF ont finalement trouvé un repreneur : https://actualitte.com/article/114113/e … -au-projet
Peace and Love,
B.
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Puisque l'on en avait ponctuellement parlé au fil des échanges figurant dans le présent fuseau, je me permets de signaler que les Éditions ActuSF ont finalement trouvé un repreneur : https://actualitte.com/article/114113/e … -au-projet
Merci pour l'info !
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C'est une bonne nouvelle pour l'équipe éditoriale et les auteurs concernés.
D.
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On peut visionner le Twitch de Tolkiendil sur l'édition intégrale 2023 suivi d'une rétrospective des récentes publications françaises relatives à Tolkien, avec le regret d'y trouver des défauts (non de facture mais de contenu, par manque de relecture) pour les quatre derniers titres Bourgois (cf. la biographie de Carpenter, les deux tomes du Livre des contes perdus et les deux cartes absentes en plus des erratas de l'intégrale), lesquels ont pour caractéristiques (par rapport aux publications récentes précédentes) que ni Vincent Ferré ni les traducteurs du texte principal (Adam Tolkien pour Le Livre des contes perdus ou Daniel Lauzon pour l'intégrale) n'ont été sollicités...
Comment un éditeur comme Bourgois, qui est pourtant normalement un éditeur qualitatif, une maison familiale qui travaillait avec cœur et qui est en contact avec la famille Tolkien se retrouve à faire des énormités pareilles ?... ça me chagrine... [...] Aujourd'hui, l'éditeur a tout ce qu'il faut pour faire du travail de qualité [...] il a un lectorat qui est prêt à lui acheter tout ce qu'il veut, mais [...] c'est un manque de respect du lecteur à ce stade-là, il faut réintégrer vite dans la boucle des gens qui connaissent l’œuvre, c'est indispensable.
Merci & bravo Arenna, Heka, Druss, Zelphalya et Bergelmir pour cet échange complet & la qualité de la préparation de cette émission.
S., inquiet de ce qu'il a entendu.
Edit (06/11) : la réédition du Livre des contes perdus est entachée de défauts plus graves encore que la disparition de deux cartes ; il s'avère, comme Elendil nous en avertit ici, à la suite de lempeo sur Tolkiendil, que les notes de Christopher sont rendues quasiment inutilisable du fait que les renvois concernent la pagination de l'édition précédente en un volume unique & non pas celle de la nouvelle !
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Merci pour ce lien, Sosryko.
Je n'ai suivi le twitch d'hier que par petits bouts et depuis mon téléphone (pas pratique, et pas de possibilité de participer au chat) mais c'était en effet une discussion bien menée pour le peu que j'en ai vu.
Je vais pouvoir regarder le reste au calme.
(et bravo à Arenna pour son hypnotique chorégraphie des mains autour des ouvrages de Bourgois )
I.
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Salut,
Je regarde la petite vidéo de Tolkiendil sur la nouvelle édition en un volume... en un mot : dommage. On espérait un peu mieux de cette intégrale deluxe.
Pour ma part je voulais juste signaler que dans la version du 50e anniversaire de 2004 publiée par Houghton Mifflin (à l'époque j'ai pas pu craquer pour la HarperCollins ^^'), il n'y a pas la note explicative en introduction de l'index ni la mention "compiled by Scull and Hammond" dont parle Druss (vers 1h01 de video). Le responsable de l'édition de la vf avait peut-être cette version sous les yeux ? ;-) Il y cependant une note sur la 50e édition par Hammond et Scull en début d'ouvrage.
De plus dans cette même édition du 50e, le sommaire de l'index indique 4 entrées . Sauf erreur de ma part, c'est tout petit sur la video !! je n'aperçois que 3 entrées sur la nouvelle intégrale vf dont il est question ici.
Normal ? L'index a peut-être été revu depuis l'édition de 2004 ?
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Concernant la note, je réitère. Elle est présente dans toutes les éditions HarperCollins, depuis le 50e anniversaire compris. Bourgois se base sur la version anglaise, donc elle devrait apparaitre (ça ne justifie pas l'absence de la note dans l'édition US, mais c'est un autre sujet). Quant au nombre de sections, dans l'index, il n'y en a bien que trois dans toutes les éditions, là encore. On a l'impression de 4 car le titre de l'une d'elles est assez long et donc il y a un retour à la ligne.
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Merci pour ton retour Druss.
Je te confirme pourtant que dans ma version Houghton Mifflin du 50e (2004), le sommaire donne :
' INDEXES
I Songs and Verses
II Persons, Beasts and Monsters
III Places
IV Things '
Cependant, après une rapide investigation, je tiens maintenant de source sûre que l'index a été revu en 2005, ce qui peut expliquer certaines différences.
Mais comme tu le faisais remarquer il s'agit d'un autre sujet.
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Il n'est pas exclu que l'index de Houghton Mifflin et celui de HarperCollins aient de menues différences de présentation.
E.
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Oui c'est vrai Elendil, merci.
Concernant l'index justement, dans l'avant-propos de Tolkien qui présente la seconde édition, il évoque vers la fin l'existence d'un index compilé pour lui par Mrs Smith.
A-t-on une idée de ce à quoi il ressemblait ? J'imagine que oui. Et a-t-il été, au moins partiellement, repris pour la réalisation du nouvel index. Il le décrivait lui-même comme incomplet alors mais a-t-il été complété de son vivant, ou par son fils C. plus tard, avant d'être reforgé par Scull et Hammond ?
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Aurais-je dû créer un nouveau fuseau concernant mes remarques et questions au sujet des index ? Difficile de ne pas digresser au sein d'un fuseau ^^
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L'index compilé par Nancy Smith auquel Tolkien fait référence dans son avant-propos à la seconde édition n'a pas été publié du vivant de Tolkien. Il correspond à l'une des bases que Tolkien a employé pour élaborer un index linguistique du SdA, projet qui n'a jamais abouti. L'ensemble des documents relatifs à ce projet a été publié dans le PE 17.
E.
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Merci encore pour ta réponse.
PE pour Parma Eldalamberon sans doute... Incroyable tout ça.
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Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe ici, la nouvelle intégrale du SDA en vf, et pour dire vrai j'attendais cette parution depuis des années. Et c'est une déception.
Pourtant, la video de Tolkiendil concernant l'ouvrage m'a mis un peu mal à l'aise vis-à-vis de l'éditeur Bourgois. Car l’épluchage du livre en vidéo n’est au final pas très tendre même si l’ambiance et les propos étaient bienveillants. Il fallait pourtant que ce soit dit car les lecteurs les plus passionnés sont toujours là et veillent ! Et dans un sens je partage le sentiment de déception de ces lecteurs qui ont préparé cet échange (merci à eux au passage car oui c'était plutôt instructif).
Concernant l'éditeur, j'ignore tout de ce qui l'a poussé à se passer de la précieuse expertise de ces spécialistes qui depuis des années ont largement contribué à la qualité des éditions françaises. Raisons économiques sans doute. Ou autre chose. Je connais mal le monde de l’édition.
Quoi qu’il en soit, peut-on le blâmer ?
Les éditions Bourgois ont permis la parution de belles éditions des œuvres de Tolkien notamment depuis une dizaine d’années et le lecteur francophone avait bien des raisons de se réjouir.
Cependant pourquoi cette baisse de qualité soudaine de l’édition et pourquoi maintenant, à la veille puis au moment de faire paraître une nouvelle édition de l’œuvre maîtresse (la plus connue du moins) de l’auteur peut-être le plus célèbre de son catalogue aujourd’hui ?
C’est d’autant plus étrange que tout ou presque semblait réuni pour que ce soit une réussite.
Pensait-il simplement pouvoir voler de ses propres ailes parmi le ciel capricieux de l’univers tolkiennien ? Visiblement il ne peut pas.
Ou serait-ce que l’éditeur est las de son lectorat de passionnés ? Qu’il préfère, Noël approchant, contenter la plus grande part, moins exigeante peut-être, moins « pinailleuse » ? Car oui Druss a probablement raison quand il dit que pour près de 95 % des lecteurs, les coquilles relevées et autres défauts sont sans importance. Combien iront jeter un œil à l’index ?
Toujours est-il que pour la version ultime, il faudra donc repasser. Cela dit, faut-il ou peut-on vraiment espérer une version ultime ou définitive ? The Ultimate Edition !! ;-)
A ce stade, je me dis que non. Surtout en version française. Pour tout un tas de raisons. La première étant qu’il s’agit d’une traduction. Chaque édition de la version originale, revue et corrigée, contient son lot d’addendas et de corrigendas, malgré tout le soin apporté à la relecture et l’expertise de spécialistes, et on voit mal comment on pourrait faire beaucoup mieux.
Et pour ce qui est d’être « la version de référence » pour la décennie à venir...
De plus quand j’entends que finalement cet objet (le livre) n’est pas pratique à manipuler car trop lourd et trop fragile, ça me fait un peu sourire. Car c’est certainement vrai. Et est-ce réellement un « bel objet », en fait peut-être pas. Mais cela ressemble à un beau livre. 90 euros c’est une jolie somme j’en conviens, mais c’est assez peu pour un beau livre, pour une belle reliure. Ainsi pour cette nouvelle édition, c’est probablement à peu près le mieux qu’un éditeur puisse proposer à ce prix aujourd’hui. Pour le rendu il s’agit surtout d’une affaire de goût : personnellement quelque chose de plus sobre me conviendrait très bien. Surtout si une part du budget alloué à la jaquette allait à la relecture.
Néanmoins les éditions Bourgois auraient certainement pu faire mieux dans ce cas précis, car il ne manquait pas grand chose. C’est le plus regrettable à mon sens, que l'éditeur n’ait pas jugé bon d’apporter un petit quelque chose de plus pour faire de cette édition une vraie réussite et ainsi rendre un bel hommage à l’un des plus grands écrivains du siècle passé.
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Bonjour,
J'espère ne pas avoir ennuyé plus de la moitié d'entre vous avec ce texte qui aurait sans doute mérité d'être au moins la moitié plus court qu'il ne l'est. Ou disons, ne pas vous avoir ennuyé plus de la moitié que je ne l'aurais souhaité ou, tout au plus, à moitié moins que vous ne le méritiez.
Pour en revenir à des choses plus fondamentales, quelqu'un sait-il ce qui a gouverné le choix pour la couverture de cette nouvelle édition en 1 volume chez nos amis anglais (2021) et donc pour l'intégrale en vf aujourd'hui, de supprimer les 2 anneaux situés en bas à gauche et à droite qui encadraient l'anneau unique ?
Sur le dessin original de couverture de Tolkien, les 3 anneaux apparaissaient encadrant l'unique et c'était d'ailleurs ce qui avait été retenu pour la couverture de l'édition revue et corrigée de 2004.
Pourquoi n'avoir aujourd'hui conservé que l'anneau principal au dessus ?
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Concernant l'anneau restant il doit s'agir de Narya, puisque la pierre est rouge. La symbolique est puissante graphiquement de ce petit anneau étincelant luttant contre l’œil de Sauron et le pouvoir de l'unique.
Les deux autres étaient Nenya et Vilya sans doute, plus secondaires peut-être car en retrait dans la lutte contre le mal, ainsi que le suggérait assez bien le dessin de Tolkien.
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La couverture d'origine de the Fellowship, choisie par Tolkien, supprimait déjà les deux autres anneaux.
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Ah oui effectivement merci.
Mais cela ne dit pas pourquoi alors la version de 2004 chez HarperCollins avait choisi de réhabiliter les 2 autres anneaux... ;-)
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Il y a un peu plus d'une semaine, de passage à Paris, j'ai pu constater la présence de l'édition intégrale de luxe du Seigneur des Anneaux illustrée par l'auteur, en bonne place parmi les suggestions pour Noël, dans la librairie du musée du Louvre, ce qui a été pour moi l'occasion de constater, l'éclairage aidant, que la jaquette de cette édition est finalement un peu plus grise que blanche...
J'espère ne pas avoir ennuyé plus de la moitié d'entre vous avec ce texte qui aurait sans doute mérité d'être au moins la moitié plus court qu'il ne l'est. Ou disons, ne pas vous avoir ennuyé plus de la moitié que je ne l'aurais souhaité ou, tout au plus, à moitié moins que vous ne le méritiez.
Il est louable de se préoccuper de ne pas trop ennuyer ses lecteurs éventuels, mais l'absence de réactions visibles à ce que l'on a écrit n'est non seulement pas forcément (ou du moins pas toujours) une preuve d'absence de réaction mais pas non plus forcément une preuve d'ennui ou de désintérêt. C'est que les tyrannies de l'urgence et des apparences, qui dominent nos sociétés et dont j'ai d'ailleurs parlé précédemment, n'épargnent pas, hélas, la teneur des échanges que nous pouvons encore parfois avoir en ces lieux, sur le forum de JRRVF...
À cette aune, mon long propos (en cinq parties !) d'il y a quelques semaines à propos de l'IA générative d'images, dans le fuseau dédié, n'a pas (jusqu'ici) suscité de commentaires écrits, mais j'ai tout de même su par d'autres voies qu'il a été lu, en tout ou partie, et qu'il a pu intéresser, au moins un peu, semble-t-il...
Dans ton cas, Paul, tu auras donc au moins droit à une réponse écrite à ton propos de l'autre jour.
[...]
Concernant l'éditeur, j'ignore tout de ce qui l'a poussé à se passer de la précieuse expertise de ces spécialistes qui depuis des années ont largement contribué à la qualité des éditions françaises. Raisons économiques sans doute. Ou autre chose. Je connais mal le monde de l’édition.
Quoi qu’il en soit, peut-on le blâmer ?
Les éditions Bourgois ont permis la parution de belles éditions des œuvres de Tolkien notamment depuis une dizaine d’années et le lecteur francophone avait bien des raisons de se réjouir.Cependant pourquoi cette baisse de qualité soudaine de l’édition et pourquoi maintenant, à la veille puis au moment de faire paraître une nouvelle édition de l’œuvre maîtresse (la plus connue du moins) de l’auteur peut-être le plus célèbre de son catalogue aujourd’hui ?
C’est d’autant plus étrange que tout ou presque semblait réuni pour que ce soit une réussite.Pensait-il simplement pouvoir voler de ses propres ailes parmi le ciel capricieux de l’univers tolkiennien ? Visiblement il ne peut pas.
Ou serait-ce que l’éditeur est las de son lectorat de passionnés ? Qu’il préfère, Noël approchant, contenter la plus grande part, moins exigeante peut-être, moins « pinailleuse » ? Car oui Druss a probablement raison quand il dit que pour près de 95 % des lecteurs, les coquilles relevées et autres défauts sont sans importance. Combien iront jeter un œil à l’index ?[...]
Peut-être que les temps ont changé, tout simplement... Dans le cas des éditions Bourgois, les modifications de comportement observées ont sans doute largement à voir avec un changement de direction et d'équipe (en tout ou partie) auxquelles des objectifs ont été fixés en tenant compte, peut-être encore plus qu'avant, du contexte difficile dont nous avons déjà parlé s'agissant du monde de l'édition, et de la nécessité de faire, prosaïquement, rentrer des sous dans la caisse, quitte à sacrifier une partie de la qualité du fond à une qualité de forme jugée suffisante pour donner la priorité à la quantité (fut-elle annoncée limitée, précisément pour encourager les ventes).
À cette aune, le temps du fondateur de la maison Bourgois et celui de son épouse qui lui avait succédé, semblent largement révolus... Mais nous ne connaissons pas toutefois encore la suite de l'histoire.
Pour le moment, et de façon plus ou moins générale, nous pouvons simplement constater que, sous prétexte d'une certaine urgence, il est toujours tentant de travailler vite, au risque de bâcler, en privilégiant ainsi l'apparence d'un travail fait a minima, voire parfois même au risque de plagier, en privilégiant dans ce cas-là l'apparence d'un travail fait plus en profondeur ou originalité... Car la finalité reste dans tous les cas la même : publier. Ce pourquoi la formule “publish or perish” bien connue dans le milieu des publications scientifiques (universitaires) pourrait aussi bien s'appliquer à un monde de l'édition en crise.
S'agissant des dernières publications tolkieniennes de chez Bourgois, on peut estimer qu'un choix a été plutôt clairement fait de s'adresser en priorité à un public bien plus large que la seule communauté relevant de ce que j'ai proposé d'appeler le fanariat (pour que le terme "fanariat" devienne usuel, il faudrait sans doute que j'ai le "pouvoir" prescripteur d'un docteur ayant soutenu une thèse sur le sujet, mais je n'ai pas cette ambition ; toujours est-il que "fanariat" me paraît personnellement plus pertinent que "fandom"). Et effectivement, il est probable que peu de personnes iront vérifier toutes les coquilles, fautes et erreurs diverses contenus dans ces volumes préparés sans les collaborateurs spécialistes habituels. Le fait est que tous les acheteurs et propriétaires de livres n'ont pas les mêmes exigences de fond vis-à-vis des volumes dont ils disposent à leur guise dans leur quotidien. Et n'oublions pas qu'il existe même un public, à qui l'on offrira par exemple une belle édition du Seigneur des Anneaux, mais qui ne s'en servira peut-être guère pour autre chose que pour essentiellement garnir une bibliothèque de belles éditions de classiques littéraires (et nous serons tous et toutes d'accord ici, je pense, pour considérer Tolkien comme un classique), sans pour autant que ces classiques soient forcément beaucoup lus. Je repense à ce propos à ce passage de Balzac, dans César Birotteau, où le personnage principal donnant son titre au roman se voit offrir par sa fille des livres finalement destinés à participer, avant tout, aux apparences d'une respectabilité toute bourgeoise.
Césarine, la chère enfant, avait employé tout son petit trésor, cent louis, à acheter des livres à son père. Monsieur Grindot lui avait un matin confié qu’il y aurait deux corps de bibliothèque dans la chambre de son père, laquelle formait cabinet, une surprise d'architecte. Césarine avait jeté toutes ses économies de jeune fille dans le comptoir d’un libraire, pour offrir à son père : Bossuet, Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Montesquieu, Molière, Buffon, Fénelon, Delille, Bernardin de Saint-Pierre, La Fontaine, Corneille, Pascal, La Harpe, enfin cette bibliothèque vulgaire qui se trouve partout et que son père ne lirait jamais.
Honoré de Balzac, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (1837), I. « César à son apogée ».
Certes, nous ne sommes plus au XIXe siècle, mais la tyrannie des apparences a la vie dure et traverse les époques... À cette aune, je ne serais pas surpris de l'usage décoratif qui pourra être fait, par certains, de la future édition dans La Pléiade de la fiction de Tolkien...
Là où les éditions Bourgois prennent un risque peut-être mal calculé, c'est lorsque elles laissent passer des choses comme des référencements internes rendus inutilisables pour la réédition en deux volumes d'une œuvre "pointue" comme Le Livre des Contes perdus, ainsi qu'Elendil l'a signalé dans un autre fuseau... Et ce alors que Bourgois a déjà, par le passé, publié en 1995 et 1998 une édition en deux volumes de la référence en question, avant d'avoir opté entre temps et pendant longtemps pour une édition en un volume... Dans ce cas-là, il faut bien reconnaître que l'on tend à flirter avec une désinvolture frisant la malhonnêteté, ce qui est tout de même bien dommage compte tenu de la bonne réputation, justement acquise depuis longtemps, de la maison d'édition Bourgois.
Comme on dit en Côte d'Ivoire, les gens n'aiment pas les gens, mais ils aiment l'argent des gens. Ne soyons donc pas naïfs, mais espérons tout de même que l'impératif de rentabilité ne deviendra pas durablement la seule chose qui compte dans le cas qui nous occupe ici.
Toujours est-il que l'enjeu central est donc, me semble-t-il, la publication, celle-ci étant censée faire sens en elle-même, quel que soit au fond le contenu, pourvu que les apparences soient efficaces. C'est quelque-chose que l'on peut aussi observer dans le milieu des publications scientifiques auquel j'ai déjà fait allusion. Les enjeux sont certes quelque peu différents mais dans un cas comme dans l'autre, tyrannies de l'urgence et des apparences sont de la partie. Je repense tout à coup à ces propos que Michel Charles écrivait en novembre 2014, dans un texte (« Le plagiat sans fard. Recette d'une singulière imposture ») publié sur le site de Fabula, à propos d'une affaire de plagiat constaté dans des articles parus dans des revues d'études littéraires, mais en allant au delà de la critique du plagiaire : « En creux ne se dessine que trop nettement quelque-chose de désastreux, en effet : l'accumulation de textes, quels qu'ils soient, fait style, fait œuvre, fait sens. Ou plutôt l'accumulation des titres, quels qu'ils soient et aux deux sens du mot "titre", fait style, fait œuvre, fait sens. »
Arrêtons-là, car j'ai trop écrit cette nuit... fut-ce pour m'occuper l'esprit...
Peace and Love,
B.
[EDIT: correction de fautes]
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Mais cela ne dit pas pourquoi alors la version de 2004 chez HarperCollins avait choisi de réhabiliter les 2 autres anneaux... ;-)
Hé bien depuis la publication de l'édition augmentée des Letters, on le sait : les deux versions avaient été préparées par Tolkien et celui-ci préférait celle aux trois anneaux, comme il l'indique à Rayner Unwin dans un message daté du 26 mars 1954 :
I am not quite clear which is the variant that you preferred. I hope it is the one with three subsidiary rings, since the symbolism of that is more suitable to the whole story than the one with a black centre and only the opposition of Gandalf indicated by the red-jewelled ring.
Je n'ai pas bien compris quelle est la variante que vous préférez. J'espère que c'est celle qui comporte trois anneaux secondaires, puisque ce symbolisme correspond mieux à l'histoire dans son ensemble que celle qui comporte un centre noir et uniquement l'opposition de Gandalf indiquée par l'anneau au joyau rouge.
L, n° 143d
E.
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Bonsoir et merci pour vos réponses.
A Hyarion pour avoir pris le temps d'éclairer ma lanterne ; toujours intéressant de te lire.
Et à Elendil pour cette précieuse information. Bien qu'ignorant jusque là l'existence de cette fameuse lettre (je crains hélas de ne pouvoir prétendre à faire partie du fanariat véritable ^^), ma préférence allait également à la version aux trois anneaux. Mais puisque cette lettre est donc connue, il paraît encore plus curieux qu'un choix différent ait été fait pour illustrer la couverture de cette nouvelle édition.
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En novembre 2015, on discutait sur ce forum de la traduction par Daniel Lauzon d'Entwade par Pas de l'Entévière dans le volume Les deux tours (éd. 2015) :
Je voudrais confirmation pour un toponyme. Tolkien a créé le trio Entwash, Entwade, Entwood. Si Entwash est traduit par Entévière, on a p. 42 des Deux Tours, Entwade traduit par Pas de l'Entévière puis, p. 45, Entwood traduit par Bois d'Ent. Je voulais donc savoir si Pas de l'Entévière est un choix de remplacement assumé de Pas d'Ent, comme je le suppose, car ce dernier pourrait être mal compris ([il n'y a] pas d'Ent), et non pas une erreur malencontreuse ?
vous supposez bien, mon cher Watson !
Ce qui avait conduit à la notice Pas de l'Entévière sur Tolkiendil.
Pour simplifier la chose :
- la carte du Rohan, du Gondor et du Mordor de l'édition des Deux Tours de 2015 a pourtant la mention"Pas de l'Ent"...
- dans l'édition intégrale de 2023, Entwade est traduit par le Pas de l'Ent (p.502 et 507).
- et l'index de ce même volume a une entrée... "Pas de l'Entévière 502, 507" (p. 1348 a) !
D'où mes questions :
- la réimpression des Deux tours (éd. 2022) porte-t-elle "Pas de l'Ent" au lieu de "Pas de l'Entévière" ? Auquel cas l'édition intégrale de 2023 ne ferait que la reproduire et l'index serait à corriger sur ce point.
- les cartes du Rohan, du Gondor et du Mordor de l'édition intégrale de 2023 et de l'édition des Deux tours de 2022 portent-elles "Pas de l'Ent" comme celle des Deux tours de 2015 ? (je ne dispose pas de la carte de l'édition intégrale avec moi)
S.
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D'où mes questions :
- les cartes du Rohan, du Gondor et du Mordor de l'édition intégrale de 2023 et de l'édition des Deux tours de 2022 portent-elles "Pas de l'Ent" comme celle des Deux tours de 2015 ? (je ne dispose pas de la carte de l'édition intégrale avec moi)S.
Sosryko,
Dans l'édition intégrale, la carte mentionne "Pas de l'Ent".
N'ayant pas les tomes séparés, impossible de te répondre sur l'autre point.
L'intégrale comporte tellement de défauts et lacunes !
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Merci Eva pour cette confirmation :)
S.
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Donc, il faut corriger la nouvelle entrée sur Tolkiendil, si je comprends bien ?
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La carte semble être un indice en ce sens, mais je ne suis pas certain encore. J'attends confirmation de la part de ceux qui possèdent la seconde édition des Deux tours (2022) [que je ne possède pas] pour savoir si Daniel a bien effectué le changement de "Pas de l'Entévière" vers "Pas de l'Ent" (ce qui expliquerait la reprise dans ce sens dans l'Intégrale).
S.
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N'est-ce pas plutôt dans l'édition 2022 du Retour du Roi (p 48-49) qu'on trouve cette carte ?
J'ai voulu vérifier dans les rayons de ma médiathèque... mais les trois volumes de l'édition 2022 sont sortis
I.
PS : peut-être un indice sur cette page de Tolkiendrim (pour ceux qui ont des bons yeux)
https://www.tolkiendrim.com/du-nouveau- … mat-broche
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Deux points restent à consulter :
- la carte dans le Retour du Roi (éd. 2022) et non pas celle des Deux Tours (tu as raison, Isengar, de corriger ce point)
- la traduction des deux mentions d'Entwade dans les Deux tours (éd. 2022)
Intuitivement, je pense que Daniel a effectué la modification dès la réédition de 2022 par cohérence avec la VO ainsi que la carte de 2016 (qui n'a pas dû être modifiée sur ce point).
S.
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Deux points restent à consulter :
- la carte dans le Retour du Roi (éd. 2022) et non pas celle des Deux Tours (tu as raison, Isengar, de corriger ce point)
- la traduction des deux mentions d'Entwade dans les Deux tours (éd. 2022)
De passage dans une librairie ce jour, je suis tombé sur une édition de 2022 du SdA, en trois volumes, que l'on venait tout juste de mettre en rayon...
La carte du Rohan, du Gondor et du Mordor reproduite entre les pages 48 et 49 du Retour du Roi (ISBN 978-2-267-04690-8) montre ceci :
Pour l'autre point, j'ai feuilleté Les Deux Tours, mais j'avoue avoir l'esprit sans doute trop occupé pour l'avoir fait avec l'attention suffisante pour retrouver les références...
Amicalement,
B.
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Merci Hyarion !
Pour les références au Pas de l'Ent / Pas de l'Entévière dans les Deux tours, c'est ma faute, car je n'en ai rappelé qu'une sur deux : elles doivent se trouver aux pages 42 & 47 (l'éd. 2022 reprenant la pagination de l'éd/ 2015).
S.
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Pour les références au Pas de l'Ent / Pas de l'Entévière dans les Deux tours, c'est ma faute, car je n'en ai rappelé qu'une sur deux : elles doivent se trouver aux pages 42 & 47 (l'éd. 2022 reprenant la pagination de l'éd/ 2015).
À l'occasion d'un nouveau passage dans la même librairie ce jour, les volumes précédemment évoqués étant toujours en rayon, j'ai pu constater que les pages 42 et 47 des Deux Tours (ISBN 978-2-267-04689-2) contiennent chacune une référence au Pas de l'Ent.
Amicalement,
B.
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A nouveau merci Hyarion pour cette confirmation.
Il faut donc désormais lire Pas de l'Ent et non plus Pas de l'Entévière.
S.
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Donc acte pour l'article Tolkiendil
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Bonsoir et merci pour vos réponses.
A Hyarion pour avoir pris le temps d'éclairer ma lanterne ; toujours intéressant de te lire.
Et à Elendil pour cette précieuse information. Bien qu'ignorant jusque là l'existence de cette fameuse lettre (je crains hélas de ne pouvoir prétendre à faire partie du fanariat véritable ^^), ma préférence allait également à la version aux trois anneaux. Mais puisque cette lettre est donc connue, il paraît encore plus curieux qu'un choix différent ait été fait pour illustrer la couverture de cette nouvelle édition.
J'ai une hypothèse concernant ces anneaux, c'est peut-être purement technique : les 3 anneaux auraient nécessité d'ajouter le bleu pour Vilya donc un coût supplémentaire pour "pas grand chose".
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Quelque temps plus tard...
Le nombre d'exemplaires vendus a fini par être diffusé.
Selon cet article, malgré ses défauts, l'édition reliée illustrée par Tolkien publiée par Bourgois s'est vendue à 26 000 exemplaires sur un tirage de 30 000 :
https://www.livreshebdo.fr/article/avec … imaginaire
Plus de 86 % du stock écoulé : je suppose que les nouveaux responsables de la maison d'édition n'auront pas été mécontents.
Peace and Love,
B.
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