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Omentielva Nertea, la neuvième conférence internationale sur les langues inventées par J. R. R. Tolkien, se tiendra de l'après-midi du jeudi 4 août au midi du dimanche 7 août 2022 à l'université Jagellon de Cracovie (Pologne). Les participants seront hébergés à l'hôtel Załęże de Katowice.
Une session en ligne (Onatsie) est prévu l'un des soirs, encore non précisé, pour ceux qui ne pourront pas se déplacer mais voudraient participer à distance.
L'inscription est à 825 złoty, soit environ 180 €. Une formule à 135 złotys (soit environ 30 €) est prévue pour les personnes qui ne peuvent venir personnellement mais souhaitent s'inscrire pour soutenir la conférence, participer à distance et en recevoir les actes.
L'inscription est ouverte jusqu'au vendredi 3 juin. C'est bientôt, il faut donc se décider rapidement.
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Merci pour l'info Bertrand.
Un peu loin pour moi, et sur un domaine dont je ne suis guère spécialiste... mais je suis certain que d'éminents elficologues auront l'occasion de s'y rendre
La session en ligne est bienvenue ! Dobra inicjatywa !
I.
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Je compte ma part y donner une conférence sur ce sujet, mais à distance, faute de pouvoir m'y rendre, pour d'évidentes raisons (au nombre de trois).
(J'ai récemment dit qu'on ne m'y reprendrait pas avec le distanciel. J'avais sans doute parlé un peu vite. Enfin, à cette date je serai en vacances et j'aurai de l'aide à la maison. Cela devrait rendre les choses plus faciles...)
E.
P.S. : J'avais aussi envisagé une étude des révisions liées aux noms Gundabad et Felagund, mais cela serait sans doute un peu court pour une conférence. Il faudrait que je commette une note linguistique à l'occasion.
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(J'ai récemment dit qu'on ne m'y reprendrait pas avec le distanciel. [...])
Pour celles et ceux qui ne fréquentent plus ou moins que JRRVF, précisons que c'est, en effet, ce que tu as déclaré l'autre jour sur Tolkiendil, ici et là. ;-)
([...] J'avais sans doute parlé un peu vite. Enfin, à cette date je serai en vacances et j'aurai de l'aide à la maison. Cela devrait rendre les choses plus faciles...)
Méfie-toi tout de même des aléas techniques... Comme je l'ai écrit notamment dans un autre fuseau, cela a été une des raisons qui m'ont poussé à faire le déplacement lors du colloque parisien de ce mois-ci. Quand le distanciel malgré tout s'impose (et cela peut nous arriver à toutes et tous, bien sûr), on ne peut qu'anticiper au mieux les problèmes de communication qui pourraient éventuellement surgir...
Amicalement,
B.
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Au passage, je me permets de signaler que le traditionnel Elvish Poets' Circle d'Omentielva devrait être l'occasion pour que soient lues certaines de mes tentatives de traduction des Psaumes, projet que je poursuis depuis longtemps, avec de longues pauses. J'en parle plus en détail sur ce fuseau de Tolkiendil, où figurent certaines desdites traductions (lesquelles ont pu être revues depuis).
J'en profite pour citer ici ma traduction du Psaume 150 (non mentionnée dans le fuseau en question), avec une traduction très littérale, fortement inspirée par celle de Chouraqui :
Alleluya. Álë laitar Erú yánazyassë, lë laitar sé tellumarsë meleχtezyava !
Hallelou-Yah. Louangez Dieu en son sanctuaire, louangez-le dans la voûte de son énergie !
Álë laitar sé cánen, lë laitar sé epta taura túrezyá !
Louangez-le en/pour ses héroïsmes, louangez-le selon sa grandeur immense !
Álë laitar sé rombó hlónsë, lë laitar sé tantila yo salmanen !
Louangez-le à la voix/l’éclat du shophar/[cor], louangez-le à la harpe, à la lyre !
Álë laitar sé tompa yo liltienen, lë laitar sé ñandellí yo simpinanen !
Louangez-le au tambour, à la danse, louangez-le aux cithares, au pipeau !
Álë laitar sé lingië quammaínen, lë laitar sé oltárë-quammaínen !
Louangez-le aux sistres sonores/[musicaux], louangez-le à l’ovation des sistres !
Ilya foa laita Yá ! Alleluya.
Toute haleine louange Yah ! Hallelou-Yah.
Pas de difficultés particulières à noter, excepté qu'il s'agit de parmaquesta, ce qui occasionne une phonologie très archaïque comparée à la plupart des textes de Tolkien (pas de rhotacisme z > r, pas de changement χ > h, etc.)
E.
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Whâou !
Chapeau bas Elendil :)
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En y repensant, il y a deux points que j'aurais dû signaler. Evidemment, ce genre de traduction longue nécessite de mélanger divers éléments de vocabulaire de périodes différentes, en admettant implicitement que les termes les plus anciens restent toujours valides, voire en adaptant leur phonologie pour qu'elle corresponde au Quenya tel que Tolkien le considérait à la fin de sa vie. C'est une nécessité si l'on veut éviter de recourir perpétuellement aux périphrases et restituer en partie la richesse du vocabulaire original.
En outre, dans le cas présent s'est posé la question de traduire le mot « sistre », évidemment absent du vocabulaire attesté, même en remontant au QL. J'ai donc investigué l'étymologie des mots français et anglais, qui ont la même origine et remontent via le latin au grec ancien σεῖστρον, qui dérive du verbe σείειν « secouer ». J'ai adopté la même stratégie ici, en repartant du verbe qenya qasa- « shake, flap, nod, rustle », que j'avais déjà adapté en #quaza- pour les besoins de la traduction. Avec la terminaison -ma typique des noms d'outils, on obtient la forme #quazma, qui donne quamma par évolution phonologique régulière. C'est un bon exemple des expédients occasionnellement nécessaires une telle traduction.
En écrivant cela, je me rends d'ailleurs compte que j'ai probablement pris le mauvais verbe pour « secouer », car qasa- est intransitif. J'aurais dû employer pal-. Je sens que je vais devoir opérer la modification...
E.
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Or donc, cette conférence internationale, ça c'est passé comment ? Pas de problèmes techniques ? ;-)
B.
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Avec un peu de retard, je peux dire que ma conférence semble s'être déroulée sans anicroche particulière. Moraldandil confirmera, du moins je l'espère. J'ai dû nettement abréger la fin faute de temps, ce qui fait que je n'ai pu discuter ni des sources linguistiques possibles, ni des éventuelles inspirations philosophiques ou théologiques.
Quant à l'Elvish Poets' Circle, il n'était pas retransmis et je n'ai donc pu y assister. Si Moraldandil y a participé, je serais très curieux de savoir comment il s'est déroulé.
Au passage, faute de fuseau dédié, j'en profite pour noter ici quelques bons progrès effectués pendant l'été, puisque j'ai complété ma traduction jusqu'à la fin du Ps. 90 et qu'en comptant les quelques psaumes traduits par anticipation, j'arrive au total de 100, ce qui représente - à mes yeux, du moins - une étape importante. Le rythme devrait cependant baisser notablement jusqu'à la fin de l'année (au moins). J'en profite néanmoins pour vous offrir une traduction du plus court psaume du recueil, le Ps. 117 :
Álë laitar Yahwé, ilyai nórí ; lë tatallar sé, ilyai nossí.
Louangez Yahvé, toutes les nations ; louez-le, toutes les patries.
Ná, melmezya turë wéna, Yahweo naitië tennoio. Alleluya.
Oui, son chérissement prévaut sur nous, la vérité de Yahvé en pérennité. Hallelou-Yah.
Jusqu'à présent, celui qui m'a demandé le moins de mal est le Ps. 108, dont les cinq premiers versets (hors dédicace initiale) sont un décalque des cinq derniers du Ps. 57 et dont les huit suivants reproduisent les huit derniers du Ps. 60. J'avoue que cette particularité m'avait échappé jusqu'à ce que je constate trop de parallélismes de structure et que je fasse une comparaison verset par verset, laquelle m'a épargné bien du travail.
E.
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Re - chapeau bas :)
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Merci pour ce retour, Damien.
Pas simple de rester dans le créneau, quand on a plein de choses passionnantes à dire
I.
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