Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1 bas de page
J'ai un peu l'impression d'être le seul ici à évoquer Roland C. Wagner, alors même qu'il s'agit finalement d'un auteur quelque peu tolkienien, vu qu'il fut le premier à traduire l'épilogue posthume du SdA dans le DRAGON Magazine n° 9 en 1993, soit seulement un an après sa parution initiale dans Sauron Defeated. J'avais jadis recommandé son grand roman Rêves de gloire à Hyarion, mais j'ignore s'il l'a lu et ce qu'il en a pensé.
Par bien des côtés, Roland C. Wagner était l'antithèse de Tolkien, mais il partageait avec lui ce qu'on pourrait nommer une forme d'élan démiurgique, puisque plus de la moitié des nombreux romans qu'il a écrits se déroule dans un même univers, à diverses époques. Bref, c'est un auteur que j'apprécie beaucoup et mon principal regret est qu'il soit mort trop tôt pour compléter la série qui constitue probablement son chef d’œuvre : les Futurs Mystères de Paris.
Pour l'heure, je viens de compléter ma lecture des deux premiers tomes de l'intégrale raisonnée de ses œuvres de jeunesse, parue il y a quelques années aux Moutons électriques. La lecture du plus noir des romans qui la composent, les Derniers Jours de mai m'a fait pensé, je l'avoue, à ce texte de TB, pour différentes raisons (je ne sais pas si l'on aurait pu dire que Roland C. Wagner était un toxicomane, mais il avait dû expérimenter un bon nombre de drogues et il semble bien qu'il ait écrit -- ou au moins imaginé -- un certain nombre de ses œuvres sous acide...) Dans ce s deux volumes, je recommande particulièrement le Serpent d'angoisse, nonobstant son côté rétro, Musique de l'énergie, qui plaira sans doute à tout amateur de rock, et le Paysage déchiré, d'une inventivité débridée.
E.
P.S. : Quelqu'un a des nouvelles de TB ?
Hors ligne
J'ai un peu l'impression d'être le seul ici à évoquer Roland C. Wagner, alors même qu'il s'agit finalement d'un auteur quelque peu tolkienien, vu qu'il fut le premier à traduire l'épilogue posthume du SdA dans le DRAGON Magazine n° 9 en 1993, soit seulement un an après sa parution initiale dans Sauron Defeated.
Ah, j'ignorais cette anecdote. Merci.
Je n'ai jamais rien lu de Wagner, mais j'en entends régulièrement parler. Il faudra que je prenne le temps, un jour.
P.S. : Quelqu'un a des nouvelles de TB ?
Il a l'air de bien aller. Il sévit ces temps-ci sur un forum de pêcheurs. Je tairai le pseudo qu'il s'est choisi par charité chrétienne, mais je prends toujours autant de plaisir à le lire
I.
En ligne
J'ai un peu l'impression d'être le seul ici à évoquer Roland C. Wagner, alors même qu'il s'agit finalement d'un auteur quelque peu tolkienien, vu qu'il fut le premier à traduire l'épilogue posthume du SdA dans le DRAGON Magazine n° 9 en 1993, soit seulement un an après sa parution initiale dans Sauron Defeated. J'avais jadis recommandé son grand roman Rêves de gloire à Hyarion, mais j'ignore s'il l'a lu et ce qu'il en a pensé.
J'ai eu le roman en question entre les mains. Dès l'épigramme évoquant, d'une manière assez désinvolte, la mort alternative de De Gaulle, j'ai tiqué... et de façon générale, malgré l'originalité — réelle — du propos du roman, j'avoue que je n'ai pas accroché. En ce qui me concerne, c'est souvent comme ça, avec les uchronies : les paradigmes historiques alternatifs peuvent être séduisants sur le principe, mais je suis in fine généralement plutôt peu réceptif aux récits s'appuyant dessus.
Peut-être que des récits de Roland C. Wagner plus courts qu'un roman pourraient mieux me convenir (je ne me souviens plus d'en avoir lu). Il me semble avoir récupéré un jour un livre de Roland Wagner contenant un récit, là encore uchronique, consacré à H. P. Lovecraft imaginé comme ayant vécu jusqu'en 1991 : si c'est bien le cas, il faudra que je retrouve ce livre à l'occasion, sans doute caché quelque-part dans une caisse pleine d'ouvrages.
Elendil a écrit :P.S. : Quelqu'un a des nouvelles de TB ?
Il a l'air de bien aller. Il sévit ces temps-ci sur un forum de pêcheurs. Je tairai le pseudo qu'il s'est choisi par charité chrétienne, mais je prends toujours autant de plaisir à le lire :)
Merci pour ces nouvelles. ^^
Peace and love,
B.
Hors ligne
Quelques mois plus tard...
Il me semble avoir récupéré un jour un livre de Roland Wagner contenant un récit, là encore uchronique, consacré à H. P. Lovecraft imaginé comme ayant vécu jusqu'en 1991 : si c'est bien le cas, il faudra que je retrouve ce livre à l'occasion, sans doute caché quelque-part dans une caisse pleine d'ouvrages.
Ma mémoire n'est point encore trop défaillante... J'ai retrouvé le livre en question la semaine dernière, en rangeant un placard : c'était un cadeau que m'avait offert une amie libraire. Il s'agit de H.P.L., un petit recueil publié chez ActuSF, en 2017 : https://www.noosfere.org/livres/niourf. … 2146595043
Ledit recueil contient deux nouvelles de Roland C. Wagner : H.P.L. (1890-1991), nouvelle parue initialement en 1995, ici proposée en français et dans une traduction en anglais, ainsi que Celui qui bave et qui glougloute, nouvelle publiée pour la première fois en 1999. Le volume se termine avec deux entretiens avec l'auteur, à propos de chacune des nouvelles, datant de 2006 et 2007.
J'étais l'autre jour dans un train pour faire un rapide aller et retour entre Toulouse et Marseille, et j'en ai profité pour lire ce recueil durant le trajet de l'aller (*). Cela se lit bien, l'usage de l'uchronie et de la parodie par Roland C. Wagner passant mieux, me concernant, par le format de la nouvelle que par celui du roman.
La nouvelle uchronique H.P.L. (1890-1991) est plutôt bien écrite, et s'apprécie sans doute d'autant mieux si l'on connait la vie et l'œuvre de H. P. Lovecraft, mort en 1937 mais que Roland Wagner imagine ayant vécu jusqu'à 101 ans. Le récit, qui se présente sous la forme d'une nécrologie fictive, est assez crédible, et l'on se surprend à vouloir vérifier, parmi les sources indiquées dans les notes de bas de page, si certaines sont moins fictives que d'autres : je me suis moi-même assuré, de retour chez moi, que parmi la correspondance publiée de Lovecraft à Robert Bloch, il n'existe pas de lettre de Lovecraft à Bloch du 11 octobre 1935, pourtant citée à la note 16 de la nouvelle de Wagner ; il faut dire que l'anecdote censée être extraite de cette lettre — anecdote qui fait allusion à un authentique récit collaboratif que Lovecraft a co-écrit en 1935 notamment avec Robert E. Howard et Catherine L. Moore — parait déjà a priori un peu trop « bizarre » pour être vraie, mais on sent bien que Wagner aime jouer avec les références. L'exercice est assez intéressant dans la mesure où l'on connait plutôt bien la vie de Lovecraft et que sa très abondante correspondance a été largement rendue publique, ce qui, associé à une bonne connaissance de l'histoire du milieu de la science-fiction américaine au cours du XXe siècle, donne de la matière pour imaginer, de façon relativement crédible, une vie et une œuvre de Lovecraft allant au-delà de 1937. Il aurait toutefois été difficile, à mon avis, de construire tout un roman sur cette idée, et le format de la nouvelle m'a paru, de fait, bien plus adéquat.
La nouvelle Celui qui bave et qui glougloute est un récit parodique, dont l'action se situe aux États-Unis d'Amérique en 1890 et qui mêle à la fois western, steampunk et imaginaire lovecraftien (à travers notamment le Necronomicon). Réalisé plus ou moins d'une seule traite (de l'aveu de l'auteur), l'exercice humoristique est assez réussi, de mon point de vue, alors même que j'ai pourtant assez souvent tendance à me lasser notamment de l'hyper-référenciation dans les récits de ce type.
Voila, voila. Si vous voulez tout savoir, dans le train du retour, j'ai aussi lu une nouvelle de fantasy de Philip K. Dick et une nouvelle fantastique de Fitz-James O'Brien, toutes intéressantes, et j'ai également relu des passages des Aventures de Tom Bombadil, dans une édition bilingue nouvellement annotée par Marguerite Mouton et parue cet automne chez Pocket. Les livres de poche, décidément, c'est toujours très pratique pour voyager. Mon projet de livre en cours est conçu pour un format un peu plus grand, mais pas trop, je l'espère : le problème de volume du volume (si j'ose dire) pourrait bien résider plutôt dans son épaisseur finale ! ^^'
Peace and love,
B.
(*) Pour l'anecdote, mon arrivée un certain samedi en gare de Marseille Saint-Charles a coïncidé, bien malgré moi, avec la présence sur place de celui que Silmo a appelé par l'initiale de son nom ailleurs dans un message et par son nom complet dans un autre message encore ailleurs : l'individu en question — lequel, en roulant en voiture vers la gare, venait de recevoir un « doigt d'honneur » (soit ce que j'appelle le doigt de l'amitié) de la part d'une passante marseillaise et de donner lui-même à celle-ci un « doigt d'honneur » identique en retour (comme je le dit souvent, en matière de dialogue : s'insulter, c'est déjà se parler) — l'individu en question, disais-je, était en fait sur le point de prendre lui-même le train pour quitter la cité phocéenne, sous les huées d'un groupe de manifestants hostiles, et finalement, nous n'aurons fait, fort heureusement, que nous croiser brièvement (je n'ai pas vu directement ledit individu, caché derrière une sorte d'escorte policière, mais par contre j'ai aperçu sa « très proche conseillère », avec laquelle il a fait la une de Paris Match, en septembre dernier, tous deux barbotant dans l'eau à La Seyne-sur-Mer sous le regard torve d'un paparazzi... et de fait, la photo est très moche). J'étais venu à Marseille pour voir une exposition, d'ailleurs très belle, et dont je parlerai peut-être plus tard, dans le fuseau dédié, mais bon... tout cela pour dire que, par les temps qui courent en France, il est décidément difficile, qu'on le veuille ou non et à des degrés divers, d'échapper à un certain contexte politique...
Hors ligne
Un peu déçu que tu ne m'aies pas prévenu de ton passage. C'est avec plaisir que nous t'aurions accueilli pour un repas.
Mais bon, puisque tu as apprécié un recueil de Roland C. Wagner, on va dire que tu es excusé.
Quant à l'exposition, ma foi, je suis toujours preneur d'un compte-rendu, surtout de ta part. Avec les enfants, nous n'avons plus guère le temps de profiter de ce type de sorties.
E.
Hors ligne
celui que Silmo a appelé par l'initiale de son nom
Je parlais probablement de Z comme Zorglub, le mégalo qui veut le pouvoir et se plante toujours lamentablement :-) disposant même d'une zorgl"onde" qui s'appelle cnews dans la version récente.
Z comme dans Iznogoud, ça marche aussi sans qu'il y ait de quoi se dilater la rate.
Hors ligne
Un peu déçu que tu ne m'aies pas prévenu de ton passage. C'est avec plaisir que nous t'aurions accueilli pour un repas.
Mais bon, puisque tu as apprécié un recueil de Roland C. Wagner, on va dire que tu es excusé. ;)
Merci pour ta bonne volonté d'accueil. J'aurai également pu signaler mon passage à une amie toulousaine devenue marseillaise d'adoption, à laquelle j'ai d'ailleurs présenté mes excuses après coup (elle ne m'en veut pas, mais il ne faudra pas que j'hésite à lui téléphoner, la prochaine fois). ^^'
Désolé d'avoir un peu déçu, donc... Disons que j'ai eu du mal à caler ce déplacement dans mon agenda en raison notamment d'aléas de réservation de place de train, que mon passage a finalement été très bref (quelques heures dans l'après-midi), avec seulement le temps d'aller visiter l'exposition en question (en prenant beaucoup de photos et de notes), et je pense qu'il aurait été dommage de me signaler juste pour ne voir éventuellement des personnes au final que quelques minutes. Que ce soit en passant à Paris ou ailleurs, j'essaie d'éviter de déranger les gens lorsque je sens que ça va être trop juste de toute façon pour se voir... mais bon, ceci dit, il pourra y avoir d'autres occasions.
De toute façon, j'ai peut-être, en quelque sorte, été politiquement « puni » de ma « discrétion », puisqu'en débarquant du train à la gare Saint-Charles, ce samedi-là, comme je l'ai écrit précédemment, je suis tombé sur « Z » (à ne pas confondre avec MarK Z.) accompagné de sa « très proche conseillère » (dixit Paris Match)... soit une « rencontre » fortuite dont je me serais, pour le coup, bien passé, compte-tenu de mes idées, on l'aura compris !
Quant à l'exposition, ma foi, je suis toujours preneur d'un compte-rendu, surtout de ta part. :) Avec les enfants, nous n'avons plus guère le temps de profiter de ce type de sorties.
J'essaierai de parler prochainement de cette exposition et de quelques autres, visitées cet automne dans le Sud de la France, dans le fuseau dédié.
Je parlais probablement de Z comme Zorglub, le mégalo qui veut le pouvoir et se plante toujours lamentablement :-) disposant même d'une zorgl"onde" qui s'appelle cnews dans la version récente.
En tout cas, partis comme on est, je sens qu'elle va être longue, cette campagne électorale... ^^'
Peace and love,
B.
Hors ligne
Désolé d'avoir un peu déçu, donc... Disons que j'ai eu du mal à caler ce déplacement dans mon agenda en raison notamment d'aléas de réservation de place de train, que mon passage a finalement été très bref (quelques heures dans l'après-midi), avec seulement le temps d'aller visiter l'exposition en question (en prenant beaucoup de photos et de notes), et je pense qu'il aurait été dommage de me signaler juste pour ne voir éventuellement des personnes au final que quelques minutes. Que ce soit en passant à Paris ou ailleurs, j'essaie d'éviter de déranger les gens lorsque je sens que ça va être trop juste de toute façon pour se voir... mais bon, ceci dit, il pourra y avoir d'autres occasions.
Effectivement, si tu n'es resté qu'un après-midi, c'était un peu juste et je comprends que tu n'aies pas voulu « déranger ». Quoiqu'il en soit, sache que nous t'hébergerions avec plaisir le cas échéant, si une occasion similaire se reproduisait et qu'il était plus confortable pour toi de ne pas faire l'aller-retour le même jour. Nous avons désormais la place pour accueillir du monde.
E.
Hors ligne
Profitant d'un séjour chez mes parents, je viens de récupérer tous les volumes des Futurs Mystères de Paris qui étaient stockés chez eux. Malgré les obligations familiales, j'ai réussi à lire les cinq premiers tomes en autant de jours, ou presque.
L'intrigue est toujours aussi déjantée et originale que dans les romans de jeunesse de Roland C. Wagner, mais on y sent en plus la maturité de l'écrivain et l'approfondissement de l'univers qu'il a créé. Un retour aux sources d'autant plus appréciable que la lecture desdites œuvres de jeunesse m'a permis de saisir les nombreuses allusions à celles-ci qui parsèment les aventures de Temple de l'Aube Radieuse (ou Tem pour faire plus court). Toute proportion gardée, cela s'apparente à la relecture du SdA après avoir lu le Silm. pour la première fois.
E.
Hors ligne
Pages : 1 haut de page