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Le décor: une maison cossue de Nemours-sur-Loing, c' est à dire nulle part...Un homme dort sur un divan, un léger filet de bave agrémente un visage ingrat, que les vissicitudes d' une vie cahotique ont marqué, irrémédiablement...!
Entre Mme Bombadil...
- " Kikooo, mon chéri...Regarde ce que j' ai: le Hobbiiiiit! "
- " ..Hein..QUOI...Un hobbit, où ça...!? "
- " ..Meuh nan, mon chaton...C'est le Hobbit...De Jackson, l' inspirateur de Tolkien...Le SDAaaa! "
- " Ah..Super...Quelle heure il est!?
- " Allez, redresse-toi...Je m' occupe de tout...Essuie-toi la bouche! "
- " Kouinette...Kouinette, viens voir Papy, ma petie ch..."
- " CHUUUUT, ça commence...!
TADDAAAMMM..TADADAMMMM...Kling...Une voix off, sexy et légendaire: " Dans un trouuuu, vivait-t-un HHHobbittttte...Fondu-enchainé sur le trou: écran noir!
- " Reveille-toi, c' est commencé..."
- " Aah, mmmhoui...J' ai la bouche pateuse! "
Dans l' intérêt de la narration, l' auteur a procédé à quelques coupures et raccourcis temporelles...La version Collector sera disponible prochaînement ( Moyennant une substancielle augmentation du prix...Mais retournons chez nos sympathiques spectateurs du chef d' oeuvre intemporel de ce génie de la pellicule virtuelle...Michael Jaxon! )
Deux heures plus tard...La chatte s' est endormie, TB s' est endormi, Nemours s' est endormi, même les mouches Tsétsé dorment...Et Bilbo, et les frères Ripolin marchent, en plaisantant, et parlant, et se mouchant, et se faisant des oreilles de lapin, et...Bref, a day in a life in Middle Earth, quoi!
- " Hihihi...!
- " Hein, QUOI...J' ai un alibi...Euh, y se fait quelle heure!? "
- " Rôôôooh, t' es chiant...Regarde, les trucages sont géniaux...Kool, le truc d' agrandir les décors plutôt que raccourcir les acteurs...On a vraiment l' impression que c' est des nains, nan!? "
- Tu m' étonnes...On subodore que dalle...À part les nez, peut-être, et les panards de Bilbeuark...Putaing, y passe pas ce soufflé aux huîtres de l' aut' conne...On aurait pas dû y aller...Et, en plus, leurs chiards sont des pubs pour l' euthanasie: un vrai sida! "
- " Arrêêête...Regarde comme c' est beau, la Zélande...On dirait le Canada...Sans les gnous! "
- " Y-z-en sont où...PUTE..SEULEMENT! Y marchent à reculons, ou quoi...!? "
- " C' est le rythme...Ah, il se passe quelque chose...T' as vu, ça va être les trolls...Et la pêche, ça a donné un peu!? "
- " M' en parle pas, j' ai eu une touche d' enfer...Mais c't enfoiré a recracher mon leurre...Normal, y pue l' aïl, ce truc...Y sont barjos les Japs! "
- " Aah..Au fait, Didi a appelé, il passe la semaine prochaine, on pour...Oh zut, j' ai raté la fin! "
- " Nan mais je rêve...Ca s' arrête là, comme ça!? "
- " Ben, c' est que le volume 1 de la première partie de l' intro, mon bébé,...Faut bien vivre: on voit bien que c' est pas toi qui fait les courses! "
- " À propos de courses, y a quoi à grailler, ma Puce...!? "
Le rideau tombe, le chat miaule...Dans les rues désertes de Nemours, un alien remonte dans sa soucoupe en hochant la tête: " Si c' est pas malheureux de lire des conneries pareilles "!
Toutes références à une quelconque réalité, fut-elle quantique, ne serait que le fruit d' un esprit mesquin, pervers, et dépravé...Bien entendu, le Hobbit ( De Jackson...J' insiste! ) est un pur chef d' oeuvre, et d' abord, je bave pas, et ma Puce n' a pas un goût de chiotte! Et, in fine, je l' ai même pas vu...Ou alors, j' étais raide!
Carpe diem
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Toutes références à une quelconque réalité, fut-elle quantique, ne serait que le fruit d' un esprit mesquin, pervers, et dépravé...
Dès lors, je ne puis que dire "Quelle imagination" ;-)
M'a bien fait sourire, cette tranche de vie.
A propos de film, je devais faire découvrir Willow à Apolline aujourd'hui mais il en est allé autrement. Ce sera pour le week-end prochain. Avec les Goonies, Willow est un de mes films culte de-quand-j-etais-petit-voire-moyen-que-j-ai-vu-plusieurs-fois ;-)
+
Cédric.
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Willow... la seule adaptation réussie de l’univers de Tolkien qui ne dis pas son nom
Et alors comme ça, les leurres japonais sentent l'aïl ? Dame, j'en apprends tous les jours !
Remarquez, les adaptations néo-zélandaises sentent bien le leurre...
I.
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Le fait est qu'un film intimiste, quoique singulier, peut provoquer chez son spectateur une impression plus forte que, disons, un combat de nains et de hobbits contre des goblins déchaînés, saisi par un caméraman épileptique, avec Howard Shore à pleine puissance dans les bafles.
Héhé ... lu dans un article en ligne écrit le 23/10 par Aurélien Ferenczi pour Télérama à propos du film Gravity d'Alfonso Cuaron.
I.
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