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« son œil fut attiré par une demeure minuscule dont la multitude de petites fenêtres étaient fermées par des rideaux chaleureux, mais simplement de manière à ce qu’une lumière tiède et très délicieuse, comme d’un apaisement du cœur à l’intérieur, s’en déversât . »
Le livre des Contes Perdus, La Chaumière du Jeu Perdu
« Cela, dit Vairë, est le Feu aux contes qui flamboie dans la Chambre des Bûches ; là brûle-t-il durant toute l’année, car c’est un feu magique, et il aide grandement le conteur pour son conte »
Le livre des Contes Perdus, La Chaumière du Jeu Perdu
Ces deux passages traitant de la Chaumière du Jeu me font toujours penser à la demeure d’Elrond :
« Frodon était à présent en sûreté dans la Dernière Maison Simple à l’Est de la mer. C’était, comme Bilbon l’avait déclaré jadis, « une maison parfaite, que l’on aime manger, dormir, raconter des histoires ou chanter, ou que l’on préfère rester simplement à penser, ou encore un agréable mélange de tout cela ». Le seul fait de se trouver là était un remède à la fatigue, à la peur ou à la tristesse. »
La Communauté de l’anneau, Nombreuses Rencontres
« C’est ici la Salle du Feu, dit le magicien. Vous y entendrez maintes chansons et maints récits, pour peu que vous puissiez rester éveillé. (…) Du feu y brûle toute l’année, mais il y a peu d’autre lumière . »
La Communauté de l’anneau, Nombreuses Rencontres
Avec l’abandon du personnage d’Eriol et du mode de transmission des récits du Premier Age, est ce que l’on ne peut pas considérer que « la Dernière Maison Simple à l’Est de la mer » est la transformation et l’adaptation de la chaumière originale ?
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Une réponse tardive est sûrement mieux qu'aucune. Voici donc ma réponse à ta question restée lettre morte trop longtemps ;-(
Il faut dire que je suis tout à fait d'accord avec toi, je vois dans la demeure d'Elrond, la Dernière Maison Simple, une réminescence évidente de la Chaumière du Jeu Perdu.
C'est aussi un des charmes suscité à la lecture de Tolkien que de lire la quiétude qui habite certaines demeures et régions. Ces havres de paix, de simplicité et de bon vivre sont un réel enchantement. La Comté, la Lórien, la demeure d'Elrond et la Chaumière déjà cités, chez Tom Bombadil ou Beorn, ce sont autant de refuges qui prennent une grande place dans l'oeuvre de Tolkien. C'est en ces endroits que se dessinent les développements de nombres d'histoires, ils constituent un répit dans l'action et laissent le lecteur se "reposer" entre deux moments d'"action".
C'est là aussi peut-être que prend forme un aspect important de la vie et des aspirations de Tolkien : la proximité des amis, le bien-être procuré par un bon plat et une boisson, les discussions autour du feu, etc.
Cédric.
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Assez étrangement ces havres de paix ne semble pas présent dans le Silmarillion.
Si des lieux comme Gondolin ou Nargothrond représentent des refuges ils n’ont pas ce caractère de simplicité que l’on trouve chez Tom Bombadil ou Elrond.
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