Vous n'êtes pas identifié(e).
Bigre, comment peut-il se faire, doctes gens, qu'à mon humble souvenir, nous n'ayons pas encore évoqué ici une certaine sortie cinématographique prévue à la fin de l'année 2012 ? Il y est question, pourtant, de personnes de petit taille appelées "Hobbits", et de la quête de l'un d'eux pour détruire... Ah ! Mais je me tais, un trop bref résumé n'y suffirait pas, appréciez plutôt le trailer donné ci-bas.
"Hobbits", vous avez dit "Hobbits" ?
Loin des budgets faramineux que l'on connaît ailleurs, c'est une petite production qui s'offre cependant de grands paysages exotiques et peut se targuer d'avoir à son bord quelques acteurs de renom intergalactique, tels que Christopher Judge (Stargate SG-1).
Gageons que s'en est trop pour la Warner Bros. et pour la Zaentz Co., qui ont déjà fourbi leur armes, sans doute effrayés à l'idée que cette modeste production puisse venir éclipser leurs propres projets. Rien que ça ? Fichtre, ils ont même déjà dégainé leur arsenal menaçant de représailles offusquées !
Mais vous, qu'en pensez-vous ?
Dongann
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Bonus.
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Asylum est une boîte de prod spécialisée dans les petites productions qui surfent sur la mode du moment, si l'on en croit Nanarland. Il n'est donc pas étonnant qu'on les retrouve sur un tel sujet...
Ici, l'idée de se servir de la vague hobbitique est évidente et surtout, surtout, le film n'a rien à voir avec les hobbits... Le déchaînement des avocats ne m'émeut guère. Alors que les pressions récentes de Tolkien Enterprise sur les organisateurs d'une conférence sur l'homme de Flores, pour que le titre de la conférence ne contienne pas le mot "Hobbit", est d'une bêtise crasse... (Info que l'on peut trouver ici). Comme si le mot Hobbit n'était pas passé dans le langage courant !
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Amusante, la compilation d'affiches de ces mockbusters... :-)
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Bon, quand on regarde les affiches de la liste de Nanarland, et a priori le nom même de Mockbuster, c'est désopilant. En revanche, en regardant le trailer Age of the Hobbits, je peux difficilement y voir autre chose que du parasitage et de l'intox sur la marchandise. Ça ne m'inquiète pas tellement pour PJ & consorts, mais tout de même, pour le terme du "hobbit" et pour les gens qui, distraitement, s'y laisseraient prendre, c'est purulent...
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> et pour les gens qui, distraitement, s'y laisseraient prendre, c'est purulent...
Il faudrait être bigrement distrait, compte-tenu du sous-texte suivant le titre sur l'affiche "They are not Tolkien's Hobbits, they are real"...
Le vocable "purulent" n'est-il pas un brin exagéré ? Ce n'est après tout qu'un petit "mockbuster", et on a vu tellement d'articles sur l'Homme de Florès ou la presse s'est emparée du terme "Hobbit" qu'une adaptation sur ce thème-là est plutôt rigolote.
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Or donc... Hier "maquereau", "client (de la prostitution)", "blâmable"... et aujourd'hui "purulent" dans un sens figuré et "moral". Et tout cela, à chaque fois, pour de simples histoires de films... Dans un cas comme dans l'autre, je crains fort que nous ne soyons dans l'excès, et personnellement je le regrette (comme je regrette d'ailleurs que la discussion "Tolkien écrivain ?" sur le forum de Tolkiendil ne se soit pas poursuivie, mais c'est une autre histoire...).
À ta décharge, Shudhakalyan, tu n'es évidemment pas un pionnier dans ce domaine sur ce forum, car d'autres avant toi se sont laissés aller à des excès de langage pour simplement parler de cinéma - je pense notamment à l'ami JR, bien sûr, mais il n'est assurément pas le seul ! -, et cependant je ne crois pas, sincèrement, que cela puisse contribuer à des échanges constructifs sur un sujet de discussion - en l'occurrence, le cinéma - qui, d'une part, mérite mieux que des anathèmes ou des panégyriques sans nuances, et d'autre part, mérite mieux que des jugements "moraux" dans un domaine où la morale me parait devoir le plus souvent s'effacer devant l'esthétique et le goût (même si cela peut sans doute se discuter).
Évidemment, ce n'est que mon avis, tout ceci étant écrit en toute cordialité, bien entendu. :-)
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Et pour revenir au sujet du présent fuseau, et à un ton plus léger, je me décide à répondre à l'initiateur dudit fuseau :
"Hobbits", vous avez dit "Hobbits" ?
Loin des budgets faramineux que l'on connaît ailleurs, c'est une petite production qui s'offre cependant de grands paysages exotiques et peut se targuer d'avoir à son bord quelques acteurs de renom intergalactique, tels que Christopher Judge (Stargate SG-1).
Gageons que s'en est trop pour la Warner Bros. et pour la Zaentz Co., qui ont déjà fourbi leur armes, sans doute effrayés à l'idée que cette modeste production puisse venir éclipser leurs propres projets. Rien que ça ? Fichtre, ils ont même déjà dégainé leur arsenal menaçant de représailles offusquées !
Mais vous, qu'en pensez-vous ?
Ceci dit, là encore, ce n'est que mon avis. ;-)
Par ailleurs, j'ai remarqué un commentaire posté au bas de l'article du Hollywood Reporter auquel tu as fait allusion, Didier :
Amicalement,
Hyarion.
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Effectivement, cette actrice fait un peu penser à certaines illustrations de Frazetta, je suis tout à fait d'accord avec toi. Serait-ce une façon détournée de faire allusion à Tolkien ? ;-)
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Tes illustrations (celles de Frazetta, donc) me plaisent bien dans ce contexte, Hyarion, tout comme j'avouerais volontiers un faible partagé pour cette actrice !
*
Même ici, je n'ai guère le temps de répondre !
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Ceci dit, je rappelle que mon problème, c'est que, quand je regarde le trailer, je ne vois pas où est l'humour ! Le rapport entre titres et affiches sur Nanarland, pointé par Pellucidar, est fortement parodique et drôle en conséquence. Ici, à part surfer sur la vague commerciale de l'adaptation de Tolkien par PJ, je ne vois pas quelle pourrait être l'intention humoristique.
J'en profite pour rappeler au passage que je suis à la fois un fan de l'adaptation de PJ et de certaines parodies bien senties du Seigneur des Anneaux et de son adaptation, comme celle-ci, celle-ci et celle-ci :). Pas exactement, donc, le profil du puriste primaire qui juge avec mépris les dérivés inférieurs d'une œuvre d'art intouchable.
*
Je suis un caractère plutôt excessif. Je suis même convaincu qu'enthousiasme, excès, rigueur analytique, propos argumenté, liberté d'expression et affectivité peuvent faire bon ménage.
C'est un sujet profond et je manque de temps et d'énergie pour le traiter dignement. Je note, en tout cas, pour commencer, que si ça peut empêcher des personnes comme toi de réagir, Hyarion, c'est évidemment à l'encontre de ce que je souhaite et je dois encore y être plus attentif.
La difficulté est me semble-t-il en partie lié à la position que l'on prend et aux groupes auxquels on risque d'être associés, surtout si l'on a une position médiane. Personnellement, je pense que la sacralisation ET la désacralisation esthétiques sont toutes deux essentielles. Je ne pense donc pas, comme toi, que je me suis "laissé aller à un excès de langage". Je pense que l'emploi du terme était excessif, mais qu'il était en même temps choisi et mesuré.
Je propose d'ailleurs une petite comparaison fictive pour souligner que :
*
J'en arrive ici au cœur du propos, avec cette considération synthétique extrêmement riche qui résume largement ton argumentaire, Hyarion :
2/ Je suis honoré, dans cette perspective, d'être associé à Isengar. J'ai sans doute souvent éprouvé ce genre d'anathèmes de sa part vis-à-vis de ma passion pour l'adaptation PJ, mais les échanges qui s'en sont suivi m'ont progressivement convaincu que, précisément, Isou avait toujours une position nuancée et argumentée, même si parfois, il préfère le raccourci provocateur et une certaine façon d'enfoncer le clou qui, une fois qu'elle est bien comprise, n'est pas non plus pour me déplaire.
3/Je suis très sensible à la critique des "jugements moraux" mal cachés derrière une discussion esthétique. Cependant, ce point-là appelle plusieurs remarques.
Tout d'abord, c'est important, précisément que les termes de "purulent" ou autres surgissent dans une discussion de gouts sur une matière esthétique au sein d'un forum. Certes, dans le Dictionnaire Tolkien, j'aurais évité ce genre de jugements de valeurs...
"Mais vous, qu'en pensez-vous ?" disait Hisweloke... C'est exactement la question à laquelle j'ai répondu, sans songer que je risquais d'être oppressant sur un sujet de ce genre. De la même façon, Isengar sait qu'il n'est pas vraiment en position de faire de l'ombre à PJ ni de contenir l'inondation de ses fans à travers le monde. Ça ne me semble pas anodin. Le problème du jugement moral, c'est précisément quand il s'agit du jugement des maitres ou, du moins, quand il est du côté du pouvoir.
J'entends bien cependant que mes jugements moraux sont associés à ceux d'une sorte d'intelligentsia universitaire puriste. C'est évidemment délicat. D'un côté, il y a, je m'en rends toujours plus compte, une véritable pression intellectuelle qui pèse sur beaucoup de gens, et de ce point de vue, j'ai une estime énorme pour ta vigilance, Hyarion, par rapport à ces jugements et à la sacralisation de Tolkien et de son œuvre, et, d'un autre côté, il y a une omniprésence des médias et de la commercialisation qui justifie, me semble-t-il que l'on défende des valeurs intellectuelles, artistiques, symboliques, culturelles, sans y aller par le dos de la cuillère.
Il reste néanmoins à creuser cette affaire de "jugements moraux". Tu précises qu'ils sont stériles "dans un domaine où la morale me parait devoir le plus souvent s'effacer devant l'esthétique et le goût", tout en admettant que ça peut se discuter. À mon avis, en effet, ça se discute.
Je pense que les artistes, les créateurs sont continuellement dans ce type de jugements (par exemple, en vrac, les commentaires de Flaubert, Baudelaire, Zola, Rimbaud, Proust, Céline en regorgent). Je proposerais cependant de les caractériser comme des "jugements de valeurs" plutôt que des jugements moraux. Ils ont sans doute une dimension éthique, mais je me méfie de l'expression "morale" qui fait plutôt référence à des principes établis qui définissent dogmatiquement le partage du Bien et du Mal.
Il ne faut pas aller chercher bien loin : Tolkien ne cesse jamais d'exprimer de tels jugements de valeurs sur le plan artistique. Or ce ne sont précisément pas les mêmes, bien qu'il y ait des entrecroisements et des recoupements, que ceux qu'il exprime sur des sujets où il adopte plus franchement une position catholique.
Par exemple, quand il traite des relations avec les femmes en général, ou même de la musique moderne, on sent fortement les jugements moraux. En revanche, quand il s'oppose à Walt Disney, ou aux adaptations de son œuvre, aux traductions, etc., on sent des jugements de valeurs qui ne sont pas tendres, et qui sont éthiques et esthétiques plus que moraux. Même dans son opposition célèbre à Hitler, Tolkien est, de façon surprenante, plus éthique et esthétique, que moral.
Une fois cette distinction établie, dont je reconnais qu'elle est discutable, mais qui permet tout de même de se dégager du poids de la morale, c'est-à-dire du prescriptif et du normatif, je pense que l'éthique et l'esthétique sont indissociables.
Pour moi, un propos évaluatif n'est pas nécessairement normatif, je suis désolé de jouer avec les mots mais j'essaie d'y voir plus clair dans une matière complexe, dans la mesure où il ne correspond pas à des normes pré-établies et dominantes, qui définiraient le Bien et le Mal pour tous.
*
Or donc... Hier "maquereau", "client (de la prostitution)", "blâmable"... et aujourd'hui "purulent" dans un sens figuré et "moral". Et tout cela, à chaque fois, pour de simples histoires de films... Dans un cas comme dans l'autre, je crains fort que nous ne soyons dans l'excès, et personnellement je le regrette
J'avoue que je suis particulièrement sensible aux images qui évoquent la "prostitution", précisément parce que c'est un sujet complexe dont la particularité est d'avilir les éléments les plus sacrés (le corps, la relation amoureuse, la relation sexuelle) par leur commercialisation. Et là, pour une fois, pour le coup, et par souci de clarté, j'assume complètement mon échelle de valeurs... (Bien qu'il ne s'agisse pas d'un jugement moral portant sur les personnes qui se prostituent, ou sur leur clientèle, ou sur le proxénétisme, ce qui serait encore autre chose : on peut penser que ce n'est pas bon, et qu'il faudrait résoudre le problème de la prostitution, sans pour autant penser que c'est mal, et que ceux qui s'y adonnent sont moralement condamnables — juridiquement, c'est encore autre chose).
Du coup, il faut bien dire qu'il y a tout autre chose ici qui est en jeu que la discussion uniquement esthétique, qui ne serait déjà pas "simple", selon moi. Il y a, comme c'est à peu près inévitable aujourd'hui, et comme on le sent probablement déjà dans les désamours de Tolkien, la relation entre la production artistique et le mercantilisme.
L'idée est simplement que l'art est avili par sa commercialisation excessive. De ce point de vue, l'image de la prostitution me parait précisément un lieu commun. On peut dire d'un grand joueur de foot qui quitte son équipe d'origine pour une autre, uniquement pour toucher un plus grand salaire, qu'il "se prostitue"... Je ne dis pas qu'on a raison de le dire, mais que l'image fonctionne, et qu'elle est même largement utilisée en ce sens.
Certes, les prétentions intellectuelles et artistiques pèsent souvent comme des jugements moraux sur les divertissements sans prétention de tout un chacun, et je ne souhaite pas être de ce camp oppresseur. Mais de l'autre côté, le mercantilisme est offensif et envahisseur par rapport à toute production artistique.
Je suis convaincu que souvent l'art et l'argent sont mêlés et qu'il n'est pas simple de les dissocier. Raison pour laquelle je défends encore largement l'adaptation de PJ. Mais je suis aussi convaincu que le mercantilisme est toujours une corruption de l'esthétique et, de ce point de vue, j'apprécie largement les critiques d'Isengar vis-à-vis de PJ, qui démontent souvent la prétention esthétique en en montrant les rouages commerciaux.
Entendons-nous, n'est-ce pas, ce n'est pas le commerce ou l'argent qui seraient mauvais en soi. C'est la commercialisation excessive de tout et de n'importe quoi, de sorte que toutes les valeurs attachées à ce qui est commercialisé passent au second plan et sont du même coup métamorphosées en valeur marchande.
Pour revenir à Age of the Hobbits, je ne vois pas, personnellement, de réel sens de l'humour. Les signaux, éventuellement parodiques, ne me paraissent ici que des valeurs marchandes destinées à diffuser, malgré tout, de la daube, sur la vague d'un nom à la mode (au moins, PJ, quel que soit le fric qu'il se fait et la vanité qui va avec la gloire et l'argent que rapportent ses adaptations, il fournit, avec son équipe, un travail de titan qui est à la hauteur de la production annoncée). Mais je disais, avec nuance me semble-t-il, "en regardant le trailer Age of the Hobbits, je peux difficilement y voir autre chose que"... Etc. Je ne demandais pas mieux, du même coup, qu'on me démontre l'inverse. Ta remarque sur la petite précision sur l'affiche, qui évoque à bien des égards l'iconographie de l'adaptation de PJ, ne me semble pas y changer grand chose. Sinon, quel est l'intérêt de parler de Hobbits ? Si c'est de l'humour, ça devrait aussi se sentir dans le film, non ? Faire tout un film sérieux, juste pour la blague de l'affiche, c'est pousser un peu loin l'humour pince-sans-rire...
(Et je me retiens d'utiliser à nouveau une panoplie de termes qui iraient dans le même sens que ceux déjà incriminés... Je note cependant au passage que par "purulent", je pensais bien au premier sens, à titre d'image, évoquant quelque chose comme la pourriture et la maladie, mais je pensais aussi au fait que le terme m'a toujours donné l'impression de quelque chose qui se répand... J'aurais pu dire aussi, avec plus d'humour en mimant Le Professeur :p que c'était là du travail d'Orc...)
Bref, c'est plus fort que moi, devant ce qui m'apparait comme autant de réductions d'un travail de qualité, je me sens envahi par des poussées de jurons qui, dans leur formulation "morale", sont loin de leurs excès initiaux, même s'ils en perdent d'autant leur humour libérateur...
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Je me disais bien que mes oreilles avaient sifflé cet après-midi ;)
Heu... pour répondre à la question initiale de Didier, eh bien si le trailer est bien fait et donne envie d'en savoir plus, je m'interroge sur l'opportunité d'un tel titre... mais sur la moralité de cette question, de crainte que TB ne me tombe à nouveau sur le râble et me fasse des chatouilles avec sa barbe piquante ;p)
Cette fois, bon week-end
I.- Pourfendeur des rouages commerciaux de la prétention artistique (waah !)
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Oups !
Lire : mais sur la moralité de cette question, je préfère n'en dire plus de crainte que... etc
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PS - de toute façon, avec la pression de ME Enterprise et surtout de la Warner, je suis prêt à parier que le film sortira sous un autre titre d'ici la fin de l'année... la question ne se posera donc plus :)
Cette fois, je filoche !
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effectivement une action en justice vient d'être entamée pour faire changer le titre
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En effet, cet aspect, pourtant bien évoqué au début du fuseau, m'avait largement échappé... sorry ^^. Donc, entre un proxénète de bas étage et un autre qui a les dimensions de la Cosa nostra américaine... Vive l'Age des Hobbits :p. Heureusement que Druss était là pour refaire mon éducation via Fb :
Je ne peux qu'adhérer à cette réaction :).
S.
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Pour ma part, je rejoins complètement l'avis de Druss que tu cites, en particulier sur le dérive que constitue à mes yeux une querelle juridique complètement disproportionnée et fondamentalement peu saine.
Shud' : Ceci dit, je rappelle que mon problème, c'est que, quand je regarde le trailer, je ne vois pas où est l'humour !
Les "mockbusters" n'ont pas nécessairement vocation à être humoristique.
Une production "The Asylum" passait justement hier soir à la TV (sur NT1 je crois): une vague adaptation de la Guerre des Mondes sous le titre chez nous "Invasion" (là aussi renommé pour des raisons de droit), sortie un jour avant l'adaptation de Spielberg en 2005 - Ce n'est pas la seule, une autre petite production indépendante aussi a vu le jour la même année sous le même titre (au point que l'entrée Wikipédia ne se distingue que d'un "_" !).
Au dires des auteurs, cela se veut une adaptation en ligne du roman - faite honnêtement, même si ensuite la date de sa sortie et le choix de la financer relèvent effectivement d'une politique bien connue de "The Asylum".
Je me suis endormi devant très tôt, ayant des journées un peu éprouvantes, aussi je ne saurais vous dire ce que cela valait, sinon que cela m'a semblé un peu plat et fade (mais pas vraiment meilleur ou moins bon, à cet égard et à mon goût personnel, que le machin Spielbergien indigeste).
Bref, ce ne sont pas (toujours) des parodies.
Et là, en l'occurrence, pour Age of the Hobbits, nous sommes à mon sens dans un autre cadre encore - Cela "surfe" sur l'association qui a été faite entre l'Homo Floriensis et les Hobbits dans la presse : avec évidemment une coïncidence de date suspecte - mais en soi, l'idée d'un tel sujet n'est fondamentalement une hérésie narrative et scénaristique (sans préjuger ici de ce que vaudra finalement son traitement).
"Dongann"
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Merci pour ces éclairages Hisweloke.
Je suppose que dans ta dernière phrase, il faut ajouter un "pas" :
Je veux bien que ce ne soit pas, donc, une hérésie narrative en soi, ce n'est d'ailleurs pas ce que j'ai supposé, mais cette façon de "surfer sur la vague" me laisse tout de même un gout plus sale encore que ce que font les grosses productions et, en tout cas, une impression de parasitisme déprimante. D'autant qu'a priori, je trouve, pour ma part, en regardant la bande annonce, que ça a l'air complètement bidon, et je ne pense pas que ce ne soit qu'une question de moyens financiers. D'ailleurs, comme tu le soulignais bien dans ton premier post, il y a quand même une certaine quantité de moyens investis (les paysages exotiques, la présence de Christopher Judge si j'ai bien compris, et les effets spéciaux dans l'espèce de dragon qu'on voit surgir à la fin).
Dans le même ordre d'idées, j'ai l'impression que l'opposition "grosses productions" / "productions indépendantes" est ici soit déplacée soit très dévalorisante pour les caractéristiques qu'on évoque généralement en plaidant le cinéma indépendant : la créativité, l'expérimentation, et l'audace qui consiste à aller à contre-tendance. À partir du moment où toute l'ingéniosité se résume à un coup commercial (j'apprécie l'habileté de l'association du Hobbit et de l'Homo Floriensis), mais que pour le reste, il s'agit de jouer le jeu des grosses productions en se permettant plus encore de coups en-dessous de la ceinture, c'est à donner envie de défendre les blockbusters par principe...
Enfin, en-dehors de ces considérations, il en reste une autre, plus importante et plus tolkienienne.
Pas d'hérésie narrative, je veux bien. Le hobbit devenant un terme du langage courant, je veux bien aussi. Enfin, que des scientifiques s'amusent à baptiser Hobbit une nouvelle espèce d'hominidé (si j'ai bien compris), je veux toujours bien (aux côtés de leurs collègues océanologues peuplant les fonds marins de nomenclature tolkienienne). Mais dénaturer le sens du mot hobbit, avec tout de même un argumentaire ("They're not Tolkien's Hobbits... They're real."), je trouve ça désolant.
Certes, on peut regretter que l'utilisation du terme "Hobbit" devienne une propriété commerciale de la Warner & Co., mais c'est aussi, au-delà du droit et des sombres spéculations financières, une création intellectuelle signée Tolkien. Voir le terme de Hobbits attribué à ce genre de "personnages", devenus réels parce qu'ils sont censés être nos ancêtres préhistoriques ou quelque chose du genre, c'est comme voir une Citroën qui s'appelle Picasso ou entendre Imagine de Lennon dans une publicité pour le Crédit Agricole... Et encore, ces exemples sont mauvais, car dans ceux-ci au moins la création est là à titre de référence plus qu'elle n'est dénaturée. Même les Schtroumpfs de Peyo et le Dracula de Bram Stoker (qui, du reste, avait de fameux antécédents) n'ont pas subi de telles déformations. Pour moi, c'est soit une mauvaise blague soit du parasitisme nocif et nauséabond (ah ah j'insiste !)
Pour Tolkien qui s'offusquait de ce que la cour de Versailles avait fait des Elfes et des contes de fées, ou de ce que Disney avait fait des nains, je ne vois pas comment une telle transformation d'une créature pour laquelle, au moins, il était dispensé de devoir en découdre avec une longue tradition contraignante puisqu'il l'avait créée de toutes pièces, pourrait être vue autrement que comme une abomination. Et s'il faut compter sur les Majors pour défendre l'héritage tolkienien en fonction de leur intérêt financier propre, tandis que la Tolkien Estate a mieux à faire, ne va pas s'abaisser si bas, et n'a de toute façon rien à dire sur l'usage cinématographique du terme Hobbit, et bien pour une fois je ne suis pas mécontent de leur influence. Ceci dit, de telles productions ne méritent pas l'interdiction mais le mépris.
Ça m'en rend nostalgique des Elfes noirs des Livres dont vous êtes le héros, et de La Créature venue du Chaos, destinée à réduire en bouillie quelques hobbits dès les premiers chapitres du récit ; au moins ces Elfes et ces hobbits-là provenaient encore de la création tolkienienne si bien que leur nom ne voulait pas rien dire. Car c'est bien de cela qu'il est question me semble-t-il : des mots, de leur sens, de ce qu'ils désignent, et des noms qui, même communs et tombés dans le langage courant, parce qu'ils sont attribués à un peuple et à des créatures, ne sont pas des objets quelconques et indifférenciés (la pieuvre qu'Hugo a extraite du dialecte normand est toujours bien vivace et les Lilliputiens sont encore ceux de Gulliver...)
S. la Baleine
ps : Pourquoi "Dongann" ? Si tu peux éclairer ma faible lanterne... ^^
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A ceci près que dans le cas du mot hobbit, même si sa (re)création et son utilisation, disons, courante sont dues à Tolkien, il n'en est malgré tout pas l'inventeur. Il a été maintes fois prouvé que le terme hobbit a été tiré des Denham Tracts, un texte publié à la fin du XIXè siècle, donc si on veut jouer à ce jeu-là, a priori la Warner va perdre. Argument valable pour tous les noms empruntés par Tolkien à d'autres textes (Gandalf, les nains, etc).
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Totalement d'accord avec toi sur le second point. Quant au premier, il ne m'avait guère échappé, et j'apprécie que tu l'utilises comme un argument contre Warner & Co ; en revanche, dans une perspective tolkienienne, qui s'appuie sur l'association du mot et de son sens, l'argument est sans intérêt. Or si j'adhère pleinement à ce que tu dis dans ton deuxième point, tu auras compris que pour moi, ce n'est pas LE problème, mais la moitié du problème. L'autre moitié, c'est de penser aussi à une perspective tolkienienne sur Age of the Hobbits, ou autres soupes du genre. Ce serait dommage, à force de défendre Tolkien contre les Majors, de finir par se retourner contre son œuvre...
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Tes illustrations (celles de Frazetta, donc) me plaisent bien dans ce contexte, Hyarion, tout comme j'avouerais volontiers un faible partagé pour cette actrice !
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Merci beaucoup, Shudhakalyan, d'avoir pris le temps de répondre aussi longuement. C'est l'occasion de véritablement discuter, ce qui n'est, hélas, jamais assez le cas dans les espaces de discussion comme celui-ci, l'excuse que nous invoquons tous, à un moment ou à un autre, étant toujours la même : "je n'ai pas le temps !" (même si le temps, ça se prend...) ;-)
Je suis un caractère plutôt excessif. Je suis même convaincu qu'enthousiasme, excès, rigueur analytique, propos argumenté, liberté d'expression et affectivité peuvent faire bon ménage.
C'est un sujet profond et je manque de temps et d'énergie pour le traiter dignement. Je note, en tout cas, pour commencer, que si ça peut empêcher des personnes comme toi de réagir, Hyarion, c'est évidemment à l'encontre de ce que je souhaite et je dois encore y être plus attentif.
En toute sincérité, je crois que la passion n'excuse pas tout, mais je n'en pense pas moins que l'enthousiasme et l'affectivité puissent notamment avoir toute leur place dans une critique par ailleurs rigoureuse et argumenté.
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Enfin, peut-être que cela n'est que dans ma tête, comme on dit !
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Saviez-vous qu'aujourd'hui, même les câlins sans connotation sexuelle peuvent faire l'objet d'un service tarifé ? On a pu lire cela récemment dans le Huffington Post. Personnellement, cela ne me choque pas, mais certaines personnes jugent apparemment cela tout aussi "dégradant" qu'une prestation sexuelle, car au fond, le seul problème ici est un problème de vénalité, un problème d'argent.
On a le droit de considérer que l'argent pourrit tout, jusqu'à la conscience des hommes : c'est précisément ce que je pense, d'ailleurs. Je n'ai jamais caché mon mépris pour l'argent... mais cela ne m'empêche pas d'en connaître le prix, et de respecter l'usage que l'on peut en faire comme simple moyen, sans esprit d'avilissement ou d'exercice d'un pouvoir, même en matière sexuelle, même pour un simple câlin. Je serais, en tout cas, toujours d'accord pour condamner les excès du mercantilisme vis-à-vis de ce phénomène public universel qu'est la consommation de masse : parler spécifiquement de prostitution dans ce cas-là est dès lors simplement hors-sujet pour moi.
*
Quant à cette pitoyable action en justice menée par Warner Bros. et Middle-earth Enterprises contre Asylum, elle me fait penser à nouveau au commentaire de ce Luke Bartlett que j'ai cité dans mon premier message : finalement, en matière de droits d'utilisation, qui peut vraiment prétendre au titre de "Dark Foe" ? ;-p
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Et toi ? Pourquoi "S. la Baleine" ? ;-)
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Amicalement, :-)
Hyarion.
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À cette aune, j'admets volontier qu'Age of the Hobbits surfe sans complexe sur la vague mercantile des films de Jackson. Ce n'est sans doute pas un bon point en sa faveur. Toutefois, on peut en dire autant de beaucoup de grosses productions, qui profitent des succès littéraires récents pour faire des adaptations dont la vacuité est assez impressionnante. Au final, si Age of the Hobbits est un film à la hauteur de ses ambitions, j'irai le voir sans complexe. Sinon, il y a bien d'autres sujets de préoccupation plus prioritaires que ça.
J'aime beaucoup la prise de vue, qui incarne véritablement l'esprit que tu récuses dans ton message : l'adoration sans nuance d'un être supérieur sur son piédestal. ;-)
Elendil
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Je ne vais pas rentrer dans un débat sur la moralité ou non de la prostitution et de la pornographie, même s’il y aurait bien des choses à dire mais on s’éloignerait trop de Tolkien. Pour ce qui est de l’utilisation du nom Hobbit dans le langage courant, qu’on le veuille ou non c’est chose faite. Les scientifiques parlent effectivement depuis des années de hobbits pour évoquer l’homme de Flores, mais les choses vont bien au delà. De nombreuses annonces immobilières parlent de « maison de hobbit » pour désigner une petite maison confortable avec petit jardin etc..
Je dois dire que cela ne me gène pas. Une oeuvre, une fois publiée appartient comme le mot l’indique au publique et c’est normal que celui ci se l’approprie et qu’elle finisse par tomber « dans le chaudron de soupe ». Ne parle t on pas de renards à la place goupils ? Heureusement que les héritiers de Ponson du Terrail ne font pas de procès à tous ceux qui parlent d’aventures rocambolesques et on dit bien un « Rastignac » pour désigner un jeune homme talentueux mais exagérément ambitieux
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@ Hyarion : J'ai beaucoup aimé ton message mais je ne vais pas y répondre tout de suite... Par ailleurs, je suis d'accord avec à peu près tout, ou du moins j'ai de l'estime pour ta position, même quand ce n'est pas la mienne...
La "bande de fayots", je n'avais pas été voir le lien, j'avais oublié que c'était moi ! Ah ah :D C'est pour ça qu'elle me plaisait bien cette insulte ! Bon, c'était sans doute un peu de la provocation, surtout que j'essayais de faire des concessions pour Isengar, et de me dissocier d'au moins une part des fans, alors que j'en fais largement partie. De toute façon, c'était complètement fayot ce qu'il faisait : parler de "frame by frame analysis" pour se contenter de jeter des fleurs devant une superbe capture d'écran du générique... Franchement, là, oui : philosophie à coups de marteau ! Surtout qu'on est entre nous, sur Jrrvf, et qu'il n'y a rien là de bien méchant ^^.
Pour la prostitution, je me rangerais assez bien à la position de Jean... L'occasion d'ouvrir un fuseau dans la partie libre ? :). Promis je viendrai... Même s'il n'y a pas de belles prêtresses d'Aphrodite livrant leur corps (gratuitement, n'est-ce pas) au pélerin fourbu...
@Elendil : Exceptionnel le Commandeur ! Ceci dit, je crois qu'il faut aussi être nuancé par rapport à la "glorification". Elle a aussi son rôle. Au fond, l'équilibre tant visé par Hyarion, il est dans l'ensemble de tous les points de vue. C'est ce qui fait la force de Jrrvf. Ce qui est insuffisant, c'est la position unilatérale dont on peut faire preuve en solo... D'où, pour moi, tout l'intérêt d'un forum !
(Au passage, je signale à Hyarion que je suis très demandeur pour un fuseau critique sur le Dico... Et si on ne peut pas le faire à tous vents, on peut encore en faire un en interne...)
@Jean : Merci pour tes superbes exemples :). Il montre bien le ridicule des procès. Ceci dit, que ça se passe nécessairement n'implique pas qu'on doive approuver. Et surtout, tous les exemples que tu donnes me paraissent beaucoup plus intéressants, sympathiques et agréables que l'usage de "Hobbits" dans cette bande-annonce...
Mais enfin, n'y a-t-il que moi qui vois que ce film a l'air d'un navet de première catégorie rien qu'à la bande-annonce ? Cela ne devrait-il pas suffire à déplorer de voir le terme de Hobbit y accolé tout autant que s'il l'était sur le nouveau Big Mac ?
(Là aussi, au passage, je note que j'ai adoré ta relativisation Majors/indépendants, Elendil ^^... D'ailleurs, il va être temps qu'on se retrouve...)
Bref, les mots évoluent, tombent dans le langage courant, c'est la vie du langage, loin de moi de le déplorer, au contraire j'aime la vie du langage, mais parfois il y a des déchéances et des disparitions qui sont tristes et déplorables. Quand rien n'est encore joué, pour parodier Jackson, it is worth fighting for. En tout cas, il me semble que c'est ce que Tolkien n'a pas cessé de faire... (cf. le reproche du dévoiement de "nordique" — je ne sais plus le terme exact — à cause de ce petit ignare d'Hitler !)
S.
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Buste sculpté par Faith Tolkien, la première femme de Christopher Tolkien et mère de Simon Tolkien, si je ne m'abuse ?
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Quant à moi, je pense que mon opinion est merveilleusement résumée par John Kovalic :
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Merci Elendil !!! (et, hum, oui : merci Warner...)
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Plus sérieusement, je ne pensais pas que j'aurai un jour l'occasion d'aborder ici, sur ce forum, le sujet de la prostitution : j'ai estimé utile d'exposer mon point de vue sur la question simplement pour expliciter la réaction qui a été la mienne vis-à-vis des mots que tu as initialement employé ("maquereau", "client").
La prostitution est un sujet difficile, qui pose d'ailleurs d'emblée des problèmes de définition, dans la mesure où il existe notamment plusieurs formes de prostitution, ayant chacune leurs spécificités, ce qui évidemment interdit dès lors d'avoir sur ledit sujet une grille de lecture simpliste et manichéenne si on veut essayer d'y comprendre quelque-chose. Bref, c'est un sujet intéressant mais assurément complexe et qui, de toute façon, nous éloignerait effectivement trop de Tolkien si nous devions en discuter davantage publiquement en ces lieux (même dans l'espace libre). Je suis cependant ouvert, bien entendu, à toute discussion sur ce sujet en privé.
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J'aime beaucoup la prise de vue, qui incarne véritablement l'esprit que tu récuses dans ton message : l'adoration sans nuance d'un être supérieur sur son piédestal. ;-)
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Au dires des auteurs, cela se veut une adaptation en ligne du roman - faite honnêtement, même si ensuite la date de sa sortie et le choix de la financer relèvent effectivement d'une politique bien connue de "The Asylum".
Je me suis endormi devant très tôt, ayant des journées un peu éprouvantes, aussi je ne saurais vous dire ce que cela valait, sinon que cela m'a semblé un peu plat et fade (mais pas vraiment meilleur ou moins bon, à cet égard et à mon goût personnel, que le machin Spielbergien indigeste).
Bref, ce ne sont pas (toujours) des parodies.
En ce qui me concerne, je me souviens à présent d'avoir eu affaire à un de ces mockbusters produits par The Asylum : il y a quelques mois, je suis tombé sur le début d'un film, diffusé lui aussi sur la chaîne NT1 je pense (ou peut-être NRJ12, je ne sais plus), et intitulé... Sherlock Holmes : Les Mystères de Londres, réalisé dans le sillage du succès du Sherlock Holmes de Guy Ritchie. ;-)
Il était tard ce soir-là, et j'aurai pu m'endormir devant, moi aussi, comme toi, cher brumeux voisin... mais finalement j'ai zappé avant... ;-) Si je me souviens bien, le film commençait en montrant le docteur Watson âgé et en fauteuil pendant le Blitz de 1940, sur le point de raconter une enquête de Sherlock Holmes restée inédite... J'avais lu un petit résumé de l'intrigue dans le programme TV, laquelle intrigue ne donnait pas vraiment envie, avec sa pieuvre géante qui attaque un navire transportant l'or des impôts britanniques et son tyrannosaure lâché dans Londres... Lorsque j'ai finalement vu la médiocre qualité rendu par le film à l'écran, tant en terme de mise en scène que de musique et d'effets spéciaux, j'ai préféré changer de chaîne au bout de quelques minutes... Si ça se trouve, c'était peut-être amusant, mais ce soir-là, ça ne me disait rien... Quitte à rester dans le sujet, j'aurai franchement préféré voir un bon vieux épisode de la série Sherlock Holmes de Granada Television avec Jeremy Brett, série dont la rediffusion devient hélas assez rare de nos jours...
Pour celles et ceux que cela intéresse, le film Sherlock Holmes : Les Mystères de Londres repasse jeudi prochain (15 novembre 2012) à 20h50 sur la chaîne D17 (ex-Direct Star)...
Amicalement,
Hyarion.
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Et donc, c'est tout-à-l'heure... ;-)
Amicalement,
Hyarion.
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Apparemment, personne à part moi n'a pris la peine de voir en entier ce petit film rediffusé jeudi dernier sur D17...
Personnellement, ayant fait cette fois-ci l'effort d'aller au-delà du générique à la musique lourdingue et de la première séquence vaguement cthuluesque, j'ai trouvé que cela se laissait tout de même regarder, en dépit d'un scénario bancal, d'effets spéciaux en CGI trahissant la faiblesse du budget, et d'une mise en scène parfois bien laborieuse, en dépit d'un certain souci de bien faire semblant tout de même ressortir du travail de la réalisatrice (Rachel Goldenberg). Ce film a un début, un milieu et une fin : on ne peut pas toujours en dire autant de certaines super-productions cinématographiques autrement plus friquées...
Bref, il s'agit là d'un Sherlock Holmes fauché, en somme, cherchant à marcher dans les pas de Guy Ritchie avec les moyens du bord, sans aucune volonté parodique. Quitte à passer une soirée devant la télé, à mon avis, il vaut mieux voir ça que Star Wars Holiday Special... ;-)
Ah oui, j'allais oublier : dans Sherlock Holmes : Les Mystères de Londres, on apprend que le vrai premier prénom de Sherlock Holmes, c'est Robert... ;-))
Amicalement,
Hyarion.
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Au début du présent fuseau, Didier avait parlé de représailles offusquées de la part de Warner Bros. et compagnie... Les représailles en question ont apparemment abouti : un article publié sur le site du Figaro aujourd'hui, et intitulé "Bilbo le Hobbit : la sortie du film plagiat suspendue", fait état d'une décision du tribunal fédéral de Californie d'interdire momentanément la diffusion de Age of the Hobbits, en raison d'"une possible confusion" entre ce "mockbuster" et The Hobbit: An Unexpected Journey de Peter Jackson.
Comprenne qui pourra...
Cordialement,
Hyarion.
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C'est bientôt Noël...
En cette fin d'année 2013, au cas notamment où Silmo voudrait faire un nouveau cadeau personnalisé au Dragon et à sa fée, je me permets de signaler que le film Age of the Hobbits, finalement rebaptisé Clash of the Empires et auquel est dédié le présent fuseau, se trouve être disponible en DVD (et Blu-ray) en France depuis le 17 avril dernier, sous le titre La Légende des mondes : http://www.amazon.fr/La-Légende-mondes- … B00AZMB80E
Amicalement, ;-)
Hyarion.
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