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Le Seigneur des Anneaux comporte de très nombreux personnages, certains ayant un rôle important, d’autres un rôle secondaire, et d’autre n’ayant aucun rôle du tout mais étant là tout simplement.
Parmi ces derniers, on peut compter la foule des invités à la réception d’anniversaire de Bilbo qui sont quasiment tous cités un à un : Fouine, Bolger, Sanglebuc, … et Fierpied.
Dans le roman, l’intervention de ce derniers ne passe toutefois pas inaperçue. C’est une des seules scènes humoristiques du SdA et, je crois, le seul jeu de mot de tout l’ouvrage (pas vraiment drôle à mon avis, mais le SdA a bien d’autres intérêts ;-).
Je vous resitue la scène : Bilbo cite un à un toutes les familles invitées pour leur faire honneur et il cite à la fin son lointain parent « Proudfoot ». « Proudfeet » réplique alors son parent pour signifier que ses deux pieds sont grands et exceptionnellement velus.
Bref, pas de quoi fouetter un chat.
Fierpied est cité uniquement dans le premier chapitre du livre, nommé trois ou quatre fois et n’a absolument aucun rôle dans l’aventure, bref, un personnage totalement inutile pour une adaptation, qui suppose faire des coupes et simplification dans le récit et a priori d’éliminer ce genre de personnage superflu.
Mais étonnamment, quelque soit l’adaptation, la seule scène où Fierpied intervient a été conservée intégralement.
Déjà son intervention attire l’œil dans la traduction française, on y trouve en effet une des seules note du traducteur (nous expliquant le jeu de mot). Habitué des contrats en petits caractères et des astérisques, le lecteur fonce directement vers ce passage, attiré par le petit (1) entre parenthèse au milieu du texte.
Chez Bashki, on retrouve Bilbo debout pour son discours, citant tous ses invités et se plantant en donnant le nom de Fierpied.
Chez Jackson, on retrouve Bilbo debout pour son discours, citant tous ses invités et se plantant en donnant le nom de Fierpied.
Même dans Lord of the Ringards, on retrouve Bilbo (Bidon Saké) debout pour son discours, citant tous ses invités et se plantant en donnant le nom de Fierpied (Mairdier).
A chaque fois Bilbo refait le même discours, mais se plante différemment (la marque du cinéaste) : Fierpeton chez Jackson (assez bien approché), Fierbras ! chez Bakshi (traducteur au rabais ;-) ou Mercier chez LotRingards.
Bref on a droit à 10 minutes de scène inutile, au même jeu de mots sans intérêts, là on aurait aimé voir les Hauts de Galgals ou le nettoyage de la Comté. Je m’interroge encore…
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Un petit "up" à la Lamberte... et en passant, on y avais pas pensé, à cette scène là, dans ce fuseau-ci ;) je me permets de le faire remonter du coup :)
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On peut noter, cher Gilles, que ce n’est pas le seul jeu de mot glissé par Tolkien dans son roman. Le contraire eût été étonnant de la part d’un philologue aussi expert qu’astucieux.
En effet, on retrouve de tels exercices ludiques dans les homographies/homophonies (que Tolkien s’amusait à qualifier de purement fortuites) des mots orthanc (sindarin : « hauteur fourchue ») et orthanc (vieil-anglais : « habile stratagème ») ou le quenya incánus (un des noms de Gandalf) et le latin incanus (aux cheveux blancs). Même chose pour l’origine du nom de Smaug qui est le parfait du verbe germanique primitif « smugan » (se glisser dans un trou).
On retrouve aussi des jeux de mots dans la composition des prénoms et les noms de certains hobbits. Pour certains d’entre eux, Tolkien, s’est attaché avec malice à leur laisser des significations cachées et évocatrices, tel ce Hamfast Gamegie dont le prénom rappelle qu’on « reste en sécurité dans son smial ». Pour d’autres il s’est amusé à se faire côtoyer des patronymes ridicules et sonores (Took, Bolger) avec des prénoms pompeux et grandiloquents (Fredegar, Peregrin, Fortimbras, Odovacar, Adaldrida, heu… Isengar…) et inversement pour des familles comme les Fierpied/Proudfeet, dont le nom dithyrambique est amolli par une série de prénoms aussi courts que ridicules (Odo, Olo, Bodo…).
Le jeu de mot Proudfoots/Proudfeet de la fête de Bilbo est sans doute le plus flagrant et le plus accessible, et donc le moins flatteur pour l’esprit. Ce qui le rend probablement moins drôle au premier abord, une sorte de « mauvaise blague de philologue » pour reprendre les termes de Tolkien à propos du nom Smaug (Lettres, 25)
Mais l’intérêt de la scène ne réside pas forcément dans la forme d’humour qui y est pratiquée.
Je partage ton interrogation en ce qui concerne le décallage entre l’adaptation exhaustive de la scène du discours de Bilbo par Ralph Bakshi dans son film de 1979 et la suppression de l’univers de Tom Bombadil.
Toutefois l’apparente superficialité de l’intervention du père Fierpied dans le roman de Tolkien voile peut-être un peu plus de profondeur. Une profondeur sur laquelle je souhaiterais m’attarder un peu, afin d’apporter un éclairage sur ce qui aurait pu motiver le choix de Ralph Bakshi.
La famille Fierpied/Proudfoot a joui d’une véritable étude de la part de Tolkien.
On peut suivre l’évolution de ces recherches dans les arbres généalogiques de HoME XII.
Ainsi découvre-t-on que Linda Baggins (la tante de Bilbo) a épousé Bodo Proudfoot (d’abord nommé Magnus, puis Marco (cf version 2 de l’arbre généalogique des Baggins)
De leur union est né Odo Proudfoot (le cousin de Bilbo, d’abord appelé Rollo dans les premières versions des arbres).
Mrs Proudfoot, la femme d’Odo, est citée dans les brouillons du SdA. Mais elle disparaît de la version finale, absente également des arbres généalogiques.
Olo Proudfoot est fils d’Odo et Sancho est son petit fils d’Odo (et donc le fils d’Olo, pour ceux qui ne suivent pas).
Puisque je me suis permis d’évoquer les brouillons du Seigneur des Anneaux, il est interessant de constater que le passage de l’intervention de maître Fierpied a subi très peu d’évolutions entre les premiers manuscrits de 1938 et la version publiée en 1954.
Dans HoME VI où figure la première version du chapitre A long-expected party, on peut lire les passages suivants :
'My dear people,' began Mr Baggins. 'Hear, hear!' they replied
in chorus. 'My dear Bagginses,' he went on, standing now on his
chair, so that the light of the lanterns that illuminated the enor-
mous pavilion flashed upon the gold buttons of his embroidered
waistcoat for all to see. 'And my dear Tooks, and Grubbs,
and Chubbs, and Burroweses, and Boffinses, and Proudfoots.'
'Proudfeet ' shouted an elderly hobbit from the back. His name of
course was Proudfoot, and merited; his feet were large, exception-
ally furry, and both were on the table.
(…)
[Bilbo annonce son prochain mariage à la foule des convives]
(…)
He sat down. The silence was flabbergastation. It was broken
only by Mr Proudfoot, who kicked over the table; Mrs Proudfoot
choked in the middle of a drink.
Dans la version 2, le premier paragraphe est identique. Seule la suite des circonstances de la disparition de Bilbo (il ne se marrie plus et disparait avec son anneau) apporte des modifications au récit :
He stepped down. One hundred and forty-four flabbergasted hobbits sat back speechless. Mr Proudfoot removed his feet from the table. Mrs Proudfoot swallowed a large chocolate and choked.
Dans la version publiée en 1954, Mme Fierpied n’apparaît plus. S’il y perd sa femme, M. Fierpied y gagne un prénom : Odo (Odon dans la VF)
He stepped down and vanished. There was a blinding flash of light, and the guests all blinked. When they opened their eyes Bilbo was nowhere to be seen. One hundred and forty-four flabbergasted hobbits sat back speechless. Old Odo Proudfoot removed his feet from the table and stamped. Then there was a dead silence, until suddenly, after several deep breaths, every Baggins, Boffin, Took, Brandybuck, Grubb, Chubb, Burrows, Bolger, Bracegirdle, Brockhouse, Goodbody, Hornblower, and Proudfoot began to talk at once.
Cité à plusieurs reprises et dans des circonstances assez simillaires selon les versions, Odo Fierpied apparaît comme une figure locale, un personnage charismatique, patriarcale et à fort caractère, à grosse voix et sans grande gêne comme on peut en rencontrer à toutes les grandes fêtes familiales.
Tolkien le case dans son récit comme un contrepoids à la présence de Bilbo, comme une sorte de rival situé au fond du pavillon principal et attentif à la moindre erreur du héros de la soirée. Bilbo ne tient d’ailleurs pas compte de l’intervention et poursuit imperturbablement son discours, répétant son fameux ‘Proudfoots’ alors que le cousin réclamait du ‘Proudfeet’
Notons au passage que Bilbo persiste sur ‘Proudfoots’ pour faire aussi écho à sa conversation avec Gandalf :-vous voulez poursuivre votre projet ?
-oui, j-ai pris ma décision il y a plusieurs mois, et je ne l’ai pas changée.
- très bien. Il est inutile de rien ajouter. Tenez-vous-en à votre plan – à votre plan dans son entier, notez-le bien – et j’espère que cela réussira au mieux, pour vous et pour nous tous (SdA, chap Ier)
En fin de compte, en conservant la déformation volontaire du nom des Proudfeet, Bilbo ne fait que suivre les conseils de Gandalf…
Quoi qu’il en soit, doit-on lire dans ces attitudes une sorte de concurrence familiale entre deux cousins âgés ? Après tout, le retour de Bilbo après l’expédition d’Erebor n’a pas dû irriter seulement la branche des Sacquet de Besace… le ressentiment se retrouve peut-être dans une moindre mesure chez les Fierpied. D’ailleurs, on peut constater que par la suite, Bilbo n’a pas réservé de cadeau à son cousin ou à un des membres de cette branche de la famille. De même, l’exploration forcenée de la cave de Cul de Sac par Sancho, le petit-fils, se termine par une empoignade avec Frodon. Autre indice d’une rivalité familiale ?
Notons enfin que l’honneur qui est donné aux Fierpied d’intervenir en personne dans le récit du roman contraste avec leur absence de l’analyse de leur patronyme dans les études des futurs appendices auxquels se consacre une partie de HoME XII. Ils figurent pourtant bien dans les listes familiales régulièrement déclamées par Tolkien dans ses écrits. Ainsi dans la Lettre 25 du 20 février 1938 adressée au rédacteur en chef de the Observer et publiée sans l’assentiment de JRRT dans ce journal
'The full list of their wealthier families is:
Baggins, Boffin, Bolger, Bracegirdle, Brandybuck, Burrowes,
Chubb, Grubb, Hornblower, Proudfoot, Sackville, and Took.'
Odo Fierpied (et ses descendants) a donc une réelle importance. Il contribue, toute proportion gardée, à donner une touche réaliste et attachante à l’œuvre de Tolkien tout comme ces milliers de détails familiaux, toponymiques, botaniques, culturels ou sociaux qui fourmillent dans les lignes et entre les lignes du roman.
Ralph Bakshi ne s’y est pas trompé, lui qui, à sa façon, a su s’imprégner en partie de l’ambiance du roman de Tolkien. Ainsi a-t-il intelligemment conservé la tonitruante intervention duosyllabique du père Fierpied dans son adaptation cinématographique, et ce malgré les autres choix discutables.
En ce qui concerne la présence d’un Fierpied chez Peter Jackson, je vous épargne un laïus supplémentaire et inutile. D’une part parce que je n’ai guère envie de m’attarder une fois encore sur la « trilogie du siècle », et d’autre part parce que chacun sait que de très nombreuses scènes de la Communauté-TM – dont celle de « Proudfeet/Proudfoots » – sont de vulgaires copié-collés sans imagination et sans intérêt artistique des scènes du film de Bakshi
Amicalement
I.
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Quand on disait que les Hobbits étaient intarissable dès qu'il s'agissait de parler généalogie... Je n'aurais jamais pensé à tout ça :) Merci Isengar :)
S. -- avant de bosser s'escagasser sur ses feuilles de style...
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Dans l'adaptation du jackson,
la scène dure exactement 1/2 seconde avec Fierpied, et le discour de Bilbo est essentiel pour la suite non? On allait quand meme pas supprimer ce debut du livre avec la célèbre phrase : " je ne connais pas la moitié d'entre vous a moitié aussi bien que je le voudrais etc. etc..." (pas de sda sous le bras).
Le nettoyage de la comté est un épisode bien plus long, car il traite de Saruman etc... la fin du Retour du Roi de PJ etant bien assez longue pour ne pas en rajouter.
Enfin a propos des hauts de Galgals, cela aurait impliqué Bombadil, son histoire et tous ce qui s'en suit pour garder un semblant de cohérence alors que Bombadil, en lui, n'a pas non plus d'interet dans la guerre de l'anneau si on y regarde de pres.
(je ne remet pas en cause son role dans le sda, mais rapelle qu'il n'est pas essentiel a la trame de l'histoire quand on parle de la guerre de l'anneau).
Amicalement,
lenwe
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Pour ma part, le moment que je trouve le plus drôle dans le Seigneur des Anneaux, c'est quand Rosie Cotton reproche à Sam de laisser Frodon au moment où les chose comment à être dangereuses !
Et à propos de jeu de mot, j'ai lu ce WE dans les "Lettres" que le nom de Sam "Gamgee" viendrait d'une marque de coton...
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J'ai abordé en complément l'aspect plus linguistique de la plaisanterie dans la section traduction, fuseau Proudfoots et Proudfeet.
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Je sais qu' il est tôt pour une première visite.
J' avais 11 ans quand j' ai découvert le SdA et je vous assure que la lecture de ce bon mot du Professeur T. (que je ne me permets pas d' appeler par ses prénoms par manque d' intimité avec sa famille) a ralenti ma lecture.Je n' y avais pas vu au premier abord un seul petit intérêt.
Quand j' ai refermé le retour du roi, j' ai alors saisi que Mr T. a souhaité non pas nous faire rire, mais imprimer à ses lecteurs les principaux caractères physiques , psychologiques et sociaux de ces charmantes créatures appelées hobbits.
On peut d' ailleurs proposer avec ,certes, un travail de réflexion intense :
1 : chez les Elfes ce jeu de mots eut été de fort mauvais goût
2 : chez les Nains cela aurait ranimé d' anciennes mais encore brûlantes querelles familiales
3 : chez les Hommes, vous savez ma p'tite dame on avait pas le temps pour faire des supers noubas avec sons et lumières, discours i multo quanti
4 : chez les Orques, on eut vite eut fait de jeter un caillou voire une dague
5 : chez les Trolls, ...
6 : chez les Maïars,
a) une telle erreur de pluriel eut été un ticket pour une réduction de masse instantanée sans passer par la case départ, pour cause d' imposture
b) on a jamais entendu un Maïar s' appeler fierpied ou proudfeet, bien que Radagast soit il vrai ,M. Isengar, un sobriquet vraiement ridicule .
7 : Parlez moi des dragons, s' il vous plait. M. I. nous a déjà indiqué qu' ils sont plus timides que fiers (référence au trou) . Mon ignorance ne me permet pas de savoir si éventuellement un dragon croisé à un humanoïde aurait pu s' appeler Proudfeet.
Ceci me permet ,M. I. , de rebondir sur la naissance des Orques. Ce sont en effet des Elfes dénaturés à ce qu' il semble. On peut imaginer que dans son entrain à la torture, Mr Morgoth ait "dérapé" et leur ait supprimé tout appareil génital. IL fut peut être forcé alors à les faire naître dans de la pâte à prout.
A moins qu' un des supplices infligé ne fut tout simplement la privation de nourriture . Les Elfes commencèrent alors à se manger entre eux et qui gagna, je vous le donne en 100 commme en 1000: LES MALES !! bien sur . Mr Morgoth fut donc obligé de leur faire connaître les joies de la reproduction asexuée ,après maints échecs de reproduction mâle/mâle.
Un petit mot pour Lenwë Elenya: Je suis complètement d' accord avec toi. Le 3ème opus fut bien trop long , et les 2 premiers aussi. Tellement qu' il a plein de passages inutiles dans ces films. Mais contrairement à toi je pense qu' il aurait dû enlever tout le début: le film aurait pu commencer au bac, ou mieux encore à Amon Sûl. Je pense qu 'il aurait pu coupé également l' histoire de la combe jusqu' à la Moria en écourtant les scènes inutiles de cette grotte( c' est vrai, on a l' impression qu' ils y passent des heures !!) puis tout de suite après enchainer le gouffre de Helm, le siège de Gondor et la dernière bataille super chouette et tout et tout !!! Et puis ,générique parce qu' on s' en bat de savoir ce qui se passe après vu que les gentils , eh ben, y z'auraient gagné. Voilà ce qu' il aurait fait du chef d' oeuvre littéraire " LA GUERRE DE L' ANNEAU " le petit jackson ,s 'il avait eu le courage !
Amoureusement ,
Sméa
PS : M. I. , je me dis que si j' avais troqué Proudfeet contre Bombadil,les Galgals, et que Elrond n' apporte pas en personne son couteau à Aragorn, j' aurais vendu mon âme au diable. Don't worry, Be happy.
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J epense que P.Jackson à cherché la Facilité, en effet, le passage avec Tom Bombadil aurait été si bien ! j'ai été déçu de ne pas le voir. Mais il préférait mettre quelque passage inutile ou de grand batailles, plutôt que des moments sans grande action et pourtant intéréssant.
Mais si quelqu'un est riche, et veux refaire un film ! je suis de tout coeur avec lui ^^
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Oui enfin les 15 secondes de M.Fierpied ne sont pas incompatibles avec Tom Bombadil non plus... ;)
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Et on a déjà eu l'occasion de voir ici que la non-adaptation de Tom Bombadil était une chance. Ainsi, ce personnage et son attachant et féérique petit monde n'ont pas été aseptisés, galvaudés, dégradés, saccagés, etc... par la "Trilogie" du siècle comme l'a été tout le reste du roman.
I.
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Certes, Tom Bombadil semble de manière générale destiné a échapper aux massacres.ce personnage m'a toujours fasciné... indescriptible! Mais pour revenir aux pointes d'humours dans SDA, avez_vous déjà oublié les réflexions mordantes de Gandalf a Peregrin? Devant la porte de la Moria notamment. De même que le commentaire d'un des invité de bilbo, qui ne s'émeut pas outre mesure du départ de ce dernier pourvu qu'il 'n'emmène pas la boustifaille'. Je pense pas que cette oeuvre soi totalement dénuée d'humour. même si dieux merci Tolkien n'a jamais été suffisamment pété du casque pour inclure des scènes ou légolas fait du surf sur une planche de bois pour descendre un escalier ( en plaine bataille en plus).Et oui, souvenez-vous de cette super blague de PJ... Affligeant, non?
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Permettez ?Il y a des tas de touches d'humour dans le SdA de Tolkien (j'admets être particulièrement frappée par mon Roi se fichant gentiment de Merry aux Maisons de Guérison)
Pour "Fierpied", ça prend deux secondes dans le film (comme le surf de Legolas, d'ailleurs, qui me semble plus une scène interneto-rejetée que vraiment mauvaise, et pas affligeante du tout)
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Et pourtant, elle l'est ;p
Bisou
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