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Je n'ai pas réussi à contacter le webmaster, aussi je me permets de poster en espérant ne pas m'attirer ses foudres...
Je viens de lancer mon site Internet personnel.
Son but ? Proposer en français un maximum de matériel précédemment uniquement en anglais et pour majeure partie non accessible gratuitement, dans le but de facilité l'étude des langues inventées par J.R.R. Tolkien. Tout ceci, bien entendu, de manière totalement légale en accord avec les diverses personnes concernées (ayan-droits, maisons d'éditions, auteurs, etc.).
Ainsi vous y trouverez - dans l'immédiat - majoritairement des articles de Vinyar Tengwar (VT) que j'ai pu traduire grâce au bon vouloir des auteurs du fanzine et à la gentillesse d'Adam Tolkien et de Cathleen Blackburn (respectivement petit-fils de J.R.R. Tolkien et avocate représentant les droits de la Tolkien Estate) - certains articles contenant des textes inédits de Tolkien nécessitant leur accord.
Le site sera amené à évoluer puisqu'à terme je serai en mesure de proposer une grosse vingtaine d'articles de VT et un lexique quenya > français (entre autres).
J'ai fais une demande de revue sur (http://www.yrch.com/), aussi vous devriez bientôt pouvoir y donner votre avis.
Le site est très simple d'aspect car :
a) je n'ai pas les connaissances techniques pour monter un site trop complexe,
b) mon but n'est pas de faire tourner une "usine à gaz" mais simplement de disposer d'une plate-forme simple de diffusion.
En espérant que ce site vous soit agréable :
http://lambenore.free.fr
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Voici le lien fonctionnel :
http://lambenore.free.fr
La fiche du site sur Yrch! :
http://www.yrch.com/site.php?id=1543
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Et du coup je suis passée sans dire un mot :
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Je ne crains aucun "retour de flamme", dans la mesure où tout est parfaitement légal. Les autorisations ont été données par tout le monde, y compris la Tolkien Estate, via son avocate (Cathleen Blackburn) et son représentant, Adam Tolkien. Selon Madame BLackburn, la TE "is in broad sympathy" concernant le contenu du site. :)
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Je pense que Laegalad parlait de ces flammes-ci
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Nouveauté :
Les auteurs de ce numéro (Carl F. Hostetter, Patrick H. Wynne & Arden R. Smith) ainsi que la Tolkien Estate (représentée par Cathleen Blackburn et Adam Tolkien) ont eu l'amabilité d'autoriser la traduction complète (40 pages) de ce numéro.
Au programme, trois prières catholiques (le Pater Noster, l'Ave Maria et le Gloria Patri) traduits en quenya par le professeur, ainsi que leurs analyses par les auteurs.
J'ai tenu à suivre au plus près la pagination originale - ce en quoi (à quelques lignes près) je n'ai pas trop mal réussi - afin de ne pas désorienter le lecteur francophone qui désirerait rechercher un terme dans cette traduction française à partir d'une référence à la version originale.
Comme de bien entendu, toutes les remarques (de fond comme de forme) seront les bienvenues.
Bonne lecture, amis lambendili. :D
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Je traduirais plutôt « Words of Joy » par « Paroles de Joie ».
Faisant alors le lien avec les mots de la Bible dont ils sont tirés pour une large part, et, je présume, avec la pensée de Tolkien ... N'y-a-t-il pas une certaine logique : ce n'est qu'organisés en une ou des paroles, ce me semble, que les mots en question transmettent la Joie. Il est vrai que, du fait de la connaissance des paroles d'où sont issues ces prières, leurs mots deviennent à leur tour porteurs de la Joie, mais celle-ci leur a d'abord été confiée ... par les paroles :)
Qu'est-ce qui a guidé ton choix ?
(la traduction des Lettres p.101 je peut-être ? Je ne pense pas que le lien doive être fait absolument ...)
Merci en tout cas pour ce bel et beau travail :)
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J'avais pensé à la même chose lors de ma relecture, mais n'ai pas fait la remarque à Lomelinde en raison du choix effectué dans la lettre en question.
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Merci pour cette excellente remarque !
J'avoue ne pas avoir trouvé, lors de la traduction, d'équivalent satisfaisant, le terme "Mots" me semblant galvauder quelque peu le sens de ce que représente ces prières. Et la prière est avant tout un acte oral (ou en pensées).
Je me suis laissé allé à accepter ce qui avait été fait dans la VF de Letters, mais après réflexion, Paroles me semble bien plus approprié.
D'autant que dans l'univers de Tolkien, c'est le mot prononcé par une personne donnée dans une langue donnée qui a du pouvoir, non le terme en lui-même. Il me semble qu'il avait cela à coeur.
Je rectifie cela d'ici demain matin.
Merci beaucoup de cette remarque. :-)
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Et merci à toi pour tout ce travail de qualité :o)
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Le passage et surtout le contexte des Lettres en effet permettait mieux les deux traductions je pense, mais c'est difficilement le cas ici ...
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J'ai corrigé mots en paroles, pour les raisons citées ci-dessus. Merci encore Yyr.
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Nouvelle traduction (issue du VT12) :
Nólë i Meneldilo
Science de l'Astronome
Il s'agit d'un article synthétisant nos connaissances sur les noms elfiques des étoiles et constellations. Je me suis permis d'annoter l'article, m'étant documenté (un peu par hasard) pour l'occasion.
Bonne lecture :D
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Très intéressant article. Merci Lomelinde. :-)
Après l'avoir lu, perplexe je reste.
Je ne suis pas vraiment du même avis que les auteurs à propos de l'identification de Borgil comme étant Bételgeuse.
Je plaide plutôt en faveur d'Aldebaran (l'oeil rouge de la constellation du Taureau).
Dans le SdA, on lit: "Au loin, haut à l’Orient, se balançait Remmirath, le réseau d'étoiles, et lentement au-dessus des brumes s'éleva la rouge Borgil, brillante comme un joyau de feu. Puis, par quelque mouvement des airs, toute la brume fut tirée comme un voile, et se leva, grimpant par-dessus le pourtour du monde, le Tireur d'Épée du Ciel, Menelvagor à la brillante ceinture".
Chronologiquement, Remmirath (les auteurs s'accordent pour dire qu'il s'agit du groupe des Pléïades) est donc déjà haut dans le ciel, à l'Est; puis les Hobbits voient la rouge Borgil qui, elle aussi, a commencé sa course nocturne puisqu'elle se met à briller au dessus de la brume; ensuite, seulement lorsque la brume se disperse, Menelvagor se lève à son tour (il bénéficie également d'un consensus sur lequel il n'est pas besoin de revenir: c'est Orion).
L'article tiré du VT12 se range un peu vite à mon goût du côté de l'hypothèse Borgil/Bételgeuse (laquelle étoile fait partie d'Orion : c'est son épaule gauche de notre point de vue) argumentant uniquement que Bételgeuse est plus brillante qu'Aldebaran (respectivement en 9ème et 13ème position dans la classification des étoiles les plus brillantes).
Un autre argument me convainc pourtant plus... C'est qu'en ordre d'apparition dans le ciel, seule Aldebaran peut logiquement se trouver entre Les Pléïades (Remmirath) et la "brillante ceinture" d'Orion (Menelvagor ou Menelmacar en Quenya).
Seule la succesion 'Pléïades /Aldebaran / Orion" - qui a l'avantage d'être astronomiquement correcte - est conforme à la description fournie par Tolkien.
Au fait, le nom d'Aldebaran vient de l'arabe 'al dabarān' [ الدبران ] qui signifie "Le Suiveur", en référence à l'étoile qui suit les Pléiades dans leur course au travers du ciel.
Maintenant, je ne saurais dire si Aldebaran/Le Suiveur et Borgil ont des liens du point de vue des langues inventées.
Sauf pour ce dernier point à éclaircir, peut-être la proposition que je vous soumets aurait-elle justifié un fuseau dans une section mieux appropriée, mais il y a peu de chance qu'un tel sujet suscite beaucoup de développements :-).
Silmo
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Juste un petit mot de la part d'une débutante dans les langues elfiques de Tolkien:
Merci Lomelinde pour ton travail, c'est exactement ce dont quoi j'ai besoin actuellement!
A très bientôt donc sur la toile :)
Svava
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Pas si sûre que ça, Silmo, que ça ne motive pas quelques éclairés :)
Je suis personnellement incapable de faire la différence entre la Grande et la Petite Ourse (pour une Elfe c'est pas banal, mais que voulez vous... la Voie Lactée produit à peu près le même effet que la Mer, mais ce n'est pas pour autant que je sais nommer les vagues... les étoiles c'est pareil), mais il y en a quelques uns parmi nous qui me semblent assez calés :)
Et si je ne peux pas suivre les arguties*, j'ai plaisir à lire tout de même :D
------
* au sens rare de "argumentation subtile, précieuse", et non au sens péjoratif, hein ! :)
S. - lève la tête et regarde par la fenêtre... un lampadaire. Pas une étoile visible. *soupir* Quand je serai grande, j'aurai une maison à la campagne ;)
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L'article de VT date pas mal, d'autres s'y sont penchés depuis (y compris moi-même dans un petit article il y a quelques années), et un essai dans les très sérieuses Tolkien Studies a plus récemment repris le dossier de fond en comble. J'en avais parlé en détail en 2006 sur Tolkiendil, dans un sujet justement appelé "Borgil = Aldebaran"
Didier.
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Suite à mon message précédent, pour réactulisé le lien vers Hiswe v3
http://www.jrrvf.com/hisweloke/site3/articles.php?lng=fr&pg=50
(A la lumière de ce que j'en disais dans le message sus-cité sur Tolkiendil, cet article aurait besoin d'un sérieux coup de dépoussiérage)
D.
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Ces compléments apportent un peu plus de lumières encore à la beauté stellaire de ce sujet :o)
Merci pour le lien, Didier, je me souvenais avoir lu ce thread dans Tolkiendil, mais impossible de me souvenir du titre... aah, la mémoire flanche avec l'âge...
Puis-je me permettre de préciser qu'en avant-propos de cette traduction de l'article, Lomelinde a pris soin de noter que la présentation de ce document assez ancien sans révision était le souhait des auteurs : "Les auteurs laissent à d'autres le soin de répondre aux questions laissées en suspens", je trouve ça très honnête et chargé d'une réelle modestie :o)
Pour ma part, je ne cache pas que la tentation d'apporter des compléments et de présenter des hypothèses différentes et plus récentes sous mon petit timbre aurait été très forte, et ce au risque de dénaturer l'article d'origine...
Amicalement,
I.
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Je découvre bien tard ton fuseau, cher Didier, sinon je l'aurais mis en lien - c'eût été plus rapide et plus simple :-).
Décidément, les dragons amassent des trésors.
Ce que j'en avais lu étais dans l'article de Kristine Larsen que tu mentionnes parmi tes notes. J'ai remis la main dessus hier soir. Je l'avais en tête au moment de rédiger mais il me manquait la référence. C'est aussi cette scientifique qui s'est autorisé cette petite publication fantaisiste...
Merci encore à Lomelinde pour cette traduction qui nous a donné l'occasion de lever un peu le nez vers les étoiles.
Silmo
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était Grrrr
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Rien ne vaut une petite image pour bien visualiser tout ça :
(La date n'est pas vraiment importante pour ce qui nous intéresse.)
Didier.
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En tout cas, merci pour vos messages et surtout pour cette excellente remarque sur Borgil, à laquelle je n'avais pas pensée malgré le fait que sa correspondance ait fait l'objet de controverses...
Je vais donc m'efforcer de synthétiser tout cela proprement afin d'incrémenter mes notes d'un nouveau chapitre sur Borgil et vous proposer rapidement une nouvelle version.
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Le fait que les auteurs s'expriment à la 3ème personne du pluriel
- Qui ça ?
- Ben, vous...
- Ah, eux !
I. :o)
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Au fait,
je me suis bêtement rendu compte que je n'avais pas mis à profit le dernier PE. C'est un détail mais tout de même : pp. 24 & 121, nous trouvons Remmirath définie comme 'the netted jewels' (Pleiades). :)
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L'apparition des différents éléments est visiblement décrite ici comme ce qui est observé en temps réel. On voit donc que les Pléiades se balancent "haut dans l'Est" tandis que Borgil apparaît, rapidement suivi, après disparition de la brume, par Orion.
Je ne sais pas quelle est la vitesse d'apparition des étoiles, mais il semble y avoir une certaine distance entre Aldébaran et Orion, qu'il n'y a pas ou peu entre Bételgeuse et Orion.
Ne serait-il pas plus logique alors que Borgil corresponde à Bételgeuse, non pour sa luminosité, mais pour sa proximité ?
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Puis-je insister sur le fait que, dans le récit, Borgil ne se lève pas à l'horizon mais apparaît au dessus des brumes...
... puis qu'ensuite les brumes se dispersent et que Menelvagor monte à son tour au dessus de l'horizon,...
..., tout dépend donc de l'épaisseur de la couche de brume, épaisseur dont on ne sait rien : Si elle est très fine, l'hypothèse Bételgeuse se défend; et plus elle est épaisse, plus Aldébaran reste favorite dans la course.
Tout ceci est un peu brumeux, non? :-I
Pourquoi alors préférer une solution à une autre?
Parce que Borgil est déjà dans le ciel quand Menelvagor grimpe à son tour (l'image insérée par Hisweloke l'illustre) et parce que Menelvagor est une 'constellation' dont l'image - comme pour son équivalent Orion - est un personnage masculin avec une ceinture d'étoiles et dont l'épaule gauche (de notre point de vue) est Bételgeuse.
NB: Ici l'image porte à gauche une massue au lieu de brandir une épée.
Ainsi, lorsque Menelvagor/Orion se lève, Bételgeuse se lève comme étant une partie de Menelvagor.
Autrement dit, Bételgeuse ne peut se lever avant Menelvagor puisqu'elle est incluse dans Menelvagor...
... et parmi les étoiles qui se sont levées avant Menelvagor, la seule rouge assez lumineuse pour convenir est Aldébaran.
Résumons:
- Remmirath / Pléiades = 'amas ouvert' d'étoiles dans la constellation du Taureau
- Borgil / Aldébaran = étoile rouge qui suit les Pléiades dans la constellation du Taureau
- Menelvagor / Orion = constellation située quasiment sur l'équateur céleste (et dont Bételgeuse est une étoile)
Silmo, en mode *départ en WE*
Stairway to the stars chantait Ella Fitzgerald (ou Chet Baker)
"Let's build a stairway to the stars
And climb that stairway to the stars
With Love beside us
To fill the night with a song
We'll hear the sound of violins
Out yonder where the blue begins
The Moon will guide us
As we go drifting along.
..."
Le premier qui répond avec Stairway to Hell... :-)
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Je seconde complètement Silmo.
Sur l'image que j'ai posté, j'ai fait figurer en bleu l'équateur céleste par une ligne bleue. Le ciel "grimpe" le long de cette ligne au fur et à mesure que l'heure passe. Quelques heures plus tôt, Orion était donc sous notre horizon, invisible. J'ai mis la date au 24 septembre pour être le plus proche possible de la date de rencontre avec Gildor dans le récit (mais je n'ai pas tenu compte de l'écart entre notre calendrier et celui de la Comté, ça reste donc seulement une légère approximation). J'ai aussi vaguement positionné le "télescope" en Angleterre (là encore une approximation pour la Comté). Le lieu et la date sont évidemment relativement importants (*), mais je pense que celles proposées sont assez proche du phénomène "observé".
Reprenons le text:
"Au loin, haut à l’Orient, se balançait Remmirath, le réseau d'étoiles"
A ce moment de l'année, les Pleiades sont effectivement à l'Est, et si l'on est, disons, vers 22 heures, encore assez basses dans le ciel nocturne. Le temps passe un peu, les Pleiades "grimpent" et la rouge Aldébaran apparaît à son tour
"et lentement au-dessus des brumes s'éleva la rouge Borgil, brillante comme un joyau de feu.
Il s'agit de brume (non de mauvais temps), donc le phénomène est en principe cantonné à l'horizon. Vers 22h, Aldébaran est tout juste sur l'horizon, donc probablement encore dans la brume. Vers 23h, elle devrait en être juste sortie, et les Pleiades sont évidemment plus hautes dans le ciel. Orion est toujours sous l'horizon.
Le temps continue a passer, et Orion monte à son tour au-dessus de l'horizon. Vers minuit, seul son "arc" est au-dessus de l'horizon (la seule étoile significative potentiellement visible est Bellatrix), bien que le tout soit probablement encore dans la brume. Vers 1h du matin, la baudrier d'Orion est sur l'horizon, et Betelgeuse commence probablement à sortir de la brume.
"Puis, par quelque mouvement des airs, toute la brume fut tirée comme un voile, et se leva, grimpant par-dessus le pourtour du monde, le Tireur d'Épée du Ciel, Menelvagor à la brillante ceinture".
Si la brume se lève à ce moment (vers 1h dans le référentiel de temps choisi ci-dessus), Orion est pleinement visible, avec son baudrier sur l'horizon. Il continue à grimper, et vers 2h est complètement visible.
Didier.
(*) Le choix de 1939 est par contre complètement abitraire (mais ne change pas grand chose, sauf les années où l'on a Jupiter ou Saturne dans le champ de vision, sans parler de la lune). Il serait intéressant de savoir à quel moment Tolkien a vraiment fait l'observation dont il s'inspire.
P.S. Pour ceux qui voudraient jouer comme moi, le logiciel utilisé est l'excellent Stellarium (open source).
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Nous ne savons pas si Tolkien partageait cette vision. :-/
La séquence que tu décris, Didier, se déroule en plusieurs heures, la manière dont Tolkien décrit cette scène ne semble pas rendre cette longueur...
Je reste dubitatif, néanmoins cela a permis d'établir des arguments très intéressants (et largement en faveur d'Aldébaran, soyons honnêtes) que je vais avoir grand plaisir à intégrer à l'article. Merci encore pour vos explications. :-)
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Hiswelókë >>> "Pour ceux qui voudraient jouer comme moi, le logiciel utilisé est l'excellent Stellarium"
Merci, cher Didier : en effet, ce logiciel est vraiment excellent ! :-)
Amicalement, :-)
Hyarion.
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"La séquence que tu décris, Didier, se déroule en plusieurs heures, la manière dont Tolkien décrit cette scène ne semble pas rendre cette longueur..."
Ce n'est pas mon avis, je pense au contraire que cette description illustre bien le temps qui passe.
D'abord parce qu'elle n'est pas statique : Remmirath se "balance", Borgil s'"élève lentement", Menelvagor "se lève" et "grimpe" à l'assaut de l'horizon. Ce qui me paraît être décrit, ce n'est pas juste une vision du ciel nocture, mais bien le mouvement apparent des étoiles et des constellations, c'est à dire celui de la terre autour de son axe, et il faut bien un certain temps pour que ce mouvement soit sensible.
Ensuite et surtout, parce que cette description est enclavée entre deux "moments" espacés...
Celui où les Elfes s'installent dans la prairie et se mettent à parler entre eux - suffisamment longtemps pour que les Hobbits s'endorment, suffisamment encore pour que les villageois de Castelbois aillent tous dormir :
Et celui où Menevalgor apparaît, instant que les Elfes choisissent pour débuter leur fête :
Un autre argument peut jouer en défaveur de Bételgeuse. Pourquoi serait-elle isolée d'Orion, sans que ne le soit aussi Rigel, un brin plus lumineuse ?
Didier.
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Les archives de l'université Marquette citées par Wayne Hammond et Christina Scull dans 'The Lord of the Rings: A Reader's Companion' indiquent que Tolkien s'est basé au départ sur les calendriers de 1941 et 1942 (pour les années 3018 et 3019 du TA), ceci pour caler ses mouvements lunaires, en ajoutant 5 jours à ces calendriers avant d'adopter le Comput de la Comté - je poursuis mes efforts pour bientôt parler de cela dans un prochain moot :-).
Ce serait donc plutôt 1941 que 1939, mais comme tu le soulignes, Didier, cela n'a aucune incidence (pas plus que l'ajustement + 5 jours) sur la position du Taureau et d'Orion dans un ciel de fin septembre...
... et puis la précision apportée par Hammond & Scull ne concerne que le choix de Tolkien pour ses problèmes de position de la Lune.
S'agissant de la description du ciel vu par les Hobbits et les Elfes, Tolkien a très bien pu la rédiger en se basant sur ses propres observations une autre année lorsqu'il rédigeait ce chapitre. Il faudrait (j'essaierai d'y jeter un oeil ce soir) vérifier si HoME donne la date des manuscrits pour ce chapitre.
Silmo
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"Ce serait donc plutôt 1941 que 1939, mais comme tu le soulignes, Didier, cela n'a aucune incidence (pas plus que l'ajustement + 5 jours) sur la position du Taureau et d'Orion dans un ciel de fin septembre..."
Mon problème est bien là... si je place le "télescope" sur Londres, alors autour du 24 septembre, en regardant vers l'est, si j'en crois ma simulation sous Stellarium :
- En 1940, Saturne et Jupiter sont à "droite" des Pleiades (et la lune passe dans le champ ces jours-là)
- En 1941, Jupiter est juste à "gauche" d'Aldébaran et Saturne est très près des Pleiades
- En 1942, Saturne est près d'Aldébaran
- En 1943, Saturne n'est pas loin d'Orion, et Mars est proche d'Aldébaran
- En 1944-45, Saturne et Mars sont plus loins, mais encore dans le champ de vision.
- En 1952, Jupiter est "à droite" des Pleiades
- En 1953, Jupiter est "à gauche" d'Aldébaran
- En 1954, Jupiter est sur l'horizon au nord-est.
Si le "réalisme" de la description fait vraiment penser à une observation bien réelle (et plutôt confirmée par la simulation), l'absence de Jupiter, Saturne ou Mars semblerait indiquer qu'elle n'a pas été faite en entre 41 et 43...
La description en question n'apparaît pas dans les brouillons initiaux publiés dans HoME (= avec Bingo à la place de Frodo). La seule mention imprécise que j'ai pu en trouver est le commentaire de CJRT (à propos d'un problème de lune, justement) dans HoME 6, The Return of the Shadows, p. 325.
Si les hypothèses ci-dessus ne sont pas trop erronées, il y aurait deux possibilités.
Soit Tolkien a fait une observation en 1938 ou 1939 (= dans l'année où il a commencé à écrire le SdA), mais les brouillons de HoME 6 semblent a priori infirmer cela.
Soit l'observation a été effectuée entre 1946 et 1951 -- C'est à dire dans les années où Tolkien avait essentiellement terminé son récit et cherchait en vain à le faire publier.
Didier.
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Mise à jour de l'article La négation en quenya (Vinyar Tengwar n°42) : sur une judicieuse remarque de jean person, j'ai ajouté (pages 6 & 7) une lettre de l'auteur de l'article publié 2 numéros plus tard (VT44).
Bonne lecture. :)
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Quelques nouveautés :
* quenya basique : Introduction à l'étude de l'elfique. Une vision donnée par le regretté Taum Santoski sur les langues elfiques et leur étude. Il m'a semblé intéressant de le traduire.
* quenya basique, leçon n°1 : comment reconnaître du quenya. Des conseils de Nancy Martsch, l'auteur de quenya basique (angl. Basic Quenya), pour faciliter la reconnaissance des termes quenyarins. J'ai jugé opportun d'ajouter un petit appareil de notes à cette traduction.
Enfin, mais ce n'est qu'un détail, j'ai rajouté une chtite photo.
Bonne lecture. :)
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Nouvelle traduction :
Il s'agit de l'analyse d'une phrase quenyarine découverte sur un manuscrit qui servit également à l'élaboration de la forme alternative d'un texte du SdA.
La nouveauté de la phrase est toute relative puisque cet article à tout de même 18 ans !
Bien que j'ai pris le temps de corriger la page de téléchargement de mon site ce matin, il semble que cela n'ai pas été pris en compte... Je corrigerai cela dès que possible. Du moins le PDF est-il bel et bien disponible via le lien ci-dessus.
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Mise à jour de mon étude sur le site Ambar Eldaron, grâce à de nouveaux éléments. Pour ceux qui l'ont déjà lue, voici le récapitulatif des modifications les plus importantes (la pagination et celle donnée en bas de chaque page) :
→ Photos de Dominique Aigroz (p. 3, la qualité est assez mauvaise car c'est une capture d'écran), de Helge K. Fauskanger et Thorsten Renk (p. 4).
→ Nouvelle section (7.3. pp. 58-65) sur le cours "papier" donné à l'UPL.
→ Nouvelle section (7.4. p. 65) : sur la suite des cours à l'UPL.
→ Nouvelle section (8.1. pp. 68-9) : sur un autre site de Dominique Aigroz en rapport avec Ambar Eldaron.
→ Nouveau lien vers une vidéo dans la section 9. (p. 69).
→ Nouvelle section (10. p. 70) sur les retombées de cette étude.
→ Modification de la fin de la conclusion (p. 72).
Voilà pour l'essentiel. Bonne lecture.
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*note sur un post-it : ne jamais se mettre Lomelinde à dos* :D
E.
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Et bien si au début j'étais peu enclin à trouver un intérêt certain dans ton étude des "bêtises" de Me Aigoz et bien j'ai changé d'avis.
Ton texte s'est étoffé d'un conclusion claire et nette (tjrs important de bien conclure).
Dans l'espoir d'une amélioration de la situation désastreuse ds laquelle se trouve les langues de Tolkien sur le Net, je pense apporter bientôt une autre pierre à cet édifice.
elfiquement,
EJK
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En l'occurrence, dans la mesure où pas mal de personnes ont exprimé des interrogations et demandé plus d'informations sur Ambar Eldaron, il m'a semblé normal de le leur fournir.
Une nouvelle traduction :
Dans le détails et par chapitre :
- Erenekkoitanie et les formes apparentées : étude sur d'autres éléments de la phrase q(u)enyarine présentée précédemment dans la traduction du VT14 (également disponible en ligne chez Tolkiendil).
- Dakar no Giliar : ou l'apparition d'une forme du nom de la "Bataille-sous-les-Etoiles" jusqu'alors inconnue.
- Les variantes de Yavanna : où l'on découvre de nouveaux noms pour la déesse des plantes.
- La phrase des Deux Arbres : une phrase très intéresse tant sur le fond que sur la forme. Elle présente les Valar comme ayant planté les Deux Arbres.
- Igdrasil : où comment le professeur puise dans la mythologie norroise.
- Ve Telpe Unen : un morceau de phrase dont aurait aimé qu'il fut complet.
- Les formes en lin- : ou la survenue d'une complexité linguistique insoupçonnable.
- Les notes phonologiques : une cerise sur le gâteau philologique, sauce Loi de Verner.
- Appendice : le verso du manuscrit de Koivienéni : ou L'Elfe qui murmurait à l'oreille des chevaux (rohanais) : un passage du chapitre Le Cavalier Blanc que Tolkien ne conserva pas et qui ne figure pas dans Treason of Isengard (i.e. il est inédit hors des VT).
Cet article particulièrement long (la traduction fait 37 pages contre 36 pour l'original) rend, je trouve, un bel hommage au génie de Tolkien et à son savoir. Il montre également la profonde connaissance des auteurs de l'équipe éditoriale des Vinyar Tengwar, dont l'article dans son ensemble et les diverses notes qu'il contient sont une plus-value énorme et indéniable pour le lambendil, plus-value sans laquelle nous passerions à côté de nombreux savoirs et aspects du génie de Tolkien.
Je me suis permis d'ajouter un petit appareil de notes supplémentaires (34 notes originales plus 25 de mon cru) qui vont du simple URL à des remarques sur les documents parus depuis (notamment les PE11 & 12 et les VT45 & 46).
Bonne lecture. :-)
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Merci pour tout ce travail, Lomelinde :o)
I.
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Je viens de lire ta traduction, et te remercie encore ! La partie sur Yggdrasil, celle sur la plantation des arbres et... le verso du manuscrit de Koivienéni, m'ont tout particulièrement intéressée (voilà ce que j'aime dans vos linguisteries :D Le fait que les histoires de mutation échappent totalement à ma compréhension rend d'autant plus précieuses vos compétences, parce que sinon je n'aurais jamais su tout ça !).
Une question (je n'ai pas la VO sous la main) : p.40, dans ta traduction du verso du manuscrit etc, tu as écrit :
C'est pas plutôt : qu'il ne VOUS semblera bon ?
C'est du détail, hein ;) Mais c'est probablement la seule chose que je peux apporter, alors...
(j'adore ce morceau : l'Elfe qui murmurait à l'oreille des chevaux. La classe, quoi :D Mon prince, il est trop fort, comme son papa !)
S.
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Voici un petit lexique des Letters :
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Un nouvel article :
Qui est de saison, puisqu'il traite de l'automne. Il s'agit du tout premier poème elfique (en qenya) qui nous soit parvenu.
J'ai également mis en ligne deux lexiques :
dialecte hobbit de la langue commune > français (70 entrées)
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C'est Saint-Nicolas qui arrive avec 10 jours d'avance :-)
Merci pour les cadeaux, Lomelinde.
Silmo
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Relativisons les présents de l'ami barbu. Le lexique du dialecte hobbit est franchement maigre et le lexique de quenya est obsolète des dernières parutions (VT49 et PE17). Néanmoins je souhaitais le mettre en ligne pour deux raisons essentielles :
1) Je l'ai retiré de Tolkiendil et il aurait été dommage de le voir disparaître,
2) Il est plus rigoureux et plus complet que la seule autre tentative francophone, celle d'Ambar Eldaron.
Je le propose donc en attendant mieux, puisque le paysage tolkienien francophone (de la Toile) est plutôt pauvre de ce point de vue.
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Un dernier article issu du VT38 (pour un total de 316 pages de traduction de VT) :
E man i yulma oi enquanta men?
Et les trois premiers textes de Tengwestië (d'autres suivront) :
Mae govannen !, présentation de Tengwestië
Le goldogrin et le qenya sont-ils « primitifs » ?
Bonne lecture. :-)
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ET hop, de la lecture :
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Et hop, une nouvelle traduction :
Cet essai de Carl Hostetter aborde pas mal de sujets intéressants et qui ne sont pas sans rappeler certains aspects de notre propre communauté.
L'auteur et les co-éditeurs m'ont aimablement permis de diffuser ce document en français alors qu'il n'est pas encore disponible gratuitement en anglais.
Bonne lecture.
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Je l'ai parcouru rapidement. Tout ceci m'a l'air passionnant :)
La fonction 'imprimer' n'est pas disponible sur le fichier pdf, je suppose que c'est lié à l'autorisation spéciale dont bénéficie ta traduction ?
I.
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Effectivement, ça a l'air bien intéressant. J'en ai l'eau à la bouche.
Merci Lomelinde :-)
Silmo
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Je me suis permis de contacter Lome via mail, pour le problème d'impression. C'est donc réglé ;)
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Désolé pour l'excès de zèle sur la protection contre les modifications (qui ne permettait pas non plus l'impression, dans quelque résolution que ce soit).
Le problème est réglé (impression autorisée, toutes résolutions confondues). A l'avenir, je serai plus vigilant sur ce point.
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Après un premier fragment de corpus quenya issu du Parma Eldalamberon 21, voici la suite de mon projet :
A New Q(u)enya Lexicon - Parma Eldalamberon 17
Bonne lecture.
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Merci pour tout ce travail, Lomelinde.
C'est très intéressant de trouver les références datées pour chaque termes.
La mise en page est toujours impeccable
J'en profite pour remettre ici le lien vers les pages francophones de Lambenorë, incontournables pour qui souhaite se pencher sur l'histoire des langues d'Arda.
I.
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Je ne suis pas spécialistes des langues inventées mais je salue le travail et la qualité d'ensemble de l'ouvrage. C'est du bon boulot ! ;-)
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A mon tour, merci pour ce beau travail Lomelinde. Et merci à Isengar d'avoir redonné le lien vers les pages de Lambenorë, car cela m'a permis de lire "Les Elfes à Koivienéni" (VT n°14) que j'avais laissé passé en son temps et qui est passionnant, même pour un inculte en langues inventées comme moi )
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C'est très intéressant de trouver les références datées pour chaque termes.
Oui, c'est une des idées de mon projet : fournir les datations externe et interne (lorsqu'elles sont connues avec un degré suffisant de confiance) et pouvoir effectuer des recherches par dates. Sur ce dernier point, la recherche sera possible car je travaille non pas sur un texte mais sur une base de données. A terme, je pense proposer non seulement un document "classique", tel qu'un PDF, mais également la BDD avec une interface d'interrogation.
La mise en page est toujours impeccable
Merci.
Là encore, le fait de travailler sur une BDD rend les choses beaucoup plus simples. Et à l'avenir, si je veux faire sauter tel ou tel thème (l'étymologie par exemple) ou en intégrer d'autres (les VF par exemple) ce sera très simple.
J'ai rodé la trame de ma BDD avec le galop d'essai du PE21, confirmé par le PE17. Je vais donc reprendre le travail d'intégration en partant des PE dans l'ordre. Avec ses (environ) 600 racines, le PE12 risque d'être le prochain beau morceau de ce projet !
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Voici la suite :
A New Q(u)enya Lexicon - Parma Eldalamberon 11
Après avoir effectué un premier test à petite échelle sur le PE21 puis m'être fait la main sur le PE17, j'entame la série des PE dans l'ordre à partir du 11.
Le prochain, sera donc le - monstrueux - PE12, avec ses 600 racines et ses milliers de mots.
Pour l'heure, en cumulant les PE11, 17 et 21, je dépasse les 3000 entrées.
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Félicitations pour le travail accompli jusqu'ici !
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Je tiens à remercier Paul Strack, qui travaille également sur les langues de Tolkien et qui a très fait un travail vraiment impressionnant en effectuant une comparaison de sa base de données du PE17 avec mon propre tableau. Au final, j'ai corrigé ou intégré 114 éléments (soit 5 % de mon tableua du PE17) et je suis passé de 2244 à 2299 entrées, soit 55 entrées de plus grâce à lui. Merci Paul !
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