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bonjour !
je débute en ce qui concerne les langues de tolkien et meme si j'ai quelque base en vocabulaire quenya et sindarin j'aimerais aller plsu loin en apprenant la grammaire, conjugaison... laquelle des 2 langues est la + abordable sur ce point pour une débutante ?
merci
ithilë
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Je te conseille fortement de consulter la Foire Aux Questions du forum des langues inventées où la question de l'apprentissage des langues elfiques est abordée.
Nous nous ferons ensuite une joie de répondre aux questions que cette lecture pourrait engendrer.
Sébastien
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oups dsl, j'avais oublié la faq!! je vais la lire tt de suite !
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On ne peut parler vraiment d'apprentissage pour les langues elfiques, c'est plutôt une longue étude. Réfères toi au premier point de la foire aux questions. Cependant, la question "quenya ou sindarin" n'y est pas encore traitée, alors qu'elle revient objectivement assez souvent. Il faudrait peut-être songer à l'ajouter.
Tu peux consulter les précédentes réponses dans les fuseaux suivants :
Je crois qu'on peut affirmer que le quenya est plus facile d'accès que le sindarin, parce que les idées de Tolkien dessus ont été moins changeantes, alors que le sindarin a fait l'objet de révisions très importantes au cours de son développement. La langue a d'ailleurs changé deux fois de nom : elle s'appelait au départ gnomique, est devenue plus tard le noldorin, avant de prendre le nom de sindarin. Les changements sont si fondamentaux que le gnomique du Livre des Contes Perdus à la fin des années 10 et le sindarin du Seigneur des Anneaux et du Silmarillion trente à cinquante ans plus tard sont des langues bien distinctes. Le débutant en sindarin se verra d'emblée confronté à des états partiellement différents d'évolution externe (c.à.d. au cours de la vie de leur auteur) de la langue , et devra s'y familiariser sans attendre. On ne doit pas penser pour autant que le quenya est resté statique, ce qui est faux, mais il n'a pas fait l'objet d'évolutions aussi radicales.
Ensuite, les quenya est globalement mieux documenté et mieux compris. Il est possible en contournant les points douteux de composer de petits textes en un quenya plausible, sans trop de suppositions hasardeuses. C'est bien moins vrai en sindarin, parce que l'on se heurte de suite à l'obstacle de la conjugaison, qui reste encore assez mal connue, sans parler de la syntaxe qui recèle encore bien des mystères.
D'un point de vue plus linguistique, les difficultés sont difficilement comparables parce qu'elles ne se situent pas aux mêmes endroits.
Le quenya, essentiellement inspiré par le finnois, le grec et le latin, est une langue assez synthétique, ce qui signifie qu'elle regroupe beaucoup d'informations dans un seul mot, par le jeu de nombreux suffixes. Le principe n'est pas très difficile à saisir, mais c'est un fonctionnement très différent du français ou de l'anglais, avec parfois des nuances assez délicates. Certaines structures peuvent être plutôt dépaysantes (ainsi l'emploi des différents infinitifs, qui n'est pas parfaitement compris). En contrepartie, la syntaxe paraît assez libre : comme les mots portent déjà beaucoup d'information en eux-même quant à leurs relations, l'ordre de termes est moins mis à contribution pour les exprimer. Évidemment, on n'est pas forcé de se réjouir à l'idée de trouver "des mots mis dans tous les sens" :-)
Le sindarin, bâti sur le modèle du gallois, sera probablement plus étrange à l'abord. Les mots sembleront s'y dérober, changer constamment d'aspect. Deux choses en effet frapperont immédiatement : les pluriels sont souvent formés en modifiant les voyelles du singulier, et l'initiale même du mot est susceptible de se modifier de diverses façons dans certaines circonstances, en ce qui s'appelle des mutations consonantiques. Pour se faire un idée : a partir de barad "tour, une tour", on aura i varad "la tour", beraid "tours, des tours", i meraid "les tours". Ensuite, le sindarin apparaîtra comme plus analytique que le quenya : s'il fait aussi usage d'affixes, le jeu en est plus restreint, et les mots accessoires (prépositions, possessifs, etc.) avec l'ordre des termes contribuent davantage au sens. Enfin, comme le sindarin s'est plus éloigné de la langue elfique commune originelle que le quenya, il comporte un plus grand nombre de faits qui apparaissent comme des irrégularités en synchonie (c.à.d. en considérant l'état de la langue à un moment donné), et qui sont en fait des résidus de stades anciens de la langue, qui s'expliquent par son histoire.
Maintenant, par quoi commencer ? Cela dépend évidemment de ce que l'on cherche. Il est tout à fait possible, de toute façon, d'étudier les deux langues en parallèle. Mais si l'on souhaite se limiter à une au départ, mieux vaut choisir le quenya, qui est plus immédiatement accessible. De plus, sa connaissance sera précieuse si l'on se tourne vers l'étude du sindarin, car, comme le premier est resté plus proche de l'elfique primitif que le second, il permet souvent d'en éclairer les obscurités en suggérant leur origine.
Bertrand Bellet
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Voilà que j'oublie de citer les fuseaux sur le même sujet, réparons ça de suite :
Quenya ou sindarin
Est-il possible de parler sindarin ?
Apprendre le langage
Une langue simple ?
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merci bcp pour tous ces précieux conseils.
effectivement je pense qu'il me sera plsu simple de commencer par étudier le quenya.
en ce qui concerne les sources primaires dont vosu parler bcp ds certains topics, sont elles accessibles dans tt les librairies commes cultura, la fnac, virgin ... ou faut il chercher dans les petits magasins etc ... ?
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Bin, en fait, il faut bien dire qu'elles ne sont pas complètement évidentes à trouver, les sources primaires...
Dans les FNAC ou Virgin, on aura bien tout ce qui a été traduit en français, mais cela ne représente qu'une toute petite partie (sans parler de la qualité de la traduction).
Les volumes de The History of Middle-Earth peuvent se trouver dans les librairies anglaises, ou se commander par internet.
Pour les fanzines, ils sont aussi à commander sur la toile à partir des sites correspondants... s'ils sont encore disponibles ! Ce n'est malheureusement plus le cas pour beaucoup de numéros de Parma Eldalamberon. Et il faut être très, très, très patient...
Il faut le dire : trouver (et lire, et interpréter) tout cela est une longue patience. C'est pour cela qu'un grand nombre de personnes se contentent de sources secondaires. C'est facile à comprendre, mais il n'en est pas moins vrai que ça ne remplace pas les originaux.
Cela dit sous vouloir décourager personne, mais je ne vois pas d'intérêt à dissimuler les obstacles, n'est-ce pas ? :-)
B.
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effectivement il n'y a aucun interet à dissimuler les difficultés mais ça n'empeche ps que c'est assez décourageant... ;-)
mon niveau d'anglais n'étant ps suffisant je pense pour lire les livres ds leur version originale (meme si je me débrouille pas trop mal je suis qu'en 4eme...)
dc pour l'instant je me contenterai des livres que je trouverai en français et des sources secondaires... en attandant de mieux comprendre la langue de shakespeare ...
merci bcp pour tt ces informations !!
encore une petite question quand meme ;-)
combien de temps avez vosu msi pour en etre à ce niveau ds l'étude de l'elfique ?
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"combien de temps avez vosu msi pour en etre à ce niveau ds l'étude de l'elfique ?"
Hmmm... entre 3 et 20 ans, mettons, selon les intérêts de chacun.
;)
Didier
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oui je vois ...
j'espere mettre moins de 20 ans quand meme ! enfin on verra bien. par quoi il vaut mieux commencer ? (vocabulaire, grammaire, conjugaison ...?)
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Oh, je n'ai pas pour ma part le souvenir d'avoir suivi un ordre bien précis... suivant plutôt le cours de ma fantaisie. Pour une première approche, je te conseillerais de lire l'appendice du Silmarillion, qui contient des nombreux éléments de quenya et de sindarin qui expliquent nombre de noms qui apparaissent dans l'histoire. On a ainsi une première idée de ce à quoi ressemblent les mots du quenya et du sindarin, et des relations entre les deux langues.
Je te conseille aussi de parcourir les divers liens offerts par la foire aux questions.
Un mot enfin peut-être, en tant qu'un des auteurs de la FAQ en question : l'accent a été assez mis sur l'importance des sources primaires, parce qu'il nous a semblé qu'elles disparaissaient un peu trop de l'attention générale. Mais cela ne veut pas dire que les sources secondaires soient quelque chose de mauvais, bien au contraire. Il faut juste se souvenir qu'elles ne sont pas de la main de Tolkien, et que certaines interprétations seront des hypothèses de leur auteurs, donc à ne pas prendre comme des faits définitivement établis. Du moment que l'on garde ça en tête, il n'y a pas de problème.
En revanche, ces sources offrent une présentation beaucoup plus organisée du matériel disponible, et sont donc nettement plus accessibles pour une première découverte. C'est plus tard, si l'on passe à une étude plus poussée, qu'il devient nécessaire de se pencher sur les sources brutes.
Le conseil que je donnerais, c'est de bien prendre son temps - on ne peut pas tout intégrer d'un coup, c'est tout à fait normal, il faut laisser aux choses le temps de se faire - et de garder son esprit critique. Après... eh bien, c'est la joie de la découverte :-) Et si tu as des questions, n'hésite pas à venir les poser, cette section du forum est précisément faite pour ça.
B.
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encore merci bcp pour tout ça. pour les appendices du silmarillon je les connais par coeur à force de les relire ! :-D
en fait c'est que j'avais justement envie d'approfondir ces appendices qui ne me suffisent plus. "rires"
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Ah, d'accord. Tu peux suivre les liens de la FAQ alors :-)
B.
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Je suis nouvelle dans ce forum et j'Aimerais savoir premierement si je suis au bon endroit pour poser une question sur la traduction de la signification de mon prénom en language elfique
MErci
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