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J'aimerai savoir s'il existe une liste de verbes forts en quenya, tel que sil- ou mel-.
Et s'il y a une règle grammaticale ou sémantique pour reconnaitre les catégories de verbes...
Et qu'en est-il des autres verbes: les faibles.
Existe-t-il des verbes moyens?
Merci de répondre à une question qui m'empèche de dormir depuis 2 jours... ;-)
Nackle
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Personne n'a de réponse?
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La distinction entre verbes faibles et forts est un emprunt à la terminologie des langues germaniques où la plupart des verbes appartiennent soit à la catégorie des verbes forts, qui font intervenir des changements du radical dans la conjugaison (ex. allemand : trinken « boire », prétérit 3e pers. sg. trank, participe passé getrunken), soit à celle des verbes faibles qui ne comportent pas de tel changements et utilisent un suffixe en dentale pour former leur prétérit (ex. allemand : lieben « aimer », prétérit 3e pers.sg. liebte et participe passé geliebt). Les verbes forts constituent le fonds ancien, alors que les verbes faibles sont historiquement dérivés de noms, et leur classe continue de s’accroître.
Cette terminologie est parfois transposée au quenya (comme d’ailleurs au sindarin), mais les choses y sont un peu différentes. Le terme de « verbes faibles » a été employé pour les verbes terminés en –a car ce sont des verbes dérivés d’une racine primitive par un suffixe de dérivation terminé en -a. « Verbes forts » s’est vu employer pour les verbes de base de la langue (appelés aussi verbes basiques, verbes primaires) qui consistent essentiellement en une racine primitive sans suffixe de dérivation particulier.
Par ailleurs, si les deux catégories font appel à des affixes pour leur conjugaison, les « verbes forts » y ajoutent souvent une modification de leur radical (allongement de la voyelle radicale, infixation d’une nasale), ce qui est beaucoup moins souvent le cas avec les « verbes faibles » (même si ces phénomènes n’y sont pas inconnus).
En passant, ce point illustre que la terminologie peut parfois être quelque peu trompeuse. La description de toute grammaire en exige une - façon polie de dire qu’il faut bien nommer les choses pour en parler – et les termes sont souvent repris d’une langue à l’autre alors que les catégories ne correspondent jamais tout à fait, et peuvent même parfois différer assez.
A titre personnel, pour le quenya et le sindarin, les termes de « verbes de base » et « verbes dérivés » (ou « verbes en –a ») me semblent préférables car moins susceptibles d’égarer.
Moraldandil
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Merci d'avoir répondu Moraldandil!
Je te suis éternellement reconnaissant...
Nackle
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Ne poussons pas :-D
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