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Chers et éminents Tolkiendili,
Je me permets d'utiliser ce forum afin de soumettre à votre lecture une nouvelle que j'ai écrite voici quelques années, et que je me suis enfin décidé à publier sur un site où elle pourrait avoir sa place.
Il s'agit en effet d'un texte un peu atypique, et dont le rapport à la Fantasy pourra paraître, au premier abord assez obscur. Le sujet m'a été inspiré par mon domaine de recherches, et j'espère qu'il ne sera pas trop déroutant pour ceux qui seront tentés par une lecture.
Toutefois, j'ai eu l'occasion de constater, en parcourant un peu le forum, que les intervenants ici font très souvent preuve de grandes capacités d'analyses et de perspicacité littéraire, et j'ai confiance dans le fait que les éventuels lecteurs de ma nouvelle verront se profiler peu à peu un monde qui, à défaut d'être très proche de celui de Tolkien, est toutefois celui qui peut caractériser la Fantasy, dont son sens le plus large et le moins éculé.
Si certains sont prêts à commenter mon texte, je trouverais intéressant de connaître leur avis sur le rapport que j'ai tenté d'opérer entre science-fiction et Fantasy, trop souvent opposés ou rassemblés de façon factice. Or, il ne me semble pas que science et "magie" soient nécessairement contradictoires, ou incompatibles, sans pour autant faire preuve de mysticisme douteux.
Je vous laisse donc juges de ce texte, et je serai à l'écoute de vos critiques de toutes sortes, tout autant que des commentaires et réactions par rapport aux problématiques que j'ai tenté de soulever.
Cordialement,
Ernest.B.E. Gonrad
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Si fait, lu et relu -- un fort beau conte, ai-je trouvé, où l'on se doute qu'y figurent des interrogations très personnelles. Certes, on pourra y trouver quelques échos contemporains, sans doute, encore qu'ils soient assez légers et que le texte ne tourne jamais vraiment à l'allégorie, du moins de mon point de vue. Je suis resté un peu sur ma faim, je dois l'avouer, au détour du second chapitre et de l'improbable rupture de style que constituent les pensées du "coeur" -- J'ai trouvé cette fin un peu moins "crédible" (pour autant que puisse l'être un récit fantastique) et j'en suis ressorti non sans un certain sentiment de manque -- mais c'en est peut-être mieux ainsi, à la réflexion d'une seconde lecture, à ressentir indirectement un peu de ce même manque indicible qui taraudait probablement l'homme sans coeur... Il y a là, en tout cas, que l'effet soit mesuré ou non, de la force dans le trait, et une ambiance particulière qui ne m'a pas laissé indifférent.
Didier.
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Mes remarques seraient assez proches de celles de Didier. Je ne développe donc pas. J'ai cependant une question. Cette nouvelle me fait penser à Maurice Renard et particulièrement à ses deux nouvelles "l'homme truqué" et "professeur Krantz". Est-ce un hazard ou une source d'inspiration réelle?
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