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#1 03-12-2007 19:17

nathy
Inscription : 2001
Messages : 21

La création du monde

Un bout de texte que j'ai écrit en m'inspirant du Silmarillion. (c'est sans prétention et très plagié en moins bien!)

Aux premiers temps, régnait le silence. Le temps ni l’espace n’existaient. Il n’y avait rien. Puis apparut l’obscurité et avec elle, un bruissement, comme un souffle, un chuintement. Et le bruit s’amplifia et devint une longue inspiration, et la grande respiration de l’univers fut, créant en même temps et l’espace et le temps. Et la matière apparut et devint des boules de roches et de gaz, et des amas de feu. L’univers tout juste naissant expira alors et soudain un son prit naissance, c’était le grand chant de l’univers.
Et ce chant amplifia jusqu’à devenir une musique. C’était tout d’abord une musique douce, légère, et elle se dirigea vers une planète toute neuve, et y provoqua de merveilleux bouleversements. La terre se fendilla, et des failles jaillit de l’eau, qui recouvrit les grandes surfaces les plus creuses dans un bruit fracassant. Et sous ces eaux, naquirent d’étranges choses, des choses lisses, d’autres rugueuses, des choses molles et flasques et froides comme l’obscurité. Mais plus près de la surface,  apparurent des plantes de toutes les couleurs, et des poissons merveilleux, et les plus belles et les plus majestueuses de ces plantes s‘ouvrirent et ainsi naquirent les sirènes, qui se nommèrent gardiennes des grands océans.


Elles commencèrent à cultiver et multiplier les belles fleurs et plantes colorées, devinrent amies et protectrices des poissons et animaux marins, et surtout, elles devinrent gardiennes des portes des grandes failles, sous lesquelles les créatures du froid et de la nuit vivent, dans d’obscures profondeurs, d’où elles ne doivent pas sortir. Et où il n’est pas conseillé d’entrer !
Sur les terres émergées, la musique de l’univers créa aussi toutes sortes de choses. Les collines et les vallées prirent formes, des montagnes sortirent de terre dans des bruits de tonnerres, des ruisseaux et des rivières et des fleuves apparurent. Puis ce fut le tour de la végétation, arbres, buissons, plantes, fleurs, herbes folles naissaient et tout le sol chantait leur création, craquement, chuintement, explosions accompagnaient cette vie nouvelle qui se développait. Et sur la plus grande terre il advint que poussent de grands arbres argentés, et ses arbres s’ouvrirent et de leur écorce naquirent les premiers nés, les elfes de la création, habitants des bois. Leur peau était couleur de lune, argentée comme les feuilles des arbres dont ils étaient issus. Et ces elfes étaient bons et beaux, et heureux d’exister.


Ils devinrent les gardiens des arbres. Sur cette même terre apparurent de grosses fleurs de toutes les couleurs, et lorsque ces fleurs chatoyantes éclorent, du milieu des pétales émergèrent de petits hommes et de petites femmes. C’était le petit peuple des prairies, il respirait la joie, le bonheur. Ils veillaient sur les fleurs et se déplaçaient sur des nuages de pollen.
Mais soudain dans la musique de l’univers s’éleva une note grave et sombre, et étrangement cette note semblait à la fois dissonante et indispensable. Elle était opposée à la musique et complémentaire. Cette nouvelle note faisait à jamais partie du chant de l’univers et de la création. Et par cette note, sur la nouvelle planète foisonnante de vie, il advint que les montagnes se creusèrent en tunnels et cavernes obscures, et dans les roches et les pierres de ces cavernes, naquirent les Norrocks. C’étaient de grands êtres à la peau grise, sale, dure et rugueuse comme de la pierre. Leur voix était comme un craquement, leurs yeux globuleux luisaient dans l’obscurité ; ils étaient le mal et aimaient la destruction. Dans ces mêmes rocs montagneux ils créèrent leurs soldats, car ils voulaient explorer le monde de dehors, mais

avaient encore trop peur de la lumière, même de celle de la lune, et ils préféraient rester dans leurs cavernes. Leurs soldats furent nommés les Sworks, ils étaient plus petits, plus rapides que leur maîtres, ils avaient la peau bleu sombre et grise, et ils n’étaient pas très malins.
Les Premiers Nés et les Norrocks étaient tous enfants de la création et avaient le pouvoir d’influer sur la planète et de donner vie et réalité à leurs désirs. Ainsi les elfes créèrent le printemps et les Norrocks créèrent l’hiver, et entre les deux furent le printemps et l’automne, car les Norrocks voulaient détruire ce que faisaient les elfes, mais les elfes avaient un grand pouvoir de guérison. Petit à petit le monde se diversifia, partout les Norrocks envoyaient les Sworks semés discorde et destruction, et les elfes essayaient de les arrêter. Ainsi apparurent des animaux mauvais, des créatures dangereuses, des plantes venimeuses… Et apparurent aussi des plantes guérisseuses, des bonnes créatures, des animaux doux, (comme les chats persans).
Puis un jour, sans que personne ne sut jamais quel camp les avait créé ni d’où ils étaient venus, apparurent les hommes. Ils étaient parfois bons, parfois mauvais, changeant au gré des influences, car c’était le défaut et la force des hommes, ils pouvaient changer leur nature profonde, devenir bon ou mauvais, selon leur choix.
Le temps passa, les différents peuple vivaient dans une paix relative, les créatures de l’ombre essayant toujours d’étendre leur emprise sur le monde, les elfes les en empêchant. Le peuple des hommes s’agrandit et se divisa en royaumes… Je pourrais vous conter milles histoires sur la formation parfois heureuse et parfois triste de ces vastes royaumes, mais je vais plutôt conter maintenant l’histoire qui nous intéresse, celle qui changea la face du monde.

Merci pour ceux qui sont arrivés jusque là, n'hésitez pas à critiquer!

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#2 04-12-2007 22:04

ISENGAR
Lieu : Tuckborough près de Chartres
Inscription : 2001
Messages : 4 968

Re : La création du monde

C'est bien écrit. Avec un style rythmé par les phrases courtes et précises.
Et on sent effectivement la principale influence, même si d'autres éléments de ton propre cru permettent une certaine distance.

Sinon, vers la fin : "Ainsi les elfes créèrent le printemps"... n'ont-ils pas plutôt crée l'été ? C'est à cause de la suite de la phrase : "et entre les deux furent le printemps et l’automne"

Peut-être devrais-tu glisser ton texte sur la partie du site consacrée à cet effet ? Par ici.

I.

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#3 05-12-2007 00:32

nathy
Inscription : 2001
Messages : 21

Re : La création du monde

Effectivement c'est une erreur, c'est bien l'été qu'ils ont créé! Et je vais mettre mon texte au bon endroit, merci pour ta lecture et ton avis.

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