IL Y A 100 ANS : LA SOMME
15 JUIN 1916
Communication et transmissions sont les clés de la réussite d’une opération militaire. Pendant la Première Guerre mondiale, les systèmes en place sont toutefois relativement peu efficaces. Pour un officier de communication comme Tolkien, les outils varient des plus sophistiqués (téléphones et télégraphes filaires, postes à galène), au plus rudimentaires (panneaux, fanions, miroirs héliographiques et projecteurs). En première ligne, la réalité de l’état du matériel (fils emmêlés, lignes coupées, pannes, postes encrassés…), la paranoïa des états-majors et la crainte des communications interceptées obligent souvent les officiers de transmission à renoncer aux moyens classiques et à recourir aux messagers (avec les risques que cela comporte), aux fusées, ou aux pigeons. Mais les délais entre l’envoi des messages et les réponses des officiers de l’arrière pouvaient être très longs. Dans l’urgence de la bataille, l’attente se révèle souvent désastreuse…
Ci-dessus, des soldats britanniques usant des téléphones, télégraphes et lampes de signalisation depuis le front, suivi d’une carte du réseau de communication britannique sans fil entre juillet et septembre 1916.
0 commentaires