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Contes & fiction - Poèmes : L'Un et la Création

Ode à Lilith
(L'Un et la Création)

Il y eut un temps où le monde ne contenait qu'un seul miroir, travaillé d'argent pur et de cristal, sur lequel j'avais écrit ton nom unique en lettres de rosée matinale, ô déesse impie. Et ce miroir-là était aussi le monde, reflété dans sa totalité.

Tu dus te moquer, et les échos de ton rire cristallin firent voler le verre en éclats, malgré ma tentative désespérée pour le préserver. Depuis, les mondes fragmentés ont les abords tranchants, souillés de sang vermillon. Les mots eux-mêmes ont perdu leur pouvoir d'antan, ils sont entachés de mensonge et d'horreur.

Il y eut un temps où le monde était une pièce circulaire, soutenue par des colonnes de marbre. Sur son sol, dans la poussière blanche, j'avais inscrit ton nom unique, ô déesse impure. Et cette salle-là contenait aussi le monde, enclos dans sa totalité.

Il te prit de vouloir y ouvrir des fenêtres et des portes, malgré mes supplications, d'y percer des arches de porphyre, malgré mes larmes et mes pleurs apitoyés. Depuis, les mondes dispersés sont tels des labyrinthes pour les âmes errantes. Les mots eux-mêmes sont creux et ne renvoient qu'à d'autres mots, tout à leur vacuité orgueilleuse.

(Non daté, ~juillet 2001)

Accalmie

N'aspirer qu'au silence du néant :
D'un souhait l'univers et la sphère éludés.
Que le vent d'un Notos tourmenté
        Cesse de gémir son malaise
Que les eaux par Eole déchaînées
        À leur tour enfin se taisent
Ainsi que le lent ronronnement
        Du monde de Chronos en rotation
Et enfin des pensées la lente reptation:
Sinueuse
        Sourde
                 Silencieuse.

(Août 1996)

Masse critique

Dans l'abysse ténébreux du grand dévoreur,
Inexorablement glisse une étoile éteinte,
Emprise dans l'éther diaphane avec lenteur,
Se noyant au piège fatal de son étreinte...

Vois-tu l'univers sur l'astre se replier,
En reflets d'ambre infinis empesé de cendre,
Et sur lui-même en chute se contorsionner,
Vers un horizon morne et sans relief se tendre ?

Instant fatidique où toute valeur s'inverse,
S'écroule sur son propre abîme et recommence.

(Février 2001 — A l'heure où s'éveille Dies, soeur d'Aether)


Date de création : 16/12/2007 @ 14:06
Dernière modification : 16/12/2007 @ 14:06
Catégorie : Contes & fiction
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