Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 21 juin 1916

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 21 juin 1916

IL Y A 100 ANS : LA SOMME

21 JUIN 1916

En Habbanan sous les cieux
Où toutes routes s’achèvent aussi longues qu’elles soient
Il y a un son de faibles guitares
Et les échos distants d’une chanson,
Car là des hommes se rassemblent en cercles
Autour de leurs rouges feux tandis qu’une voix chante –
Et tout autour est la nuit.

Le Livre des Contes Perdus, p. 111.

Retour au 20 juin

 

Au cours de son séjour à Étaples en juin 1916, Tolkien conçoit un autre poème, Habbanan sous les Étoiles, qui lui est inspiré par ses souvenirs du camp d’entraînement de Brocton où il était en décembre 1915.

 

Vers le 22 juin

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 20 juin 1916

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 20 juin 1916

IL Y A 100 ANS : LA SOMME

20 JUIN 1916

Retour au 18 juin

 

La Première guerre mondiale a été l’occasion, pour les différents belligérants, d’inventer et tester de nouvelles armes de guerre plus effroyables les unes que les autres.
En préparation de la grande offensive sur la Somme, les anglais mettent au point un gigantesque lance-flamme, le « Livens Large Gallery Flame Projector » (grand lance-flamme de Livens), du nom de son inventeur, l’ingénieur militaire W. H. Livens. L’arme, longue de 17 mètres et lourde d’un peu plus de 2 tonnes, est construite en 4 exemplaires et nécessite des centaines d’hommes pour une installation partiellement enterrée sous le No man’s Land.
Deux exemplaires des « Dragons de la Somme » sont utilisés à quelques reprises à partir du 1er juillet 1916. Mais difficiles à mettre en œuvre, vulnérables et très coûteux, l’état-major britannique finit par renoncer assez vite à leur service.


Ci-dessus, une vue du lance-flammes au repos, un schéma en coupe de sa mise en place et une photo de la machine en action.
© Ruston & Hornsby Collection. IWM (Q 55056) ; © Andy Gammon ; ©©IWM (Q 14938)

 

Vers le 21 juin

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 18 juin 1916

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 18 juin 1916

IL Y A 100 ANS : LA SOMME

18 JUIN 1916

Retour au 17 juin

 

Le 18 juin 1916, G. B. Smith, de retour en France après une permission, envoie une lettre à Tolkien dans laquelle il se désole que son ami n’ait pas été assigné au même bataillon que lui, le 19th Lancashire Fusiliers (ou 3rd Salford Pals), mais au 11th Lancashire Fusiliers.
Ci-dessous, G.B. Smith et le 3rd Salford Pals (2e rang au milieu).

 

Vers le 20 juin

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 17 juin 1916

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 17 juin 1916

IL Y A 100 ANS : LA SOMME

17 JUIN 1916

Retour au 15 juin

 

Une fois postés au front, la communication entre les soldats et leur famille était loin d’être simple. Les lettres envoyées par les soldats étaient systématiquement lues avant envoi et censurées pour éviter des fuites d’information. Pour déjouer cette censure Tolkien invente un code pour sa femme Edith, afin qu’elle puisse suivre ses mouvements en France. Ce code consistait en des points marqués dans ses lettres, qu’Edith repérait et reportait sur une grande carte du Front qu’elle avait affiché chez elle.
Ci-dessous, la carte des tranchées de Tolkien datée d’octobre 1916, publiée dans le Tolkien Family Album, p. 40 et conservée à la Bodleian Library.

 

Vers le 18 juin

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 15 juin 1916

Tolkien et la Somme – Le Centenaire – 15 juin 1916

IL Y A 100 ANS : LA SOMME

15 JUIN 1916

Retour au 13 juin

 

Communication et transmissions sont les clés de la réussite d’une opération militaire. Pendant la Première Guerre mondiale, les systèmes en place sont toutefois relativement peu efficaces. Pour un officier de communication comme Tolkien, les outils varient des plus sophistiqués (téléphones et télégraphes filaires, postes à galène), au plus rudimentaires (panneaux, fanions, miroirs héliographiques et projecteurs). En première ligne, la réalité de l’état du matériel (fils emmêlés, lignes coupées, pannes, postes encrassés…), la paranoïa des états-majors et la crainte des communications interceptées obligent souvent les officiers de transmission à renoncer aux moyens classiques et à recourir aux messagers (avec les risques que cela comporte), aux fusées, ou aux pigeons. Mais les délais entre l’envoi des messages et les réponses des officiers de l’arrière pouvaient être très longs. Dans l’urgence de la bataille, l’attente se révèle souvent désastreuse…

Ci-dessus, des soldats britanniques usant des téléphones, télégraphes et lampes de signalisation depuis le front, suivi d’une carte du réseau de communication britannique sans fil entre juillet et septembre 1916.

Vers le 17 juin