Table des matières
Moot 2007 – Le récit
Par Tar Palantir.
1. Préambule
Deux êtres sont enchaînés à un arbre et tourmentés par un petit être d’un mètre cinq et un autre un peu plus grand armé d’un bâton muni de pointes. Les mêmes un peu plus tard convoyés les fers aux pieds et les mains enchaînées par ce même petit être…
Note de l’auteur : il semble que quelques mails ne soient pas arrivés à leurs destinataires. Que ceux qui n’auraient pas reçu mon invitation ou tout autre mail émis lors de la préparation de ce mini-moot veuillent bien m’excuser de ce contretemps fâcheux indépendant de ma volonté.
2. Cinq font de la compagnie
Mais revenons au début de notre histoire.
Au gré des missives arrivées à bon port et des invitations perdues dans la nature, ce sont neuf compagnons (serait-ce un signe ?) qui ont décidé de se retrouver loin des sirènes de la grande ville, dans une petite bourgade du Cantal.
Parmi eux une hobbite du royaume d’outre-quiévrain, un petit lutin qui a gagné en taille et en puissance depuis le dernier moot, sa gardienne et son prisonnier, une elfe accompagné d’un nain à courte barbe, un ménestrel accompagné de sa harpe, un empereur-dieu rivalisant avec le nain en pilosité mentonnière, sans oublier leur hôte numénoréen.
Tout commença avec l’arrivée de notre joyeuse hobbite par train direct du siège du dernier mini-moot (c’est à dire Bruxelles), accueillie par notre hôte. Deux trains, un cocktail et un bon repas plus tard, les voilà se reposant avant une longue route le lendemain.
Levés dès avant l’aube, nos deux premiers compagnons rejoignent Virginie, Pascal, rejoints entre temps par Bastien, chez eux, pour s’apercevoir qu’ils ne sont pas encore prêt à partir. Puis, deux heures et demi après le réveil de nos deux malheureux lève-tôt, voilà nos cinq drilles sur la route.
3. Cheminant entre deux chaises
Un phénomène étrange nuit
Le nain, soleil ardent sur lui
Qu’importe en fait la position
Toujours sur lui darde ses rayons.
Bien sustentés entre Deux Chaises
Nos compagnons s’en vont fort aise.
Même si Bastien fuit ses légumes
La tenancière : bien, qu’il assume
De dessert il sera privé.
Mais Agnès dans toute sa bonté
Dissimula ce vil forfait.
La tenancière prise de pitié
Servit quand même le vil nu-pieds
Arrivant là à train d’enfer
Sous un soleil éblouissant
L’Auvergne ne se laisse pas faire
Et les accueille à grand torrent
La frontière tout juste passée
Le soleil fuit sous la saucée.
Ravitaillés au magasin
Nos compagnons arrivent enfin.
L’après-midi à son mitan
La demeure est ouverte en grand.
Ils préparent chacune des pièces
Ca les ennuie ils le confessent
Puis l’hôte leur montre tous les lieux
Spécialement les mystérieux.
Bien cachée sous une trappe
On y va moins qu’on y dérape
Puisque les vins y sont rangés
En bouteilles ou en tonnelets.
Au fond, une pièce sans ouverture
Une prison, ils conjecturent.
Dehors la grange et l’écurie
Des chaises et tables on en sortit.
Le repos enfin mérité
Il est grand temps de siroter
Un apéro et pourquoi pas
Avec une partie de scopa.
Les cloches sonnèrent l’Angélus
Toujours ni Belges ni ménestrel
Encore fallait-il qu’ils pussent
Capter nos cris et nos appels.
La nuit tombante, le soleil rouge
A l’horizon nulle âme ne bouge.
Où sont passés nos bons amis
Vous le saurez après ceci.